valentine & valentine
→ ft. @Tamsin B. Watts   Puisque tes nuits sont bloquées ici, c'est moi qui vient, qui m'approche, de mes bras chargés d'un énorme nounours panda roux. Un de ces trucs supers mignons, où tu pourras pas oublier qu'il vient de moi. Pousse la porte difficilement, puisqu'il y aussi un sac blindé de sushis qui repose sur son poignet. Puisque ses chevilles sont surélevées avec des talons. Le corps caché par une robe, les traits embellis par une couche de rouge à lèvre vermeil. L'entrée n'est pas aussi spectaculaire que prévu, Strudwick chancelant légèrement sur ses échasses, et se prenant à moitié les pieds dans la queue du panda. Je profite que tu puisses pas râler que j'suis plus grande que toi. T'es couchée, je triche. Les lèvres se pincent, et demoiselle arbore un sourire ravi, en regardant sa valentine. T'es belle, même si la faucheuse s'amuse avec toi. Tends le nounours, qui va prendre la moitié du lit. « Joyeuse Saint Valentinnn ! » Le sourire idiot, et la girafe qui vient embrasser Mme Girafe, partageant par la même un peu de rouge. « Je sais que c'est commercial, bla-bla-bla, mais j'étais obligée de te le ramener celui-là. » Pose le sac du resto japonais du coin sur la table. « Il me suppliait littéralement à travers la vitre du magasin. » Et entre roux, on s'est tout de suite compris.

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→ ft. @Scarlett R.-Strudwick   Mes nuits loin de toi sont longues. Je m'ennuie du temps, je m'ennuie des gens, la seule qui met du beaux dans mes journées pousse la porte, en ce jour de février. Armée d'un sac, et d'une énorme peluche, mais derrière, surtout derrière, d'une robe qui la rends encore plus belle qu'elle ne l'était hier. Je souris grand et attrape la peluche qu'elle me tends. « Joyeuse Saint Valentinnn ! » Et les lèvres sont réquisitionné tendrement, la main attrape la sienne. J'ai rien eu le temps de préparer, pour toi. J'ai rien fais, je fais rien de mes journées, tu le vois bien comme je suis bloquée. « Je sais que c'est commercial, bla-bla-bla, mais j'étais obligée de te le ramener celui-là. » les yeux suivent la nourriture, comme un animal qui ne mange pas depuis des mois. Garde la main quand même, la tire légèrement vers moi. « Il me suppliait littéralement à travers la vitre du magasin. » Je rigole ; "Ouais, j'vois bien ses yeux doux, j'serais incapable de résister aussi." Tire la main, encore un peu plus, l'approche de moi, l'embrasse de nouveau, reprends un peu de rouge, légèrement. "Joyeuse saint Valentin à toi." murmure contre ses lèvres, "J'nous ai prévu un petit voyage, quand j'serai en mesure de prendre l'avion, tu vas adorer." rien est payé mais je sais déjà où on va aller. Ca m'a piqué, pile quand t'es entrée. "Merci. J'commençais à déprimer, ici sans toi." je suis à deux doigts de demandé à ce qu'on t'installe un lit juste là, à côté de moi.

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→ ft. @Tamsin B. Watts   C'est pas grave si l'endroit n'est pas adapté, si ici, on soigne les gens, on est pas censé les rendre heureux. Ici, on sauve des vies. Mais, moi, j'crois que soutirer quelques esquisses de sourires, plaquer un ou deux rires, c'est aussi les tirer vers le bon côté de la ligne. Le côté où le cœur s'anime, où le corps résiste. Alors, j'm'y connais pas du tout en médecine, mais j'administre mon propre traitement, fait de sushis et de pandas. De jambes dénudées, aussi. Puisque c'est toi dans ce lit. "Ouais, j'vois bien ses yeux doux, j'serais incapable de résister aussi." Tu vois, j'étais obligée de sortir avec ce truc qui prenait la moitié de ma voiture. Ca cachera le blanc de tes murs. "Joyeuse saint Valentin à toi." Elle est joyeuse, sa saint Valentin à Scar, puisqu'elle est ici, avec toi. Et que tu l'embrasses, que t'as la force de l'attirer un peu plus vers toi. "J'nous ai prévu un petit voyage, quand j'serai en mesure de prendre l'avion, tu vas adorer." Les prunelles vertes s'animent, la curiosité pique. « C'est oùùù ? » Plaque deux-trois baisers sur les lèvres d'en face. Minaude, gamine. « Allez dit-moiii. » Et arbore cet air adorable qu'elle maîtrise parfaitement. « Ca fera comme un voyage de noces. » Me rappelez pas que ça fait plusieurs mois, j'me sens toujours fraîchement mariée. Le genou se hisse sur le lit, le sac de sushis se pose sur la table de nuit, le corps enjambe la blessée, et elle se retrouve allongée, tout contre sa valentine. Lit définitivement fait que pour une personne. Bouge un peu les épaules, pour mieux s'installer. « Si on bouge pas trop, j'suis sûre que je peux dormir avec toi. » Laisse-moi souffler sur tout ça.  

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→ ft. @Scarlett R.-Strudwick   On a l'habitude, presque, de s'aimer dans les endroits non adaptés, les endroits délabrés, ceux où il ne faut pas aller. Souviens-toi où je t'ai demandé de m'épouser. C'est un peu ce sur quoi notre relation est basée. On s'aime fort, on s'aime intensément, mais surtout quand l'endroit n'est pas dédié à l'amour. On prends des endroits communs et on les rends parfaits. Tu les rends beaux, ces endroits communs. Tu les rends encore plus brillants qui ne l'étaient avant, tu les rends extraordinaires, notamment parce que je les visite avec toi. Cet hôpital en fait parti. Regarde comme à peine rentré, la pièce est de suite plus chaleureuse. Là, maintenant, ça ressemble à un endroit où j'ai envie d'être, où j'ai envie de rester. « C'est oùùù ? » Et elle croit me faire vendre la mèche avec quelques baisers sur mes lèvres. « Allez dit-moiii. » secoue la tête, refuse, garde la surprise. « Ça fera comme un voyage de noces. » Je rigole légèrement ; "Non on prévoira encore mieux pour nos noces." parce qu'on s'est un peu loupé, et puis je me dis qu'on pourrait se faire une nouvelle tradition et avoir nos noces une fois par an, au moins deux semaines, partir. Toutes les deux. Juste nous deux. Elle s'installe, j'essaie de me décaler, et je réalise que son odeur m'avait manqué. « Si on bouge pas trop, j'suis sûre que je peux dormir avec toi. » je souris, pince mes lèvres ; "Même si tu bouges trop, j'suis sûre que j'peux dormir avec toi." et je me moque si tu rouvres des blessures, je me fous que tu prennes de la place, que je me condamne à rester plus longtemps ici juste à cause de cette nuit. Pose tendrement un baiser sur son front ; "Tu vas aller au spring break ?" pour savoir si je dois m'inquiéter de toi qui laisse ton corps apparaître dans sa forme la plus parfaite aux yeux de tous.

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→ ft. @Tamsin B. Watts   C’est pas compliqué, faut mettre de la peinture partout, saupoudrer le gris de couleurs, oublier le blanc, le noir, le rouge sang. On aura toujours des idées pour embellir nos murs, pour les repousser aussi. On se suffira d’un rien, et on s’ennuiera d’un monde. On te réparera, pièces après pièces, on te rendra encore plus solide. Le cœur est diamant, il rayera les plus aventureux, et se montrera précieux quand je le mettrais à mon doigt. Alors peut-être que ça nous assurera pas d’éviter tous les nuages, mais j’peux déjà sentir la chaleur de quelques rayons quand tu parles du futur. "Non on prévoira encore mieux pour nos noces." Les lèvres sont pincées, et elle perd bien dix ans avec cette moue de gamine. « Mieux queeee .. ? » et, un large sourire en fin. Faut bien que je tente, faut bien que tu me donnes un paysage à rêver pour tenir la distance. On gommera sur la photo nos cicatrices, on fera comme si on n’était pas si abîmées que ça. "Même si tu bouges trop, j'suis sûre que j'peux dormir avec toi." Le corps a trouvé sa place contre la blessée. C’est encombrant un corps comme ça, mais j’trouve toujours ma place auprès de toi. Les silhouettes se correspondent, s’arrangent, se mettent d’accord pour prolonger le contact. J’sais même plus où je peux te toucher sans craindre la douleur. « Ils feront une exception pour la saint valentin. Je les ai acheté avec des cookies. » Une fournée pour eux, une fournée pour Alan. Pour le dernier, c’est son pardon que j’achète. Je t’ai donné mon temps, j’ai tardé à le répartir un peu. J’étais trop occupée à sourire bêtement quand tu m’embrasses. "Tu vas aller au spring break ?" Les épaules s’haussent doucement. « Tu seras pas en état pour y aller, alors.. » Les corps brisés, au soleil. Peut-être que ça les réparera un peu. Au moins les âmes. « Peut-être quelques jours, pour accompagner les Adams. » J’me suis même pas posée la question. « J’en sais rien, c’est dans longtemps. » Prévoir les choses, c’est pas ma spécialité. Les prunelles se posent, et le sourire s’esquisse. « Je ferais en fonction de toi. » C’est ce que j’ai toujours fais.

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→ ft. @Tamsin B. Watts   T'as toujours été mon ciel coloré, l'arc-en ciel dans mon ciel triste. Je pense à toi quand ça va pas, et je rêve de toi quand j'en ai besoin. Je peux te dire que mes journées ici sont remplies d'une rousse que j'ai dans la tête, rien d'autre. Ou plutôt, personne d'autre. « Mieux queeee .. ? » je rigole et secoue la tête, "Mieux que l'autre voyage que je nous prépare !" Je te promet Scarlett, j'ai jamais eu envie d'une vie banale et ennuyeuse, j'ai jamais eu envie de mariage, de famille, d'enfants, de passer ma vie avec quelqu'un mais toi, je t'assure que tu change la donne. Parce que je te vois à mes côtés, je te vois femme, mère, épouse. Je te vois reine dans mon royaume. « Ils feront une exception pour la saint valentin. Je les ai acheté avec des cookies. » Un large sourire se dessine, un baiser se pose, "Tu m'en a laissé ?" parce que les sushis, ça me suffira peut-être pas. Tu me connais, je dis jamais non à un peu de chocolat, surtout à du sucre. Je dis pas non à des vacances non plus, et je te dirais pas non si tu veux m'abandonner deux semaines pour profiter d'un peu de soleil qui se réfléchira sur ta peau. « Tu seras pas en état pour y aller, alors.. Peut-être quelques jours, pour accompagner les Adams. » La tête acquiesce. « J’en sais rien, c’est dans longtemps. Je ferais en fonction de toi. » Je secoue la tête, refuse. "Si t'as envie d'y aller, vas y." pose de nouveau un baiser doucement sur ses lèvres, "Vas y." un nouveau baiser, "Vas y." puis un autre, "Vas y." et le sourire se dessine, continue les baisers. Même sans moi, vas y.

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→ ft. @Tamsin B. Watts   J’arrive pas à voir demain, même un peu plus tard. J’arrive pas à imaginer l’après, tellement ton image de princesse coincée dans son lit me hante. Moi tout ce que je veux, c’est te sortir d’ici, que tu passes la porte et qu’on se barre, n’importe où. Même la rue d’à côté ça sera génial. Un grand restaurant rempli de burgers, et du shopping dans le premier magasin qui passe. Je rendrais le banal captivant, quand tu sortiras. Pour l’instant, tu devras te satisfaire de ma simple présence comme moyen d’avoir un peu de soleil. Elle sera régulière, jusqu’à ce que tu t’ennuies de moi. Le plus tard possible. "Mieux que l'autre voyage que je nous prépare !" Les billes qui vrillent vers le haut, Watts n’a pas perdu de son caractère têtu. Alors allez boude, demoiselle rousse. Pas trop longtemps. "Tu m'en a laissé ?" Le sourcil se hausse. « Attends, tu veux des cookies, et tu refuses de me donner un indice ? » Petit sourire malin. « C’est pas comme ça que ça marche les affaires. » Et là, tu pourras pas me faire céder d’une bretelle qui glisse sur l’épaule. Pas même de baisers qui s’enchainent. « Je verrais bien. » Rien n’est décidé, et j’ai pas envie d’y penser maintenant. « La priorité, c’est que tu te retapes pour qu’on puisse partir en voyage. » S’enfuir d’ici, des mauvais souvenirs et des responsabilités. « On fera un jour un tour du monde ? » Comme on demanderait un rab' de glace. « Juste toi et moi, et tous les paysages de la planète. » Mes études vont se terminer, et je sais même pas ce que je vais faire plus tard, quand je serais grande. Parait que les années passent, et que je devrais arrêter d’être une enfant.

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→ ft. @Scarlett R.-Strudwick   Tu m'offres des bouts de vie dans un presque rien. Tu m'offre tout l'or du monde dans un bocal grand comme le creux de ta main. C'est fou, ce que t'arrives à faire, de quelques mots envoyés, de quelques paroles chantés, douce berceuse pour mes oreilles. « Attends, tu veux des cookies, et tu refuses de me donner un indice ? » Acquiesce, dit oui de la tête. C'est l'idée, exactement. « C’est pas comme ça que ça marche les affaires. » Grimace, j'ai jamais voulu faire affaire avec toi, tu gagne toujours. Un battement de cil, une caresse sur la joue. Toutes nos négociations ont toujours terminé sous les draps, et l'activité ne nous apportait pas de réponse pour autant. « Je verrais bien. » Hoche la tête, même si tu sais que je t'y forcerai, un peu. Je pousserai, parce que tu mérite une pause de tout ça. Tu mérites des vacances de moi, de tout ce drama. Un peu de soleil pour réchauffer ton cœur.  « La priorité, c’est que tu te retapes pour qu’on puisse partir en voyage. » Là, tu pique la curiosité ; "En voyage ?" cite un pays, je t'y emmène. Cite une ville, une idée, je la ferai naître. « On fera un jour un tour du monde ? » Rigole légèrement. Voir toujours les choses en grand, toujours plus grand. « Juste toi et moi, et tous les paysages de la planète. » - "Vendu." il m'en faut peu, tu vois, pour te céder. "On fait ça quand ?" donne une date et je verrouille mon calendrier. "Ah et tu prévois l'ordre des pays, aussi !" Si on commence par le froid, par le chaud, si on se repose avant et qu'on fait le culturel ensuite, si on fait l'inverse. Choisi si on part à droite ou à gauche en premier.

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→ ft. @Tamsin B. Watts   Y a pas besoin de soleil quand on est capable d’en créer, qu’importe combien les murs sont gris. J’ai jamais compris qu’on ai besoin de partir pour se ressourcer, qu’on ai cette envie de fuite, pour mieux reconstruire après. Moi, je reste, et j’fais avec ce que j’ai. Je rajoute de la couleur un peu partout, je danse sur de la musique qui vient de la radio, je fais de la nape une robe. J’ai besoin de rien d’autre que vous. J’ai besoin de toi, et le reste suit. Alors, si j’devais choisir, avec toi dans ce lit, je resterai juste là, à me frayer un chemin contre ta peau. Il faudra beaucoup de cookies et de sushis pour tenir le siège, surement. Quand tout ça sera à ranger dans les souvenirs, on partira : "En voyage ?" Pas pour fuir, mais pour découvrir, pour en apprendre encore davantage l’une sur l’autre. Pour te voir grimacer devant les mets particuliers, pour te voir danser sur les rythmes du monde entier. On évitera les voitures qui traversent, et les wagons désordonnés. "Vendu." Y a la lèvre qui se fait mordre, et le sourire qui se dessine malgré tout. "On fait ça quand ?" C’est organiser le voyage d’une vie sur un coup de tête, c’est parler d’un projet qui prends trop de place, dans un lit d’hôpital. C’est se dire qu’on est vivant, et qu’on doit le ressentir, chaque seconde de notre vie. « Laisse-moi terminer mon année avec la Adams. » C’est mon ambition personnelle, ça. Plaque un baiser léger sur la bouche d’en face. Souffle : « Et après je suis toute à toi. » C’est déjà le cas, d’une certaine manière. Mais, là, j’te laisserai mon quotidien entre les doigts. « On prendra la voiture, on ira à droite, toujours à droite. » Puisqu’il faut bien choisir. « Ou le premier avion qui a deux places de libre. » Le premier bateau, le premier vélo qui passe, tant qu’on se quitte pas.

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→ ft. @Scarlett R.-Strudwick   Ce qui est beau, c'est qu'on t'offre une image et que dans tes yeux défilent un paysage. Une aventure. La prochaine chose à faire, le futur à accomplir. J'arrive à voir nos virages, toujours à droite, dans l'amusement qui règne dans tes yeux. Tu me fais rêver d'ailleurs, seulement de quelques phrases. « Laisse-moi terminer mon année avec la Adams. » Acquiesce de la tête, ça me permettra de mettre un peu de côté, pour t'embarquer dans d'autres contrées. « Et après je suis toute à toi. » Souris, les yeux font oui, d'un regard qui bascule de tes yeux à tes lèvres, d'une main qui caresse la joue. La bague hurle déjà que tu es mienne, et j'ai pas fini de marquer ton corps de milles baisers, Scarlett. Tu es mienne, tu sera mienne, et au fond, ne l'as tu pas toujours été ? Tu vois, même comme mon corps valsait entre d'autres draps, mon cœur n'était prisonnier que de toi. « On prendra la voiture, on ira à droite, toujours à droite. » Rigole légèrement, tu sais qu'on fera uniquement le tour du quartier, en prenant constamment à la droite ? « Ou le premier avion qui a deux places de libre. » ça me va, du moment qu'on fait ça main dans la main. "Premier avion et une valise pour la vie." jusqu'à ce qu'on trouve l'endroit. Notre endroit. Une maison en haut d'une falaise, un bateau échoué sur les bords d'une plage, une tente sur une colline, une villa dans les montagnes. N'importe, qu'importe. Chez moi, c'est là où tu sera.