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sorry for being a jerk. Elisa x Milo |
alors ouais, le bordel. c'est comme ça qu'on appelle une soirée qui ressemble plus à rien.
ce matin, je me suis levé à côté de mahé, si paisible dans son sommeil que j'ai eu envie de faire la folie de me rapprocher un peu plus d'élisa, histoire de diaboliser l'image que je m'étais faite à hawaï. puis au fond, je suis sûr qu'on a plein de choses à se raconter. de la merde comme des choses sérieuses.
en tout cas, il faisait un effort pour fox, je pouvais lui rendre la pareille. même si en vérité, je n'ai jamais détesté élisa. je crois juste que j'aime l'embêter, et c'est la première fois qu'on me tient tête avec autant de véhémence.
alors ouais, j'avais organisé : the soirée. planétarium, une place à la représentation d'un célèbre astrophysicien sur la formation des trous de ver, sujet hyper intéressant et puis on aurait pu aller diner tranquillement au restaurant français étoilé.
mais non, évidemment. parce que quand milo il veut être gentil, il faut que ça parte en couille. le monde n'aime pas que je sois prévenant.
alors j'étais un peu coincé. parce que d'un côté je voulais rester près de mon mec, d'un autre, j'avais la soirée à passer avec élisa, c'était déjà acté.
puis y a eu la dispute, les tensions... et je voulais pas aller voir élisa en recevant des messages : dis lui ça, fais ça. rentre. ou même jay qui s'y mettrait : tu fais quoi ? tu t'amuses. donc j'avais décidé de reporter.
et même pas le temps de finir la représentation que c'était le bordel dans le groupe. jay était au bout de sa vie, mahé donnait le change mais je sentais son inquiétude jusqu'à mon planétarium.
le bordel quoi.
donc c'est dans les rues de boston que j'ai fini par vaquer, guider par la photo envoyée par mahé. un mahé bien plus inquiet qu'il ne voulait le laisser entendre. et moi, j'étais là, dans le froid à chercher une tête blonde.
peu de monde, donc pas difficile de la trouver pourtant. il est tard ? je sais même pas quelle heure il est. wahoo, déjà. tu m'étonnes qu'il n'y ait personne.
et le temps s'égraine, j'arrive pas à la faire céder et ça m'agace. je vais abandonner... je sais même pas pourquoi je perds du temps à me peler le cul. je m'assoie sur une marche et y a un truc qui bouge près de moi. un chaton ? « et bien ? t'as froid ? » mouais, pas sûr. mais qu'est-ce qu'il fait tout seul ? l'attrapant dans les bras, je cherche un peu partout si je trouve pas quelqu'un qui le cherche.
silence.
une photo et peut-être que ce truc poilu peut attendrir mon lama préféré. et bingo. « t'es déjà un tueur, c'est pas évident d'avoir gain de cause avec elle. »
(c) AMIANTE
@Elisa deschamps
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