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Katja Lenoble & Veïa Alvisio
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J’avais hâte qu’elle arrive. J’avais hâte de lui montrer ma nouvelle acquisition et mon nouveau départ pour la nouvelle année. Et encore plus de lui dire qu’elle en ferait partie. Sauf que j’avais tâché de garder la surprise du mieux que je pouvais. C’était franchement difficile de ne pas divulguer tout Katja, mais j’avais réussi. J’observais l’horloge accrochée au mur, impatiente et fébrile. J’avais fermé la boutique exceptionnellement aujourd’hui, le temps de familiariser avec tout ce que je devais savoir et surtout qu’aucun détail ne m’échappe. J’avais pris le taxi avec Alex pour me rendre à la pâtisserie. Avec mon bras amoché, je n’arrivais pas à conduire correctement. Il avait accepté de me tenir compagnie, comme d’échanger avec Clara pour m’héberger de temps à autre. Je comptais bien y aller ce soir, il avait le don de m'apaiser et plus le temps filais et plus j'avais envie de le voir. Je ne me sentais pas d’attaque pour retourner à mon loft, surtout que de toute façon c’était devenu un lieu de crime. Plus j’y pensais et plus nouveau départ signifiait sans doute aussi un déménagement. La quiétude de ma demeure n’allait sans doute pas revenir comme je le voudrais. J’avais soigneusement caché mon bras en gardant une veste sur mes épaules, je ne voulais pas l’inquiéter davantage et il était primordiale de commencer par les bonnes nouvelles. Hermès se baladait à travers la pâtisserie, puis je vis le visage de ma jolie brune à travers la baie vitrée. Je courrais vers la porte débarrant celle-ci. Je fronçais les sourcils la voyant avec les mains remplis de sac bien plus que le nécessaire. «Tu vas où comme ça ? tu déménage ?» Je rigole et je la laisse passer avant de le prendre dans mes bras, alors qu’elle a encore les bras pleins. «Je suis trop contente que tu sois venu !» Je la relâche avant de me reculer et d’ouvrir grand les bras. «Tadam !» Ma pâtisserie, mon nouveau bonheur à travers cette tempête infernale. @Katja LeNoble
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les larmes étaient intarissables. je me sentais démunie et particulièrement malheureuse.
je courais presque dans la rue, les bras charger de ma valise et de mes sacs, Eden à mon bras qui trottinait comme si nous étions en simple balade.
mon cœur était complètement brisé et je me sentais si seule. j'arrivais pas à calmer ma douleur ni n'arrivais à oublier les mots brutes de mon meilleur ami.
je savais que c'était une mauvaise idée d'en parler... de chercher une explication et que nous aurions mieux fait de nous en tenir à ce qu'on avait toujours été.
je n'étais qu'une nuit parmi d'autres... une âme qu'on jette parce qu'elle n'est pas assez intéressante pour le monde.
j'étais si nulle que ça ? pour que l'on me prenne et me jette ? pour que l'on ne s'intéresse pas à moi ? peut-être. finalement, j'étais peut-être pas faite pour l'amour... moi qui rêvais de vivre une histoire intense et de faire ma vie avec un homme. à croire que je me fourvoie à chaque fois. ou alors je me précipite ?
j'en sais rien, je m'en fous maintenant.
j'essuie mes larmes nerveusement quand je prends le métro et m'assoie à côté d'une femme qui parle au téléphone. voyant mes larmes, elle me sort un mouchoir et je la remercie alors que je me mouche en silence, du moins autant que je peux. essuyant mes larmes qui finissent par arrêter de couler. les réserves étaient vides ?
en sortant à la bonne station, je me balade dans les rues en me sentant moins pressée. et je corrige mon maquillage fait à la va-vite.
et l'adresse se dessine sous mes yeux, le mike's patries impressionnant dans son enseigne et je n'ai pas le temps d'ouvrir la porte que la petite tête blonde débarque déjà. « euh... et bien vu que t'en parles, je. » mais pas le temps de discuter, son excitation semble emporter tout le reste, me prenant dans ses bras alors que je ne peux pas bouger. « ok ok. » que je dis en riant, passant devant elle pour poser mes affaires dans un coin de la boutique, détachant Eden qui reste assis près de moi. et je regarde tout autour de moi. « wahoo, c'est impressionnant. et ça c'est à toi ? »
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Tout était à moi dans cet établissement. Chaque brique, chaque chaise, chaque tuile, figurait maintenant sur le doux nom d'une italienne. Et moi-même j'y croyais à peine tant c'était irréel. Je respirais à nouveau, car je me lançais sur ma nouvelle voie. Je pouvais enfin prouver le contraire à tout le monde. Je sautais dans ce nouveau bateau, loin de mon coeur brisé, loin de mes mauvaises notes et loin de cette famille complètement toxique. Et si je devais recroiser Milo un jour, j'espérais qu'il voit ce que j'avais réussir à faire. Car je tenais à la vie bien plus qu'il ne le pensait. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais mérité de voir mon couple s'effondrer ainsi et sans doute que je ne le saurai jamais. La rancoeur encore bien présente dans la coeur je lui avais simplement envoyé un bref message. Le simple fait que je n'aurais pas à le recroiser à Harvard me soulageait grandement. «Oui c'est tout à moi. Tu peux maintenant m'appeler madame Alvisio comme tu vas travailler pour moi.» Je riais de plus belle, heureuse comme je ne l'avais pas été depuis deux Noël. C'était complètement absurde qu'elle utilise ce diminutif pour me parler. Surtout qu'elle approchait de la trentaine alors que j'avais encore le quart de siècle. Je vais derrière le comptoir la laissant déposer ses sacs et ses effets. Je reviens avec un crayon et quelques papiers que je dépose sur une des nombreuses tables.«En fait c'est pas juste à moi...» Je laisse tomber un peu le silence observant ses réactions avant d'enchainer. «Tu sais je me suis dit qu'on avait besoin de renouveau toutes les deux. Après ma rupture, le départ de Fanie, ton arrestation, je crois que ça nous ferait du bien de souffler et de changer d'air.» Je lui tend le crayon. «Ça te dirait de t'occuper de la pâtisserie avec moi en tant que copropriétaire ?» Quelle image incroyable, après toute cette noirceur de fin d'année. @Katja LeNoble
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je voulais être absolument dans le mood avec elle. mes problèmes j'en avais déjà assez. j'en avais marre d'en parler, de toujours tourner autour des même sujets... je voulais me réjouir pour elle et c'est ce que j'allais faire. au diable les problèmes, au diable tous ces gens qui croyaient pouvoir me commander une conduite... et un avenir. j'allais prouver au monde que je pouvais avancer, comme veia le faisait. j'étais si surprise de son avancé, de cette reconversion soudaine et de ce désir de dire merde aux sceptiques, elle m'impressionnait oui. j'étais même un peu envieuse... car si j'avais réussi à dire merde, je n'avais pas encore de but précis.
je fais une grimace quand elle me dit que je vais devoir l'appeler madame alvisio et que j'allais travailler avec elle. « on en a déjà parlé, je rigolais. » que je dis en me posant sur le comptoir avec elle pour la voir continuer un petit numéro qui me fait battre le cœur bien plus que de raison. je sens qu'elle va me servir quelque chose mais je ne sais pas encore quoi... et elle enchaine en disant que la pâtisserie n'est pas qu'à elle. oh, elle se serait mis avec milo qui va sortir de derrière le comptoir pour me dire : surprise ?
ah non, mauvaise pioche, elle me parle de nous, de rupture, de fanie... douce fanie disparue de nos vies, elle me manque parfois. je fronce les sourcils pour voir où elle veut en venir. je suis pas vraiment sûre de la suivre là. « ok... ? » que je dis en prenant le stylo qu'elle tend mais il tombe aussitôt sur le comptoir alors que je me mets les mains devant la bouche pour cacher mon expression choquée. « QUOI ? » que je hurle en sautant sur place. « tu rigoles ? » que je dis en prenant un air méfiant, mais mon sourire refait aussitôt surface. « non tu rigoles pas. » que je dis en la rejoignant de son côté et la prenant dans mes bras en sautillant sur place, prenant soin de ne pas la blesser davantage, on parlerait de ça après. ce qui eut pour effet de réveiller eden qui venait faire la fête avec nous en tentant de se mettre entre nous. « j'en reviens pas... tu fais vraiment ça pour moi ? » que je demande les larmes coulant encore le long de mes joues .
mais cette fois de joie, et pour le bonheur je suis inépuisable.
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La surprise est grandiose comme je l'espérais. Fini les mauvaises nouvelles qui nous accablent. Mon retour à Boston aura été mouvementé, mais comme on dit, nous sommes maitres de notre destin. La négativité ne fera pas parti de notre vocabulaire à présent. Ne laissant place qu'à un joli souffle guider par le changement. Rien de mieux pour guérir nos âmes. Je sursaute un peu à son cri, mais j'ai le sourire qui me fend les joues tellement je suis comblée de la voir ainsi. Comme si je pouvais faire une blague sur ça. Je n'avais jamais été aussi sûr de quelque chose depuis longtemps. Elle me rejoint de l'autre côté du comptoir en me prenant dans ses bras. «Aie.» que je souffle presque en silence trop préoccupé par la beauté du moment. Je riais et je souriais en même temps ne pouvant plus m'arrêter en sautillant avec elle comme deux vrais enfants. Puis, ses larmes franchissent ses yeux pour glisser sur ses joues. Mais elles ne riment en rien avec la tristesse. Elle pleure de joie et je la voie briller à nouveau. Ma belle amie, ma grande soeur qui sort enfin des ténèbres vers la lumière. «Arrête tu vas me faire pleurer...» Pendant que je prononces ses mots, mes larmes roulent aussi rapidement et je la reprend dans mes bras, la serrant fort, oubliant mon épaule endolorie. «Oui c'est vrai, c'est pas une blague.» Je la regarde les yeux pleins d'étoiles, en essuyant ses larmes avec mon pouce. «Pour nous deux. Tu seras une superbe partenaire. Et je ne me voyais pas le faire avec personne d'autre.» Autrement, j'aurais repris l'entreprise tout seule. Mais j'avais pensé à elle en faisant ce choix. Surtout après qu'elle est perdu son emploi qu'elle aimait tant. «Par contre, tu m'expliques pourquoi t'as emmené tout ça ?» Je passe rapidement ma main sur ma joue en pointant ses sacs en riant, empêchant d'autres larmes de se former @Katja LeNoble
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cet élan de joie est si fort que j'en perds toute la tristesse du moment où j'ai franchi la porte le matin même. je vais devenir la co-propriétaire de cet endroit et gérer une pâtisserie. j'en reviens pas... je vais vraiment pouvoir apporter une touche française au mike's patries, moi qui ne faisais que plaisanter. car en toute honnêteté, je ne me serais jamais lancée dans un tel projet en sachant pertinemment être seule.
mais au côté de veia, je pouvais prendre ce risque... non, je me devais de le faire, de faire ce grand saut dans l'inconnu pour me reconstruire et trouver un sens à ma vie. j'en revenais toujours pas, comme cette drôle d'impression d'être en train de dormir. encore perchée sur mon petit nuage.
je me pince même pour vérifier mais non, je ne rêve pas. je suis bien en train de sortir doucement la tête de l'eau... je vais pouvoir tout reprendre à zéro. grâce à ma précieuse amie et petite sœur sorcière.
on essuie nos larmes à l'une et à l'autre, et nos rires continuent de se mêler alors qu'elle affirme qu'elle ne pensait à personne d'autre à ce moment là, c'était moi et mes larmes reviennent doucement hanter mes yeux. « oh veia. » que je dis en me tenant le cœur.
puis un bref regard à mes valises. « ah oui. » que je dis en riant de plus belle. « je suis partie ce matin, tu m'hébergerais pas ? » que je demande en souriant de toutes mes petites dents, me faisant le plus mignonne possible. « je prendrais pas de place, au pire c'est lui qui en prend le plus. » que je dis en montrant eden qui visitait la pâtisserie. « promis juré. je me suis disputé avec elijah... et beh, j'ai pensé à toi pour me secourir. » que je dis en plissant le nez. « c'était égoïste, t'embête pas, je vais trouver autre chose. »
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Je voulais que cet élan de bonheur ne s'arrête jamais. Parce que c'était réel et aucun nuage gris n'avait le droit de venir déverser sa pluie sur quelque chose d'aussi pure. Certes, j'avais croisé un autre malheur tout récemment et mon épaule en était la preuve, mais je refusais de m'abattre. Une main sur son petit coeur, elle me faisait fondre, j'avais envie de la serrer encore et toujours dans mes bras tant je tenais à elle. Nous étions si fortes toutes les deux, c'était incroyable. Je fronce les sourcils quand elle me répond enfin pour ses sacs. Je crois que j'ai raté certains détails comme elle est partie en un coup de vent chez Elijah. Moi qui croyais qu'elle était bien là-bas. Elle enchaine rapidement exprimant une dispute. «Je ne trouve pas ce geste égoïste, au contraire.» Il n'y avait qu'une seule personne, mise à part Clara, que j'accueillerais n'importe quand avec tous ses meubles pour envahir ma petite bulle et c'était elle. J'étais tiraillé entre le fait de sourire et l'inquiétude de lui expliquer la situation. «Ça me ferait très plaisir de t'accueillir chez moi seulement...» Je me mords la lèvre inférieur et je continue aussitôt pour éviter qu'elle puisse croire qu'elle était le problème. «Je dors chez Clara en ce moment, mon loft a été saccagé.» Je sortais mon portable en pensant déjà à envoyer un message à ma cousine pour lui demander si ça lui dérangeait. La tête d'Alex apparaissait dans mes messages et je réprimais un sourire avant de le remettre dans ma poche aussitôt. «Je suis pas blessé à l'épaule pour rien...» Je détache ma veste tranquillement en la déposant sur mon comptoir pour faire apparaitre mes points de sutures et la plaie sur ma chair blanche. «J'ai reçu une balle. Mon corps est secoué par un tas de frissons en même temps. Je dormais mal depuis, car j'avais peur que ça se reproduise. Je dormais même dans le même lit que ma cousine. «Je me cherche un nouvel endroit pour vivre, je ne me sens plus chez moi avec tout ça.» Et ça me semblait être la suite logique dans tout ça. @Katja LeNoble
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je ne me sentais pas particulièrement fière de demandait le logis sans la prévenir. je ne m'attendais pas non plus à tomber sur une porte fermée, soyons clair. je connaissais mon amie mieux que personne, donc c'était facile de savoir qu'elle n'allait pas me le refuser. après tout, nous avions ensemble fait tellement de choses. nous nous confions énormément, c'était ma petite protégée, ma petite sœur de sang. nous étions des sorcières, prêtes à bruler de la sauge à s'en étouffer si ça pouvait apporter l'amour dans nos vies. mais ça n'avait jamais marcher ce truc.
vraiment, jamais. ou alors ça a un effet contraire qui m'apporte que des problèmes sentimentaux. entre eljin et elijah, j'étais mal barrée. mais j'étais prête à guérir et à laisser voguer mon cœur vers quelqu'un prêt à l'adopter, à l'aimer... mais surtout à le protéger.
j'étais trop sensible.
quoi qu'il en soit, elle me dit qu'elle serait ravie mais. car il y a un mais. et je me mords la lèvre sous l'inquiétude, moi qui aimais prévoir les choses, je m'étais lancée de façon si spontanée que je me sentais mal de m'imposer de cette manière. « quoi ? » que je demande en apprenant que son loft a été saccagé. elle parle enfin de la blessure à son épaule. mais ce qui me troue le bide, c'est le par balle. une blessure par balle... qu'est-ce que. « Quoi ? » que je ne peux m'empêcher de formuler, ne pouvant formuler d'autres mots ou d'autres phrases. je m'approche d'elle, n'osant plus toucher à son bras. me retenant de la prendre dans mes bras. « c'était qui ? »
mais elle enchaine directement sur le fait de chercher un nouveau logement.
et brillante idée, l'idée lumineuse du siècle même !
Je pose mon stylo et sors mon ordinateur portable que je pose sur le comptoir, ouvre la boite wifi. « tu as le code ? » que je demande gentiment. « car on va chercher un appartement toutes les deux, et je te protègerai dorénavant. » j'étais agent de sécurité, et largement qualifié pour cet aspect de notre amitié. « ça te tente ? une coloc entre nanas ? » que je dis en riant.
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En ressassant nos vieux souvenirs je me rappelais cette incantation que j'avais fait avec Fanie. J'avais cru pendant un instant que celle-ci m'avait aidé à apporter Milo sur mon chemin. Maintenant je comprenais que la magie avait une limite. Que peu importe, la vie a aussi son lot de surprises et que je ne pouvais pas tout contrôler. Mais j'espérais qu'un jour ma Kat' trouve aussi l'amour. Une personne qui serait prendre soins d'elle, mieux que personne. Alex avait raison, Milo ne me méritait pas. Comme Elijah ne méritait pas Kat'. Plus je sombrais dans mes pensées, plus je me rendais compte toutes les choses que je devais lui dire, en commençant par cette soirée catastrophique dans mon loft. Je le regarde désemparée en voulant lui donner ma réponse sur la personne qui m'a agressé Mais elle me devance et je suis reprise par un franc sourire. C'est une idée de génie. Le point final, la seule chose qui nous manquait. Tout tombe à pile, j'ai envie de crier de joie. Les frissons de peur se dissipe sur ma peau. J'ai envie de pleurer de nouveau lorsqu'elle souhaite me protéger. Alors que je sais très bien que je dois apprendre à me protéger de moi-même avant tout. Je me jette dans ses bras, oubliant une fois de plus mon épaule. «C'était la meilleure proposition que tu pouvais me faire. Alors attends » J'attrape son portable en regardant les papiers sur mon comptoir pour trouver le code en lui rendant au même moment. «Voilà. J'avais commencé à regarder un peu, il y en a qui s'est libéré dans le centre-ville. J'aimerais m'éloigner de Back Bay un peu.» Le plus rapidement possible en fait. À présent ce quartier rimait avec danger dans ma tête. «Tu disais quoi déjà ?» Je fronce les sourcils. «Ah oui, j'en ai aucune idée c'était qui, c'est sorti de nul part. Si ça se trouve c'est les même que pour ta voisine.» Mon souffle se coupe et je passe une main nerveusement sur ma nuque. Et je lance pour détendre l'atmosphère. «Ah oui j'ai un autre truc à dire...» Je rougis en revoyant le visage d'Alex dans ma tête@Katja LeNoble
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j'étais encore sous le choc de sa révélation. est-ce qu'elle était vraiment en train de me dire qu'elle venait de se faire tirer dessus avec le plus grand des calmes ? à croire que ce cauchemar poursuivait même les miens. la pauvre, je suis tellement désolée pour elle, ça doit faire un mal de chien. mais plus que tout, j'ai peur pour elle. autant que j'ai peur pour la sécurité de son appartement, clairement je ne souhaiterai pas y dormir une nuit, autant dormir par terre ici.
j'ai dix milles questions qui me taraudent, mais je préfère lui proposer de faire une colocation. après tout, ça nous ferait du bien à toutes les deux de repartir sur une nouvelle base. de nous délivrer des chaines qui nous entravent... j'espérais avoir la solution à tous les problèmes. et quand je vois son propre enthousiasme, je me dis que nous somme sur la même longueur d'onde. elle me prend dans ses bras et je tache de ne pas trop serrer son bras pour ne pas la blesser davantage alors que je viens à ouvrir mon portable sur le comptoir, elle rentre le code du wifi et nous pouvons commencer à lancer la recherche des appartements. « back bay, tu dis. » tout en pianotant sur mon portable, écrivant les informations. je commence à regarder les premières propositions, il y avait même plusieurs appartements disponibles. et puis je l'écoute me parler des malfrats qui l'ont tiré dessus. « c'est dingue. » et repenser à mrs herckles avec son trou dans la gorge me donne des sueurs froides et une grande envie de rendre mon diner de la veille. « ne dis pas ça... » je n'en dors déjà pas la nuit...
je tombe sur un appartement au centre ville à back bay, le quartier s'appelle the victor. mais je relève la tête pour la regarder, inquiète. « dis moi. » que je dis en fronçant les sourcils, prête à démolir qui veuille lui faire du mal. mais malgré l'attente, je place mon doigt sur l'écran sur l'appartement en question pour attirer son attention.
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