CHAPTER ONE - We can't do that.
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Non, on ne devrait pas » Addison Swaroski avait très certainement du prononcer ces mots au moins une fois à M. Ivanovitch, son amant d'une nuit. Il avait flirté avec elle pour ensuite la mettre dans son lit. Il ne pouvait pas rater une aussi belle femme et le fait qu'elle soit mariée ne l'effraya pas une seule seconde. Il s'en fichait totalement, il la voulait point. Tout avait pourtant commencé plutôt bien et rien de laissait présager une telle finalité. En effet, l'aristocrate russe avait fait le déplacement à New-York afin de parler affaires avec John Swarovski, l'actuel propriétaire de l'entreprise de bijoux de luxe. Le russe avait besoin qu'on lui crée ,à lui et sa famille, des bijoux royaux. Il avait donc naturellement pris contact avec M. Swarovski afin de passer commande auprès de son entreprise. C'est lors d'un dîner d'affaires que les deux amants se sont vus pour la première fois. Ils se sont plus tout de suite, et le russe, séducteur, a mis, immédiatement, Addison tout en haut de sa liste de choses à faire avant de retourner en Russie. Durant tout le repas, il n'a cessé de la regarder, de l'admirer et bien sûr, sous les yeux de son mari qui ne semblait rien remarqué du tout. Tout se passa vite. Le dîner à peine fini et les contrats à peine signés, qu'il était déjà en train de tourner autour de cette femme pourtant mariée. Il profita de la première opportunité qui s'offrait à lui pour l'aborder en privé
Bonjour ma chère, comment vous portez vous? Fort bien et vous M. Ivanovitch? Elle lui fit un sourire magnifique et rayonnant
Et bien mieux que tout à l'heure, je ne peux qu'aller bien étant donné que je suis en charmante compagnie .. Et voilà, le piège russe se referma sur elle.
Vous me flattez .. Il se rapprocha dangereusement d'elle, le corps n'étant plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, se frôlant, se touchant puis finalement se collant l'un à l'autre. Il lui embrassa le cou remontant doucement en direction de ses lèvres, puis il l'embrassa passionnément, fougueusement. Elle ne résista pas et préféra céder à la tentation, oubliant totalement son mari. S'en suivirent des baisers, des caresses, des frissons et beaucoup de plaisir pour l'un et l'autre. Malheureusement, ils durent mettre rapidement fin à leur fusion, s'ils ne voulaient pas alerter M. Swarovski. S'il s'apercevait que sa femme était absente depuis trop longtemps, il était susceptible de la chercher et de la trouver en train de coucher avec son client. Ils se quittèrent à coup de baisers et de soupirs. Ils ne reparlèrent jamais de cette nuit là, de toute manière M. Ivanovitch repartit le lendemain même en Russie. Addison était passée au dessus de cette aventure d'un soir et n'avait ,bien évidemment, rien dit à son mari. Mais elle ne se doutait pas encore quelles seraient les conséquences de cette tromperie … Quelques semaines plus tard, elle consulta un médecin pensant être malade mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il lui apprit qu'elle était enceinte de trois semaines exactement. Sur le moment, elle ne réalisa pas la concordance de la date. Elle préférait célébrer ça avec son mari autour d'un bon dîner au restaurant. Ils auraient pu ne jamais savoir qui était le véritable père de cet enfant si M. Swarovski n'avait pas été déclaré infertile quelques temps plus tard, alors qu'Addison entamait son troisième mois de grossesse … Tout s'écroula pour lui. Elle fut contrainte de tout lui avouer, elle le supplia de ne pas la quitter. Elle s'excusa encore et encore, ne cessant de pleurer. Son désir de paternité fut tel qu'il voulut essayer de sauver son mariage et prit la décision de considérer le futur enfant comme le sien. Ils se firent la promesse de ne jamais avouer la vérité à celui-ci, préférant ne pas ressasser de mauvais souvenirs du passé. Les mois passèrent et après plusieurs thérapies de couple, leur couple ne se brisa pas. L'échéance de la naissance se rapprochait à grand pas et les futurs parents étaient de plus en plus stressés. Ils n'avaient pas voulu savoir le sexe du bébé à naître, préférant garder la surprise. Mais cela ne les empêcha pas de choisir des prénoms, s'il s'agit d'un garçon, ça sera Luka et si c'est une fille, ça sera Candice. Finalement, après des heures de travail, le 24 août 1994 Addison donna naissance à une jolie petite fille. Tout de suite, M. Swarovski l'aima comme s'il s'agissait de la sienne. Ils étaient heureux et allaient tenter de fonder une famille et surtout d'oublier leur sombre passé pour se tourner vers l'avenir.
CHAPTER TWO - Who are you ?
Cela faisait sept ans que Candice était entrée dans la vie du couple Swarovski. Ils étaient heureux et semblaient avoir oublié la tromperie faîte par Addison il y a quelques années. La petite famille vivait en harmonie et un nouveau membre s'y était ajouté trois ans après la naissance de Candy. En effet, ils ont décidé d'adopter une petite brésilienne, prénommée Tamara. Elle a seulement un an de plus que leur première fille. Celle-ci s'est vite intégrée au cocon familial et adore sa sœur. Elle ne se considère pas comme une enfant adoptée et à part la couleur de peau, il est difficile de le deviner. Alors que Candice et sa maman faisait des courses afin d'acheter quelques habits à la fillette âgée de sept ans, un drame arriva. Addison était à la caisse en train de payer les achats et candy était partie faire un petit tour à côté lorsqu'elle ce fit enlevée. Deux hommes masqués ont surgi de nulle part et l'ont embarquée dans une voiture. En trente secondes, elle avait disparu. La panique gagna Mme Swarovski ainsi que toute la famille entière. Pourquoi ? Qui ? Où ? Comment ? Tant de questions laissées en suspens jusqu'à ce qu'ils reçoivent un appel leur indiquant la marche à suivre s'ils voulaient récupérer leur fille saine et sauve. Le prix à payer était conséquent mais l'argent n'était pas un problème pour les Swarovski. On leur demandait 500 000$. Certes, ils pouvaient les donner mais quelle garantie avaient-ils de revoir leur fille après ? Les ravisseurs pouvaient toujours leur demander plus sans jamais leur rendre ce qu'ils souhaitaient. Tel était leur dilemme, payer ou ne pas payer ? Mme Swarovski souhaitait donner l'argent demandé afin d'en finir et de récupérer sa fille chérie, elle se sentait coupable de ne pas l'avoir mieux surveillée ce jour là. John Swarovski ,quant à lui, préférait ne rien payer et récupérer sa fille grâce à la police. Après des semaines de négociations avec les ravisseurs et les forces armées, ils réussirent à récupérer leur fille mais cela leur aura coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars. Candy avait été enlevée et amenée en Colombie, QG des mafieux, qui étaient une bande organisée et habituée des braquages et autres trafics. Elle n'a rien subi là bas mais le traumatisme psychologique l'obligea à aller voir une psychologue. Elle n'a d'ailleurs pas arrêté de consulter. Parfois, elle fait encore des cauchemars lui rappelant ces horribles jours passés dans un lieu qu'elle ne connaissait pas avec des gens qu'elle ne connaissait pas. Heureusement, une petite fille d'à peu près son âge lui a tenu compagnie pendant son kidnapping, elle était gentille avec elle et a essayé de la calmer. Candy ne croyait jamais revoir ses parents et elle n'a jamais autant pleurer que pendant ce moment de sa vie. Son papa, sa maman et sa sœur lui manquait terriblement. Quand elle a enfin pu les revoir, elle n'y croyait pas. Elle a mit du temps , après ça, avant de pouvoir quitter ses parents plus de vingt-quatre heures d'affilée. Encore maintenant ses cauchemars se déclenchent lorsqu'elle reste un moment dans un nouveau lieu. Après cet incident marquant, candice a eu une enfance heureuse puis une adolescence normale. Au lycée, elle était assez populaire, studieuse et investie. Elle faisait partie des cheerleaders, de plusieurs clubs et était la présidente des élèves lors de sa dernière année. Elle avait deux meilleures amies, Leïla et Grace. Toutes les trois se sont promis d'aller ensemble à Harvard pour leur études supérieures. Elle a eu une vie de rêve, ne manquant de rien, ayant des parents aimants et une sœur avec qui elle s'entend étonnement très bien malgré leurs nombreuses différences. Mais une ombre planait toujours au dessus du tableau idyllique, la paternité de M. Swarovski au sujet de Candice ...
CHAPTER THREE - Everything changes in one second.
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La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement. »
Voilà ce qui m'a traversé l'esprit alors que j'agonisais sous une bibliothèque ce fameux jeudi midi. Vivre ou mourir ? C'est un dilemme pas vrai ? On se demande si ça en vaut la peine, si les gens remarqueront notre absence, s'ils vont nous pleurer longtemps, on aimerait savoir comment nos obsèques vont se dérouler, comment les gens parleront de nous après notre mort. C'est fou le nombre de questions qui vous traversent l'esprit quand vous êtes à deux doigts de mourir. On pense à pleins de gens, à des choses qu'on a pas fait. La vie est courte et on ne pense pas que la mort va arriver aussi vite malheureusement, je l'ai déjà côtoyée quelques fois et à chaque fois, je peux vous garantir que ce n'est pas une partie de plaisir. Et là vous vous demandez sûrement comment une fille d'à peine dix huis ans s'est-elle retrouvée dans une situation pareille hein ? Vous voyez les séries télé où on voit des fusillades ce genre de choses ? Et bien ça n'arrive pas qu'à la télévision, ça n'arrive pas qu'aux autres car ça nous est arrivé à nous aussi, étudiants d'Harvard. Le pire dans tout ça, c'est que je ne devais même pas aller sur la campus, j'aurais du rester dans ma chambre à glander mais non il a fallu que pour une fois, je me motive à travailler et à aller à la bibliothèque. Malheureusement, je l'ai fait le mauvais jour, le pire jour possible à vrai dire … On n'a pas compris sur le moment ce qui se passait vraiment mais la panique a vite envahie la pièce.
Apparemment un mec, un fou furieux, un taré, choisissez ce que vous préférez, avait décidé de faire exploser Harvard comme ça. Il s'est levé le matin souhaitant mettre fin à la vie de dizaines d'étudiants innocents. Encore aujourd'hui, je ne comprend toujours pas les motivations de ces personnes qui ont tout fait exploser, car oui, ils ont mis leur menaces à exécution … J'étais donc à la bibliothèque où j'ai retrouvé Xaver et d'autres amis comme Micah, Poppy ou encore Brooke. Quand l'annonce du fou allié a résonné entre les murs de la pièce, j'ai commencé à paniquer mais Xav était là et je dis merci mon Dieu qu'il ait pu me réconforter mais j'aurais préféré le savoir en sécurité dans sa chambre … Malheureusement ce n'était pas le cas, d'ailleurs la plupart de mes amis se trouvait sur le campus à deux doigts de mourir d'une minute à l'autre … Quand on se retrouve dans une telle situation, tout est chamboulée, on n'a plus de repères, plus rien. On voit sa vie défiler, on pense à notre famille, nos amis. Et quand on a entendu les premières explosions et sentit les premiers chocs, j'ai complètement paniquée, j'ai cru que j'allais mourir, je ne voyais pas d'autres issues. Alors j'ai fait quelque chose qui sur le moment paraissait juste à mes yeux mais peut être était stupide aux yeux des autres mais je m'en fichais totalement. J'ai embrassé mon ami Xaver, la mort sépare les gens mais les rapproche également. Je ne voulais pas mourir avec des regrets puis tout est allé très vite. J'ai vu une bibliothèque tombée sur nous et j'ai eu un réflexe de dernière minute, pousser Xaver dans la direction opposée afin qu'il ne soit pas trop touché, il était déjà sacrément amoché à cause d'Aleksei, il n'aurait pas supporté une bibliothèque sur lui. Elle est donc tombée sur moi enfin sur une partie uniquement. Je ne me souviens pas du moment qui a suivi, je pense que j'étais inconsciente mais vu le choc cela n'est pas étonnant. Après tout est encore flou et étrange. Je me souviens avoir entendu mon nom à de nombreuses reprises ce qui m'a réveillée l'espace de quelques minutes, j'ai eu juste le temps de vérifier que Xaver allait bien, il m'a tenu la main mais rapidement, j'ai sombré. Là je me suis sentie partir, c'est une sensation vraiment étrange et on ne peut pas comprendre tant qu'on ne l'a pas vécu. C'est à ce moment là que je me savais entre la vie ou la mort. Je ne avais pas quoi choisir, rester ici pour être paralysée ou handicapée à vie ? Ou bien partir ? La deuxième option était la plus simple à réaliser, se laisser aller, attendre que la mort me cueille. Mais je ne pouvais décemment pas laisser mes proches seuls.
A partir de ce moment là, c'est le trou noir. Je ne me souviens de rien à pars des lumières bleus et rouges des secours. Puis je n'ai repris « conscience » que quelques jours après, je n'en suis pas sûre, je n'avais pas la notion du temps. Enfin je dis conscience mais ce n'est le mot exact, disons que j'ai commencé à entendre ce qui se passait autour de moi, c'était étrange comme sentiment. Tout entendre mais sans pouvoir dire un seul mot. Pourtant j'essayais, je criais mais rien ne sortait de ma bouche. Les médecins parlaient de coma, de traumatisme et d'autres choses que je ne comprenais pas. J'ai reçu des visites de mes parents surtout, je les entendais pleurer, m'appeler mais j'étais prisonnière de mon corps. C'est tellement frustrant de ne pouvoir rien dire. Ma situation semblait ne pas bouger et je craignais de rester comme ça pendant des années voire pour toujours. Mais un jour, tout changea.
Deux semaines que j'étais dans le coma, lorsque je reçu la visite de quelqu'un mais je n'ai pas reconnu qui c'était de suite c'était la première fois qu'il venait me voir, ça j'en étais spure. Mais j'ai su de qui il s'agissait dès qu'il me parla, Xaver. Je le croyais mort, personne n'avait parlé de lui, ni les médecins, ni ma famille, ni mes amis. Il n'était pas encore venu me rendre visite et je ne pensais pas qu'il était encore en vie. Je ne vous raconte pas le soulagement que ça a été !! Il me parlait mais je ne pouvais rien dire, ça me tuait littéralement. Mais au moins il allait bien et mine de rien ça m'avait rassuré parce que je n'étais pas sûre que mon geste de dernière minute ait servi. L'entendre me donnait envie d'encore plus me battre, j'essayais de sortir de ce putain de coma ,en vain. J'y arrivais pas et ça me rongeait. Et il s'est passé quelque chose qui je pense a été mon déclic. Je ne l'ai plus entendu mais genre plus du tout ! J'ai paniqué, je ne savais pas s'il était vivant ou pas, conscient ou pas. Mes sens s'étaient décuplés mais je n'étais pas Dieu non plus. Là, j'ai encore plus essayé de sortir de ce coma et je ne saurais pas vous dire comment mais je me suis réveillée, je pense que c'est genre un miracle. Et là je l'ai vu endormi. J'ai serré sa main, je m'en souviens encore, il a été la première personne que j'ai vu en me réveillant et je n'aurais pas pu rêver mieux. J'étais tellement heureuse de le voir et je crois que c'était réciproque. Après ça, il est venu s'asseoir à côté de moi, d'ailleurs il était en fauteuil roulant ce qui ne laissait rien présager de bon mais sur le moment, je le voulais juste à mes côtés. On a longuement parlé, on aurait peut être du prévenir les infirmières mais après tout, elles auraient gâché notre moment. J'ai quand même fini par prendre mon courage à deux mains et aborder le sujet du baiser avant l'explosion. J'étais vraiment mal à l'aise, je suis du genre timide avec les mecs donc forcément .. Mais là, à ma grande surprise, il m'a embrassée et c'était tellement génial, il n'y a pas de mots pour décrire ce que je pense de ce moment. A partir de mon réveil et aujourd'hui encore, je sors avec le garçon le plus génial, le plus adorable que la Terre ait porté.
A ce moment là, je croyais que tout irait bien, que les malheurs s’arrêteraient enfin, mais je me trompais. Ça ne faisait que commencer en fait. La vie est une tepu quand même. Ça ne lui a pas suffit de me mettre dans le coma deux semaines, il a fallut que je sois paralysée des membres droits à mon réveil, impossible de danser, marcher, écrire ou même nouer mes lacets. Mais ce n'est que le début d'une série de mauvaises nouvelles. Ensuite j'ai eu Apple au téléphone qui m'apprend la mort d'Acker, je me sens terriblement mal pour lui et mes autres amis qui sont morts … C'est pour ça que je suis allée voir Xaver dans sa chambre pour avoir un peu de réconfort et lui montrer que j'arrivais à me déplacer en fauteuil maintenant. Mais c'est là que j'ai entendu une discussion entre lui et son médecin disant qu'il allait subir une greffe du poumon le lendemain et je n'étais absolument pas au courant, autant vous dire que ça a vite tourné en dispute … La première mais pas la dernière .. Ah oui et le meilleur pour la fin, la cerise sur le gâteau, l'apothéose : mes parents m'ont appris quelque chose, un secret mais pas le petit secret merdique non, c'était THE secret, le genre de chose qu'ils n'auraient jamais du me cacher … Mon père, celui que je connais depuis ma naissance, que j'aime plus que tout au monde et bien il s'avère que ce n'est pas mon père biologique et ils sont au courant depuis que ma mère est enceinte … Apprendre ça à dix huit ans je peux vous dire que ça fait mal .. Je ne sais pas qui est mon vrai père, et ça me bouffe. Mais je vais trouver, je ne lâcherais pas et pour le moment, je préfère couper un peu les ponts avec mes parents, le temps que je digère, si je digère un jour … Voilà maintenant je pleure comme toujours, je n'arrête pas de pleurer depuis un moment, je crois que je commence un peu à partir en dépression … Rien ne va en ce moment, heureusement que j'ai Xav mais sans lui je crois que ça ferait un moment que je ne serais plus là, je crois même que je serais encore dans le coma à l'heure qu'il est.
La vie est bizarre parfois, mais je me dis que le pire est derrière moi, enfin j'essaye de me le dire parce que franchement ce n'est pas facile. Je n'ai jamais autant consulté ma psychologue qu'en ce moment ..