➀ Felix et moi, c'était toute une vie déjà tracée, je savais que j'allais faire ma vie avec lui, en amitié ou en amour. C'était lui et personne d'autre.
On y va, chérie ? <3 me dit Felix en me souriant et me prenant la main.
Go ! J'attrapa la chantilly et en mis partout sur mon ennemi juré qui dormait. Je l'ai pris en photo puis je l'ai mis sur FB.
C'était mal, mais rien ne me faisait peur, j'étais si rebelle que je n'avais pas peur, ouai. Je ne risquais rien du tout, pas avec Felix, en tout cas. Felix et moi, c'est, comment dire. Un couple d'amis hyper snoob qui profite de sa fortune et s'éclate dans la vie. On était pareil. Heureusement que mes parents fréquentent leurs parents.
Bref, une amitié que vous aurez jamais dans le chouxx, les gens. JAMAIS ! Celle-ci, elle est à nous <3.
Ce premier chapitre raconte donc, l'histoire la plus importante de ma vie. Celle de l'amitié tactile et proche qu'on avait avec Felix... La chose la plus importante, oui ! Et c'était important pour moi de vous en faire part.
➁ FELIX dit :
« Elle est belle ta bagnole, Margot :) »
MARGOT dit :
« Merci, mon amour :) <3 Mais c'est à mon père ! »
FELIX dit :
« ... T’a ton temps, j’peux te parler, chou ? <3 »
MARGOT dit :
« Explique <3 »
FELIX dit :
« Ecoute, bien que nous soyons meilleurs amis, je ne veux pas casser cette relation entre nous, mais je ne peux plus rien te cacher, Margot… Je t’aime, jusqu’aux étoiles. »
MARGOT dit :
« En amour ? »
FELIX dit :
« Oui. »
MARGOT dit :
« RDV chez moi, maintenant. »
Je fermai mon macbook. Mes yeux scintillés rien qu’à y penser. Allongée sur mon lit, je ne faisais que penser à lui, je l’aimais, désespérément, aussi… Pour tout avouer, je ne pense pas que si on « sortait » ensemble, ça ne briserais pas notre relation. On est très unie depuis l’enfance. Puis j’en profitais pour le faire venir à la maison, car mes parents étaient en voyage pendant quelques jours à New York.
J’entendis frapper à la porte.
Entre dis-je en souriant.
Sur le coup, je ne savais pas trop comment réagir, le prendre dans mes bras ? l’embrasser ? ou faire tout ce que les hommes attendent de nous ? Je préfère qu’il fasse le premier pas.
On monte ? lui dis-je.
Il acquiesça et sans plus attendre, nous montons. Ce matin, je m’étais vêtue d’une façon assez sexy, je n’avais pas beaucoup de choses sur le corps, mais je n’en avais pas fait exprès. J’étais allongée sur le dos, la tête sur mon coussin. Je ne réagissais pas, j’attendais, comme une conne…
J’ai envie de toi me dis Felix.
Puis je ne vous raconte pas la suite, bien sûr, il est vite passé à l’action. Je ne m’étais jamais retrouvée nu devant un garçon, c’était la première fois, mais je n’avais pas de complexes.
Pour tout vous dire... Je n'ai jamais vu Felix aussi sensuel et romantique. Nous avions fais les 400 coups ensembles, on se connaissait par coeur. Ca me faisait mal de caser notre amitié à l'autre bout du monde, mais je rêvais d'avoir une relation sérieuse, et avec lui, je savais que je pouvais être en sécurité.
Ce deuxième chapitre raconte donc mon début d'histoire d'amour -qui sera à suivre dans les RPs je pense, car je ferais d'un scénario, Felix- et une experience sexuelle. Bah oui, c'est important l'amour !
➂ Ca serait trop con de dire non à ce que mes parents me proposent. Franchement. Mais j'ai l'impression, que aujourd'hui, le monde s'effondrait sur moi. Oui, mes parents pensaient que je me droguais.
Arrêtez ! Vous êtes fous. Vous me croyez vraiment capable de mentir sur votre dos, de me droguer sur votre dos. Non mais STOP ! Maman ! Tu me croies, toi, au moins ?!
Ma mère, c'était la personne dont j'avais le plus confiance, c'est elle qui me protégeait des "âneries" de papa. Mais j'ai compris, très vite, que aujourd'hui, mes parents ne me feraient plus confiance, ni ma mère. J'avais peur, de mon avenir. Les parents, c'est ceux qui sont là pour toi. Mais la pire des choses c'est que je ne sais pas comment ils ont pu croire que je me droguais. Je ne cherche pas à comprendre, mais celui qui en sera le coupable, paiera très chèr, c'est ce que je sais.
Chérie, je suis avec toi, mais je n'ai aucune preuve. Ton père et moi avons décidé du coup de ton avenir professionnelle. Dès la rentrée, tu pars à Harvard. Ta moyenne est très bonne, ça te fera le plus grand bien, et on te remontera les bretelles.
J'ai fondu en larme. Sa y est, une RAISON pour me casser de cette foutue baraque. Puis Harvard STYLE quoi ! J'avais envie de répendre ma joie à la terre entière, mais je ne faisais comme si de rien n'était, come si j'étais triste, pour faire pitier à mes parents. Un jour, ils le regretteront.
Je pensais Eliot. C'est comme si j'étais dans leur peau.
Ce dernier chapitre raconte donc, quand on m'a annoncé mon départ à Harvard, comment on me l'a annoncée, ma fiertée...