Locked Out Of Heaven | ft. Phoenix ♥

© Kaiji
J’avais du passer plus des trois quart du vol à dormir sur l’épaule de Phoenix. Cela faisait du bien de prendre des vacances, un petit « break », se changer les idées après les terribles évènements qui avaient secoué Harvard et touchaient un grand nombre de personnes il y a plus d’un mois. Les cours avaient été même arrêtés pour la reconstruction des bâtiments détruits. C’était un mal pour un bien car cela avait permis à Phoenix et moi de partir plus tôt que prévu pour notre voyage en amoureux. Un jolie cadeau qu’il m’avait offert lors de mon anniversaire et je peux vous assurer que cette surprise m’avait fait chaud au cœur. Je ne vous dis même pas à quel point j’avais hâte de partager ce moment avec lui. La veille du départ, j’étais allée faire un petite tour chez Vikie pour prendre de ses nouvelles et surtout parler, car entre meilleures amies on était toujours comme ça. On se connaissait de A à Z et inversement. On avait tellement parlé, elle m’avait répété des dizaines de fois de ne pas oublier de prendre plein de photos et surtout de lui rapporter un petit cadeau. Le temps était passé si vite que j’avais du me sauver de chez elle, histoire de préparer ma valise. Je suis assez tête en l’air et je suis sur quand fermant la valise ce matin avant que mon chéri vienne me chercher que j’avais oublié quelque chose. Enfin bref au pire des cas, je pourrais très bien trouver sur place, je ne m’inquiétais pas sur ce point-là.

Phoenix me réveilla au bout milieu d’un rêve alors que venait d’arriver. Finalement ses huit heures de vol étaient passées plutôt vite étant donné que j’avais dormi la majorité du temps. A croire que je n’avais pas dormi depuis un siècle. Mais maintenant avec le décalage horaire je pétais la forme étrangement.

On avait atterri et dès qu’on avait posé un pied en dehors de l’avion Phoenix me guida car j’étais un peu perdue dans ce nouvel environnement que je connaissais peu. Plus jeune j’avais eu l’occasion de visiter un peu Londres en voyage scolaire. Mais là c’était différent. Totalement différent. C’était l’homme que j’aime follement qui me faisait découvrir son monde à lui. Il m’avait guidé jusqu’à son chez lui, je suppose où là devait habiter sa famille à moins qu’il était sa propre maison. Je ne lui avais pas encore demandé préférant me laisser surprendre.

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Alors que nous étions tranquillement en train d’attendre nos valises, j’entendis une voix interpeller Phoenix. Surprise, je tournais la tête vers celle-ci. J’aperçois une dame qui m’est inconnue mais il ne me fallu pas beaucoup de temps pour deviner que c’était la mère de mon chéri –c’était son portrait craché- et l’homme à côté devait être son père, avais-je supposé dans ma tête. Effectivement je ne m’étais pas trompé. Phoenix s’était approché d’eux, un grand sourire aux lèvres. J’aimais le voir heureux comme ça. Il prit dans ses bras ses parents. Sur le coup j’eus une pensée nostalgique à ma mère et mes deux frères qui se trouvaient pas si loin que ça en France. La prochaine fois ça sera moi qui emmènera Phoenix voir mon pays natal et surtout ma famille. Mais bon, là n’était pas la question. J’avais suivi mon amoureux de près, je devais faire quand même bonne impression devant ses parents pour notre première rencontre avec eux. Situation un peu stressante car je ne savais pas vraiment comment m’y prendre puisque Phoenix ne m’avait pas prévenu « officiellement ». Je me doutais bien que j’allais les rencontrer puisqu’on allait quand même dans son pays natal. Mais il avait tenu me garder secret le déroulement de ce voyage. Je n’avais pas insisté préférant me laisser surprendre.

« Je suis content de vous voir. Papa, maman, j'ai quelqu'un à vous présenté. » sur le coup je me demandais si Phoenix avait déjà parlé de moi ou non à ses parents, pensais-je. Naturellement je m’approchais d’eux un sourire amical aux lèvres « Enchantée de vous connaitre Madame et Monsieur Underwood » leur avais-je dis avant de leur faire la bise. Puis comme par magie ce stress qui m’avait envahi quelques minutes plutôt disparu aussitôt. La mère de Phoenix sut me mettre toute de suite à l’aise. C’estvraiment une femme adorable tout comme son mari. Alors que les hommes étaient partis récupérer les valises, je restai là à discuter avec sa mère pour faire plus ample connaissance. Apparemment elle avait eu déjà quelques petits échos de moi. Ce qui me fit plaisir au fond parce que cela voulait dire que je comptais vraiment dans le cœur de Phoenix et qu’il en avait même parlé à ses parents. Vraiment avec lui je vivais une idylle magique. Plus belle et grandissante de jour en jour. J’étais vraiment tombée sur la perle rare et je n’étais pas prête de le lâcher. Ce voyage avait lui c’était comme un nouveau chapitre de notre relation qui ne faisant que la renforcer.

Les hommes étaient revenus une dizaines de minutes plus tard et on prit enfin la route pour se rendre chez eux. J’avais plus que hâte de découvrir son monde, je ne m’étais jamais senti aussi proche de lui. Dans la voiture sur la banquette arrière, assise près de Phoenix, je regardais à travers la vitre, les yeux émerveillés telle une gamine de cinq ans, le paysage londonien. Par chance le temps était au rendez-vous. Je m’étais retourné vers Phoenix lui disant un sourire espiègle aux lèvres « C’est jolie chez toi ! » avant de lui déposait un baiser timide sur ses lèvres. Bah oui j’avais passé plus de huit heures à pioncer maintenant j’étais en manque de ses bisous. Ok je pouvais paraître complètement gamine quand je faisais ça mais c’était les effets secondaires de quand je suis follement amoureuse d’un gars.

Après un petit bout de trajet en voiture, on finit par arriver chez les Underwood. Leur maison était vraiment mignonne, style typique et purement londonien. Ses petites maisons résidentielles qui se ressemblent toutes et qui s'étendent à perte de vue. Mais j’aimais ça. Que voulez vous, j’étais tombée amoureuse d’un anglais donc je suis inconsciemment amoureuse du charme british.

© Kaiji
Les doux mots de Phoenix avaient toujours le don de me faire rougir. J’avais l’impression d’être rouge vingt quatre heures sur vingt quatre en sa présence. Pas parce que j’avais honte ou quoique se soit, c’était juste l’amour qui me rendait comme ça. C’était les effets secondaires de mon amour inconditionnel envers mon copain qui semblait grandir de jour en jour. Ce voyage était un peu comme un nouveau chapitre de notre relation que j’étais vraiment fière de partager avec lui. Il m’avait déposé un baiser sur ma joue tandis que je regardais toujours le paysage londonien à travers la fenêtre de la voiture, les yeux émerveillés par ce nouvel environnement fort charmant.

A peine arrivé Bruno se jeta sur moi, apparemment très contente de me revoir. Cela me fit sourire, il allait me préférer à son maitre s’il continuait à cette allure. Je ne voulais pas faire de jaloux. Cette pensée me fit rire intérieurement. Phoenix me présenta à son frère ainsi qu’à sa sœur. Deux personnes qui avaient tout à fait sympathiques tout comme ses parents. Ils étaient adorables et j’avais vraiment hâte de faire leur connaissance. C’était important dans un couple de rencontrer la famille de son chéri et il semblait aussi gentil que lui. Les parents de Phoenix avaient rentré nos affaires à l’intérieur, je restais là quelques instant à regarder la maison avant que Phoenix m’entraine avec lui. Il m’avait pris par la main, me faisant entrer dans le séjour. J’eus vaguement le temps d’observer ces nouveaux lieux car Phoenix m’avait déjà entrainé à l’étage. Je m’attendais qu’il me fasse visiter sa maison avant, mais apparemment le jeune homme en avait décidément autrement. Je ne dis rien cependant, me laissant surprendre par la suite des évènements. Il ouvrit une porte et c’est là qu’il m’annonçait que c’était sa chambre. Ses mains se posèrent sur mes hanches, me procurant des légers frissons. Mon sourire s’était agrandi sur mon visage quand il m’avait soufflé ses mots à l’oreille. Finalement je n’étais pas contre visiter sa chambre en premier… Je fis mine d’observer l’espace de quelques instants la pièce. Elle était joliment décorée, moderne mais à la fois simple. Des couleurs claires et apaisantes aux murs. Des trophées et médailles par-ci par-là. Une fenêtre donnait sur le jardin, et il avait un grand lit. Ah oui, ça c’était très important ! Je me retourne et dépose mes bras autour de son cou et lui dis en un murmure le regardant droit dans ses magnifiques yeux

« Elle est sympa ta chambre chéri… » lui avais-je dis sur un air taquin avant de déposer un tendre baiser sur ses douces lèvres.