Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityIt was only a dream | ft. Mathy
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It was only a dream | ft. Mathy

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Je ne sais pas si c'était une simple coïncidence ou un pur hasard que je sois tombé sur lui aujourd'hui. On s'était plutôt quitté en de mauvais termes. Mathias était désespérément amoureux de moi. Mais malheureusement cet amour n'était qu'à sens unique. Mon coeur était déjà pris, pris par un autre. Cette situation avec lui me mettait extrêmement mal à l'aise. Je devais contrôler n'importe lequel de mes faits et gestes car je ne voulais surtout pas lui faire encore plus de mal qu'il en supportait. Car je l'avais bien vu, la dernière fois que l'on s'était parlé, la dernière fois aussi qu'on s'était vu avant que des terribles évènements prennent Harvard par assaut. Mathias malgré ses apparences de bad boy était un homme fragile de l'intérieur. Il avait lui même décidé que l'on s'éloigne car j'en étais incapable. Dans ma nature je n'arrivais pas à faire du mal aux gens je voulais toujours qu'il soit heureux. Je voulais toujours faire passer leur bonheur avant le mien. Sans m'en rendre compte souvent que je pouvais mettre ma propre vie en danger. Deux semaines que ces terribles évènements étaient passés. Deux semaines que les cours s'étaient arrêtés à cause des nombreux bâtiments détruits à refaire. Deux semaines que j'avais cette béquille qui m'aidait à marcher car lors des explosions ma jambe en avait pris cher en voulant protéger Phoenix. En me rendant à mes examens hebdomadaires et en rendant visite à Kol qui était toujours plongé dans le coma en quittant sa chambre je m'étais rendue compte que son voisin n'était qu'autre que Mathias. Je ne restais pas insensible face à lui qui était plongé dans le coma. Décidément tous mes proches avaient été brutalement touchés par cet attentat. Je m'étais fait passer pour une amie proche de la famille et j'avais pu avoir accès à sa chambre. Assise sur une chaise près de lui, je le regardais dans ce sommeil profond qui semblait éternel lui tenant la main au cas ou s'il se réveille.


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Cela faisait deux semaines que un attentat avait eu lieu à Harvard, beaucoup de bâtiments avaient été détruits, de nombreux élèves étaient blessés, dont certains très gravement. Ce jour-là, j'étais au parking, j'étais arriver plus tôt et avait décider de rester dans ma voiture en attendant l'heure. Mais, j'avais entendu dans les conversations des gens proches qu'il y avait un gars qui menaçait de tout faire sauter. Je ne m'étais pas tracasser, car c'était peu problable qu'il fasse une chose pareil mais la meilleure des choses était de rester. J'étais beaucoup rester à l'écart des gens, vu que cela faisait que quelques jours que j'étais arriver ici en provenance de Berlin. Je m'étais présenter à tout les personnes présentes suite à une proposition d'un des membres occupant le parking à ce moment. Après quelques minutes, tout avait changer, la grand trou noir. Je m'étais réveiller entre plusieurs pièces de carrosserie, des blocs de béton qui avait explosés sous les détonations. J'étais là, ne sachant pas bouger, le bras gauche cassé et la jambe droite cassée également, je ne savais plus bouger, également un long morceau de verre qui m'était rentrer au mieu du torse, plusieurs centimètres avait parcouru ma peau, mais j'avais eu de la chance. J'avais essayer de ramper un peu pour bouger de cet endroid où il faisait de plus en plus chaud, on entendait quelques pneus éclatés sous la chaleur également. La fumée et les gazs commençait à être abondant, je me réveilla auprès d'une jeune fille qui me demandait si ca allait, je lui répondis mais reperdit assez vite connaissance... et depuis je n'ai plus ouvert les yeux une seule fois, j'avais la tête perdue, les images de ce cauchemard me hantaient les pensées.
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Je le regardais perdue dans mes pensées. Les souvenirs de cet attentat revenaient me hanter comme toujours. Ma pauvre Vikie qui avait été gravement blessé, Kol plongeait dans le coma, bon moi et ma jambe qui n'était pas vraiment au top et le moral non plus. Heureusement que Phoenix avait été sain et sauf sinon je n'ose même pas imaginer l'état de dépression dans lequel je me serai retrouvée plonger. Voilà que Mathias un mec que je commençais à apprécier ce retrouver dans un état critique. Je ne sais pas depuis combien de temps il était dans cet état et non plus si des gens étaient venus ou non lui rendre visite, sachant qu'il était nouveau dans le coin. Ma main dans la sienne. Mon regard triste posait sur son doux visage. Il semblait apaisé, serein, voir presque heureux comme ça. Alors que sa vie ne tenait plus à un fils. Son corps était relié à des machines qui le tenait en vie. Le pauvre, il avait une jambe et un bras dans le plâtre. Je ne savais pas où il était le jour du drame mais il n'y avait pas échappé. Très peu d'élèves d'ailleurs. Harvard était un peu en deuil ces derniers jours car à cause de ce fou furieux, certain avait perdu la vie. Je n'étais pas une personne sans coeur, j'étais même plutôt sensible. Voir mon ami dans cet état, même si on s'était dit de s'éloigner me rendait triste, vraiment triste. Je le regardais toujours dans l'espoir qu'il se réveille peut-être. L'espoir fait vivre mais il peut aussi tuer.


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Cela faisait deux semaines que j'étais plongé dans ce coma, j'étais pas le seul à être içi dans un sale état, puis beaucoup avait perdu la vie. J'avais donc eu une chance inouie, mais seulement quelques machines et plein de fil me tenait en vie. Tout pouvait basculer à tout moment ! Les médecins venaient voir si tout allait bien de temps en temps, le plus souvent possible attendant la réponse de ma famille voir si ils allaient me débrancher voir si je me réveillerais ou pas ?! Ils pourraient attendre lontemps puisque je n'avais "plus" de famille, des amis ici non plus je n'en avais pas, que des connaissances et pas en grand nombre. L'amour peut sauver des vies et guérir beaucoup de maladies.. mais moi je ne serais pas sauver de ce moyen. Je voulais ouvrir les yeux et reprendre conscience de moi mais je ne pouvais pas.. j'étais perdu dans des pensées étranges, la tête me semblait lourde.. les yeux lourd mais aucun mouvement n'était à détecter sur mon visage ou mon corps. On était bien dans cet hopital, heureusement que j'avais été envoyé ici d'ailleurs, je ne devais avoir aucune visite certainement, mon absence ne devait pas se faire ressentir. Si je sors de cette hopital, ca ne changera rien, personne n'avait l'air de vraiment s'inquiéter et prendre des nouvelles, du moins, c'est ce que je pensais.
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Les minutes avaient l’air d’être des heures. Ce n’est jamais très joyeux dans un hôpital, je n’ai jamais trop aimé ce genre d’endroit d’ailleurs. Où la tristesse, la mort, le désespoir et la maladie règne. Il y avait un silence de mort dans la pièce. Mon regard triste était toujours posé sur lui en disant faiblement « Allez je t’en pris Math’… Fais pas ton con… Réveille-toi… » Rien. Toujours rien depuis des minutes. J’avais l’impression de perdre mon temps à parler dans le vide. Pourtant je continuais toujours à croire que peut-être il se réveillerait enfin de son long sommeil. « Ça peut pas se terminer comme ça... » avais-je dis en un soupir. Au fur et à mesure des mots ma voix s’était brisée. J’étais envahie d’une trop grande tristesse en ce moment. J’en avais marre que tout mon entourage souffre à cause de cette merde. On avait rien demandé et il avait fallu qu’un fou furieux et pas bien dans sa tête nous tombe dessus et fasse mal à autant de gens. J’en avais marre. J’avais l’air d’une grosse conne à lui parler alors que ne m’entendant sans doute pas. On dit que les gens dans le coma entendent. Je n’en suis pas si sûr que ça. J’avais passé des heures au chevet de Kol dans l’espoir qu’il se réveille mais toujours rien. Et maintenant cela devait se produire avec Mathias ? Cela m’était impensable même si on se connaissait depuis peu, je m’étais attaché à lui. Même si tout nous opposé, même s’il m’avait demandé de l’oublié, quasi supplié, je ne l’avais pas réellement fait car qu’il le veuille ou non je m’étais attachée à lui.


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