Bien entendus que j'aurai du me taire, me retenir de te poser une telle question, surtout que ça n'avais pas tant d'importance au final, que je sache d'où venais l'argent, j'avais confiance en toi, tu pouvais bien faire ce que tu voulais, vendre de la drogue je m'en ficher pas mal... Tout ce qu'il m'importait c'est que tu sois sincère, c'était la seule chose qui m'importait, la seule chose qui avait de la valeur à mes yeux, alors je m'étais sentis trahis, par le mensonge... Pourquoi tu n'avais simplement pas dis que ne répondrais pas tout de suite ??? Plutôt qu'un mensonge, qui me trahissais, un mensonge qui t'avais poussé à te faire du mal... un mensonge qui au milieu de ces nouvelles vérités n'étaient au final que des poussières nan ? Mais tu réussissais à remettre ça sur le tapis, ce sujet qui s'était marqué dans ta chaire, alors oui j'étais désolé... oui j'aurai rien du te demander... C'est pour ça aussi que je demandais rarement les choses c'est que j'avais la fâcheuse tendance à mettre les pieds dans le plats... En plein milieu toujours... et ça éclaboussais partout... souvent, trop souvent... Et avec toi encore plus. Essayant de me faire comprendre qu'il te fallait du temps et qu'un jour j'aurai des réponses à mes questions... du temps ? Mais est ce qu'on en avait du temps ? Dans quel état était notre compte à a rebours d'ailleurs ?? Trop de question, auxquelles il n'était pas bon de penser pour garder son calme, totalement... Je te répondais seulement...
J'aime pas les mensonges... ils sont plus douloureux que la vérité... je préfère que tu me dises pas maintenant... que tu me mentes... Ces mots aurai pus sortir dans une froide sincérité seulement, ils étaient doux, parce que je ne voulais pas que tu t'en veuilles d'avoir toute ces choses en toi... Parce que maintenant que je savais une grande parti de la vérité il ne resterai plus grand chose à livrer ? Non ? Bien sur que si, si non tu me demanderais pas de patienter encore...
Oui j'avais les larmes au yeux parce que je regrettais cette dernière fois, oh pas qu'elle avait été mauvaise loin de là, j'ai aimé, mais c'était clairement pas le bon moment et tu semblais le comprendre l'accepter, il n'y avait rien à dire de plus... seulement tu laissais installer un silence pour finalement m'avouer que tu avais aimé... Je fermais les yeux encore plus fort, déglutissant, passant mes doigts sur mes yeux pour essayer de faire partir ces larmes, qui brouillais ma vue...
Moi aussi... laissais je glisser … sans pouvoir m'empêcher
je suis désolé... amore... Désolé d'avoir accepté, de ne pas m'être opposé, d'avoir répondu à un besoin, désolé qu'aucune de mes premières fois n'avais été réussite comme on pourrait l'espérer...Désolé de bien trop de chose, qui me faisais clairement regretter, d'avoir gâché une des dernières premières fois qu'on pourrai avoir ensemble... Il ne nous restait que des secondes chances ?! Non ?
J'étais tes mots, ton histoires à faire froid dans le dos, et les images s'imposais à moi comme un biopic bien trop réel, et oui je mettais le mot courage, par le fait que tu étais encore en vie, que tu te battais avec tes démons, effroyable, t'acceptais d'avoir du monde dans ta vie, te laisser te toucher, ou même aller encore plus loin, putain ouai c'était un putain de courage à mes yeux...
Neal... t'es encore en vie... peu être que t'as voulus mettre fin à tout ça... peu être que cette cicatrice au dessus de ton cœur c'est ça... je parlais tellement avec le cœur que je faisais pas attention à ce que je disais.
... que t'as voulus en finir... et que … j'en sais rien... Mais t'es là avec nous... tous t'es vivant... avec tout ce qui te ronges.... tout ce qui te bouffes... alors que tu pourrais, t'aurai pus simplement... te laisser mourir ou je sais pas... Amore …. Malgré tout ce qui t'es arrivé, t'es encore capable d'aimer.... d'aimer des gens... les laisser entrer dans ta vie... si c'est pas du courage c'est quoi ??.... Alors je vois peu être la moitié pleine du verre j'en sais rien... Mais Moya Lyubov'... t'es courageux à mes yeux... parce que t'es encore debout, toujours debout !!! Et quoi que tu pourrais dire rien ne me ferais changer d'avis... Je laissais parler mon cœur, parce que t'étais tellement important, qu'il fallait que je te dises toutes ces choses. Et ouai c'était courage de dire toute ces choses à haute voix et tu pouvais être fière de toi...
Moya Lyubov' comment tu te sent ???.... Pas face à ce que je pourrais penser te toi ? Non... comment tu te sens maintenant que c'est sorti ? T'es même pas obliger de répondre maintenant... mais penses s'y... J'aimerais tellement que tu me dises que tu te sentais soulagé d'un poids ou au moins, j'en sais rien... en fait... que tu te sentes mieux... Alors comme pour te rassure je te redonnais ce je t'aime, que j'aurai pensé unique, auquel tu répondais et qui m'affichais un sourire de soulagement... Puis une dernière interrogation brut, comme si tout ce que nous avions vécu aujourd'hui n'avais pas répondu à cette question.
Amore, Moya Lyubov' pas pour moi, non rien n'a changé...@Neal T. Hood