On the road, everything will change between us. ► Mayra ♥

Mayra & Natanael

© Kaiji
Il était partie d'une façon qui le troublait énormément. Natanael avait ressenti pour la première fois l'envie de rassurer quelqu'un qu'il appréciait sur ses sentiments envers elle. Il venait de faire un pas et ça le changeait vraiment, et il l'avait comprit sur le chemin vers l'église. Mayra avait un effet tellement bénéfique sur lui, elle le rendait heureux par sa présence, il ne pouvait donc pas concevoir de la laisser dans les bras d'un autre homme, de vivre sa vie avec un autre. Sa jalouserie le perdra sûrement un jour mais il y avait quelque chose entre eux qui n'était pas définissable alors qu'ils n'étaient que des amis. Durant la longue attente à ne pas être aux cotés de Mayra, Natanael s'était empressé d'aller à l'église pour discuter avec la personne qui allait les marier, enfin … c'était pas un vrai prêtre, c'était une sorte d'homme qui avait le droit de marier des gens, comme le maire d'une ville. L'homme n'avait même pas eu le doute sur leur mariage qui était pas « vrai » normalement, rien qu'à regarder Natanael qui ne tenait déjà plus en place. Une amie de Nate s'approcha de lui pour le calmer, et le réconforter. « - ça va aller, Nate. Stresses pas ! » Il soufflait un coup, mais ça n'y faisait rien. « - C'est pas toi qui va te marier dans moins d'une heure ! » Elle se mit à rire et vu que c'était peine perdu, elle repartit avec les autres. Ce n'était l'histoire que de quelques minutes à ce qu'il en savait de son ami qui était resté avec Mayra pour l'accompagner.

Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit sur une femme. Oui, pas l'étudiante mather qu'il cotoyait quasiment tous les jours mais bien Mayra Choo, son amie de toujours, la fille la plus importante de sa vie. Celle qui lui faisait oublier son amour pour Apple, celle qu'il protégerait jusqu'au bout même si elle serait en tort dans le moindre problème. Elle était si resplendissante, si magnifique qu'il sentait son corps palpiter à une allure folle dans sa poitrine. Il n'y avait pas de mot pour décrire ce qu'il voyait. Mayra était vraiment magnifique dans sa jolie robe blanche, elle irradiait la salle de sa splendeur. Il avait envie de descendre les quelques marches pour la rejoindre, l'embrasser et lui dire qu'elle était la plus belle. Mais il se retenait et l'attendait sagement jusqu'à l'autel. Il ne la quittait pas des yeux et une fois qu'elle était en face de lui, il mit du temps avant de comprendre qu'il devait l'amener devant l'officier du mariage. Son ami le bouscula pour le réveiller et prit la main de Mayra. « - Tu es magnifique. » glissait-il. Il l'emmenait devant l'homme et la plupart des invités s'asseyaient. Nate regardait Mayra sans sourciller, il ne faisait même pas attention aux paroles de l'homme. Mayra l'avait vraiment mis sous son charme, c'était affolant comment il était perturbé.

Ce fut au moment où il prononça « - Natanael Keshawn Finnigan, voulez-vous prendre pour épouse Mayra Gilia Choo, ici présente? De l'aimer, de la chérir, dans l'amour comme dans la douleur, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » et qu'un silence plomba la salle. Il se reprenait en regardant l'homme puis Mayra en souriant. Ce n'était pas l'hésitation qui ne le faisait pas répondre mais le fait qu'il réalisait dans quoi il s'engageait. Ça lui faisait bizarre de savoir qu'après ses mots, tout son destin sera tracé au coté de Mayra. Mais ça lui plaisait tellement d'imaginer ça que ses mots vinrent naturellement. « - Oui, je le veux. » Ses fameux mots qui étaient sincères, ce n'était pas simplement pour la sauver d'un mariage forcé mais pour l'avoir pour lui, rien que pour lui, il savait que spirituellement parlant, elle serait à lui pour la vie même s'il savait en prononçant ses mots qu'ils ne seront jamais fidèles l'un à l'autre. Il lançait un sourire à Mayra en serrant sa main. L'homme se lançait alors dans un long monologue pour poser la même question à la mather. « - Mayra Gilia Choo, voulez vous prendre pour époux Natanael Keshawn Finnigan ? De l'aimer, de le chérir, dans l'amour comme dans la douleur, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Natanael regardait Mayra intensément. Il avait peur qu'elle lui dise finalement « non ». Il y réfléchissait et avait cette impression que si elle le disait, il s'écroulerait, que sa vie perdrait de son sens. Il ne se rendait pas compte de la place qu'il venait d'offrir à Mayra dans sa vie.

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Natanael&Mayra ♥

« On the road, everything will change between us. »

Cinq pas. Cinq pas me séparait de Natanael, entre moi, et lui près l’autel. Il était incroyablement beau vêtu de son costard. Je voyais bien dans son expression qu’il mélangeait appréhension et joie, tout comme moi. Mais je m’étais décidée à me donner à lui, au plus profond de moi-même j’avais un désir de propriété sur lui, je voulais le marquer de mon nom, de ma personne. La Mayra bitch s’était envolée durant les dernières heures qui avaient passé. Natanael me rendait ainsi : vulnérable. Je m’étais interdit de devenir faible et dépendante de quelqu’un. M’enfin avec lui je serais semi-dépendante ! Un. Notre premier regard au lycée. J’avais vu un jeune homme avec une certaine classe, j’avais surtout remarqué sa belle voiture, il m’avait tout de suite tapé dans l’œil. J’avais appris qu’il était le fils de la styliste pour Dolce&Gabbana et son père, le propriétaire de Louis Vuitton. Il m’avait tout de suite intéressé et il ne m’avait pas été dur de l’aborder. J’avais une grande confiance en moi et puis mon père était le styliste Jimmy Choo. Je l’avais abordé de ce sujet et il avait eu l’air pas mal intéressé. Deux. J’avais appris par la suite qu’adolescent nous nous étions déjà rencontrés, nous avions fait des galipettes depuis tout petit. Je l’adorais, j’adorais m’approcher de lui et d’ébouriffer sa touffe de cheveux, puis de finir par un baiser sur les lèvres. C’était une habitude entre nous de s’embrasser, que ce soit langoureusement ou tendrement. Trois. Ce jour-là il avait sortis une bêtise « T’es ma copine après tout. » J’avais sursauté. Durant quelques mois, il y eut un quiproquo entre nous. Natanael avait cru que nous sortions ensemble. A cette époque nous avions été très proche, je traînais souvent avec lui. J’avais même été sa première fois, c’est moi qui l’avais dépucelé et en y repensant, je suis fière d’avoir été la première. La première à le découvrir et à lui confier les secrets du sexe. Depuis cette année, nous avions perdu contact, jusqu’à nous retrouver à Harvard. Quatre. En nous retrouvant ça avait été explosif. J’avais été fasciné par ce beau brun, grand et à l’allure tellement viril que je n’avais même pas reconnu mon Natanael. J’avais sauté sur lui, je l’avais embrassé sur la joue, j’étais heureuse de le retrouver, de l’avoir retrouvé. Et puis quelques minutes plus tard nous nous étions cachés dans une salle d’Harvard et nous avions fait l’amour. Puis ce fut deux fois, puis trois, puis quatre, puis indéfinissable. Je ne comptais plus les fois où j’avais pris mon pied avec lui, et c’était toujours aussi agréable.
Cinq. Qui l’aurait cru qu’un jour la bitch et le tombeur un peu fou ce serait mariés à Las Vegas, sur un coup de tête pourtant réfléchi. Maintenant j’étais devant mon futur mari, j’écarquillais les yeux lorsque je rencontrais son regard qui étais subjugué. Je ne comprenais pas. Ce ne fut pas des secondes interminables, une minute dût passer avant qu’il ne me prenne la main. Mais pour nous deux, ça n’avait été que quelques secondes à se contempler. « - Tu es magnifique. » me souffla-t-il à l’oreille. Je souriais. J’aurais voulu l’embrasser, poser ma main sur son torse et passer mon autre main autour de sa nuque pour qu’il soit à une proximité dangereuse de la mienne, de l’embrasser à pleine bouche et de me plonger dans les prunelles de ses yeux. Mais c’était impossible, il devait m’emmener près du « prêtre ». Je failli rire, ce n’était pas un véritable prêtre, certes, mais j’avais pensé à ces clichés de Vegas : un prêtre façon Elvis Presley, un clown ou quelque chose de comique. Nous nous retrouvions près de l’autel, ma main toujours présente dans la sienne. Ca me troublait de savoir que les dernières minutes de mon célibat sonnait.

Le prêtre commença le discours fatidique. Pour ma part je n’écoutais pas, j’étais empreinte de frénésie. Je débordais de passion pour Natanael. Le « doute » avait fait place au bonheur. Il m’émerveillait, il allait être à moi. « - Natanael Keshawn Finnigan, voulez-vous prendre pour épouse Mayra Gilia Choo, ici présente? De l'aimer, de la chérir, dans l'amour comme dans la douleur, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Je frémissais tout en faisant un micro-petit saut, suivi d’un large sourire. J’attendais qu’il dise la fameuse réponse pour faire le sourire de satisfaction. Une bouffée de chaleur m’envahit, il mettait tout de même du temps à répondre. Un temps de réflexion d’accord je comprenais mais là c’était un peu trop… Je commençais à regretter et à me dire que finalement il avait dû penser à sa liberté, et à l’importance de son prochain acte. Et moi je m’imaginais déjà en train de le voir dire « non », de descendre les marches et partir en me laissant poireauter ici. Ce serait le moment le plus saisissant de ma vie, le plus humiliant. Et je m’imaginais d’ores et déjà en train de lâcher un moustique du chikungunya pour tuer Natanael, de lui brûler les cheveux et de vendre sa tête sur ebay. « - Oui, je le veux. » Mon sourire de satisfaction fut instinctif, manuel. Il avait été le plus sincère du monde et jamais je ne l’avais vu autant sérieux. Je sentis sa main presser la mienne, je lui rendais son geste. Jamais, ô grand jamais nous avions été aussi complices. Et tandis que le prêtre se relançait dans un long paragraphe, mon moment arriva enfin. Celui où, je devais me décider. « - Mayra Gilia Choo, voulez-vous prendre pour époux Natanael Keshawn Finnigan ? De l'aimer, de le chérir, dans l'amour comme dans la douleur, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Je serrais sa main un peu plus. C’est bon on y était, le moment fatidique. Ma respiration s’accentuait, je passais le moment le plus intense de ma vie. C’était la décision la plus dure que j’avais faite depuis ma naissance, oui oui. Je plongeais mon regard dans celui de Natanael, presque amoureusement, puis je le disais enfin. « Oui, je le veux. Des applaudissement retentirent tandis que nos amis sifflèrent dans la salle de mariage. « Par leurs consentements mutuels, je les déclare unis aux yeux de tous par les liens sacrés du mariage. Je vous déclare, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. » Je sautais dans les bras de Natanael pour déposer mes lèvres contre les siennes et de l’embrasser passionnément. Déposant ma main sur son torse, l’autre derrière sa nuque, comme je l’avais imaginé tout à l’heure. Et je n’oubliais pas de faire le pied pin-up ! J’étais la femme la plus heureuse du monde. Bien que ce soit un mariage sans amour, il y avait une très grande amitié entre nous, beaucoup d’affections et j’étais sûre que Nat était aussi heureux que moi. « On l’a fait Natanael. ON L’A FAIT ! On est marié ! Je…je suis ta femme, tu es mon mari. On est à Vegas. Oh mon dieu pince-moi si je rêve ! lui dis-je avec un énorme sourire. Mayra Choo était mariée à Natanael Finnigan. Mayra Choo allait changer.

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Mayra & Natanael

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Elle était tellement belle qu'il avait faillit oublier pourquoi il était là, pourquoi elle était si magnifique. Il avait profité de sa splendeur, de sa beauté, il avait dégusté chaque seconde qu'elle était capable de lui donner. Mais trêve de plaisanterie, il était adulte à présent et il voulait faire face à ses responsabilités, et surtout à ses envies : celle de se marier avec Mayra. Il en comprenait pas pourquoi il faisait ça pour elle mais il se donnait pour raison « de la sauver d'un mariage forcé » alors qu'avec lui, elle avait en plus du choix, une bien plus grande liberté. Il avait envie de tout avec elle et même du mariage, l'image d'elle avec des enfants lui parvenait à l'esprit mais il poussait un peu trop ses espoirs, ses espérances. Peut-être qu'un jour, elle rencontrera le véritable d'amour, l'homme qu'elle aimait vraiment et le quittera aussi rapidement qu'ils s'étaient mariés tous les deux. Il ne voyait plus Apple, il ne l'avait pas dans son esprit, seulement Mayra et seulement elle était présente pour lui et qui le rendait faible. Ses mains moites exprimaient son stress, la peur. Il avait peur qu'elle lui dise « non » avec un grand sourire comme elle lui offrait. Mais en trois mots, elle l'apaisait. Ça y'est, elle était … à lui ? « Par leurs consentements mutuels, je les déclare unis aux yeux de tous par les liens sacrés du mariage. Je vous déclare, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. » Il n'allait certainement pas se faire désirer pour l'embrasser mais Mayra était beaucoup plus rapide. Il l'embrassait langoureusement en y mêlant toute la passion possible. C'était si bon de l'embrasser mais de façon à ce qu'elle était sa femme, elle lui appartenait presque. Il passait ses mains sur le corps de Mayra, ses fesses, ses hanches, ses côtes. Elle était tellement belle. « On l’a fait Natanael. ON L’A FAIT ! On est marié ! Je…je suis ta femme, tu es mon mari. On est à Vegas. Oh mon dieu pince-moi si je rêve ! Il se mit à rire alors qu'il se tournait vers ses amis qui les filmaient, les photographiaient et surtout les applaudissaient. Ils auraient pu être un couple parfaite si Mayra n'était pas l'exemple même du petit oiseau qu'on devait laisser sa liberté, battre des ailes. Il passait sa main dans les cheveux de Mayra. « - je te pincerais bien mais tu risques d'adorer ça. » Il se pinçait la lèvre alors qu'il prenait la main de Mayra pour l'emmener en dehors de l'église. Il faisait nuit, il était tard mais non, il n'avait pas envie de dormir malgré la fatigue. Il tirait Mayra contre lui tout en passant sa main le long de la fermeture de sa robe. « - ça ne te dit pas qu'on aille danser avant de s'occuper de la nuit de noces qui risque, elle, de durer toute la nuit... J'ai fais réservé un endroit d'enfer, il y a déjà pas mal de personnes mais quand on sera là, ça va carrément envoyer. » Il souriait alors qu'il s'approchait à nouveau de Mayra pour l'embrasser langoureusement. Ils allaient fêté leur mariage, s'amuser et ne pas penser aux autres. « - Je vais t'emmener dans un vrai magasin, tu t'achète une robe bien plus appropriée. » Il se penchait délicatement à son oreille. « - Et je me porterais bien volontaire pour être là au déshabillage... » Il regardait ses potes tout en faisant comme ci il n'avait pas dit ça à Mayra. Ils entraient tous les deux dans une grande limousine de luxe style 4x4, même si la nouvelle femme de Natanael prenait un peu de place avec sa robe. Il la câlinait alors que la voiture démarrait. Il repensait à ce qu'il venait de se passer. Il glissa sa main dans la sienne en admirant la bague qu'il lui avait offerte. « - Je peux t'appeler Madame Finnigan ? » dit-il en riant, fier de sa petite question.

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Natanael&Mayra ♥

« On the road, everything will change between us. »

C’était officiel, j’étais mariée. Je devais rêver ou je me trouvais vraiment dans un rêve sadique et sado. C’était tellement insensé de me dire que je venais de dire oui à mon ami d’enfance, un gars qui a toujours été là pour moi. D’autant plus que c’était un mariage sans amour. Je devais parler à Natanael sur le fait que nous garderions ce mariage des plus secrets, ce serait notre secret à tous les deux. Et de ce secret, nous serions liés et davantage proches, je comptais bien garder Natanael pour moi bien que je ne voulais pas vraiment lui dire. J’avais un sentiment de propriété sur lui maintenant, s’il était mon mari il avait accepté d’être à moi dans le meilleur comme dans le pire. Il partagerait mes coups de gueules comme les moments intimes. Natanael, après m’avoir offert un baiser des plus passionnés et langoureux, remercia nos amis. J’en profitais pour faire la bise à mon amie qui avait répondu présente pour notre mariage. Ca me faisait chaud au cœur de savoir que Nat avait tout préparé à l’avance, il n’avait pas négligé tout ça, il avait voulu bien faire et il avait eu raison. Je me serais sentie un peu souillée et négligée s’il avait préparé quelque chose à l’arrache. « - je te pincerais bien mais tu risques d'adorer ça. » Je souriais en l’embrassant. Que ce soit un rêve ou la réalité je ne voulais pas que ça s’arrête, j’étais trop bien avec lui maintenant. Remerciant le prêtre et encourageant les futurs mariés qu’il y avait après nous, mon époux m’entraîna hors de l’église. La nuit était tombée, et dire qu’une trentaine de minutes avant, lorsque j’avais respiré ce même air, j’étais une pure innoncente, célibataire et indépendante ! J’avais horriblement envie de danser, de faire la fête (et oui on ne change pas une mather après tout), de me dandiner autour de mon époux et de lui montrer de quoi j’étais capable. Je le remarquais maintenant, mais Natanael n’était jamais venu me voir lorsque je dansais au Burlesque. Le vilain. Je lui offris un petit regard coquin lorsqu’il me rapprocha de lui, sa main sur la fermeture de ma robe. Je sais que tu meurs d’envie de m’arracher ma robe de mariée Natanael, mais il faudra attendre. « - ça ne te dit pas qu'on aille danser avant de s'occuper de la nuit de noces qui risque, elle, de durer toute la nuit... J'ai fais réservé un endroit d'enfer, il y a déjà pas mal de personnes mais quand on sera là, ça va carrément envoyer. » C’est pas vrai, il lisait dans mes pensées ! Il était devin.. non télépathe ! Je sautillais sur place puis l’embrassait à pleine bouche pour lui répondre « Comment t’as deviné ? Allons danser que je te chauffe un peu avant de te montrer de quoi je serais capable ce soir ! Je donnerais le meilleur de moi-même. » C’était sûr et certain, il n’allait pas être déçu. Au diable Apple, Giulia, Ocyllie, Alekseï , Garett et tous les autres, ce soir c’était lui et moi et seulement lui et moi. « - Je vais t'emmener dans un vrai magasin, tu t'achètes une robe bien plus appropriée. Et je me porterais bien volontaire pour être là au déshabillage... » Je tirais la langue et faisant une moue adorable l’air de dire « essaye toujours ». J’allais lui répondre d’une manière assez coquine mais nos amis nous rejoignirent pour nous féliciter une énième fois. Une sublime limousine (enfin !) façon 4x4 arriva, nos amis montèrent avant nous et j’en profitais pour pinçer les fesses de Nat. « Ça t’apprendra à me parler comme ça, mon cher.. EPOUX ! » riais-je. M’installant confortablement dans la voiture, je me contrefichais de prendre la moitié de la place dans la voiture ! Oui on ne change pas une bitch comme moi. Je me calais dans le bras de mon époux, mon petit coussin à moi. « - Je peux t'appeler Madame Finnigan ? » Toute souriante, je déposais un baiser sur sa joue. « Choo-Finnigan, c’est plus classe de laisser mon nom de jeune fille. »

La limousine s’arrêta devant un magasin de luxe. « Tu comptes me bander les yeux une deuxième fois mon amour ? » La question d’une parfaite gamine, mais j’adorais déconner avec lui. Mon époux et mes amis m’aidèrent à descendre de la voiture sans abimer d’une dentelle la robe. Je commençais à étouffer là-dedans, vite que je me trouve une robe courte où je me sentirais à l’aise, en mettant en avant mes atouts physiques. « Va falloir que tu m’aides à me trouver une robe toute mignonne et sexy, n’est-ce pas ? Pour ce soir, exceptionnellement je te laisse choisir. » dis-je. Il fallait aussi que je lâche mes cheveux et que j’arrange mon maquillage : je passais du sobre à l’effronté.

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Mayra & Natanael

© Kaiji
Natanael était fraichement marié et il ne pensait qu'à une chose : s'éclater à fond sans penser aux conséquences du lendemain. Il savait que si son mariage se saurait, il risquerait d'en prendre pour son grade mais avec Mayra, ils savaient pertinemment tous les deux que personne à Cambridge et même aux USA ne devaient être au courant de leur mariage, le fait qu'ils étaient mariés devait rester secret sauf s'ils la trainaient à l'église pour la marier à son mec là, Nate se souvenait même pas de son prénom. En tout cas, ils allaient bien s'amuser et il ne pouvait s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui promettait une nuit de folie, il avait hâte de se défouler et surtout avec Mayra, surtout elle. Rien que tous les deux, en fait, pas qu'il prenait ses amis pour des bouches trous mais Mayra et lui étaient restés en contact bien plus souvent et maintenant qu'il l'épousait, il voulait passer du temps à ses cotés en profitant de ce nouveau statut. Il était pressé d'entrer dans la voiture, se préparer à la fête surtout qu'il n'allait pas rester en costard toute la soirée, ce n'était vraiment pas pratique pour danser dans une boite de nuit. Il lui jetait un petit regard coquin lorsqu'elle lui pinça les fesses, elle ne payait vraiment rien pour attendre, Natanael comptait bien se venger (très gentiment) un peu plus tard ! Une fois dans la voiture, il la regardait en souriant, s'imaginant déjà l'appeler Mayra Finnigan mais la jolie Mather le reprenait : « Choo-Finnigan, c’est plus classe de laisser mon nom de jeune fille. » Il riait et déposait un baiser sur la tempe avant de se tenir contre elle, de façon « très romantique » comparé à l'habitude. Son visage s'était penché sur celui de Mayra pour l'embrasser alors que les autres avaient déjà commencés à faire la fête. Il se gavait de baisers mais pourquoi ne pas en profiter, de céder un petit peu à la tentation pour se retenir encore plus ?

Mais le bonheur avait toujours une fin. Ils arrivaient devant une boutique de mode pour acheter de quoi s'habiller correctement. « Tu comptes me bander les yeux une deuxième fois mon amour ? » lui demandait-elle, ce qui ne manquait pas de le faire rire. « - Ne t'en fais pas, tu as eu la meilleure des surprises. Je voudrais pas que tu ai un arrêt cardiaque. » Il riait et l'aida à sortir de la voiture. En espérant qu'elle ne veuille pas garder la robe, Natanael ne se voyait pas l'aider à la porter à nouveau. « Va falloir que tu m’aides à me trouver une robe toute mignonne et sexy, n’est-ce pas ? Pour ce soir, exceptionnellement je te laisse choisir. » Il s'approchait de la mather qui se recoiffait, et passa ses mains dans ses cheveux pour les ramener à l'état « naturel ». « - [color=indianred]Ne t'en fais pas, c'est toi qui les rend jolie, pas l'inverse./color] » Il la regardait tendrement, leur amis avaient captés le regard du Winthrop pour Mayra, mais il ne se rendait pas compte de cette intensité, il était bien trop … à l'ouest. Il s'écartait de Mayra et lui faisait un signe de la main pour lui indiquer de le rejoindre dans la boutique. Passant sa main dans ses cheveux, il farfouillait dans les rayons de vêtements pour femmes. Il connaissait la taille de Mayra, pas besoin de perdre du temps pour ça. Il tombait sur un jean stylé puis un top sexy où il se doutait qu'on verrait le ventre de sa femme mais il allait profiter de la vue, autant ne pas se prendre la tête. Il prenait aussi un petit blouson. Je me rapprochais de Mayra en souriant : « - ça te va ça ? Si tu veux, je peux te laisser du temps pour te changer, je vais pas rester comme ça moi aussi. » Les autres étaient restés dehors et il en profita pour la tenir contre lui et l'embrasser. Pas un petit smack, mais à pleine bouche, à caresser sa langue contre la sienne. Que c'était bon de se retrouver ainsi tous les deux, homme et femme, à profiter des câlins de l'autre même s'ils n'étaient pas un véritable couple, il n'y avait pas d'amour entre eux. Même s'il l'a déjà aimé auparavant, aimé d'un amour pur et solide.

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