Aidons les bêbêtes ♥ (Calvin)

C'est pleine d'entrain que je m'étais levée ce matin-là. J'avais hâte que ma journée commence. Vous me demanderez : Pourquoi ? Et je vous répondrais : Parce que je vais sauver des bêbêtes braconnées ! Imaginez-vous. Il y a des tas d'espèces en voie d'extinction. Des tas ! Et ces pauvres créatures sans défenses face à l'homme se font chasser et braconner pour se revendre à prix d'or ! Une majorité est chassée pour la fourrure, les griffes, telle ou telle substance contenue dans son organisme, etc... Mais ce n'est pas le pire. Le pire, c'est que certaines espèces sont chassées pour être revendues à prix d'or à des particuliers. Le plus souvent, sans le moindre soin qui devrait leur être apporté. Imaginez un pauvre Ara confiné dans une cage à pigeon et nourrit de miettes de pains, juste parce que mâdemôiselle machin chose de machin truc (j'insiste bien sur le mâdemôiselle et sur les titres qui suivent) a fait un caprice. Ou bien parce Môssieur de Truc a une collection privée d'oiseaux rares.

Bref, aujourd'hui, je lutte contre ça. Je ne sais pas encore qui je vais retrouver pour ma série de porte-à-porte, mais je suis toute excitée. Je ne tiens pas en place. La douche est expédiée rapidement, en chantonnant gaiement (mais sans le moindre ton juste), et je m'habille de façon à faire sérieuse et classe. Une jupe sage, droite et pas trop courte, avec un chemisier cintré et une veste légère. Je me regarde dans le miroir, et je me trouve tout à fait convaincante. Bon, par contre, pas question de me faire un chignon. Cela ferait soit trop distingué, soit trop coincé. Pas mon genre. Et ce serait superflu. Non, ma chevelure reste bien comme ça, éparse sur mes épaules. Et une touche de maquillage plus tard, je suis fin prête.

Je file chercher les tracts de l'association préparés pour l'occasion, et je prend aussi mon brouillon de discours (au cas où j'oublie des points en parlant aux possibles donateurs) ainsi qu'une grande enveloppe de papier craft pour les dons.

A neuf heures pile, je suis à une intersection, prête à démarrer ma petite campagne journalière. Je vais attendre dix minutes, voir si quelqu'un a vu ma petite affiche pour chercher des volontaires pour m'accompagner. Je pense quand même qu'aider les associations qui cherchent à recueillir ces pauvres bêbêtes braconnées de façon spécialisées (pour éviter qu'elles ne soient mises en cages et entassées dans des entrepôts) avant de les relâcher dans la nature une fois certain qu'elles ne sont pas contaminées par diverses maladies, ça inspirera quelques personnes. J'espère en tout cas.

(Invité)

C'est pour la bonne cause.

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Le réveil venait de sonner. Mes paupières s’ouvraient avec difficultés. Mon appartement luxueux était plongé dans un silence profond. Les murs et les fenêtres étaient isolés contre le bruit extérieur c’est pourquoi je n’entendais pas l’agitation qui régnait sur Centrale Square. D’un geste brusque j’arrêtais mon réveil qui explosait mon cerveau à chaque seconde. J’émergeais d’un sommeil profond. Me levant, je ne prenais pas la peine de vérifier mon répondeur et me dirigeais sous la douche. L’eau chaude apaisait la tension qui avait réussis à s’encrer dans mes muscles. J’avais passé une mauvaise soirée et pour cause ! J’avais dû passer des coups de téléphone important. J’étais professeur de Russe à Harvard, mais je participais au business familial surtout que j’étais l’héritier principal de la famille Mikhaïlovitch.

Une fois prêt je décidais de me rendre sur le campus avec l’espoir de trouver quelque chose à faire. J’avais ma matinée de libre et pour cause ! J’avais dû annuler les deux heures d’amphithéâtre parce qu’une classe était partie en stage d’observation. C’est à ce moment précis qu’une jeune femme attirait mon attention. Elle était vêtue d’un simple tailleur et tenait des tractes à la main. Elle avait du courage vu le temps ! En bon professeur que j’étais, je me dirigeais vers elle. En m’approchant de plus près, je pouvais constater que ses tractes concernaient le refuge dont je m’occupais de temps en temps bénévolement. « Ça m’étonnerait que des volontaires se présentent. » Je marquais une pause, lui laissant le temps d’analyser la situation. Je ne l’avais jamais vu et au pire elle me prendrait pour un fou. « Désolé je ne me suis pas présenter. Mr. Mikhaïlovitch, je suis professeur de Russe. »

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Les gens passaient, me regardaient, et continuaient leur chemin. Mais aucun ne s'arrêtait. Je jetais un oeil sur ma montre, désespérant un peu de voir quelqu'un s'arrêter enfin. Bon, les dix minutes s'étaient écoulées. J'étais même plus proche du quart d'heure là. Il faudrait peut-être commencer, faire du porte-à-porte, ce genre de truc. Après tout, c'est le but de cette matinée, non ? Bref, j'allais quitter le point de rendez-vous quand une voix masculine annonça que peu de volontaires se présenteraient. Surprise, je levais les yeux vers le propriétaire de cette voix en esquissant un petit sourire.

« Vous croyez ? C'est bien dommage alors. »

Je ne pouvais que le croire, étant donné que j'étais plantée là depuis un bon quart d'heure sans que personne ne se présente. Bon, et bien si personne ne voulait aider les animaux, j'allais le faire seule. Ce n'était pas un problème. Et je pourrais ainsi m'attribuer tout le mérite des fonds récoltés. Je suis un peu déçue, mais sans plus. En même temps, ce n'est pas comme si je m'étais faite des illusions. Les gens sont égoïstes par nature. Peu prennent le temps de développer cette petite lueur d'altruisme que n'est qu'à l'état de graine même pas germée en eux.

Reportant mon attention sur mon interlocuteur, j'agrandis légèrement mon sourire, toujours aimable avec n'importe qui, à mon habitude. Je ne crois pas avoir déjà croisé cet homme, ou alors, sans y faire attention. Et il me le confirma en se présentant. Non, je n'avais pas dû le croiser. Certes, j'aurais voulu apprendre le russe, mais ce n'était qu'une des nombreuses envies que j'avais, à l'instar de celle d'aller dans l'espace, de visiter le monde (et le reste de l'univers), d'être Gandhi ou l'abbé Pierre pour les animaux, d'apprendre à tirer avec une arme, etc... Mais je préférais me concentrer sur le cursus choisi. Déjà que j'avais dû m'habituer à parler couramment anglais, et d'assimiler les termes techniques, spécifiques à l'archéologie... Peut-être que dans un an ou deux, je choisirais des options en plus. Mais pas pour l'instant.

Sortant de mes divagations, qui avaient dû durer quelques secondes, je répondis enfin, avec un temps de retard :

« Ravie de vous rencontrer monsieur. Cécilia Marchand, étudiante en Archéologie. »

Je n'avais pas répété son nom de famille, de crainte de l'écorcher. Peut-être devais-je paraître un peu guindée... Mince alors. Ce n'est pas du tout l'effet que je recherchais. Je secouais discrètement la tête, en profitant pour virer quelques mèches de mes yeux, et l'observais à nouveau.

En fait, à bien y réfléchir, il me disait peut-être quelque chose. Mais vaguement. Peut-être était-il là le jour où je suis passé à l'association proposer mon idée de récolte de fond par porte-à-porte. Mais ce n'était pas très important en fait.

« Et vous, seriez-vous volontaire, monsieur ? »

J'appuyais ma demande d'un grand sourire, très commercial. Sans doute un peu désespéré aussi, et avec une touche de "Siouplaît" bien dosée qui aurait été parfaite avec des yeux de cocker. Mais je ne pousse pas le vice jusqu'à prendre un regard suppliant. J'ai un peu de fierté quand même. Et puis, s'il n'est pas trop intéressé, j'irais faire cette récolte de fonds seule, comme j'en avais eu l'intention avant qu'il ne s'approche.

(Invité)

C'est pour la bonne cause.

Son nom de famille était français, non ? Je n’avais jamais rencontré d’étudiante en archéologie sur se campus. Tout comme leur profession elles se faisaient rares. « Excusez moi si je vous parait mal polie, mais êtes-vous française ? » Je prenais un tracte et regardais l’affiche, elle avait fait du bon travail. J’avais adopté un petit chiot husky qui avait été abandonné avec toute une portée dans ce refuge. C’était surtout Giulia qui m’avait fait changer d’avis. On devait partager sa garde, mais malheureusement elle était repartie vivre en Italie et m’avait laissé la garde d’Haribo. En fait, je m’étais vachement attacher à lui. Elle me demandait si j’étais volontaire. C’était une occasion à ne pas manquer, le temps passerait surement plus vite. « Si c’est pour la bonne cause, j’accepte ! Alors vous devez faire du porte à porte c’est ça ? Vous voulez commencer par où ? » Convaincre les gens était une seconde nature chez moi surtout lorsqu’on était professeur. On devait capter l’auditoire, ouvrir de nouvelles portes et faire entre voir une autre façon de penser. Pour qu’un cours soit réussi il fallait être convaincant et passionné. « C’est bien de voir que des élèves se soucient de l’avenir de ses animaux. » Je pliais le tracte et le mettais dans ma poche. « Alors dîtes-moi mademoiselle Marchand, pourquoi avoir proposé son aide à ce refuge alors que des centaines d’étudiants pour la plupart sont encore au lit ? » C’était rassurant de voir que ce refuge avait une fois de plus le soutient de quelques élèves. Quelques mois plus tôt j’avais organisé un bal de charité en l’honneur de la cause animalière. Tout les fonds rapportés avaient été directement reversé au refuge pour permettre de nouvelle installation et un agrandissement. Bien entendu, j’avais été vérifié ce qui avait changé.

(Invité)

Manquant de sauter de joie quand il accepta de m'aider, j'élargis mon sourire. C'est vrai qu'aider les animaux me tenaient plus à coeur que les association caritatives habituelles, réservées aux êtres humains. Oui, c'est désolant que des enfants n'aient pas accès à l'éducation dans certains pays, oui, c'est vraiment nul que des gens soient sans-abris. Mais ce qui est encore plus dommage, c'est que des braconnier chassent l'animal exotique pour que la fifille à son papa puisse avoir la satisfaction de ses caprices, et abandonner la pauvre bête lorsqu'elle s'en est lassée. Parce qu'ensuite, les animaux sont revendus, ou bien jeter à la rue, ou bien encore maltraités. L'association qui m'a touchée tente de subvenir aux besoins de ces créatures. Mais elle n'a pas les fonds nécessaire pour des appareils spécifique, et l'environnement est donc basique pour les bestioles. Pas très appropriée. Ce qui convient à un chat ou un chien ne convient certes pas aux alligators ou aux perroquets.

Bref, souriant toujours, j'hochais la tête et répondit aux plusieurs questions qu'il avait posé en même temps.

« En effet, je suis bien française. C'est mon accent qui m'a trahie ? Ou bien mon nom de famille peut-être... Enfin.
J'aimerais commencer par cette rue, et j'avais prévu de remonter ensuite pour faire le tour du quartier. J'ai même préparé un petit discours...
Et si j'ai voulu aider cette association, c'est parce que.. Les animaux, c'est mon point faible. Je les adore, et voir les conditions parfois déplorables dans lesquelles ils sont à cause de la négligence de certains, voire de la malveillance même, dans certains cas, ça me révolte. C'est sûr que j'aurais pu choisir la lutte contre le cancer ou bien contre l'analphabétisme mais...
Mh. Pardonnez-moi, je parles toujours trop quand je m'enflamme... »

Un sourire légèrement gêné fleurit alors sur mes lèvres. Expliquer la raison pour laquelle je me suis levée pour récolter des fonds revenait à expliquer ce qui me tenait à coeur. Et du coup, j'étais passionnée et je ne mesurais plus mes paroles. Je parlais comme je pensais en fait. C'était spontané, et ça venait du coeur.

« Mh, le trajet que j'ai prévu vous convient ? »

Hop, tentons de faire oublier ma tendance à m'enflammer lorsque je parle de ce que j'aime, discrètement...

(Invité)

C'est pour la bonne cause.

Elle parlait beaucoup, mais en venant d’une fille cela ne m’étonnait pas. J’avais l’habitude surtout avec ma petite sœur. Je souriais franchement. Il ne fallait pas qu’elle oublie de prendre son souffle. « Ne vous excusez pas. C’est plus agréable que de faire cette action avec une fille qui n’ose pas en placer une ! » Je laissais échapper un faible rire amusé par le comportement de cette drôle de fille. L’entendre parler des animaux avec une telle passion me fit l’apprécier d’avantage. J’étais peut être un duc de Russie, un homme avec d’importante responsabilité, mais je n’oubliais pas les choses les plus simple et qui rendait notre vie si agréable. Les animaux étaient importants à mes yeux. Parfois, je préférais leur compagnie à celle des humains.« Sa me touche de voir que vous vous intéressez autant à cette cause comparé à certains. Je parle de ceux qui font du bénévolat juste pour avoir une mention en plus sur son cv. Le trajet me convient. Nous commencions à marcher. Les rues étaient quelques peu déserts, mais on pouvait sentir l’agitation à l’intérieur des bâtiments. Nous arrivions devant la première porte. J’appuyais sur la sonnette tout en me tournant vers la jeune femme.« A vous de jouer. »

(Invité)

En avant, marche ! C'était agréable de trouver quelqu'un qui soit aussi enchanté d'être bénévole pour une telle association. Et surtout, qui ne prenait pas peur quand je m'enflammais pour parler et parler encore de ce que j'aimais. Mon sourire resta sur mes lèvres tandis que nous avancions. Arrivés à la première maison, il me laissa lancer le sujet. J'hochais la tête, le laissant sonner, avant de préparer une de petites affiches préparées. La porte s'ouvrit sur un homme d'âge moyen. Je dirais entre 40 et 50 ans. Armée d'un sourire très "commercial", j'entamais le dialogue.

« Bonjour monsieur. J'espère que nous ne vous dérangeons pas... Il s'agit d'une opération visant à recruter des fonds pour cette association... »

Je lui tendis le petit tract tandis qu'il répondait qu'il n'était pas dérangé. Mais qu'il allait devoir bientôt partir au travail.

« Je ne pense pas que ça prendra longtemps. En fait, cette association recueille tout type d'animaux. Aussi bien les chats et les chiens communs que les animaux plus exotiques. Savez-vous combien de perruches en voie de disparitions, ou de grands Aras au plumage chatoyant sont capturés illégalement chaque année et revendus ici, aux Etats-Unis ? Un peu plus de trois centaines. Et devinez où est-ce qu'ils finissent après deux ou trois semaines au chaud chez des particuliers ? Dans la rue, relâchés en liberté dans un environnement qui leur est nocif. Un peu plus de la moitié de ces animaux exotiques capturés finissent errants dans les rues, renversés par des voitures et blessés gravement, ou même euthanasiés faute de moyens pour les sauver et les garder le temps de les remettre dans leur milieu naturel. Cette association fait tout son possible pour sauvegarder le maximum d'individus, mais ils ne sont pas équipés pour. »

Je me rendis compte que je venais de parler à cet inconnu comme à un de mes amis. Au moins, il ne semblait pas m'en vouloir. Il avait plutôt l'air intéressé même. Jetant un coup d'oeil vite fait à mon compagnon, je terminais alors, d'une voix un peu moins "enjouée". Entendra par là que je n'étais pas aussi exaltée que lors de mon discours.

« C'est donc pour pallier à ce cruel manque d'équipement que cette récolte est organisée. Tous les dons sont les bienvenus, des plus petits au plus grands. L'important, c'est le coeur que l'on y met. La volonté d'aider est primordial. Peu importe la somme offerte. Si chaque personne de cette ville donnait dix dollars, nous pourrions déjà investir dans plusieurs équipements nécessaires aux soins animaliers. »

Un petit sourire effleura mes lèvres, tandis que l'homme hochait la tête. Il s'excusa un instant, et revint quelques secondes plus tard avec un carnet de chèque. Il demanda l'ordre auquel adresser les fonds, et inscrivit quelques chiffres sur le papier. Puis il me donna le chèque. Je ne jetais pas tout de suite un coup d'oeil au montant, préférant le remercier d'abord chaleureusement.

« Merci beaucoup. Votre soutient fait chaud au coeur. »

Et il referma la porte après quelques banalités. Relâchant un soupir, je me tournais vers Calvin.

« Comment m'avez-vous trouvée ? Je crois que j'ai peut-être un peu monopoliser la conversation, excusez-moi... Et- »

Je m'interrompis brusquement, venant de jeter un oeil au chèque.

« Oh. Il a été généreux. Cinq cents dollars ! »

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C'est pour la bonne cause.

Elle s’emblait être à l’aise avec les inconnus et je devais reconnaitre qu’elle s’en sortait plutôt bien. C’était des gens comme ça qu’il fallait au refuge. Des personnes motivés et plein d’entrain. « Vous avez étés très bien. Non, c’est bien, ça me permet de voir comment vous vous en sortez. » Je lui lançais un sourire. L’homme lui avait donné cinq cent dollars, ce qui est une somme conséquente. Soit c’était le genre d’homme qui jetais de l’argent par les fenêtres sans se préoccupé de ce que disait les gens ou alors il avait été touché par cette cause. « C’est ce qui s’appelle être généreux. » Nous marchions jusqu’à la prochaine maison. C’était une dame d’un certain âge qui était le cliché même de la femme qui ne veut pas vieillir. Elle avait un petit chien, ce qui était une bonne chose. J’en concluais qu’elle se préoccupait des animaux. Je décidais de prendre la parole. Souvent les femmes de ce genre préféraient les petits jeunes. « Bonjours madame, puis-je vous emprunter quelques minutes de votre temps ? » Elle répondait par l’affirmatif. « Je me présente Mr.Mikhailovitch et voici Mme. Marchand, nous récoltons des fonds pour la spa de Cambridge. Chaque année les animaux abandonnés apparaissent en plus grand nombre et nous demandons des fond pour pouvoir les nourrirent et leur offrir un abri confortable. » Je lui souriais poliment tout en marquant une pose pour qu’elle assimile tout ce que je venais de lui dire. « Je vois que vous avez un petit chien comment s’appelle t-il ? » Elle me disait qu’il s’appelait Flocon et après des banalités, elle se proposait de signer un chèque pour le refuge. J’attendais sur le pas de la porte avec Cécilia. Puis, la dame revenait avec un chèque de cent dollars. « La chance est avec nous aujourd’hui ! » La prochaine maison ne voulait rien entendre et nous fermait la porte au nez. « Vraiment pas commode... C’est dingue de voir à quel point les gens deviennent de plus en plus irrespectueux. »

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