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Good things come to those who wait. ★DEVON

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Good things come to those who wait. ★ ─ w/ @Devon Bulger
Très différent de la vie que j'avais mener à Dublin, j'essayai de m’acclimater tant que possible à l'atmosphère américain. Verre à la main, j’enchaînais les shoots de tequila avec mon amie. Amie que j'avais rencontré récemment, pouvions-nous parler d'amitié ? je n'en étais pas si sûr mais c'est un problème de mot et je n'avais pas envie d'apporter autant d'attention à une aussi petite chose. Mon regard vadrouillait, tandis que les autres enchaînaient verre sur verre. Citron pressée entre les lèvres, j'affiche une petite grimace. Ce mec au loin m'intriguait et ceux depuis le début de la soirée. Allez savoir pourquoi.. il avait quelques choses. Plusieurs personnes se multipliaient auprès de lui, certains venaient et partaient et d'autres restaient à ses côtés. Il n'avait pas l'air de s'amuser, il avait l'air de travailler. Ma raison m'ordonnait de ne pas y prêter attention. Tête qui se dirige vers mon ami, je lui dis : " C'est qui se mec qui est là bas ? tu le connais ? " dis-je en lui montrant du regard. Sa tête se penche sur le côté et elle se met à rire. " C'est pas un mec pour toi, sa c'est clair, c'est le frère de la gérante, il est assez connu ici " je hoche la tête. Trop peu d'explication pour moi. Il se lève et se dirige vers la sortie. J'ai besoin d'en savoir plus. Putain de curiosité. " Je vais prendre un peu l'air, je reviens " dis-je en lui faisant un petit sourire. J'attrape mon manteau et alors que je sais que j'aurai du rester assise, je commence à le suivre.
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Good things come to those who wait ★ ─
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Je sais qu’Izzy m’avait interdit de faire quoique ce soit ici. Mais on est dans une église transformée en boite de nuit. Bien sûr que j’allais faire des choses ici. C’était indéniable que j’allais faire de cet endroit mon fief, avec ou sans son consentement. C’était le cas de ce soir. J’aurais très bien pu aller dans un autre bar, où le nom Bulger faisait trembler les murs et baisser les yeux de tous ceux présents entre les quatre murs. Installé alors au bar avec un whisky, je ne cessais de trainer sur mon téléphone, à la recherche d’infos. Notamment, si mes crimes récents — ou moins récents — étaient sur mon cul ou pas. Preuve étant que j’étais assez doué pour le moment pour ne pas me faire prendre. Peut-être qu’un jour, je serai arrêté après un cold case, qu’importe. J’aurais quatre-vingt balais et plus toute ma tête pour être sérieusement inculpé pour mes crimes. Après qu’un autre de mes sbires viennent me prévenir que la semaine a été meilleure que prévue niveau vente, je finissais par boire cul sec mon verre et je sortais pour aller fumer une clope. C’était sans compter que tu me suivrais. En fait, j’avais bien remarqué ton regard posé sur moi et les allées-venues de mes différents employés. Alors quand tu avais décidé de me suivre, c’était pas passé inaperçu. Je m’étais alors mis un peu à l’écart, contournant l’église pour fumer et je surveillais la sortie, et surtout toi, voir si c’était vraiment moi que tu cherchais ou non. Clope au bec, j’attends que ton regard croise le mien, pour en avoir la certitude.


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le frère de la gérante ? information que je gardais dans le coin de ma tête. Instinct de merde, je ne me laisse pas surprendre par les préjugés de mon ami. J'y vais sans me poser de question. Habituée à avancer, je ne faisais pas partie de ceux qui reculait. J'avance tranquillement vers la sortie me faufilant à travers les corps déchaînés. J'enfile mon blouson et ouvre la porte. Rapidement, le froid se plaque contre mes joues qui deviennent rapidement rosées. Un frisson parcours mon corps, putain qu'il faisait froid. J'enfile mon écharpe puis je mets mes mains dans mes poches. Mon regard vacille entre les regards. J'avance tranquillement, m'éloignant ainsi du groupe de personne. Il ne doit pas être bien loin pensais-je. Moins d'une minute nous séparait, lorsque mon regard croisa le sien. La filature venait de s'arrêter. Il m'avait remarqué à en juger son regard. Sourcils froncé, fumée qui virevolte dans l'atmosphère. J'avais le choix de jouer l'ignorante ou de venir le voir directement. Ma décision était prise. J'avance vers lui. La fumée de leur cigarette m'irrite la gorge. " on dirait que je n'ai pas été discrète, c'est pourtant un de mes atouts " dis-je en haussant les épaules. Bras croisée contre ma poitrine, mes yeux se plissent et je finis par afficher un fin sourire. " j'étais intriguée par le personnage, rien de personnelle "
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Good things come to those who wait ★ ─
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Entre les flics et les pervers bien trop attirés par les ténèbres, j’avais mon lot de détectives. Je connaissais la chanson et tu n’avais pas été suffisamment discrète. Malheureusement pour toi, j’attendais le moment où tu allais pointer le bout de ton nez, te discréditant totalement. C’était si prévisible, c’était bien pour ça que je m’étais écarté de tout groupe. De cette façon, j’aurais la certitude que tu me cherches et… ça ne manque pas. Tu t’étais là, ton regard posé sur moi, prise sur le fait. Est-ce que tu allais faire genre et retourner sur tes pas ? Non, tu t’approchais. T’as raison, ça ne sert à rien de faire genre, je t’avais percée à jour. Dans tous les cas, on aurait eu cette confrontation à un moment donné. « Avec les abrutis peut-être. » Pas avec ceux qui ont l’habitude d’avoir les flics au cul pour des activités illégales et pourtant impossible à prouver. Le secret, c’est de ne laisser aucune preuve. « Intriguée ? Il fallait donc que tu me suives pour en apprendre plus ? Je suis juste allé fumer, stalkeuse. » De toute évidence, je n’aimais pas être suivi, que ce soit par simple curiosité ou non. Alors si tu pouvais arrêter de faire ça dès à présent, ça m’arrangerait plutôt bien. Cigarette entre mes lèvres, je finissais par la capturer entre mes doigts pour recracher la fumée ingérée. « Ça satisfait ta curiosité ? »


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il n'avait pas tord, la plupart d'entre eux étaient des abrutis. Trop préoccupé par leur personne pour se soucier de celle des autres. Mes clients étaient bien souvent de riche personne. Intrigués et apeurés par la liberté grandissante de leur petit ami ou bien de leur enfant... Moi je leur apportai les réponses nécessaires. Une photo suffisait. Lui et moi étions de deux milieux différents. Je n'avais pas besoin de son acquiescement pour le comprendre. Homme de pouvoir, homme au responsabilité. La fumé vadrouille dans l'air et mon regard se fixe sur celui de l'inconnu. J'affiche un petit sourire accompagné d'un petit rire. Stalkeuse ? Mes yeux se plissent. " Tu n'as pas tord, excuse mes manières mais tu n'as pas l'air d'être quelqu'un de très approchable si je me trompe ? " je le questionne du regard. Rare avait été les moments ou il s'était retrouvé seul. Mes bras se croisent contre ma poitrine. En vérité, j'ai tellement de question indiscrète mais je décide de me taire. Ma curiosité semblait déjà m'avoir mise dans l’embarras. Je m’assois sur le rebord d'une fenêtre et finis par dire. " pas tout à fait " yeux qui se plissent et personnes qui traversent la ruelle. Son regard vadrouillait, constamment au aguets, attendant quelques chose. Je regarde l'entré de la boite, un homme nous regarde au loin. " Dit moi, tes petits toutous, ils te suivent même pour allez pisser ? " question qui me semblait assez importante pour avoir une réponse. J'affiche un fin sourire et dis : " et ai-je le droit de t'offrir un verre ? " je serai bien plus à l'aise qu'à respirer sa fumer qui m’encombre les poumons. Si je reste plus longtemps, je sens que je vais être obligée de dégainer mon inhalateur. Les joies des asthmatiques.    
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Je ne comprenais pas tellement ton approche, ton intérêt pour ma personne. Ca se voit pourtant que je ne suis pas de ceux qui rigolent facilement pour séduire. Le mystère reste mon arme secrète et je comptais bien la garder. Les blabla inutiles, très peu pour moi. Seulement, tu semblais pas vouloir lâcher l’affaire. Si je prenais pour des cons ceux que tu pouvais suivre habituellement de la façon dont tu le faisais, je ne me comptais pas dans le lot. Au contraire. J’avais su discerner ton plan et je t’ai pris la main dans le sac. « Bravo, tu as une capacité de déduction. » Je n’inspirais pas la gentillesse et je n’en avais tout bonnement pas envie. J’étais juste un mec qui faisait ses affaires dans la boite de son frère et sa sœur, tout simplement. Le fait que ce soit une église m’aidait à expier mes crimes, dirons-nous. Mais de toute évidence, ça ne lavait pas tes péchés. « La curiosité est pourtant un vilain défaut. Il faut que tu travailles sur ce point. » Parce que je n’avais pas vraiment envie que tu continues à me suivre comme ça, sinon je peux devenir vraiment méchant. Et je ne suis pas un enfant de cœur, tu t’en rendras vite bien compte. « En quoi cette information est importante pour toi ? » Pourquoi tu veux tout savoir ? Les faits et les gestes de gens que tu ne connais même pas. Mon regard te sondait, et je n’y voyais rien de bon. Tu étais du genre à chercher la moindre information, pour assouvir un besoin pervers. C’était étrange, cette nouvelle génération, celle des gens qui vivent par procuration. « Non. » Je n’avais plus soif, et ta tête me donnait de l’urticaire. « Tu étais en train de passer une soirée avec ton amie. Tu es de ceux qui lâchent ses proches pour une lubie temporaire ? » Qu’est-ce que ça faisait de toi ? Une opportuniste, une lâcheuse ? Ils seront tous incapable de pouvoir réellement compter sur toi au final.


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