(over) JULES D. APPLETON ► cole mohr

C'est le 15 juin 1991 à New-York, que les membres de la famille Appleton m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Jules Derek. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bi-sexuel selon mon humeur et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d' arts depuis 3 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mathers ou les Lowells.

amoureux des chats ▲ un brin lunatique ▲ a poursuit une carrière de courte durée dans le mannequina▲ accroc au tabac ▲ fan inconditionnel de l’Angleterre et sa culture ▲ récemment devenu fils à papa ▲ grand fêtard, toujours dans l'abus ▲ fou de la bouteille ("quand ça va pas y'a la tequila") ▲ grand lecteur ▲ personne simple dans sa complexité

▲ un jour j'ai été en taule...vdm

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

C'est forcément moi qui suit à l'origine de cette fête!

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

J'en doute, jamais personne n'a bougé le petit doigt pour moi alors pourquoi j'irai aider les autres?

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

C'est peu probable...

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Comment tu la trouves ?

Une jolie fille reste une jolie fille, et j'aime les jolies filles.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Aimerais-tu un jour y participer ?

Encore une fois, c'est peu probable, mais si ma participation est due à un défi ou je ne sais quoi, pourquoi pas!

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Vous savez, chacun fait ce qu'il veut de son fric et de sa vie, si ils sont en paix avec eux-mêmes tant mieux, mais qu'ils ne m'approchent pas!

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Pourquoi pas, j'aime beaucoup les matières littéraires alors si j'ai du temps à tuer je pourrai sûrement m'y rendre.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Apple et j'ai 17 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à PRD. Très joli design, je cherchais un rpg université et celui-ci m'a beaucoup plu, alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je viens juste d'arriver donc... je ne sais pas encore☺. J'utilise cole mohr comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par jacage (avatar) et des trouvailles tumblr pour le reste. Je vais dire que je fais environ 500 mots par RP, mais c'est juste histoire de donner une moyenne, ça fait pas mal de temps que je n'ai pas RP! et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ ajout libre

Cady - "Allez ne me laisse pas comme ça sans réponses... Jules parles moi! Tu débarques dans ma vie sans prévenir, tu y fou un bordel monstre et là tu décide de partir sans raison, mais c'est quoi ton fichu problème? Et c'était qui ce type en costard l'autre jour? Depuis qu'il est venu te voir au club tu as complètement changé... Parles moi bon sang. Qui es-tu Jules Appleton?"

Un long silence pesant s'installa entre les deux jeunes. Le bar où Jules et Cady travaillaient venait de fermer et ils étaient chacun face à un verre de whisky pur à regarder dans le vide en attendant que l'autre ose ouvrir la bouche. Cady allait-elle encore se mettre à pleurer? Jules allait-il enfin lui expliquer la vérité, d'où il venait et ce qui venait de changer entre eux? Ces jeunes amoureux étaient à un stade important de leur histoire, quand ça passe ou ça casse.
L'imposteur prit enfin la parole.

Jules - "Tu avais raison Cady, tout a changé désormais. Ne rejettes pas la faute sur l'homme en costard mais plutôt sur moi. Je ne t'ai pas tout dis, je ne t'ai même rien dit du tout si ce n'est mon nom... Saches que ça ne change rien pour moi mais..."

La gifle que la jeune femme infligea à Jules fut assez forte et douloureuse pour interrompre la tirade qu'il s'apprêtait à lui adresser.

Jules - "Ok celle-là elle était méritée, mais tu ne peux pas m'en vouloir avant de connaître enfin toute l'histoire. Tout ce que je t'ai dit sur ma jolie petite vie dans le Dakota, ma famille heureuse et complète c'est faux, et le type que tu as vu l'autre soir c'était mon père. La vérité sur cette partie de l'histoire c'est qu'il s'est barré de notre grande et belle maison des Hamptons avant mes 1 ans, et que l'autre jour était la première fois que je le revoyais depuis qu'il nous a abandonnés. Comme ma mère n'était encore qu'une étudiante en droit elle ne pouvait plus payer cette maison, on a du déménager à Baltimore pour qu'elle termine ses études et que mes grands-parents puissent m'élever en parallèle. J'étais un petit garçon heureux, mes cousins et cousines me servaient de frères et soeurs, et ne pas avoir de père ne me posait pas vraiment de problèmes. Quand ma mère a eu terminé ses études, nous sommes partis pour Brooklyn et elle est devenue avocate. J'avais 10 ans. Brooklyn c'était cool, j'avais plein de potes, des notes plutôt bonnes et on vivait pas trop mal. Puis à mes 15 ans tout a dérapé. Je m'en souviens parce que c'est le jour de mon anniversaire que ma mère a cru bon de m'annoncer l'installation de son stupide petit copain. Un con qui courrait après l'argent salle et qui n'avait rien de mieux à faire de ses journées que checker ses mails et me rabaisser. C'est à ce moment là que j'ai commencé à faire n'importe quoi. J'ai fréquenté les mauvaises personnes et j'avais un don incroyable pour me retrouver au mauvais moment aux mauvais endroit avec des gens peu recommandables. A cette époque ma mère était encore au stade "je soutiens mon fils chéri, il dérape mais ça va s'arranger", et ses talents d'avocate m'ont été utiles de nombreuses fois. Un jour j'en ai eu marre, avec ma copine de l'époque on s'est prit pour Bonnie et Clyde. On avait mélangé tellement de drogue à tellement d'alcool qu'on ne savait plus vraiment ce qu'on faisait... pour t'épargner les détails on a cru bon d'acheter des flingues en plastoc' et d'aller braquer la supérette du coin juste parce qu'on avait faim. On était tellement défoncés qu'on a pas vraiment assuré, les flics sont arrivés et ma mère a décidé d'arrêter de me défendre et qu'il était temps pour un garçon de 17 ans d'assumer ses conneries. J'ai fais quelques mois de prison puis je suis sorti pour bonne conduite et je n'ai plus jamais entendu parlé de ma Bonnie alors que ma mère ne voulait plus entendre parler de moi."

Biensur l'atmosphère était toujours tendue, mais Cady semblait s'être calmée et être très attentive à l'histoire de Jules. Bien qu'une relation basée sur le mensonge c'était comme foncer dans un mur tête baissée, elle attendait la suite de ce récit pour décider à quel niveau sur "l'échelle du parfait connard" Jules se situait.
Le jeune homme bu son verre cul-sec et le remplit à moitié. Il joua quelques secondes avec la touillette ridicule et fluorescente en forme de palmier qui trônait en plein milieu de son verre puis reprit.

Jules - "La suite tu la connais plus ou moins, je suis venu voir ce que Pheonix avait dans le ventre, j'ai posé un CV dans quelques bars puis je t'ai rencontrée... Je suis sur la bonne voie, la drogue c'est fini et j'a un ou deux projets d'avenir. J'aurai tellement voulu que tu en fasses partie mais je sais qu'il y a 99% de chances que ce soit foutu désormais. L'autre soir mon père est venu au bar me dire qu'il m'avait cherché pendant des années et des années. Il n'avait jamais réellement voulu m'abandonner, ni ma mère ni moi, c'est juste que toute cette histoire familiale a été basée sur un énorme mal-entendu. Pendant des années il a essayé de me contacter mais à chaque fois ma mère interceptait ses lettres, ses mails ou ses appels, jusqu'à ce qu'il vienne me trouver ici, à Pheonix... "

Cady - "Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu ne m'as pas tout dit? Tu ne te sens qu'à moitié soulagé. Allez Jules crache le morceaux, je ne suis plus à ça prêt."

Jules - "On a discuté de ma situation, de la sienne, de mes plans et.. il veut m'envoyer à Harvard pour que je puisse étudier. "