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Kara-Ivy ✤ Who wants to die next ?

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Elle s'estimait chanceuse. Chanceuse d'avoir échappé à la bombe qui avait ravagé Harvard, son université. Chanceuse de ne pas avoir été blessé et de ne pas avoir eu à subir tout cette peur et tout ce stresse. Mais contrairement à elle, certains n'avaient pas eu cette chance. Il y avait eu des morts. Des blessés. Alekseï, Andy, Jackie et tant d'autres. Bon sang, comme elle était chanceuse ! Si elle n'avait pas accepté de rentrer avec un inconnu, si elle n'avait pas consommé les deux-trois verres d'alcool en plus, elle serait rentrée à Harvard. Et elle serait peut-être morte à l'heure qu'il était.
Mine de rien, Siya n'arrêtait pas de se répéter qu'elle était chanceuse. Mais qu'avait la chance dans cette histoire ? Elle ne se souvenait plus de ce qu'elle avait fait le jour où une partie d'Harvard explosait. Elle ne se rappelait plus si elle était restée dans le lit d'un homme ou si elle avait fait du shopping. En faite, elle n'avait plus aucun souvenir de cette journée. Mais bon, l'importance était qu'elle n'avait pas été touché par la bombe, non ?
Comme les cours à Harvard n'étaient pas maintenus, Siya avait décidé d'aller courir aujourd'hui. Elle avait donc enfilé son jogging et avait pris la direction du parc. Cela faisait maintenant deux heures qu'elle courait. Deux heures qu'elle parcourait le même chemin à la recherche de quelque chose d'inconnu. Fatiguée, elle voulut s'arrêter sur un banc afin de se reposer quelques minutes, mais ses pieds n'obéissaient pas. Bon sang, qu'avait-elle fait pendant qu'Harvard explosait ?
Un soupire las s'échappa de sa bouche tandis qu'elle s'arrêta devant le banc le plus près d'elle. Il y avait déjà une fille dessus, mais ce n'était pas grave : elle accepterait bien de partager. Cependant, lorsqu'elle s'approcha du banc, Evpraksiya crût reconnaître la brune assise. Kara-Ivy, la cousine d'Anastasia. Il manquait plus que ça... Faisant abstraction de l'étudiante, Siya alla s'asseoir sur le banc. Elle resta quelques secondes muette avant d'engager les hostilités. « Je ne savais pas qu'il t'arrivait de sortir de temps en temps.. »
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Je ne savais pas quoi dire de mon état d'esprit ou même de mon état physique. Je ne savais pas, je ne savais rien et je crois que je ne voulais plus savoir. Ces derniers temps, le cauchemars avaient été maitre mot dans l'université. Certains revenaient triste des pertes infligé, d'autres semblaient n'être que des âmes errantes, d'autres étaient encore à l'hôpital. Ce drame n'avait que poussé l'université dans une grande agonie. Je ne voulais plus y penser, et surement pas en parler. Xaver avait été assez gravement blessé et il n'était guère le seul à avoir eu des dommages alors a part prendre des nouvelles, je ne voulais pas m'étendre sur ce cauchemars car sinon j'allais craquer de nouveau ce que je détestais au plus haut point. J'avais besoin de me sortir, de prendre l'air, de ne pas rester enfermer car avec ce drame, j'avais contracté une sorte de claustrophobie pas très grave mais assez pour que régulièrement je me balade. je me dirigeais alors vers le parc, légèrement perdue dans mes pensées. Je me contentais d'avancer sans chercher à voir, croiser quelqu'un ou faire quelques choses. Oui, je voulais juste sentir l'air dans mes cheveux, la lumière sur ma peau et me sentir vivante, penser uniquement à mes amis, mes uniques proches avant de devoir rentrer pour travailler car cela restait une réalité, la vie avait redémarré bien assez vite. Alors que je m'étais assise sur un banc, j'eus le malheur de me retrouver assise au coté d'une grande brune, style bimbo que je connaissais bien ... Elle ne me supportait pas. ET je n'avais jamais sur pour quoi, mais bon, je ne l'aimais guère plus. Evpraksiya ; ce nom impossible à prononcer ! Je la regardais et la défiais du regard, appréhendant déjà ses remarques futiles et désagréables. Elle se contenta d'un petit pique simpliste : « Je ne savais pas qu'il t'arrivait de sortir de temps en temps.. » Je soupirais montrant toute ma lassitude et mon dédain envers elle tant je la trouvais ridicule. Je ne bougeais guère de ma place, me contentant de rétorquer ; « Oui, je sors souvent mais il est vrai que tu ne peux pas bien me voir ... tu es bien trop occuper à voir ton nombril ... » Je pestais dans ma barbe tout en faisant exprès pour qu'elle entende quand même : « Pauvre meuf !» Je passais ma main dans mes cheveux et un sourire provocateur, quelques peu "peste" s'imprima sur mon visage. Il fallait dire que ça ne m'allait guère d'avoir des expressions si mauvaise mais elle avait le don d'éveiller des choses inconnues en moi.
(Invité)