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lundi 24 février, le soir tard.
habits noirs. cheveux attachés et un regard vers la progéniture. un sourire apaisant, celui rassurant d'une mère. de cette main qui vient caresser doucement l'avant-bras. féline qui accroche la vie de son fils entre ses griffes. tout se passerait bien.
le sang froid était une des clefs.
stress dans une main, excitation dans l'autre. de cette petite voiture noire de ville qui dort dans la rue, dans l'obscurité, la bibliothèque en visu. le silence est de mise, la concentration avec. une tension légèrement palpable qui court dans l'habitacle alors que les yeux de glace quitte l'enfant du cœur pour rester fixé sur les portes battantes d'une université bien trop grande. les passants étaient nombreux, les étudiants trainaient encore. mais les ruelles étaient nombreuses... et mon plan pensé avec un compas.
quand sonne la fermeture des portes, malgré une présence possible bien plus tard, la jolie demoiselle daigne se présenter pour marcher, innocente dans les rues bondées.
elle disparaît et le moteur se met en marche.
stalker pour connaître son trajet habituel, nous la dépassons pour anticiper ses pas. tournant finalement dans une rue où le moteur tourne encore, je me penche pour ouvrir la boîte à gant.
c'est étrange de penser que je ne tremble même pas. non, tout est si calme que c'est uniquement les battements du cœur de tomy tambourinant contre sa cage thoracique qui fait office d'un bruit bien trop sonore.
attrapant le chloroforme et le tissu que j'imbibe entièrement. arrêtant de respirer pour ne pas m'évanouir bêtement. « ne respire plus. » ordre doucement glisser alors que la portière s'ouvre.
de ce long manteau noir, les gants en cuir tenant le chiffon et les talons qui claquent. la demoiselle croise mon regard que je tiens un bref instant avant de le détourner pour regarder ailleurs. feignant une direction opposée à la sienne.
comme si je n'étais que de passage dans sa vie qui allait devenir mouvementé.
lui laisser le temps de se retourner pour s'assurer que rien. puis la suivre, la rattraper et poser le tissu contre ses lèvres et son nez, l'obliger à respirer, la tenir par les épaules. un sourire naissant sur les lippes... malsaine, oui.
le corps se détend et le poids devient mort. « parfait. » la tirant par les bras, rangeant le tissu dans une poche. j'ouvre le coffre, l'y glisse sans précaution, referme.
les mains sur le volant, le sourire dans la voix. « merci de m'avoir aidé. » ironie pleine de malice.
à harbor area, loin de la ville et des lumières.
une vieille cabane de pécheur, une chaise en bois dans une grande bassine en métal où dort gentiment de l'eau de mer. un générateur, des fils électrique et pourtant l'obscurité.
dans les mains un pistolet 9mm, la demoiselle attaché avec des fils de fer peinerait à se les arracher sans abîmer sa peau et sa chair.
les yeux bander pour ignorer le nombre de personne dans la pièce. pointant le flingue sur elle dans un jeu fou. russian rullet ?
tire. mais rien ne se passe, regarde le fils. « je ne l'ai pas encore chargé. » une plaisanterie de mauvais goût mais qui m'amuse.
jouant avec le chargeur, activant le cran de sécurité. je me lève, et donne une claque puissante. « allez, on se réveille ma belle. »
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code by lumos s.
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