NE PAS SUPPRIMER ▬ Andy ♥

C'est un premier octobre mille neuf cents quate vingt-dix qu'une jeune femme et son époux se trouvaient dans une salle d'accouchement vers les coups de dix-sept heures. L'accouchement venaitd'être déclenché... Des cris perçaient la salle d'accouchement et le médecin disait « Poussez madame... Courage ». La femme prenait son souffle, respirait profondément tout en tenant la main de son époux. Si ça continue comme cela, le pauvre n'aura plus de main gauche. Le temps passait et ce n'est que vers les coups de dix-huit heures quinze qu'on a pu apercevoir la tête du bébé. « Je vois la tête... Plus que quelques efforts ». La jeune femme n'en pouvait plus et pourtant c'était loin d'être terminé. C'est à dix-huit heures trente exactement que leur premier enfant venait d'arriver dans ce monde. De suite, une sage-femme a pris la petite fille pour vérifier que tout allait bien. Son époux essuya avec une serviette le visage de sa tendre épouse et par la suite, la sage-femme venait de les rejoindre, leur apportant leurs deux merveilleuses filles. Le sourire aux lèvres, elle prend dans ses bras sa chère petite fille quand à son mari, il prenait la petite dernière. Tout d'un coup, l'heureuse mère prononça « Mes chéries... Bienvenue parmi-nous Charlie et Apple ».

Sortant de ta chambre en trombe et en me rendant près de la porte d'entrée, tu entendais ta soeur Apple marcher à une très grande vitesse pour te suivre en te disant très fort « Charlie ! RETOURNE-TOI QUAND JE TE PARLE ! ». Elle voulait que tu te retournes très bien. Tu t'es retourné vers elle, la regardant droit dans les yeux rempli de colère. Depuis un moment il y a ce vide en toi, cette sensation d'être rejeté par chaque membre de ta propre famille sauf ton grand-frère qui lui te comprends. Que cela aille de ta soeur à tes parents qui la préfère. Ils t'ont toujours laissé à part. C'était toujours elle qui avait les mérites, les encouragements et le beau rôle dans la famille et non toi. On te regardais et on te regarde encore que pour ton agissement, ta façon d'être. Oui, tu es une rebelle, tu es une garce et tu mâches pas tes mots pour le faire savoir. « Ne m'appelle plus comme ça. Tu as perdu ce droit depuis très longtemps maintenant ! Arrête de t'obstiner, tu as honte ? Tant mieux, car j'aime vous faire honte. On est très différente alors arrête de me dire quoi faire. Tu retient toujours leur attentions. Que ce soit avec les parents où les garçons, tu crois que tu me sauvez et bien non. C'EST TROP TARD ! ». Tu étais énervé, ta voix augmentait à chaque mot que tu pouvais lui prononcer. « Regarde ton comportement ! Tu te fais virer au bout de deux jours, tu traines je ne sais où et par-dessus tout tu agis comme une garce sans coeur ! ». Tu ne disais rien, Tu t'es approché d'elle en la fixant du regard « Tu n'es plus, ma soeur ! Tu ne l'as jamais été, tu m'as bien comprises ? » Sur ces dernières paroles, tu as pris ta veste, ton sac et tes clés et tu es sortie de la maison en claquant la porte tellement forte que même les maisons voisines auraient entendues. 

Tu n'avais que quinze ans et tes parents avaient trouvé comme excuse que tu partais quelques semaines en été chez tes grands-parents. Personne n'était au courant et personne ne le devait. Cela aurait pu nuire à ta réputation de croqueuse d'homme et surtout à ta popularité au lycée, car la popularité ça s'entretient et dire a tout le monde qu'on est anorexique, ce n'est pas une chose qui cours les rues et puis vous imaginez la réaction des autres ? Tu es resté chez tes grands-parents un peu à contrecœur, mais aussi soulagé en quelque sorte même si tu ne trouvais pas que tu avais un problème de santé. Personne n'était au courant à part tes parents, tes grands-parents et ton grand-frère Kenny qui est le seul à qui tu as pu le dire. Malgré tes problèmes, dont tu agis avec lui, le faite que tu t'éloignes ou l'envoie sur les roses, il reste près de toi malgré tout contrairement à tes parents qui ont depuis un moment laissé tombé ton éducation et ils ont bien eu raison. Pour toi, montrer aux yeux des autres qu'une de leur fille qui est anorexique serait une grande honte surtout pour ta mère qui possède le magasine Vogue qui est très connu et cela ferait tâche dans son boulot si ça se faisait apprendre. Tu es resté éloigné de New York pendant plus d'un mois pour que tu redevienne « toi-même » en quelque sorte et surtout en restant dans le plus grand secret pour ne pas ternir l'image de la famille même si pour toi l'image est déjà fichue depuis des années.

Assise sur le comptoir avec une cigarette à la bouche. Cela faisait trois jours que te travaillais comme serveuse. Tu as obtenu ce poste grâce à une très bonne amie. Le bar était ouvert et pourtant tu ne faisais pas grand-chose de tes journée. Tu servais peu de client, tu étais bien trop occupé à parler avec de beaux mecs qui venaient vers toi. C'est fou le succès que tu peux avoir et tu adores ça. Ta cigarette enfin fini, Tu l'as éteint sur le comptoir comme si de rien n'était et tu l'as jeté par la porte d'entrée sur le trottoir. Te retournant,tu te trouvais nez-à-nez avec la patronne. Elle n'avait pas l'air très satisfaite, mais qu'importe, tu t'en fiche royalement en faite. « Charlie c'est de trop cette fois. Ça ne peut plus continuer ainsi ». Elle était sérieuse, mais toi, tu souriais, connaissant parfaitement ce discours sur le bout des doigts. « Pas besoin, je démissionne de toute façon. Ce poste est trop minable. Bye ». Avec un dernier sourire, tu t'es tourné à nouveau vers cette porte d'entrée et tu es partie fière de te retrouver au chômage surtout que tu n'as pas vraiment besoin de travailler. L'argent de papa et maman est là pour ça non ?

Sortant de chez les mathers, tu avais un petit rendez-vous avec une amie, enfin cette fille qui traîne avec toi parce que tu as la popularité, la beauté et aussi la richesse, mais tu t'en fiches, car tu peux l'utiliser comme tu le sens. Marchant sur le sentier qui allait te mener jusqu'à elle, un jeune homme venait de te foncer dedans et sans s'excuser, il continuait sa route. Comment passer à ses coté en la frôlant et sans s'excuser ? Tu ne pouvais pas tolérer ce genre de choses, oh que non ! Te retournant, tu lui as dit « Hey ! Toi ! Tu pourrais regarder où tu vas et t'excuser. Tu te prends pour qui ? » énervé ? Un peu, il venait un peu de gâcher ta journée et pourtant c'était loin d'être terminé, car quand il s'est retourné, tu n'en croyais pas tes yeux. Comment se faisait-il qu'il se trouvait lui aussi à Harvard ? Ce mec que tu n'avais plus revu depuis tes quinze ans ? « Charlie, comme on se revoie. Tu devrais être plus sympa envers moi sinon fait gaffe à ce qui pourrait sortir de ma bouche » Ce garçon était devenu arrogant avec l'âge et un des seuls à connaître ton petit secret sur ton voyage chez tes grands-parents. Et oui, à l'époque tu sortais dehors avec lui, fumait et ce temps n'a pas changé on dirait et pourtant tu le déteste plus que tout au monde. Te faire du chantage ? À toi ? Il ne devrait pas, mais à ce sujet tu ne rigoles pas vraiment « Et bien va s'y, crie-le haut et fort après tout qui va te croire ici ? Tu es le petit nouveau et je suis la fille populaire, donc n'espère pas avoir une oreille attentive » te rapprochant de lui, il avait ce sourire en coin des lèvres qui avaient le don de t'énerver. « ]Ne soit pas si sûr de toi Kovalevski » le prenant par le bras, c'est dans un petit hall que tu l'as traîné « Tu dis une seule chose sur ça et je te jure que tu vas regretter d'avoir posé tes valises à Harvard ! » Après cette petite menace, tu es reparti dignement à tes occupations qui étaient bien plus importante que ce minable qui n'allait pas te laisser tranquille.