Life is like riding a bicycle. ★owen

Life is like riding a bicycle. ★ ─ w/ @Owen Wonka

Nouvelle air, nouvelle atmosphère, tout était très différent de Dublin, ma ville d'origine. Je devais m'y faire. J'avais choisie d'être ici et malgré ce sourire qui avait du mal à s’immiscer sur mes lèvres. J'avançais pas à pas dans ce monde que je ne connaissais pas. Les regards curieux et les chuchotement s'étaient tournés vers moi pendant cette journée. Qui était-elle ? pourquoi semblait-elle aussi sur d'elle ? un passé trop récent et trop douloureux pour faire mine d'être mal à l'aise. Peu habituée d'être le centre du monde, j'avais prit le soin de manqué les deux dernières heures de cours de la journée. Direction la piscine, j'avais besoin de m'aérer l'esprit et la natation avait toujours été un sport que j'appréciai. Moyen agréable de se détendre après une journée comme la mienne. Maillot de bain et serviette dans mon sac, je pris la direction des vestiaires. Je sortis tranquillement, la piscine n'était pas très occupée. Plusieurs nageuses et quelques enfants. Je dépose ma serviette et enfile ce putain de bonnet de bain. Vous savez le bonnet qui vous donnez très facilement l'allure d'une tête de gland . Regard qui croise celui du maître nageur, pas mal, même si bizarrement je doutais sur sa capacité de flotter dans l'eau. Mon regard se détourne. Je me mouille la nuque et finis par monter sur le plongeoir. Un, deux et trois. Voilà que je commençais tranquillement mes longueurs.

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C’était une nouvelle journée totalement banale pour Owen Wonka. Ouaip, tu penses de toi à la troisième personne, te voilà bien parti. Tu vivais tes derniers moments dans la vingtaines, la trentaine arrivant à grand pas.. Tu t’y préparais et n’avait aucun mal à l’idée d’changer de dizaine. Tu répètes les gestes machinalement : ouvrir le rideau de fer, désactiver l’alarme, allumer les lumières, mettre en place la caisse pour la nana de l’accueil et filer du côté des bassins pour checker que tout était ok. Et t’poser sur une chaise et regarder les gens nager. C’était surement l’taff le plus barbant que t’avais eu à faire depuis quelques mois, mais il avait l’mérite de plutôt bien payer et ça, c’était pas du luxe pour toi. T’as les yeux perdus sur l’extérieur. Le temps est épouvantable et le contraste entre les gens trop habillés et les nageurs en maillot de bain était… amusant. Ton sourcil s’arque sur le drôle de manteau de cette femme. Et la journée passe. Tu nages un peu sur l’heure du midi, casse la croute et regagne ton siège pour le moment le plus barbant de la journée : la fin. Ce moment où les parents débarquent avec leurs gamins braillants. Et ça résonne, et c’est chiant. Un hochement de tête poli pour saluer la jeune femme qui venait d’arriver et déjà ton regard retourne sur l’extérieur où le temps est toujours aussi dégueulasse…

@Sasha Farell

Life is like riding a bicycle. ★ ─ w/ @Owen Wonka

J’enchaîne les allez, retour. Contrôlant cette respiration, mes pensées se dissipent et je ne pense à rien. Ici, tout se ressentait. L'eau qui caressait ma peau, le silence d'une eau clair. Il n'y avait pas d'autre endroit ou je me sentais autant à l'aise. J'étais née ici, à l'aise dans ce milieu qui finalement n'était pas le mien. Après une dizaines de longueur, je pris la direction de l’échelle. Repassant devant ce maître nageur un brin dissipé selon moi. Je le regardais sans vraiment comprendre pourquoi. Son regard semblait bien plus focalisé sur les personnes qui se trouvaient à l'extérieur de la piscine qu'à l'intérieur. Serviette en main, j'essuie mes cheveux. Tête légèrement sur le côté, je finis par dire " hey " attirer son attention s'était le but. Je m'avance tandis que son regard s'attarde sur moi. " dite moi, il ne serait pas plus judicieux de regarder les personnes qui se trouvent à l'intérieur de cette piscine plutôt qu'à l'extérieur ? " okayyyyyy, je faisais mon associable mais que voulez-vous, j'étais ce genre de fille qui en dit trop. Qui s'occupe de chose qui ne la regardait pas. Mes yeux se plissent légèrement, curieuse de savoir comment, il allait m'envoyer balader. Cheveux secs, j'entoure ma taille de la serviette. Regard suspendu en hauteur, baaaah oui, ce mec avait au moins le mérite d'avoir une vu qui pouvait sembler agréable, vu d'en haut.

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Pluie, vent, froid. L’hiver est là depuis des semaines et ça t’rend morose as fuck. Tout est déprimant, les gens le sont également, heureusement qu’les soirées existent pour réchauffer un peu tout ça.. Arf, on t’interpelle. C’est la meuf de tout à l’heure, qu’est-ce qu’elle t’veut, celle là ? Hm ? Tes yeux qui s’posent sur elle, glissant sur ses courbes humides. Tu t’attendais à c’qu’elle te demande où s’trouvaient les planches, à quelle heure fermait l’bassin où n’importe quelle autre question idiote, pas à une remontrance sur ta manière de travailler. Elle s’prend un air supérieur là, t’aimes pas ça, pendant qu’elle s’asticote ses cheveux tout emmêlés. Pourquoi, vous voyez quelqu’un s’noyer vous ? Il m’semble pas. qu’tu réponds en arquant un sourcil, balayant le bassin des yeux. Tu devances sa réponse, tu l’imagines bien sortir un truc du genre « mais on sait jamais, c’est inconscient, blablabla » et s’monter le bourrichon et faire une scène. Allez, j’vous invite à rejoindre les vestiaires, on va bientôt fermer. qu’tu dis en espérant lui couper l’herbe sous l’pied. T’avais qu’une envie c’était d’sortir d’ici et aller passer la soirée dans un bon bar avec quelques amis. Alors oust, et vite.

@Sasha Farell

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très peu surprise de sa réponse, j'acquiesce un sourire et hausse les épaules. Fallait-il qu'une personne se noie pour que son regard capte le danger. Drôle de bonhomme.  J'avais de quoi répondre et il le savait. J'en étais persuadée. Il ne me laissa pas le temps de répondre qu'il descendit de son perchoir pour m'indiquer que je devais me diriger vers les vestiaires. Déjà ? je fronce légèrement les sourcils et penche la tête sur le côté pour regarder la pendule. Dix neuf heures quarante cinq. Surprise par le temps qui venait de s'écouler rapidement. " très bien ! " que je dis en passant devant lui. " Faite attention, je crois qu'il y a quelqu'un qui se noie " personne se noyait, j'étais juste curieuse de voir la temps de réaction qu'il allait avoir. Son regard se tourne vers le bassin et j'affiche un sourire amusé. Je continuais encore à marché pour finalement me retourner. " s'était pour voir le temps de réaction " dis-je en faisant une grimace. Je lève les yeux au ciel et part direction les vestiaires. L'avait-il m'hérité ? j'en savais rien. Peut-être ou peut être pas. Lavé, je pars direction une cabine sans me douter une seule seconde que je venais d'oublier mes affaires. Je fais tomber mon maillot de bain ainsi que ma serviette a terre. Je n'ai pas le temps de m'abaissé, qu'une main vagabonde pique mes affaires sous la cabine. Mes sourcils se froncent. Putain. " maiiiiiiiis ! " dis-je sans pouvoir rien faire. Nu, sans affaire. Je venais de me foutre dans une situation des plus délicate. J'attends avant de finalement ouvrir ma porte. Main sur la poitrine, l'autre qui tient la porte pour qu'elle ne s'ouvre pas trop. " y a quelqu'un ? " dis-je avant de capter le regard du maître nageur. Et merde ! " je.. euh.. on vient de me voler ma serviette et mon maillot... " dis-je en grimaçant. " Et j'ai pas prit mes affaires " allait-il m'aider ? en vrai je doutais fortement.  

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Très bien, ouais très bien. Pour qui elle s’prenait celle là ? Si tu savais pas faire ton taff, tu serais pas là non ? Putain, les donneuses de leçon dans son genre, ça mérite des claques au cul ! Elle t’fait une blague douteuse avant de s’en aller. Tu lèves les yeux au ciel et reporte ton attention sur le bassin qui se vide de plus en plus. Sans déconner ? qu’tu lâches en ruminant dans ta barbe quand elle t’annonce que c’était pour voir ton temps d’réaction. Et alors quoi, vous êtes rassurée, apeurée ? qu’tu te moques avant qu’elle ne déguerpisse dans les vestiaires. La piscine est désormais vide. Tu clos le rideaux de fer qui mène au bassin et procède à l’entretien. Une grosse vingtaine de minutes plus tard, tu éteints les lumières et prends la porte réservée au personnel. Une voix résonne. C’est pas vrai. qu’tu rumines à nouveau. Il était censé y’avoir plus qu’toi, comment s’fait-il qu’des gens soient encore au vestiaire ? Oh, Madame donneuse de leçons. Tu croises les bras contre ta poitrine en l’écoutant te baragouiner une histoire de vol, d’affaires oubliées et compagnie. Beh ça alors.. plutôt que de vous occuper du boulot des autres, vous auriez peut-être dû penser à vos affaires ? Tu saisis l’occasion, à pleine mains. Sourire sur l’bord des lèvres. Et il vous faut quoi ? Ma permission pour aller à votre casier ? J’vous en pris, allez-y. Y’a plus qu’vous de toute façon. qu’tu dis en reprenant ta route. J’vous conseille de vous dépêcher, j’ferme tout dans dix minutes.

@Sasha Farell

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Rassurée ? comment pouvais-je être rassurer pensais-je. A l'allure ou les choses lui arrivaient au cerveau. J'avais le temps de mourir. Je me déshabille sans penser une seule seconde au conséquence de mon oublie. Loin du bizutage, je ne me doutais pas que les choses allaient arriver très rapidement. Il ne plaisantait pas à Harvard, les sélections d'entré à la faculté semblaient aujourd'hui bien moins difficile. Bras croisé face à moi, il me regarde sans sourciller alors que je lui demande de l'aide. Je fronce les sourcils, bien évidemment qu'il allait m'envoyer chier. Je l'avais chercher. Son sourire néanmoins m'agace. Ce mec est agaçant de toute manière. " je peux pas sortir ! " dis-je en soufflant. Regard qui tombe, j'étais complètement à poil. Je pouvais pas sortir sans prendre le risque d'être surprise. " vous allez partir sans m'aider ? " lui demandais-je. Bien sûr qu'il allait le faire. Mes sourcils se lèvent et il me précise que je n'avais que dix minutes avant qu'il ne ferme tout. Connard. Je le laisse partir, j'ai compris. J'allais devoir me débrouiller toute seul. J'attends un peu et ressors ma tête. Personne, enfin s'était ce que je pensais. Bras qui entoure ma poitrine et main sur mon intimité. J'ouvre la porte, regard qui cherche une présence. Personne. J'avance, arrivée à mon casier. Je me laisse surprendre par le reflet de l'autre abruti dans le miroir qui se trouve à côté de moi. " bordel ! retourne toi, t'avait dit qu'il y aurait personne putain " dis-je en me collant presque au casier pour cacher mes parties. Ma peau frisonne, putain c'est gelé. Je soupire non pas de plaisir mais d'agacement et dis : " m'aider sa te pose problème par contre me reluquer là ! " dis-je en tournant la tête vers le miroir. " c'est bon je m'excuse, aide moi s'il te plait ".

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Elle veut pas sortir, surtout, d’peur que tu la voie dans toute son intimité. Tu comptes plus les culs et les seins qu’t’as déjà vu alors un d’plus, un d’moins.. et puis sur ton lieu d’travail, encore moins. Eh, tu voulais pas d’problèmes avec la justice, t’avais absolument pas besoin d’ça ! J’ai pas l’droit d’toucher aux casiers des clients. Alors ouaip, j’vais partir finir mon tour de fermeture pendant qu’vous allez vous rendre à votre casier, c’est l’idée. Assez simple ou il fallait un dessin ? Tu tournes vers l’accueil et fermes les portes d’entrées. Puis tu pars côtés casier, ta ronde habituelle, pour vérifier que rien n’avait été oublié. Et t’entends gueuler. Putain sur tous les casiers, il fallait qu’elle soit d’ce côté-là elle aussi. Ah, arrête ta parano, j’te regarde pas, calme toi ! qu’tu râles en continuant ta vérif des casiers. Elle t’accuse, à tord, de la reluquer. Mais quelle plaie cette meuf. Putain, j’t’ai dit d’arrêter ça ! qu’tu t’énerves en fermant un peu trop vivement la porte du prochain casier. Tu marques une pose et tournes la tête vers elle, pour la première fois. Nue comme un vers, cachant ce qu’elle peut cacher. Tu secoues la tête et grognes en allant jusqu’à elle. C’est pas possible d’être aussi empotée ! qu’tu rumines en utilisant le code général pour ouvrir son casier. T’attrapes toutes ses affaires et lui colle dans les bras. Tant pis si elle veut pas lâcher ses boobs pour rattraper ses fringues qui finiront trempées. Grouille toi maintenant, il t’reste trois minutes.

@Sasha Farell

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Je pouvais cocher sa de sur ma liste, sortir à poil du vestiaire de la piscine. Check. Corps contre le métal froid, je n'avais qu'une envie partir rapidement d'ici. Tandis que l'inconnu m'assonait de ses paroles. Était-elle mélodieuse ? pas du tout. J'avais du mal à croire que son regard ne soit pas attiré par ce qu'il avait sous les yeux. Les hommes avaient ces faucheuses manies de laisser leur regard vous déshabillez. Je le guette et il avait raison. Il ne regardait pas. Surprenant. Il ferme un casier plus fort que les autres et la son regard se tourne vers moi. Mon visage se tourne et mes yeux se froncent. " chacun ses défauts, je suis empotée et t'es mou ! " dis-je entre mes lèvres. Trop faible pour se faire entendre. Il tape un code et ouvre mon casier. Il prends mes affaires et me les plaquent dans les bras. Mes mains se placent contre mes affaires, délaissant mes parties intimes. " merci, je serai prête ! " dis-je simplement. Trois minutes sa devraient le faire. J'attends qu'il parte et je m'enferme de nouveau dans la cabine. J'enfile mes vêtement et sort tranquillement. Cheveux en pagaille, ils avaient eu le temps de sécher un peu. Je m'arrête à l'accueil. Je mets une pièce dans le distributeur et il en sort une canette de coca. J'enfile mon manteau et sors dehors attendant l'homme de la situation. Assise tranquillement sur le banc à l'entré, la porte s'ouvre et je me lève. Canette de coca placé devant mon visage " c'est parce que t'a pas regarder " dis-je en levant les yeux au ciel.

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2020 et pourtant y’avait encore des femmes qui criaient à l’agression sexuelle pour un simple regard mal placé. Alors ouais, t’es vigilent, les soucis t’en veux pas. L’moins possible. T’es agacé par cette p’tite femme depuis tout à l’heure et elle continue à être irritable. Sur toute la clientèle qu’est passée aujourd’hui, il faut qu’ça tombe sur elle ? Tu la foutrais dehors avec ses affaires si ça n’tenait qu’à toi. Mais là encore tu risquerais d’te frotter à quelques soucis. Tu lui balances ses affaires dans les bras, lui intimant qu’il ne lui restait plus grand temps. J’espère parce que c’pas toi qui va m’payer mes heures supp. Manquerait plus qu’elle prenne le temps de se sécher les cheveux au séchoir pour qu’elle t’achève, la gnome. Ouais, c’est ça, c’était une gnome. Petite et irritable. Tu termines c’que t’as à faire et entends la porte claquer. Bien, elle est partie. Place à la fermeture. Tu fais ton checkup, t’armes de ton veston en cuir – l’même que ton ami Burgess, il t’manque c’vieux con – et pousses la porte du bâtiment. L’air frais qui t’fouettes le visage, celui de la nageuse qui apparait furtivement. Eh non, elle est pas partie. qu’tu soupires en enfonçant la clé dans la serrure pour la fermer à double tour après avoir mis l’alarme. Elle t’offre une canette de coca ? C’est si… gênant. Parce que j’ai été un gars civilisé ou parce que t’as été la pire cliente que j’ai pu rencontrer ? qu’tu t’moques en enfonçant les clés dans ta poche, sortant celles de ta bécane. Ouaip, Owen, c’est un motard. J’viens de le décider.

@Sasha Farell