En ce milieu d'année de deux mille treize, j'ai décidé de commencer à rédiger un journal et d'y écrire ma vie de ma naissance à aujourd'hui. J'espère par la suite, être capable de pouvoir y écrire le reste de ma vie. Pour commencer une petite description de ma personne s'impose. Je m'appelle donc, Oriane Leïla Hastings. Je vais te décrire ma personnalité en quelques mots. Certes je suis blonde au naturel et alors ? Mais au risque de te décevoir, mon caractère et ma personnalité sont loin d’être la même que celle attribuée aux blondes stéréotypées. Je suis loin d’être une idiote et si tu veux me tester, prendre garde à toi. Justement, les études c’est important et aussi loin que je peux me souvenir, j’ai toujours été première de classe en plus d’être super belle. La vie m’a bien gâtée, je le conçois et ne m’en plains pas. Dans le passé je possédais un égo surdimensionné , voir même pire. Narcissique, mon adolescence je l'ai passée en voulant toujours être la reine des abeilles. J'étais plus souvent détestée qu'appréciée mais je ne m'en plaignais pas, j'aurais changé ma vie pour rien au monde. Je ne me privais de rien, j'étais belle et collectionnais les hommes comme on collectionne une quantité de peluches. Mais contrairement à tout ce que l'on pouvait croire, je n'ai jamais été jusqu'au bout avec eux. Je les prenais et les jetais aussi vite. C'était cela ma vie à l'époque. Mais en grandissant, j'ai totalement changé, ce qui ne plait pas à tout le monde, je le conçois. Ce changement ne s'est pas opéré en un claquement de doigt, j'ai mis du temps pour être la femme parfaite que je suis aujourd’hui. Ce qui est normal, c’est tellement facile la vie quand on a tout ce qu’on veut et qu’il suffit de demander et tout vous tombe dans les bras en l’espace d'une simple demande. Mais un jour je décidai de partir une année en Afrique et à mon retour je n’étais plus la même. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus sociable qu’auparavant. Je parle plus facilement aux gens, et même à ceux que je ne connais pas du tout. Je ne suis du tout timide et cela est un avantage pour rencontrer des gens, surtout que je n’aime pas la solitude. De plus, je suis toujours prête à donner un coup de main à tous ceux qui en ont besoin, sauf bien entendu aux personnes que je n’apprécie pas. Il faut dire que je juge assez facilement les gens et lorsque je ne les apprécie pas, il faut beaucoup pour me faire changer d’avis. Je suis également assez rancunière et il est plus que rare que je parvienne à pardonner aux gens. Mais cela ne reste pas impossible pour autant. De mon ancienne vie, j’ai gardé mon franc parlé. On peut dire que je n’ai pas du tout ma langue dans ma poche et quand je veux me faire entendre, j’y arrive toujours. Tout comme lorsque je veux quelque chose, il est bien rare que je n’arrive pas à l’obtenir. Quand on veut, on peut. Il suffit juste de tout mettre en œuvre pour y arriver.
Concernant mon histoire, voici mon récit: Dés le jour de ma naissance je me suis déjà faite bien remarquer. D’après les médecins, j’étais censée voir le jour à la fin du mois de janvier mais comme j’avais envie d’ennuyer mon monde, je suis née un peu plus tôt que prévu. Le soir du vingt cinq décembre, j’ai lancé mon premier message d’appel à ma gentille maman afin de lui indiquer mon imminente venue au monde. Bien entendu, à ce moment là tout le monde était tranquillement occupé à festoyer autour de la dinde, ne s’attendant pas à me voir de si tôt. Je suis donc née le vingt cinq décembre mille neuf nonante dans la belle ville de New-York. Et oui contrairement à toute attente, je suis une excellente Américaine et jamais je renierai mes origines. Bien que dans la réalité c’est plus compliqué que cela. Certes, je suis Américaine tout comme mon père d’ailleurs. C’est grâce à lui que j’ai pu voir le jour dans ce magnifique pays. Ma mère, quand à elle, est française, d’où mes fabuleux prénoms. Oriane et Leïla sont loin d’être originaire d'Amérique, je suppose que tu l’avais bien compris. Et si l’on remonte un peu plus loin, à ma grand-mère maternelle, pour être précise, j’ai de belles origines belges, flamande pour être exacte. Et c’est un peu grâce à ma grand-mère que je suis ici à Harvard, mais cela est une autre histoire, que je t’expliquerai un peu plus tard.
J’ai donc vu le jour dans une belle famille aux origines variées. Mais je n’ai jamais eu la chance de visiter vraiment la France ou la Belgique mise à part quelques visites aux grands parents pour les quelques rares occasions. Par contre j'essaye de m'exercer au niveau des langues, c'est tout intéressant de parler plusieurs langues. Quand je suis née, mes parents avaient déjà accueilli un petit garçon.et il fut mon aînée de cinq ans. Il s’appelle Arthur et malgré quelques mois où la jalousie primait dans sa personnalité, on a toujours été très proche. Mon frère a toujours été protecteur à mon égard et j’espère que ca ne changera jamais. À nous deux, accompagné de nos parents, on forme une belle famille et je ne changerais cela pour rien au monde. Les premières années de ma vie ne sont pas vraiment les plus intéressantes. Comme tout petit bébé, on peut dire que je savais pleurer, surtout pour réclamer tout ce dont j’avais besoin et à chaque fois cela marchait. J’étais très capricieuse et ce trait de caractère s’est un peu conservé à ce jour.
Les années qui suivirent ne changèrent en rien ma personnalité. Et oui, j’ai même réussis à récupérer tous mes droits aux yeux de mes parents quand ces derniers décidèrent qu’il était temps pour moi de pratiquer une activités extra-scolaire. Ne me plaisant nulle part, j’enchainais la danse classique, le tennis, la peinture, le football, le volley-ball, la danse moderne, le basket ball, le théâtre, le chant et même le piano. Mais à chaque fois, quelque chose ne me plaisait pas et je trouvais toujours une excuse pour que mes parents acceptent que j’entreprenne une autre activité. En contrepartie, j’étais une excellente petite élève, toujours première de classe. Il était donc facile pour moi d’obtenir tout ce que je voulais. Mais en grandissant, mes activités changèrent et je me partageais entre le shopping et les soirées en compagnie de mes meilleures amies .
Durant mon adolescence, certes, je n’étais pas un petit ange mais restais que pour moi la famille c’était sacré. Entre mon frère, mon cousin et tout le reste de la famille je ne pouvais jamais m’ennuyée et les réunions de famille, rien de tel pour faire la fête. Et faire la fête, j’aime ça. Encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de sortir, m’amuser et faire la fête. Pourtant je savais faire la différence avec l’école et j’étais une élève exemplaire avec une personnalité que tout le monde appréciait et m’enviait. J’avais la petite vie de rêve qu’ont toutes les petites pestes, d’ailleurs j’en étais une belle.
On peut dire j’ai bien su profiter de la vie. Je ne regrette en aucun cas ma jeunesse. Faut savoir s’amuser et jamais je n’ai dépassé les limites du raisonnable. Mais un jour il fut temps de grandir et de changer de vie. Et pour ce faire, c’est l’Afrique qui m’aida à devenir la femme que je suis aujourd’hui. Une fois que j’eus atteint mes dix huit ans, j’eus l’envie de visiter du pays. Et mon choix se porta sur l’Afrique. Ce fut une expérience plus que surprenante et je dois avouer qu’au départ je me demandais où j’étais tombé vu la vie dérisoire qui habitait cette partie du monde, moi qui ai toujours vécu dans le luxe. Mais contre toute attente, ce fut une expérience inoubliable qui me changea du tout au tout. Vu la qualité de vie de certaines personnes, je pris conscience qu’il était temps que je change et que je fasse plus attention aux autres qu’à moi-même. Mon voyage m’a permis de m’assagir et de devenir une belle jeune femme, bien dans ses baskets. Mon coté féministe n’a pas du tout changé mais mon caractère est devenu celui qui me correspond enfin. Mais toute les bonnes choses ont une fin, il faut bien rentrer au pays, et comme je m’y attendait, en un an beaucoup de choses avaient changées. Je ne me sentais plus à ma place et j’avais envie de changement.
Certes, je n'avais pas perdu mon franc parler, mais je ne trouvais plus ma place parmi mes amis et mes connaissances. Et avec le recul je crois que je les comprends parfaitement. C'est jamais évident de s'adapter à la nouvelle personnalité d'une personne que l'on connait plutôt bien. Mais bon jouer la peste, c'est cool durant une période mais à un moment il faut bien grandir et devenir différente. Donc à mon retour il fut temps de trouver un sens à ma vie. Dans ma famille tout le monde à fréquenter une université. Mais même si les études étaient importante pour moi, je ne savais pas dans quelle université me diriger. De plus j'avais peur de ne pas être accepter là où je voulais aller. Puis suite à une discussion avec ma grand-mère préférée, me vint l'idée de tenter ma candidature à Harvard. Et par chance elle fut acceptée. La région de cette université est vraiment agréable à vivre et je pense me plaire dans cette endroit jusqu'à ma dernière année. Je suis étudiante en Histoire, une de mes plus vieille passion. Que rêver de mieux pour vivre sa vie? Ben rien. Sur ces derniers mots, je conclus de premier chapitre du récit de ma vie. A très bientôt pour connaître la suite...