Les originespolonais, brésilien, allemand, possiblement d'autres
feat. francisco lachowski
27 janvier 1994 à Seattle
américain
en couple avec Marla Witherspoon, hétérosexuel
fondateur d'une entreprise et d'une fondation de réinsertion , philanthrope pour les sans-abris et personnes dans le besoin
riche
Le caractère
DÉTERMINÉ quand j'ai une idée, je ne l'ai pas ailleurs et en général, j'arrive toujours à mes fins. ✻ MANIPULABLE de nature à croire en l'humanité, j'ai tendance à avaler tout ce qu'on me dit et forcément, on peut assez facilement me manipuler. Je le sais mais rien n'y fait. ✻ FONCIÈREMENT GENTIL j'ai horreur de la violence et de la méchanceté, alors qu'importe ce qu'on peut me balancer à la figure, je reste sur mes valeurs, ma ligne directrice. ✻ OPTIMISTE c'est bête mais avec l'enfance que j'ai eu, plongée dans le chaos le plus total, j'ai toujours vu cette lumière, cet espoir après l'enfer. Et même maintenant que ma vie est idéale, je continue d'espérer le meilleur pour tout le monde. ✻ TRAVAILLEUR afin de mener à bien mes objectifs, je bûche autant qu'il le faut. Motivation est le mot d'ordre et je ne lâche rien. ✻ NAÏF ça reste assez lié au fait que je sois manipulable. Je crois tout ce qu'on me dit et tombe dans le panneau à plusieurs reprises. C'est pas faute d'essayer de déceler le vrai du faux, en vain. ✻ BON bon, comme bonté. J'aime aider mon prochain comme je le peux, comme on a pu m'aider quand moi j'y étais. Seulement, trop bon, trop... ✻ CON ... con. Manipulable, naïf... con. C'est une suite logique. Pas dans le sens où je suis idiot, mais je crois encore une fois tout ce qu'on me dit, sans chercher à contrecarrer les dires. Et je me fais avoir, à chaque fois. ✻ RESPECTUEUX ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on fasse à toi-même. Je respecte ces mots, et je respecte les gens. Nous sommes tous des êtres humains et nous sommes tous sur un pied d'égalité. ✻ ATTENTIONNÉ mes proches, je les traite comme ma famille. Parce qu'ils le sont. Aux petits soins, je fais en sorte qu'ils soient le mieux possible, afin que leur vie soit meilleure également. ✻ EFFACÉ je n'aime pas être sur le devant de la scène. C'est viscéral, mais si je peux y échapper, je me mets en retrait directement, je m'efface, comme si je n'existais plus. ✻ INTROVERTI difficile pour moi de faire le premier pas vers quelqu'un, surtout une personne qui m'intimide, quelqu'un d'un cercle différent. Me lier d'amitié avec des gens est assez compliqué, je l'admets. ✻ HONNÊTE j'ai tendance à dire les choses comme je les pense... ✻ MALADROIT ... mais souvent avec beaucoup de maladresse. Je suis maladroit dans mes mots surtout, n'ayant pas beaucoup de capacité de communication. C'est le gros point noir de ma vie sociable, je le conçois. ✻ PERFECTIONNISTE cette envie que tout soit parfait, que tout soit propre, bien rangé et à sa place. Presque une maladie en fin de compte, ça peut en faire criser plus d'un.
Les anecdotes
- ( 01 )À Seattle, il y a les riches... et les moins riches. Et ceux qui sont carrément sur le seuil de pauvreté. Ma famille en fait partie. Enfin, ma famille... Mon père est parti au bout de deux mois après ma naissance et ma mère, elle était déjà alcoolique, droguée, maniaco-dépressive... c'était pire après. Accro au sexe, elle enchainait les mecs, parfois cinq dans la même journée. Enfin, de mon jeune âge, je comprenais pas trop au début... jusqu'à ce que je puisse.
- ( 02 ) La voisine d'à côté, Selena. C'est ma sauveuse, c'est mon tout, ma meilleure amie et confidente. Ma sœur d'une autre mère comme je l'appelle souvent... même si je crois que j'en suis amoureux aussi. Je... bref. Durant des années, on a tous les deux subit ce que nos familles nous faisaient endurer. Pas facile tous les jours, mais on était là pour se soutenir l'un et l'autre. Il suffisait qu'on aille sur le palier pour s'occuper, ou alors on se mettait à nos fenêtres, pour discuter pendant des heures. Le calvaire était plus supportable comme ça.
- ( 03 ) Dix, c'est le nombre de fois où je me suis retrouvé à l'hôpital durant toute mon enfance. Brûlures au second degré, fractures, hématomes. Les blessures sont diverses et variées, et auraient du alerter les autorités compétentes, mais rien n'y fait. Je suis le fils d'une femme junkie, frêle et sensiblement charmeuse, alors je mérite mon sort, quel qu'il soit. Le pire. Je ne récolte que ce que je sème, de ce que les infirmiers ne cessaient de dire.
- ( 04 )Seize ans, quand on les a eu tous les deux, c'était la libération. Des années à rêver de ce moment, pour qu'il se déroule enfin : la fugue. De toute façon, c'est pas comme si ma mère allait se rendre compte que j'avais disparu, c'est limite un soulagement pour elle que de ne plus subvenir à une bouche supplémentaire. Seize ans, l'année où j'ai enfin su ce que signifiait réellement le mot ‘liberté’.
- ( 05 ) Boston, le rêve, la destination. On a mis deux semaines à y arriver. C'était dur, compliqué. Il faisait froid, il pleuvait, on avait quasi rien comme argent et tout ce qu'on avait partait dans la nourriture ou dans les médicaments pour ne pas mourir d'une pneumonie. C'était vraiment dur, mais l'espoir de trouver une vie meilleure nous aidait, clairement. Et on était deux. Selena et moi. Les deux doigts de la main, deux entités qui s'opposent mais qui s'attirent. Sans elle, ce voyage n'aurait clairement aucun intérêt.
- ( 06 ) SDF. Voilà ce qu'on est devenus pendant deux longues années. C'était un calvaire, l'enfer sur terre. Certes, c'était différent de ce que j'avais pu vivre chez ma mère, avec des amants violents, un autre enfer sur terre. Ici, on slalomait entre les maladies, les drogues, l'alcool ou même les envies suicidaires. C'était difficile pour le moral de tenir dans de telles conditions, quand le froid est si froid que même les multiples chaussettes ne peuvent empêcher le froid d'infiltrer notre peau, durcir nos membres durant la nuit. Le réveil n'en est que plus difficile à chaque fois, et on se dit que la prochaine fois n'existe peut-être pas.
- ( 07 ) La piscine municipale, c'était le principal refuge, pour paraitre un minimum présentable. Je le faisais une fois par mois environ, peut-être deux quand j'avais de la chance. Il y avait cette fille, à l'accueil. Très gentille, très sympa et qui semblait apprécier mes sourires. Alors quand je lui demandais si je pouvais entrer, si je pouvais ne serait-ce que me laver, elle acceptait. Une douche uniquement, et je ressortais aussitôt. C'est ce que je faisais, en espérant à chaque fois qu'elle y sera la fois d'après. Et la fois d'après, c'était quelqu'un d'autre, qui pensait que je postulais pour un emploi. Sautant sur l'occasion, c'est ainsi que j'ai eu mon premier job. Première paie. C'était plus ou moins à quelques semaines de l'incident du supermarché, où Selena a décroché son premier job aussi. Deux jobs, de l'argent, des douches à disposition pour pouvoir se laver... Le début de l'engrenage était lancé. Rapidement, on a réussi à avoir un appartement, des biens et une vie de liberté qui commençait réellement.
- ( 08 ) FeedTheHomiies, le parcours était long et bûché d'obstacles, mais il fut merveilleux quand à la fin, on a fini par toucher 250M$. Oui oui, deux cents cinquante millions de dollars américain, pour une application qui permet de nourrir les sans-abris gratuitement. Les invendus des magasins, pour pas gaspiller, en échange d'un prix par les membres de l'appli. Les gens payent, les SDF reçoivent de la nourriture. Ce n'est pas grand chose, mais c'est le début de quelque chose. Pour moi, ça doit pas s'arrêter là. Cette histoire, c'est la mienne, je suis passé par là, à la recherche de la moindre miette de pain pour réussir à survivre. Je veux plus que ça arrive aux gens. Alors avec Selena, on a discuté, encore et encore, jusqu'à tomber sur cette idée. C'est sans regret que j'encaisse ce chèque. Sans aucun regret.
- ( 09 ) Will, c'est le pote du centre pour SDF, c'est celui avec qui le courant est bien passé. Celui qui nous a dit que notre appli avait eu un réel impact. Il est là depuis le début, il soutient comme il peut et je le kiffe, c'est un vrai pote, réellement. C'est clair que pour lui, je pourrais déplacer des montagnes. Pour lui, je dépenserai des mille et des cents. Alors quand il vient me demander de l'argent, je lui accorde sans bénéfice du doute. Je lui offre, et je sais qu'il me rendra la pareille un jour ou l'autre.
- ( 10 )Rebecca, elle, c'est différent. Elle vient pas du même monde. Plutôt aisée, plutôt capricieuse. Mais elle avait un sourire qui m'a ravagé. En long, en large et en travers. Piqué par la flèche de cupidon, je me laisse séduire et je tente de séduire aussi. Le comble, c'est que ça fonctionne. Un premier baiser, un premier amour... une première fois. Une relation malgré tout tumultueuse, avec des disputes qui n'en cesse pas, mais une réconciliation qui se suit. Mais Rebecca, au final, elle ne m'aimait pas. Elle me voulait comme elle voulait le dernier iPhone sorti. J'étais son jouet du moment et je l'ai compris quand je l'ai vue, par hasard, embrasser un autre homme dans le centre commercial. Cœur brisé, mais je ne me laisse pas atteindre. C'est peut-être une erreur, j'ai peut-être mal vu. Alors je laisse couler, jusqu'à ce que ses mensonges deviennent de plus en plus perceptibles. Un enquêteur, des photos. J'ai ma réponse. C'était pas une erreur, j'ai pas mal vu. Elle me trompe, depuis le début, et je n'avais rien vu. La rupture était brutale, tout comme cette cassure dans mon cœur. Aimer, c'était pas fait pour moi. J'ai aimé ma mère, comme j'ai aimé Rebecca, et à chaque fois, c'est même pas réciproque.
- ( 11 ) Le travail, c'est ce qui me permet d'oublier ce cœur brisé. Mon travail, c'était dans une médiathèque à présent. J'y passais le plus clair de mon temps, à ranger des livres mais également à les lire. Bizarrement, j'étais attiré par tout ce qui concernait le droit. Du travail, de la famille. Énormément de sujets à traiter dans ce domaine et ça me plait. Et c'est comme ça que j'ai fini par postuler dans un cabinet d'avocat, en tant que secrétaire. C'est rien, je sais. Je touche à rien, si ce n'est faire des recherches ou des photocopies. Mais c'est un début et je suis surtout entouré de diplômés du barreau. Pour mes projets futurs, c'est non négligeable.
- ( 12 ) Les filles, Will y tient tandis que moi non. C'était pas tellement mon délire en fait et je ne comprenais pas pourquoi il en faisait des caisses. Selena non plus d'ailleurs. Je crois qu'en plus, elle ne l'aime pas trop donc ça n'arrange pas les choses. Seulement, des fois, je me retrouve avec des filles devant ma porte. Qu'elles soient là d'elles-même ou parce qu'il les a embauchées. C'était difficile de devoir refuser, mais je n'avais pas tellement le choix. C'était pas respectueux pour elles et lui, il allait voir.
- ( 13 ) Avec Selena, on habite dans le même appart depuis tout ce temps. C'est notre chez-nous, notre bulle. C'est l'endroit où on se sent le mieux ici et c'était sûrement bien mieux comme ça. Hors de question de changer nos habitudes. D'ailleurs, elle n'a encore pas touché à un centime du chèque qu'elle a eu. Moi, un peu quand même. Pas vraiment pour moi, plus pour les autres. J'y peux rien, j'ai du mal à refuser quand on me demande de l'aide.
- ( 14 ) Un numéro privé qui m'appelle. Le sixième cette semaine. Aucun message par la suite. C'était étrange, j'avais l'impression qu'il fallait que je prenne ce coup de fil mais je sais pas. Une bonne et une mauvaise sensation à la fois, qu'est-ce que ça donne ? Je ne voulais pas manquer de respect comme ça à cette personne mais du coup, laisse un message ? Ou ne cache pas ton numéro de cette façon. Finalement, au bout de deux semaines, j'ai fini par décrocher. “Kaiden ? — Oui ? — C'est maman...” Plus aucun mot ne sortait alors de ma bouche. Regard dans le vide, des mots à travers le combiné, le cœur battant. Je finissais par raccrocher sans rien dire, avec la ferme intention de changer de numéro. Cette mère, ce n'était pas ma mère, non. C'était pas possible. Sûrement une blague ou quelque chose du genre. Seulement... c'était sa voix, je la reconnaitrais entre toutes.
- ( 15 ) 2020, l'année de tous les possibles. Depuis que j'ai changé de numéro de téléphone, je n'ai plus eu d'appel masqué. Je n'ai plus eu de sensation bizarre. Cette mère qui revient après des années, dix ans après, n'est qu'une imposteur. Et j'ai la volonté de ne pas gâcher mon année à tenter de la retrouver. Alors le boulot, Selena et Will, mais surtout cette nouvelle appli qui va bientôt sortir. Cette année promet bien des choses... Ce n'est que le début de l'aventure.
- Code:
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(Kaiden Winston)
cause i might run in the dark