you're my person (camille & lucy)

you're my person ★ ─ w/ @Camille Ainsworth

lucy était sous le choc que sa meilleure amie ait été dans l'accident deu métro et ce soit retrouvée à l'hôpital. heureusement, elle semblait aller mieux, mais lucy avait quand même décidé d'aller la voir. sans camille, la jeune femme ne serait pas à boston. elle lui devait beaucoup et elle allait toujours être présente pour sa meilleure amie. liam voulait également voir sa marraine, donc lucy lui enfila son manteau, ses bottes, ainsi que sa tuque et ses mitaines. il faisait encore froid dehors, donc lucy ne voulait prendre aucun risque. elle n'aimait pas voir son fils malade. ça lui brisait son coeur de maman. par la suite, lucy se prépara également. ils se rendirent ensuite à l'hôpital qui se retrouvait dans le centre-ville de boston. plusieurs minutes plus tard, la jeune femme entra dans l'établissement de santé avec son fils qui avait très hâte de voir camille. « où est-elle? » lucy regarda son fils et lui sourit. « nous allons le demander à quelqu'un, ne t'en fait pas. » la jeune femme alla à la réception et demanda la chambre de camille ainsworth. elle se trouvait au troisième étage. avec son fils, lucy alla prendre l'ascenceur et appuya sur le bouton numéro trois. lucy, comme la plupart des gens, détestait être dans un hôpital. la jeune femme n'aimait pas voir les gens malades. ça la rendait toujours triste, mais il s'agissait de sa meilleure amie, donc ça lui faisait plaisir d'aller la voir. une fois arrivée devant la chambre de camille, lucy frappa tout doucement contre la porte et l'ouvrit. « camille, c'est nous... » la jeune femme n'a pas eu le temps de dire à son fils de faire attention. il se précipita dans le lit de camille. « je suis désolée. liam était heureux de te voir. »

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les heures semblaient atrocement longue dans ce genre de moment. si les médecins ne cessaient de lui répéter qu’elle avait été incroyablement chanceuse et qu’elle ne devait rien faire d’autre que faire du repos, l’envie de sortir ne cessait de tourner en boucle dans son esprit. tout lui semblait fade ici, la bouffe, les murs, les gens. et elle restait étendue dans son lit, les yeux rivés sur le plafond, incapable de se lever par elle même. elle savait que ça prendrait du temps, qu’elle ne pourrait de toute façon pas rentrer chez elle aussi rapidement mais les secondes semblaient être des heures et la déprime semblait s’installer de plus en plus auprès d’elle. dans le fond, elle savait qu’elle devrait se sentir reconnaissant d’être encore vie, de pouvoir respirer par elle même. et même si parfois c’était difficile réveillant une douleur presque insurmontable dans son flan gauche, elle était quand même là. et comme pratiquement tous les jours depuis qu’elle était réveillée de son coma, c’était la fatigue qui venait la gagner, incapable de garder ses prunelles ouvertes plus de quelques heures. prunelles qu’elle entrouvre une nouvelle fois, constatant avec désarroi qu’à peine une heure s’était écoulée et qu’elle n’était toujours pas prête de quitter cet endroit. et la porte s’ouvre d’un coup, petite frimousse qui vient sauter sur son lit, lui arrache un hoquet de douleur alors qu’elle serre les poings, retenant les larmes menaçant de couleur. comment va le plus beau ? qu’elle tente de souffler, l’air de rien, alors qu’il la regarde de ses grands yeux. et elle inspire profondément quand il se blottit contre son bras, passe délicatement ses doigts sur son bras alors que ses yeux se posent sur sa meilleure amie. ça va pas être drôle lucy, je dors tout le temps

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le fait que sa meilleure amie se retrouve à l'hôpital était un véritable choc pour lucy. camille était une personne très importante dans sa vie, donc autant dire que ça la rendait très triste d'apprendre que camille a été blessé dans cet accident de métro. d'ailleurs, ça l'a été également un choc pour liam qui était le filleuil de camille. lucy se rendit donc à l'hôpital avec son fils. camille lui avait dit qu'elle allait dormir la plupart du temps, mais la blondinette s'en fichait. elle voulait quand même la voir et s'assurer que tout allait bien. lucy arriva dans la chambre de sa meilleure amie et la vit dans son lit. elle était visiblement endormie, mais liam s'en fichait, puisqu'il coura jusqu'au lit de camille et sauta dans ce lit. lucy soupira. « je suis désolée pour liam. il avait hâte de te voir. » la jeune femme sourit et embrassa le front de sa meilleure amie. « je sais, puisque tu me l'as dit, mais je tenais quand même à venir et m'assurer que ça allait bien pour toi. » lucy s'assit sur la chaise près du lit, tout en regardant sa meilleure amie. « comment tu te sens? » c'était une drôle de question, puisque camille était à l'hôpital, après un accident de métro, donc ça ne devait pas bien aller.

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littéralement. elle avait l’impression de ne pas être capable de garder les yeux ouverts bien longtemps. probablement à cause de tous les antidouleurs qu’on lui injectait à longueur de temps. et si par malheur elle tentait de résister à la vague de sommeil venant l’envahir, elle le regrettait par la suite. camille, elle n’avait aucune idée de combien de temps ça allait durer. tout ça, la peine, la douleur, le sentiment d’oppression. bien trop souvent, quand ses prunelles venaient à se fermer, elle avait l’impression de revivre le cauchemar. les cris, le larme, le sang.. son sang. et c’était toujours en sueur, le myocarde battant à vive allure, qu’elle finissait par se réveiller, paniqué à l’idée de s’endormir à nouveau. j’ai connu mieux mais elle était en vie et c’était déjà plus que ce que d’autres avaient eu alors peut être qu’elle était chanceuse, elle n’en savait trop rien. elle inspire lentement, ses yeux qui se posent sur la blonde, la bouche qui s’ouvre puis se referment aussitôt. j’voudrais surtout pouvoir oublier ne plus avoir les flashs, les visions d’horreurs. elle aurait préféré avoir un black out, ne pas avoir discerné quoi que ce soit dans ce foutu métro. elle le sait de toute façon qu’elle aura un suivit, elle en a besoin sans parler du fait qu’il est obligatoire. le traumatisme est bien là, elle le sent dans chacune de ses inspirations, chacun de ses sursauts. elle a l’impression de plus supporter grand chose en réalité. comme si sa vie s'était arrêté là-bas. c'était l'enfer lucy

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lucy se sentait impuissance, en voyant sa meilleure amie dans cet état. la jeune femme voudrait tout faire en son pouvoir pour aider camille, mais elle n'avait aucune compétence en médecine, donc elle devait tout simplement rester à ses côtés et lui apporter du soutient moral. lucy lui demanda alors comment elle allait, même si il s'agissait d'une question stupide à poser, alors que camille se retrouvait dans une chambre d'hôpital. la blondinette sourit timidement à la réponse. « j'imagine. j'aimerais tellement pouvoir faire quelque chose pour t'aider. » si elle pouvait lui apporter la lune, lucy le ferait. tout simplement parce que camille était sa personne et ça n'allait jamais changer. « je ne peux pas imaginer ce que tu as vécu, mais je comprends que tu veuilles oublier ce qui s'est passé. » lucy n'a qu'attendu les informations sur cet accident de métro et ne peut qu'imaginer que ça l'ait été horrible pour les gens qui ont été les victimes de cet accident. lucy espérait que les victimes allaient toutes s'en remettre et finir par oublier. évidemment, ça n'allait pas être évident. « je comprends. en réalité, je ne peux pas comprendre, puisque je n'étais pas présente, mais je peux comprendre ce que tu as ressenti. » elle caressa tout doucement les cheveux de son amie avec sa main gauche, tout en la regardant dans les yeux. « ce que je sais, c'est que tu vas t'en sortir, parce que tu es forte et tu es capable de tout. »

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peut être même pire que l’enfer. elle se souvenait de tout quand elle aurait juste préférée tout oublier. et en y réfléchissant bien, elle le sentait. sentait que ça ne quitterait jamais réellement sa tête. que les images du chaos allaient rester bien ancrées dans son esprit. c’était comme si chaque cris était capable de l’atteindre. comme s’ils étaient toujours présent et qu’elle était toujours impuissante. je sais tout le monde voudrait pour l’aider, y comprit elle-même et elle semblait pourtant s’être coincée elle même dans l’horreur. incapable d’en sortir. rejouant en boucle toutes les scènes ayant pu se dérouler sous ses yeux. vouloir n’est pas pouvoir faible murmure qui s’échappe. elle veut. elle voudrait de toutes ses forces et semble incapable d’y arriver. hantée par des évènements sur lesquels elle n’a aucun contrôle. j’ai cru que j’allais mourir lucy. j’ai vraiment cru que c’était la fin elle déglutit difficilement, son regard qui dérive une nouvelle fois. et j’crois qu’actuellement, j’aurais préféré y rester est-ce que c’était horrible de dire une chose pareille quand tant de gens y avaient laissés la vie ? sûrement. mais camille, elle contrôlait pas le flot de pensée venant l’envahir à cet instant. la seule chose dont elle était certaine était qu’elle voulait se débarrasser de cette douleur, de ces sensations et que pour ne plus rien ressentir du tout, une seule solution était vraiment efficace. laisse tomber, oublie ce que je viens de dire

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lucy pouvait comprendre que ça l'ait été un véritable cauchemar pour sa meilleure amie. la demoiselle aurait aimé être avec elle, lorsque ça s'est produit. pour sa meilleure amie, lucy était prête à tout. camille n'était pas n'importe qui. elle la connaissait depuis le lycée et n'était pas prête de la sortir de sa vie. ça serait trop douloureux et triste. la jeune femme ne pouvait donc que soutenir la jeune femme, en étant présente. « ça peut le devenir, mais c'est évident que ça prendra du temps. » la belle blonde ne pouvait rien dire de plus. lucy n'était pas psychologue et n'étudiait pas dans ce domaine, donc la jeune femme ne pouvait pas donner des meilleurs conseils. toutefois, elle faisait de son mieux. « je sais, mais ce n'est pas la fin. je sais que tu t'en sortiras plus forte qu'auparavant. pour le moment, tu ne le remarques pas, mais crois-moi, ça ira beaucoup mieux, avec le temps. » les paroles de sa meilleure amie frappèrent lucy en plein coeur. « ne dit plus jamais ça, tu m'entends? je ne veux surtout pas que tu dises cela. » perdre camille serait la fin pour lucy. ça serait tout simplement impossible de vivre sans elle. « je suis désolée, mais je ne peux pas oublier ce que tu viens de dire. » la belle blonde soupira. « et comment va ton frère? est-ce que tu as des nouvelles? »

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elle savait plus par moment. si elle divaguait ou si elle pensait réellement les mots pouvant sortir de sa bouche. peut être un peu des deux. peut être que c’était juste trop pour une gosse aussi paumée qu’elle. elle avait l’impression de plus pouvoir supporter grand chose. comme si son seuil de tolérance avait atteint ses limites et que le moindre débordement suffirait à lui donner envie de tout arrêter. et si ce n’est pas le cas ? parce que c’était le genre de discours tout fait ça. promettre que tout irait bien. que tout irait mieux avec le temps. à croire que le temps faisait constamment des miracles mais camille, elle avait jamais été spécialement d’accord avec ça. alors comment savoir si ce serait effectivement le cas ? mh elle enchérit pas mais dans toute l’honnêteté pouvant la composer, elle avait simplement exprimé ce qu’elle ressentait à cet instant précis. ce qu’elle aurait souhaité. pas dans le but de faire de la peine à qui que ce soit. peut être que c’était juste un moyen de tirer la sonnette d’alarme. de montrer que quelque chose n’allait vraiment pas. c’est pas la forme parce que les ainsworth n’étaient pas nés sous une bonne étoile. parce qu’ils enchaînaient continuellement les tuiles, à croire que le bonheur était quelque chose qu’ils pouvaient à peine effleurer avant de le voir s’envoler. mais il s'en sortira aux dernières nouvelles, toutes les solutions possible avaient été trouvés.

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elle avait failli perdre sa meilleure amie, la demoiselle la plus importante dans sa vie. autant dire que lucy n'était pas heureuse de cette situation, mais soulagée qu'elle s'en soit sortie. lucy voulait lui apporter le plus de soutient possible. c'était la seule chose qu'elle pouvait faire, en tant que meilleure amie. « ça, je ne le sais pas. peut-être que tu pourrais aller consulter une psychologue? j'imagine que ça pourrait t'aider. » lucy se sentait trop impuissante face à la situation. elle essayait d'être la meilleure amie possible. elle demanda à camille comment allait son frère. lucy ne parlait pas souvent à mickey, mais il restait un bon ami, alors autant prendre des nouvelles du jeune homme. « je suis désolée... j'irai le voir, quand je pourrai. » elle sourit timidement, observant liam qui s'était blottit dans les bras de camille. « tant mieux. » c'était un véritable soulagement pour la belle blonde que le frère de sa meilleure amie s'en sorte. « liam avait hâte de te voir. il a eu autant peur que moi. » ce qui était la vérité.

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et elle a sûrement l'air trop blasée, elle qui s'inquiète d'habitude tellement pour son frère. pourtant, c'est pas qu'elle s'en fiche, loin de là. mais l'esprit de camille, il était trop embrumé. trop abîmé par toutes les peurs faisant soudainement surface. traumatisme trop présent d'un évènement survenu pour arracher des vies. elle a plus envie. de rien, de personne. c'est triste parfois. de s'éteindre de cette façon. ouais, c'est ce que tout le monde dit. à croire que pour éviter de se mouiller, les gens préféraient la renvoyer vers des psys encore et encore. c'était sûrement la cinquième fois qu'elle entendait ça depuis qu'elle avait réouvert les yeux et honnêtement, elle avait la suggestion en horreur. ouais. elle aussi avait eu peur. elle avait eu peur là-bas. peur quand elle s'était effondrée sur le sol. peur quand elle avait baignée dans son sang pendant si longtemps qu'elle avait sincèrement cru que tout allait s'arrêter. pourtant, elle continue à caresser les cheveux de liam, présence qui se veut rassurante. parfois, j'me dis que j'aurais jamais dû nous faire quitter londres. parce que tout était bien trop compliqué depuis que vous étiez là.

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