Les Ivanovitch, cette famille qui autrefois régnait sur la Russie, qui maintenant est en guerre pour le trône impériale avec l'autre famille rivale de St Petersbourg, les Kataïeva, descendants de la famille Romanov qui fut en partie massacrée par les aïeux de notre famille, cette famille si digne et respecté dans Moscou et la Russie elle-même, cette famille qui détient le pouvoir à Moscou et qui maintenant est prête à accueillir le nouveau Grand Duc de Russie, le nouveau né de cette lignée, moi, Alekseï Youri-Nicolaï, fils de Dimitri et Svetlana Ivanovitch, j'étais lié au trône impérial tout comme ma plus grande et unique rivale, Anastasiya Vera Ivanovna Kataïeva qui n'est autre que la dernière des Kataïeva, promise Duchesse de Russie, nos familles sont en guerre depuis trop longtemps, je ne peux que la détester même dès la naissance. La Russie tout entière fut mise au courant, les médias TV, les journaux, tous les moyens furent bon pour annoncer la naissance du nouveau Grand Duc de Russie à tel point qu'à l'entrée de l'hôpital où ma mère me mit au monde, un nombre incroyable de journalistes et de citoyens étaient là, prêt à se déchainer pour voir la tête de l'héritier Ivanovitch, je n'aurais jamais cru un jour que ma naissance aurait été si importante, enfin si je l'avais imaginer mais pas à ce point. Depuis toujours je nage dans la richesse, je me berce dans la supériorité et le pouvoir, je ne connais que ça, une apparition à chaque soirées mondaines et représentations, j'aimais qu'on sache qui je suis, que les regards se portent vers moi, je n'avais que 5 ans et cet état d'esprit était déjà en moi, je voulais être vu par la foule, aimer que ces gens s’inclinent devant moi, j'adorais ça, cette supériorité me rendait souriant et encore plus quand je pouvais avoir ce que je voulais sans le moindre effort, un simple regard et mes parents me donnaient ce don j'avais envie, bizarrement, la fille des Kataïeva avait exactement le même type de chouchoutement, elle aussi avait une cuillère en diamant et non en or dans la bouche, je la détestais encore plus alors que pour l'instant je ne l'avais encore jamais vu. Avec le temps, cette guerre entre nos deux familles ne cessait pas, elle était toujours là, le trône était à prendre et les deux postulants pour le titre se battaient constamment pour l'avoir, ils en venaient même jusqu'à se rencontrer pour des accords, des genres d'affaires que je ne pouvais comprendre à cet âge, j'avais 12 ans, les idées étaient là mais seulement là, pas trop de réflexion sur des questions ou une totale compréhension de ce qui pouvait se passer, c'est lors d'une de ces fameuses réunions entre les Ivanovitch et les Kataïeva, que je rencontrais pour la première fois Anastasiya, très belle petite blonde, elle avait deux ans de moins que moi mais elle semblait avoir plus de caractère que moi, je pouvais le voir par le regard qu'elle me lançait la première fois qu'elle m'a vu, elle aussi à été éduqué sur le principe "Pour la première place, ne laisse personne te barrer la route" nous étions rivaux, son regard voulait tout dire, froideur, haine, tout ce voyait si bien dans le bleu de ses yeux et en bon Ivanovitch que j'étais, j'avais aussi été éduqué sur ce principe alors mon regard fut également froid et noir, nous étions déjà les pires ennemis du monde. Heureusement que sa famille ne vivait pas à Moscou je crois que cette guerre continuelle aurait fini en bain de sang, pourquoi a t-il fallut à un moment dans l’histoire que nos deux familles règnent sur la Russie à des périodes différentes ? l'histoire peut rendre tout compliqué, le passé peut avoir de lourdes conséquences sur l'avenir, nos familles sont en guerre depuis plus longtemps que je ne le pensais, le passé de nos familles respectives à influé sur nous actuellement, elle est promise au titre de Duchesse et moi de Grand Duc, deux titre quasiment identique mais séparé par deux familles, le passé peut parfois rendre les choses encore plus compliqué qu'elles ne le sont déjà.
Je suis un fils modèle pour mes parents, ils m'ont éduqués, m'ont appris à différencier les choses selon leur point de vue, je pense comme eux mais il y a un temps où on change, où cette envie d'indépendance, de contrôle de soi nous submerge, c’est simplement l'adolescence, juste 16 ans et déjà un caractère qui commençait à en effrayé plus d'un. La relation père/fils apprit un gros tournant, plus tendue, il avait ses idées, il voulait que j’aille dans son sens mais je commençais à répondre, donner des points de vues négatif quand il pensait positif, a mère dans tout ça, avait le rôle le plus dur, faire la neutre, ne pas favoriser l'un et rabaisser l'autre, elle se contentait juste de dire à mon père que c'était l'adolescence et ses changements et elle me disait que je devais un peu écouter mon père et ce fameux moment de notre vie, c'est aussi ici où l'on pense ce que nous voulons, où nous faisons ce que nous voulons, j'étais en plein dedans et on avait l'impression que je voulais y rester pour toujours vu mon comportement avec les autres, le Grand Duc n'est plus ce petit garçon souriant et qui plait aux caméras, il est un petit rebelle qui n'en fait qu'à sa tête et qui plait toujours autant aux caméras. J'avais ce sentiment de partir loin de tout, être libre comme l'air et c'est dans un magazine que je l'ai vu, cette vieille Harley Davidson, la moto des motos, cavaliers des bikers américains, je n'avais jamais prêté attention aux motos mais quand tout se mélange dans votre tête et que vous avez envie de tout faire en même temps, certaines choses vous semble d’avantage intéressantes à ce qu'elles n'étaient avant. Même si la relation avec mon père était pour le moins tendue, il m'offrait encore ce que je voulais et je voulais cette Harley, pas une parmi tant d'autres mais celle du magazine, des caprices toujours à 16 ans, têtu et borné, perspicace et teneur, je lui faisais comprendre que je la voulais elle et aucune autres, il en avait marre, ce conflit entre lui et moi l'énervait mais si il pouvait apaiser la tension entre nous il le ferait et c'est en allant jusqu'en Amérique qu'il l'a fit rapatriée en Russie, il avait cédé aux demandes d'un gamin de 16 ans qui ne pensait qu'a lui, j'avais ce petit flux de pouvoir sur mes parents, j'aimais ça, le contrôle et vu que ça me rendait souriant, mes parents cédaient croyant que je souriais car j'étais satisfais de ce qu'ils me donnaient, déjà 16 ans et déjà manipulateur. J'avais la moto, le blouson en cuir, les lunettes de soleil, la clope à la bouche, j'avais pris un an de plus, mon caractère était déjà bien entamé, assez trempé et coriace qui me rendait moins sympathique. Je séchais les cours au lycée quand je voulais ou plutôt quand un cour ne m'intéressait pas, fumer dans les toilettes du bahu, faire la tournée des bars après le lycée au lieu de rentrer et de s’attaquer aux révisions, je n'étais plus ce gars sage du collège qui suivait tous les cours et qui rentrait après les cours, ce Alekseï à beaucoup changé, il a 17 ans et commence à se détourner de ce que ses parents voulaient de lui, un exemple pour le titre qui lui revient, je n'étais plus trop pour honorer la lignée, ce titre et tout, certes des privilèges uniques mais trop de responsabilités, ce n'était pas pour moi, ce n'était plus pour moi.
Mon changement ne plaisait pas à mon père et ma mère commençait aussi à en avoir marre, ils recevaient de plu sen plus de lettre du lycée, avertissements, exclusions et toutes autres sortes de motif qui reflétaient ce que j'étais devenu. Mais ce qui restait assez stupéfait, c'était mes résultats, ils étaient tous excellents, malgré ce comportement insupportable, j'avais un niveau scolaire presque parfait, mes parents étaient assez surpris, le lycée encore plus mais j'ai toujours eu ce petit déclic "arrivé à la première place quoiqu'il arrive sans être gêné par personne", j'avais le droit malgré tout chaque soir en rentrant à une leçon de morale, je les laissais parler même si je m'en foutais, je préférais fumer avec de la musique dans les oreilles, même ça c'était plus intéressant à mes yeux, comme quoi même à cet âge on peut être encore aussi con. C'était ma dernière année dans ce lycée, le plus upé de Moscou, j'étais le plus riche ici, le plus populaire et réputé, le plus craint, celui qui avait le plus de cote avec les filles, bref, j'étais le caïd du lycée, personne ne m'arrivait à la cheville. Justement c'est dans cette dernière année que tout bascula, j'étais l'homme à fille ici, celui qui pouvait toutes les avoir sans presque rien faire ou presque, il en a fallut une, même pas un premier amour, pour vous avouer il n'y en a jamais eu c'était des filles avec qui je sortais pour le cul ou parce qu'elles étaient les plus parfaites du lycée physiquement, quand j'en avais marre je les lâchais, je m'étais fin à notre histoire et je passais à une autre, tout le monde connaissait ma réputation de coureur de jupon absolument irrésistible, comme je le disais une fille à suffit pour tout faire basculer dans ma vie, ça jamais je l'oublierais. Alek.. je... je suis.. Enceinte ?... voilà l'emmerde qui allait tout basculer, une de mes ex, une bombe parfaite physiquement, le type de fille qui nous fait frissonner juste en la voyant, bref, on est sorti ensemble 7 mois, je l'ai lâché non pas pour une autre mais parce que j'en avais marre simplement et je reçois en cadeau l'annonce qu'elle attend un gosse de moi, c'était la chose qu'il ne fallait pas du tout ébruité, sinon j'étais sur que j'allais prendre cher aux niveaux des médias et de ma famille elle-même. J'avais su toujours tout gérer, par moi-même ou non mais là, je ne savais pas quoi faire et elle non plus, ça ne faisait que une semaine que nous avions rompu et elle m'annonçait ça comme ça, comme si c'était un cadeau de rupture, ça l'était, un cadeau très lourd, lourd pour ce que ça pourrait engendrer si c'était découvert, je ne voulais pas prendre de risques Tu fais ce que tu veux du gosse, je m'en bas royalement, t'es plus rien pour moi, et avec ce que tu viens de me dire, trace un trait sur ma gueule mais si tu m'a vraiment aimer, le dis à personne, tu gardes ça pour toi, c'est tout ce que je veux... oui elle m'avait aimée, comme à peu près ou plus ou moins toutes celles avec qui je suis sortis, moi je n'en aimais aucune, enfin au maximum je les appréciais beaucoup mais ça s'arrêtait là, j'étais pas du genre à me foutre dans des sentiments et des amours relationnels, vraiment pas mon genre. Je t'ai aimée tu le sais mais... je suis plus la seule à part toi et moi au courant.. elle baissait la tête, soupirante, évitant mon regard à tout prit, et elle faisait bien, la première fois que j'avais peur, peur de ce qui pourrait retomber sur moi, je voulais la tabasser, lui faire comprendre que l'avoir dit était sa plus grosse erreur mais elle avait compté, même un peu plus que toute les autres, je pouvais pas la toucher ou lui aire du mal, je voulais juste plus du tout avoir à faire à elle, elle relevait la tête et voyait ma rage dans mes yeux, je devais lui faire peur juste en la regardant et je partais de sa vie, c’est ce que je voulais mais je lui avais lâcher une parole avant de la quitter, une parole dont elle allait se souvenir pour le restant de ses jours Tu peux m'oublier... considère moi maintenant comme la dernière personne que tu aimeras voir... tu n'es plus rien pour moi... adieu je le lui avait glisser dans l'oreille et c'était la dernière fois qu'elle entendait ma voix. Et en effet je n'avais plus entendu parler d'elle enfin dès que je la voyais au lycée, je traçais ma route elle était devenu une étrangère, elle pouvait se sentir mal ou n'importe quel autre sentiment, je m'en foutais, elle avait foutu la merde, une merde qui allait me coûter chère, mes parents avaient été mis au courant par ceux qui avaient été mis au courant à part elle et moi, ses propres parents, c’est la première fois que je me prenais une gifle par mon père et c'est après une leçon de morale où les voix forçaient et où le sentiment de rage et de colère se manifestaient que je décidais de partir de chez moi, une fugue, mon tempérament n’arrangeait pas tout, je décidais sans vraiment réfléchir et c'est après quelques jours loin d'eux, hébergé chez un pote que je revenais m'excusant pour la première fois depuis longtemps et que je reçu la première gifle de ma mère, j'avais vraiment gaffé mais je l'avais mérité. Mes parents avaient fait ce qu'il fallait pour que les médias ne soit pas au courant de cette grossesse de mon ex et qu'elle-même et ses parents ne disent rien du fait que j'en sois le père, j'aurais vraiment eu de grave problème, ma réputation, mon titre, l'avis qu'on avait sur moi, tout allait s'aggraver et je pense que j'aurais quitter le pays mais j'étais rester, aucuns médias était au courant, personne à part moi, mon ex, ses parents et les miens étaient au courant, je pouvais continuer ma vie ici, enfin presque.
Le petite Alekseï a grandi, le voilà maintenant âgé de 18 ans, veste en cuir, mains sur un guidon, clope à la bouche et lunette de soleil, cette allure qui le distingue tant des autres, il n'est plus un gentil petit garçon il est devenu un grand garçon, méchant, qui suit ses propres règles, ce bad boy russe qui hérite du titre de Grand Duc de Russie, drôle de personnage, quoique cela ne parait pas si illogique que ça, la fille Kataïeva à prit aussi du poil de la bête, elle n'est plus cette adorable petite princesse, elle est devenu cette princesse si arrogante et fière, son caractère ressemble comme deux goutes d'eau à celui d'Alek, dire lequel à le plus trempé et diabolique ? Personne, ils ne se sont vu que quelques fois dans leur vie jusqu’à présent, réunions de leur deux familles et là s'en fut une de plus et une qui allait apparemment tout changer. Cette guerre entre les Ivanovitch et les Kataïeva avait vraiment trop durer, depuis plus d'un siècle, cette guerre nous fait nous détester alors qu'en de bon termes, tout serait si simple et moins tendu, même réunis pour combler le tout, après une guerre constante, pourquoi pas une paix constante, la réunification de nos deux familles par le mariage, Anastasiya et moi, nous marier ? Voilà le sujet de cette dernière réunion, une décision commune décidée par nos parents, eux qui se détestent plu que tout, veulent arrêter tout ça et en venir à se côtoyer avec sourire et joie, je ne comprenais vraiment plus et Anastasiya fut du même avis que moi, pour la première fois de notre vie. Mais après maintes et maintes fois, après tant de discussions, je cédais, pour "faire plaisir" à mes parents, Anastasiya de son côté n'étant vraiment pas pour au début à elle aussi "fait plaisir" mais ses parents voulaient qu'elle soit plus cultivée et mature, elle voulait toujours le trône mais y accéder actuellement, elle n'était pas prête, pas pour ses parents, ils l'envoyèrent aux États-Unis, dans l'université qui à accueillie les plus grands, Harvard la suprême école de l'excellence. Elle était partie aux USA, moi j'étais resté ici, étudiant maintenant dans la plus grande et prestigieuse université de Russie, je devais aussi devenir plus cultivé, je ne voulais pas entrer sur le trône maintenant, je voulais finir mes études avant, pour une fois le choix venait de moi, montrer que j'étais digne du titre qui me revient, moi faire un bon acte ? Je ferais tout pour ce titre et ce trône qui me revient, même passé pour un "gentil". Les années passaient, je me rapprochais de plus en plus du titre, déjà deux ans que j'étudiais après le lycée, déjà le plus populaire de l'université, j'avais su grimpé en tête de liste de cette école, toujours l'homme à filles, même à femmes quand il le fallait, j'étais le caïd de la Russie, celui qu'il ne fallait pas mal regarder, le dernier qui m'a mal regarder est à l'hôpital pour manger avec une paille pendant encore un moment, je ne voulais que rien ne change mais comme on le sait rien n'est parfait et tout se complique à un moment ou un autre. J'avais après une année de plus, 21 ans, l'âge où on a assez de maturité pour par exemple accéder au trône mais pas pour mes parents, ils voulaient prendre exemple sur Anastasiya qui étudiait toujours à Harvard, ils voulaient faire la paix avec ses parents mais pas passer pour des faibles face à eux alors eux aussi m'envoyaient à Harvard, j'allais retrouver ma rivale et j’allais devoir m'habituer à ce mode de vie si différent du mien. La rentrée ici venait juste de commencé, tant mieux j'allais montrer qui j'étais, mon nom allai faire réfléchir quelques uns, quelqu'un de mon rang ici, personne ne m'arrive à la taille sauf la diablesse russe, la princesse d'Harvard, celle avec qui je dois rivaliser, montrer qui je suis réellement et de quoi je suis capable, la question qui gagnera ? La tâche se révèlera encore plus dur d'autant plus que face aux surplus de caméras et de journalistes face à nos deux têtes, nous devons montrer notre accord pour notre "mariage", j'habite avec elle, en colocation, je ne sais pas ce que cela va donner mais si c'est déjà très tendue avec elle, je n'imagine même pas la facilité à montrer que je suis le démon et prince d'Harvard, il faut juste qu'un seul me regarde mal et je pourrais commencer à montrer qui je suis.
Harvard tient toi prêt, l'héritier au trône de Russie fait sa rentrée, le grand méchant loup arrive, place au Prince d'Harvard...