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Je n’en reviens pas encore. En fait, je pense que c’est une blague, une blague de très mauvais goût. Pourquoi il y a quelques heures, nous étions en train de se déchirer, tu étais en train de me dire des horreurs qui m’ont blessés mine de rien, et que désormais, tu me dis que t’as laissé tomber Maeve pour moi. C’est insensé. Tu n’avais pas du tout le même discours il y a peu. C’est parce que tu avais peur que ma queue trempe ailleurs ? T’as enfin réalisé que moi je pouvais t’apporter quelque chose qu’elle, elle ne pourrait pas ? Je n’en sais rien, mais je suis bien heureux de savoir que tu es libre.
A new Beginning
w/ @milo novak
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Il ne reste cependant plus qu’une petite chose à faire avant tout. Se voir et discuter. Ma sœur et ma mère m’ont toujours répété, aussi casse-couille sont-elles, que la clé du succès d’un couple se trouve à être la communication et que si je veux réellement être en couple avec toi, je dois te voir, te parler et qu’on se dise les vraies affaires dans le blanc des yeux.
Donc ouais, j’ai fait demi-tour.
Parce qu’ouais, j’ai demandé à George de m’emmener ailleurs, hors de la ville, n’importe où pour changer d’air, suite à notre altercation. J’étais prêt à quitter la ville pour tout le week-end s’il le fallait.
Toutefois, une chose en a entraînée une autre, je me suis une fois de plus affaibli devant tes belles paroles. Paroles qui m’ont données chaud au coeur. J’étais heureux, si heureux de lire que tu étais bel et bien célibataire, sans contrat, sans mensonge. Et même si j’ai confiance en toi, je devais le voir de mes propres yeux.
C’est environ trente minutes après notre début de réconciliation que je suis arrivé à Boston. En bas de ton immeuble, j’ai attendu que tu descendes afin que tu viennes jusqu’à chez moi de sorte qu’on puisse l’avoir cette conversation. Je n’avais pas envie de l’avoir devant les filles qui partage ton appartement, quoi que je n’avais pas non plus envie de parler devant mon chauffeur.
Du coup, je n’ai pas dit un mot de plus que « salut » jusqu’à ce qu’on arrive devant chez moi, quittant le confort de cette voiture de luxe.
Dès que nous avons entrés dans mon appartement, je me suis retourné vers toi, et t’ai longuement regardé. Je ne te quitte pas des yeux pendant de longues minutes, ne prononçant aucun mot, aucun son, simplement profitant du bonheur de te voir toi, enfin libre.
Et jusqu’à ce que je pose la question.
« T’es vraiment seul ? Plus de Maeve, plus de responsabilités à avoir ? » Je soupire avant de m’approcher de toi et de t’affliger un coup de poing sur l’épaule droite.
« Ça c’est pour tout le mal que tu m’as fait. Et ça… » dis-je avant de m’approcher vers toi et de déposer lentement mes lèvres sur les tiennes d’une façon assez chaste. « … ça, c’est parce que j’en crève d’envie depuis que je t’ai vu descendre les marches de chez toi. »
Ne perdant aucun instant, je me rue de nouveau sur tes lèvres, l’une de mes mains plaquée contre ta nuque, pour un échange beaucoup moins chaste, plus vulgaire et pressé. J’ai besoin de tes lèvres, besoin de sentir que tu es à moi, que ton coeur m’appartient comme le mien est à toi.
Je te sers contre mon corps d’une façon presque illogique, comme si j’étais totalement désarmée face à toi, mis à nu devant toi et continue cet échange de salive, jusqu’à ce que le manque d’air se fasse ressentir.
Les lèvres pincées, je me recule lentement et passe ma main tout doucement dans tes cheveux. Souriante à la fois bêtement et craintivement.
« N’empêche que… Je pense qu’on doit parler. En fait non j'pense pas, j'en suis certain. » Savoir où on est, ce qu’on fait. Ce qu’on doit faire et ce que tu veux de moi, ce que tu recherches et si surtout, nous sommes sur la même longueur d’onde.
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