AMETHYSTE L. WAGNER ► bae suzy

► Les Wagner ▬ ils sont connu dans le monde pour leur marque de luxe. Que ce soit accessoire de mode, bijoux ou bien sac hors de prix.
► Mike Wagner ▬ mon père, a bien des égards, il me porte dans son coeur, mais il ne le montre pas directement. Il ne veut pas de problème avec sa femme qui lui a pardonné son écart et a accepté de recueillir son rejeton illégitime.
► Ha-Neul Lee ▬ ma mère que je considère comme morte maintenant. Elle est marié à un homme riche en corée du sud. Elle ne m'a pas contacté depuis qu'elle m'a fait prendre l'avion.
► Kimberley Wagner ▬ ma belle-mère, je me passerais bien de son existence. Elle me déteste, pour elle, je suis une menace à l'héritage de ses enfants. Imaginez un peu si mon père décidait de me léguer la direction de son empire.
► Larimar Wagner ▬ mon demi-frère, l'héritier de la famille, l'image masculine de la marque Wagner. Contrairement à ce que l'on pourrait croire il garde un oeil sur moi, à distance. Je ne le comprends pas, c'est impossible d'avoir une discussion avec lui sans que cela finisse en éruption volcanique.
► Jade Wagner ▬ ma demi-soeur, elle me déteste depuis toujours et je le lui rend bien. Elle est jalouse de moi, parce que notre père a décidé que je serais l'égérie féminine de la marque Wagner à partir de maintenant.
► Lynn Wagner ▬ ma grand-mère paternelle, elle m'adore depuis qu'elle m'a rencontrée. Elle n'a pas honte de dire qui je suis, elle est fière de m'avoir comme petite fille.
► John Wagner ▬ mon grand-père paternelle, il m'apprécie également.

▬ départ pour new york
« Tu vas aller vivre chez ton père à partir de maintenant Améthyste. » fis ma mère alors que je la regardais de mes yeux noisette sans comprendre pourquoi elle disait cela. Mon père, je ne le voyais qu’une fois par an quand il venait à Séoul, sinon, c’est comme si je n’avais pas de père. Mon père, je ne le voyais qu’une fois par an quand il venait à Séoul, sinon, c’est comme si je n’avais pas de père. Je ne suis pas vraiment la fille légitime, je suis juste une pièce rapporté entre un patron et sa secrétaire à l’époque et leur idylle passagère de quelques années. Je suis la fille illégitime, le vilain petit canard de la famille. Qui pourrait croire que j’appartiens à la famille Wagner ? Personne, je suis typée asiatique alors que mon père et sa famille officielle sont tous de bons Américains. « Pourquoi ? Ils ne m’aiment pas là-bas. » soufflais-je en serrant bumpy contre moi, bumpy, c’est mon ours en peluche. « Ne dit pas n’importe quoi tu veux, ton père t’aime… » commença ma mère. Je ruminais doucement, ne voulant pas l’énerver encore plus. Il y a certainement que mon père qui m’apprécie. « Puis ta grand-mère et ton grand-père sont impatients de… » de me connaître oui, je le sais maman. Tu me l’as déjà dit plusieurs fois cette semaine et maintenant, je sais pourquoi tu n’as pas arrêté de te prendre pour un perroquet. « Puis c’est mieux pour toi ma chérie, Do-Won n’est pas très enthousiaste à l’idée de t’avoir avec nous. » finis par dire ma mère. Cela je l’avais saisie qu’elle aurait préféré que je n’existe pas pour pouvoir se marier tranquillement sans que je l’encombre. Elle cherchait uniquement à se débarrasser de moi, comme on se débarre d’une vieillerie dans une brocante. Alors que je me dirigeais vers la porte d’embarquement puisque mon vol avait été annoncé, j’entendis ma mère me dire de ne pas lui écrire ou l’appeler, que cela ne servait à rien. Autant dire au reste du monde que ma mère était morte cela serait plus simple.

▬ commencé sa vie à new york
« Jade, tu vas partager ta chambre avec Améthyste, le temps que les travaux de sa chambre soient terminés. » dicta mon père à la petite fille rousse assise en face de moi sur un canapé de couleur beige. Elle détournait le regard dédaigneusement pour fixer un point sur un mur. Elle n’avait pas l’air emballé l’idée de partager sa chambre, ce que je pouvais comprendre un peu, je n’aurais pas apprécié que l’on envahi mon espace vital ainsi non plus. « Jade !! » « Oui, très bien, je lui trouverais une petite place dans mon placard pourquoi pas. » répondit-elle avec un petit sourire narquois avant de filer dans sa chambre. C’est ainsi, que je me retrouve à partager sa chambre quelques mois, le temps de la fin des travaux. Elle m’a fait un petit espace dans sa chambre qui se limite à mon lit, je n’ai pas le droit d’y bouger. Autant vous dire que je passe la plupart de mon temps en dehors de cette chambre et profite de la fraîcheur.  

▬ collège, lycée et tous le tralala.
Le collège, le lycée, je me suis toujours demandée si prendre des cours en ligne, depuis la maison, n’aurait pas été une meilleure solution. Où bien aller dans une école beaucoup moins réputé, mais hors de question pour papa. C’est pourquoi j’ai dû fréquenter cette école pour fille de bonne famille, aucun garçon dans cet établissement, mais heureusement, il y avait un lycée pour garçon pas très loin de mon école. L’école où je suis allée avant de rejoindre l’université, comprenait l’école primaire, le collège et le lycée.

« Oh bah fait attention la bâtarde. » fit la pire peste de l’école alors que je me faisais littéralement projeter contre les casiers et que mes affaires se retrouvait sur le sol. Super le livre de la bibliothèque est abîmé. Je vais devoir payer pour ce livre alors que ce n’est même pas ma faute. Papa va encore me retirer la différence sur mon argent de poche. La bâtarde, c’est mon surnom officiel depuis que j’ai commencé à fouler les couloirs de cette école de filles à papa. C’est Jade qui m’avait présenté ainsi et depuis, c’est resté. Je ne suis absolument pas populaire, je dirais même que je suis la paria de cet établissement. Plus solitaire que moi, tu meurs, personne n’ose me parler sous peine de se prendre les foudres de Becca Saint-Clair. Cette fille qui se prenait pour la reine du lycée.

« Tu iras à Harvard comme le reste de la famille Améthyste. » trancha mon père en élevant la voix. « Mais vous avez déjà deux de vos enfants, vous pouvez bien me laisser aller dans l’université de mon choix. Je n’ai pas envie de faire ce genre d’étude en plus. » « C’est soit école de commerce à Harvard, soit la porte, c’est toi qui choisis. » au moins j’étais fixée, soit j’écoute mon père et je peux continuer de vivre dans cette demeure, soit je prends mes affaires et c’est la porte. À savoir qu’il ne me laisserait pas prendre mon fabuleux dressing. « Soit, ce sera Harvard, mais ne vous attendez pas à ce que j’excelle dans mes notes. »