19:30. Votre message n'a pas pu être délivré au #(456) 669-1578. Un cri de rage quittait mes lèvres tandis que je balançais mon téléphone. Il s’agissait du quatrième message que j’envoyais à Milo et pour lequel je recevais cette réponse. La première fois que je l’avais eu, je m’étais mis à croire qu’il y avait un souci sur le réseau ou sur le téléphone. Néanmoins, ce soir, je ne pouvais plus y croire. C’était la quatrième fois que j’obtenais cette réponse et je recevais la réalité comme une claque en plein visage. Milo avait bloqué mon numéro. Il ne voulait plus de moi dans sa vie. Ce n’était pas possible autrement. Cela faisait dix jours que le jeune homme m’avait quitté. Cela faisait une journée qu’il était parti à Hawaï. Et moi, je perdais la tête. Quelques semaines plus tôt, j’étais persuadé que Milo et moi allions nous remettre ensemble. Nous avions couché ensemble. Nous parlions souvent. Il m’avait proposé de partir à Hawaï avec lui. Il m’avait même invité à une soirée pour le nouvel an. Une soirée qui s’était mal terminée puisque Milo avait mit fin à toute notre histoire. Depuis je n’avais pas la moindre nouvelle. J’avais essayé de le contacter et, à chaque fois, je recevais le même message. Ce putain de texto qui me laissait penser qu’il avait bloqué mon numéro. Merde, je n’en pouvais plus. Je ne pouvais pas rester chez moi à me torturer. Enfilant ma veste, je me faufilais à l’extérieur prêt pour une soirée de folie mêlant alcool, drogue et danse. J’avais besoin de tout oublier.
22:21. La bagarre avait éclaté dans un bar où j’avais fini. Les verres d’alcool, la drogue et la danse n’étaient pas suffisants pour effacer le démon qui voulait me bouffer. Alors, j’avais lancé les hostilités. Tout avait éclaté. Les coups s’étaient mis à pleuvoir et rien n’était loyal. J’étais tout seul contre une bande. Je me prenais tellement plus de coups que j’en donnais. Lorsque la porte s’ouvrit pour laisser place à la police, j’étais incapable de prendre la fuite. Je ne parvenais pas à me relever du sol où on m’avait envoyé. Les yeux à moitié fermés à cause du sang qui coulait sur mon visage, je voyais des mecs se faire embarquer. Soudainement, le policier était accroupi à mes côtés. Il me parlait et je ne comprenais rien. Il dû rapidement comprendre la situation car il se mettait à m’examiner. Je gémissais de douleur manquant de m’évanouir lorsqu’il posa sa main sur moi. Je tenais le coup. Je ne voulais pas perdre le contrôle. Il m’aidait à me relever en babillant trop. Je n’entendais rien. Je ne savais même pas ce qui allait se passer. Nous sortions du bar et mes prunelles se posaient sur Jayson, le meilleur ami de Milo. La rage pulsait dans mon. Et, incapable de me contrôler, je me jetais sur lui le frappant. Vu mon état, je m’étais retrouvé à terre en un rien de temps. Je me relevais bien vite déjà prêt à me jeter de nouveau sur le jeune homme. Un policier m’arrêta presque aussitôt et je me débattais comme un fou pour m’échapper de cette prise. Trois policiers furent nécessaires pour m’arracher de ma folle agressivité et me foutre de force sur un brancard de l’ambulance. Des sirènes. Du brouhaha. Tout devenait trop loin et le noir semblait si attrayant que j’avais préféré sombrer plutôt que de m’accrocher à la réalité.
23:33. Je reprenais mes esprits ouvrant mes yeux. Merde. Je n’étais pas chez moi. Tout était blanc autour de moi. Il y avait aussi le bruit de machines étranges à mes côtés et un putain de cliquetis métallique lorsque je bougeais. Mes sourcils se fronçaient tandis que je me redressais vivement avec l’espoir de pouvoir quitter ce lit et me faufiler en douce à l’extérieur. Un gémissement m’échappa presque aussitôt. Je grimaçais sous la vague de douleur qui me parcourait. Je ne parvenais pas à bouger librement et mes prunelles se posèrent bien vite sur le problème. Une de mes mains était menottée au lit de l’hôpital. Je jurais à haute voix agitant vivement mon poignet avec l’espoir de pouvoir me glisser hors de bracelet métallique qui mordait ma peau. C’était foutu d’avance. Si on m’avait conduit à l’hôpital plutôt qu’au poste de police, c’était que je devais me trouver dans un sale état. Mon visage me faisait mal. Logique vu le nombre d’égratignures et de bleus qu’il arborait en plus de la plaie ouverte qui se trouvait sur mon front cachée par un pansement blanc. Ma tête me heurtait. Je ressentais encore la vague d’agressivité au fond de mon ventre. Tiens, c’était peut-être pour cela qu’on m’avait attaché. Par peur du mal que je pouvais faire. J’avais mal au torse et au ventre sans réellement comprendre pourquoi, mais des pansements se trouvaient sur ma peau laissant suggérer des blessures. Et, bien évidemment, mes poings étaient à vifs à cause des coups que j’avais donnés. Soupirant de nouveau, je me rallongeais sur mon lit sursautant lorsque la porte de ma chambre s’ouvrit.
22:21. La bagarre avait éclaté dans un bar où j’avais fini. Les verres d’alcool, la drogue et la danse n’étaient pas suffisants pour effacer le démon qui voulait me bouffer. Alors, j’avais lancé les hostilités. Tout avait éclaté. Les coups s’étaient mis à pleuvoir et rien n’était loyal. J’étais tout seul contre une bande. Je me prenais tellement plus de coups que j’en donnais. Lorsque la porte s’ouvrit pour laisser place à la police, j’étais incapable de prendre la fuite. Je ne parvenais pas à me relever du sol où on m’avait envoyé. Les yeux à moitié fermés à cause du sang qui coulait sur mon visage, je voyais des mecs se faire embarquer. Soudainement, le policier était accroupi à mes côtés. Il me parlait et je ne comprenais rien. Il dû rapidement comprendre la situation car il se mettait à m’examiner. Je gémissais de douleur manquant de m’évanouir lorsqu’il posa sa main sur moi. Je tenais le coup. Je ne voulais pas perdre le contrôle. Il m’aidait à me relever en babillant trop. Je n’entendais rien. Je ne savais même pas ce qui allait se passer. Nous sortions du bar et mes prunelles se posaient sur Jayson, le meilleur ami de Milo. La rage pulsait dans mon. Et, incapable de me contrôler, je me jetais sur lui le frappant. Vu mon état, je m’étais retrouvé à terre en un rien de temps. Je me relevais bien vite déjà prêt à me jeter de nouveau sur le jeune homme. Un policier m’arrêta presque aussitôt et je me débattais comme un fou pour m’échapper de cette prise. Trois policiers furent nécessaires pour m’arracher de ma folle agressivité et me foutre de force sur un brancard de l’ambulance. Des sirènes. Du brouhaha. Tout devenait trop loin et le noir semblait si attrayant que j’avais préféré sombrer plutôt que de m’accrocher à la réalité.
23:33. Je reprenais mes esprits ouvrant mes yeux. Merde. Je n’étais pas chez moi. Tout était blanc autour de moi. Il y avait aussi le bruit de machines étranges à mes côtés et un putain de cliquetis métallique lorsque je bougeais. Mes sourcils se fronçaient tandis que je me redressais vivement avec l’espoir de pouvoir quitter ce lit et me faufiler en douce à l’extérieur. Un gémissement m’échappa presque aussitôt. Je grimaçais sous la vague de douleur qui me parcourait. Je ne parvenais pas à bouger librement et mes prunelles se posèrent bien vite sur le problème. Une de mes mains était menottée au lit de l’hôpital. Je jurais à haute voix agitant vivement mon poignet avec l’espoir de pouvoir me glisser hors de bracelet métallique qui mordait ma peau. C’était foutu d’avance. Si on m’avait conduit à l’hôpital plutôt qu’au poste de police, c’était que je devais me trouver dans un sale état. Mon visage me faisait mal. Logique vu le nombre d’égratignures et de bleus qu’il arborait en plus de la plaie ouverte qui se trouvait sur mon front cachée par un pansement blanc. Ma tête me heurtait. Je ressentais encore la vague d’agressivité au fond de mon ventre. Tiens, c’était peut-être pour cela qu’on m’avait attaché. Par peur du mal que je pouvais faire. J’avais mal au torse et au ventre sans réellement comprendre pourquoi, mais des pansements se trouvaient sur ma peau laissant suggérer des blessures. Et, bien évidemment, mes poings étaient à vifs à cause des coups que j’avais donnés. Soupirant de nouveau, je me rallongeais sur mon lit sursautant lorsque la porte de ma chambre s’ouvrit.
► QUAND IG : Le 11 Janvier 2020
► QUAND IRL : Dès maintenant jusqu'à inactivité
► LES PARTICIPANTS : Les personnes ayant reçues leur invitation en MP
(Neal T. Hood-Spritz)