C'est la merde... FT Naelle

Elle avait réussi à me faire remettre les pieds sur terre, je lui lançais ce genre de regard contrarié, ce regard de gamin qui n'étais pas d'accord mais qui voulais simplement faire culpabiliser sa mère, juste pour faire chier. Puisque c'était l'objectif à la base la faire chier, crier au monde qu'elle était amoureuse... Ce monde qui nous connaissait à force de toute ces soirées passée ici. Alors oui j'avais cette mine boudeuse, qui s’accentuait quand elle me disais que j'avais assez bu et qu'on allait partir. ... m'aa ...'teille.... Je croissais les bras, avec cette pseudo promesse d'aller jouer... J'étais pas capable de me sentir bien, assis à alors avec un ersatz de guitare je ferai pas grand chose. Mais je me lançais tout de même en tapant sur la table avec mes mains 'uitare... 'uit're.... gu'tar'.... je profitais de son absence pour me faire remarquer. Me fichant pas mal de m'attirer ses foudres. Surtout que rapidement elle m'attrapait le bras m'imposant le silence. LE temps de sortir. Je m'accrochais à son épaule pour un soutien supplémentaire parce que mes jambes n'arrivaient clairement plus à me supporter, pour venir y déposer mes lèvres sur sa joue. j't'aime toi... Ouai j'l'aime autant lui dire. Intenable, insuportable on pourrait plus rien faire d'autre pour moi ce soir... parce que je gâcherai tout.
@Naëlle Hoover

j'adore ce mec, mais des fois, il est chiant. quand il est bourré et malheureux, il devient ingérable, comme aujourd'hui. ça arrive rarement, parce que je l'ai jamais vu aussi désœuvré qu'aujourd'hui. ce mec va lui briser le coeur et je ne peux rien faire pour ça. il ne veut pas que je le fasse et je vais respecter son choix. il sait pourtant que ma porte sera ouverte le jour où il sera à terre et qu'il aura besoin d'aide. il joue au gamin capricieux, au chieur par excellence. il se venge sur moi pour je ne sais quelle raison. il a l'alcool mauvais et ça commence à se faire sentir quand il tape sur la tape en essayant d'articuler le mot guitare. je soupire devant la personne qui m'encaisse et je fais en sorte de partir rapidement. quand il est dans cet état, j'ai la sensation qu'il fait le double de mon poids. mais je le tiens debout avant qu'il ne me bave sur la joue. « moi aussi, trou du cul. allez, rentre dans la bagnole sans t'éclater le crâne. » dis-je en essayant de l'installer sur le siège passager du mieux que je pouvais.

Et j'étais en train de tout foutre en l'air ce soir, dans ces bouteilles, dans ces gorgées passées j'étais entrain de tout foutre en l'air, tout ça pour oublié la sensation que je j'avais eu ce matin, cette histoire qu'il devenait un plan cul alors qu'il était bien plus que ça, beaucoup plus que ça... Alors j'avais bus, j'avais raconté ce que je pouvais à cette meilleure amie qui voulait me protéger, et chez qui j'irai me réfugier, pour me ramasser. Parce qu'il n'y avait aucune autre issu possible dans cette histoire. Ce soir j'étais bien trop éméché pour faire les choses consciemment. Alors j'agissais comme un p'tit con au pays des emmerdeurs. Et je lui déclarais ma flamme d'un façon peu être un peu trop humide. Et je me mettais à ricaner, comme un débile alors qu'elle essayait de m'installer sur le siège passager. Alors qu'elle venait prendre le volant, je lui marmonnais ces derniers mots. 'ci... aëlle J'étais fin saoul, j'allais m'endormir, sur la trajet du retour, et une fois à l'appartement, j'enverrai ce sms qui renverserai tout... qui foutrait tout en l'air....

@Naëlle Hoover

(h.J: on cloture?)

je sais très bien comment ça va se terminer, je sais très bien que je vais en chier pour le relever, le petit russe. mais je suis là pour ça, même si ça m'énerve qu'il ne comprenne pas, qu'il s'entête à vouloir sauver des meubles qui sont déjà foutus, prêts à jeter au fond d'une benne. mais c'est son choix, sa vie, et comme tout le monde, il a le droit de se planter ou me montrer que cette fois, c'est moi qui me plante. je lui souhaite, d'ailleurs, ce bonheur auquel il se rattrape alors que j'ai du mal à y croire. j'espère franchement pour lui que j'ai tout faux, mais j'y mets pas ma main à couper. j'allume le contact quand il murmure un semblant de phrase et s'endort. je reste un instant là, à soupirer devant cette masse bourrée et endormie, en soupirant. « j'serai toujours là, mon pote. » répondis-je dans le vide, avant de démarrer pour de bon et rouler jusqu'à chez lui, avant de l'entraîner dans son pieu, à moitié endormi. quand j'suis rentrée chez moi, seule, j'ai repensé à tout ça, jusqu'à son message paniqué qui disait qu'il avait tout foiré.

(hj : on clôture ! tu gères les demandes ?)