riunione fraterna (lukas)

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Après une journée de cours, Alyssia aime se rendre au Starbucks Coffee prendre son habituel café Kenya sans lactose, se poser à une table et réviser. Elle adore les cours, adore ce qu'elle fait et se donne à coeur d'être dans les meilleurs de sa promo. La brunette entre dans le petit restaurant, fait signe au serveur dorénavant à ses petits soins au vue du nombre de fois qu'elle s'est posée à cette table. Elle sort ses cours d'histoire de l'art, cette manière lui fait étrangement penser à l'histoire de la magie, disons qu'elle doit bien trop souvent avoir l'esprit tourné vers le monde des sorciers. La demoiselle met ses lunettes puis passe ses mèches derrière ses oreilles, un rituel pour elle lorsqu'elle se met à étudier. Son café arrive, vegan oblige elle a donné ses restrictions dès sa première visite, aucune composante animal ne doit figurer dans son café, elle demande toujours du sirop d'agave. Son père n'a jamais compris son attachement qu'elle a à vouloir protéger la planète, à vouloir manger sainement tout en ne consommant aucun animal. Il la trouve folle, et d'ailleurs il le lui dit bien souvent. Pensant à son père, Alyssia en profite pour regarder la conversation qu'elle a avec ce dernier et ainsi vérifier s'il lui a répondu. En effet, elle lui a proposé de diner avec lui la semaine prochaine, histoire de discuter avec et qu'elle puisse lui raconter sa vie. Mais elle passe toujours au second voire troisième plan, à force elle est habituée. Son père est juste un portefeuille pour elle, Alyssia pense aussi qu'il ne l'aime pas. Cela doit faire presque trois quart d'heure qu'elle révise, lorsqu'il pousse la porte, elle lâche son stylo. Son père lui a montré des photos de lui, lui a parlé vaguement de lui tout en lui faisant comprendre qu'elle ne devait pas l'approcher. Mais le voir face à elle, ne lui laisse pas le choix. Alyssia se lève, laissant toutes ses affaires sur sa table, et sans hésiter s'approche de Lukas. Son arrivée se fait attendre, elle sent comme toujours les regards braqués sur elle, non pas parce qu'elle est en talons car elle porte bien souvent des baskets ou des chaussures plates mais parce qu'elle boite légèrement à cause de sa prothèse. Hum, salut Lukas. Moi c'est Alyssia. Si ça se trouve son père lui parlé d'elle, au fond d'elle, elle l'espère elle aura l'air moins ridicule.

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Moi engagé? Toujours, s'était la nouvelle année oui et cette année sera un tournant dans ma vie oui à coup sur. J'avais des objectifs claire en matière d'engagement et je savais que je pouvais lutter, surtout avec l'appuie d'une princesse tel que Lottie elle était influente et son combat auprès des femmes étaient impressionnant c'est bien pour ça que j'avais commencé mon militantisme socio-environnementale à ses côtés sur instagram. En ce début d'année, nous avions monté une campagne de boycott contre starbucks et ses pratiques qui ont éclaboussé la marque à travers le monde; non payement de la fiscalité en france, racisme au état unis, l’hyper calorisation des boissons découverte au Royaume Unis sans parler des gobelets non recyclable un peu partout dans le monde. Enfin bref, il ne m'étonnerai même pas que dans quelques années on apprendrait que leur café et cacao recueillie dans la bienveillance et tout ça ne serai que du bullshit. J'avais donc aujourd'hui la magnifique tâche de déposer les tracts sur chacune des tables du café du campus. Je sais bien que je ne me ferais pas beaucoup d'amis de cette façon, mais il le fallait.
J'avais donc imprimé mes tracts, les avais glissés dans mon sac accompagné d'un rouleau de scotch et était parti d'un pas décidé jusqu'au Starbucks. Le froid me cinglais le visage, je me bénissais d'avoir ma grosse écharpe et un bonnet, accompagné d'un agréable manteau. Bien entendu il faisait moins froid qu'à Moscou, je ne mettrais certainement plus jamais les pied dans une ville aussi froide qu'a Moscou. Sauf si on fait comme on à dit avec Naëlle, prendre la place de Vladimir, je pouffais de rire à cette idée, on était bien con quand même. Je fis rapidement sur place, à travers la fenêtre je voyais qu'il y avait un peu de monde à l’intérieur. Je pris une profonde inspiration et me lança à coller les première affiche sur la devanture. Quelques personnes s'arrêtait regardant ce que je faisais avant de tout simplement repartir, pour continuer leur route. d'autre par contre prenais le temps de lire et d'essayer de comprendre. S'il avait des questions il y avait des adresses internet où trouver les informations.
Maintenant il était l'heure de rentrer dans le café, de déposer les tracts sur chacune des tables et même d'en glisser dans les mains de certains client. J'ouvris donc la porte, le chaud de l'intérieur fit un courant d'air agréable. Je tournais la tête pour analyser la salle. Une grand inspiration et s'était partie, j'allais me diriger sur la droite quand une jeune femme m’interrompis dans mon élan. Et je fus stoppé net, j'arquais un sourcil ne comprenant pas ce qu'elle me voulait et encore moins comment elle me connaissait. Je lui répondit lentement avec un ton interrogatif. Euh ..... Sal...ut! En tout cas j'aimais bien son prénom, Alyssia ça sonnait plutôt bien.

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Alyssia regrettait de s'être pointée face à lui. En voyant le visage de Lukas, puis ce qu'il lui dit, elle comprit vite que son père n'avait jamais mentionné son nom au cours d'un repas de famille. Euh ..... Sal...ut! Déçue, la brunette baisse les yeux, se mord la lèvre réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien lui dire. Comme un flash, elle revit son paternel lui interdire d'approcher Lukas si elle le croisait, lui interdire même de lui sourire, mais elle se fiche des règles. Elle s'est dit que lui même ne les avait pas respecté en partant avant sa naissance, alors c'est sa petite vengeance. Bien entendu elle ne fait pas cela dans ce seul but mais aussi parce qu'elle veut apprendre à le connaitre, cet étranger qui partage une partie de son sang. Elle ouvre puis ferme la bouche, mais trop tard la machine était lancée Oui, je sais ça peut te paraître bizarre qu'une nana que tu ne connaisses ni d'Ève, ni d'Adam vienne te parler comme ça et qui en plus connaisse ton prénom. J'aurais dû venir t'aborder d'une autre façon. D'autant plus que tu dois me prendre pour une psychopathe ou une enquêtrice alors que pas du tout. Je t'ai vu en photo, bon forcément ça n'aide pas non plus de te dire ça mais... Alyssia dans toute sa splendeur. Elle ne s'en rend pas compte mais elle se lance bien souvent dans des monologues, à se faire les question/réponse à haute voix et sans se souvenir qu'elle a quelqu'un face à elle, manie qu'elle a depuis toujours. Une fois lancée, elle s'arrête qu'après plusieurs phrases. La demoiselle se mord la lèvre, penche la tête sur le côté et reprend, tentant d'être un peu plus calme. Je sais que ça peut te paraître dingue, mais je suis ta soeur. Enfin ta demi-soeur. Avant que tu viennes au monde, mon père a couché avec ma mère pour nous abandonner lâchement bien avant que je ne naisse. Je ne sais pas s'il connaissait ta mère avant -d'ailleurs elle danse superbement bien- mais dans tous les cas on fait parti de la même famille. Papa m'a fait promettre de ne jamais venir t'en parler mais je suis parfois têtue, et puis il me doit bien ça, non ? Aly a recommencé ses phrases à rallonge toujours sans s'en rendre compte. Elle passe une main dans ses cheveux et conclu ses dires par un simple Désolée. Clairement une folle, surtout qu'elle a aussi indiqué qu'elle connaissait la mère de Lukas.

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Imagine t'es en train de courir, courir le plus vite possible, parce que tu viens d'emménager de une nouvelle maison qu'il fait super beau dehors et qu'il y a une piscine qui t'attend, alors tu te même à courir, courir de tout tes forces. Et VLAN! Une vitre vient se placer entre toi et l'eau bleu de cette piscine. Tu viens de te prendre une baie vitrée dans la tronche, en pleine face. Voilà ce qu'il se passait maintenant. Je me sentais comme ça.
La belle brune m'avait apostrophé alors que j'étais concentrer dans mon engagement, et je pensais pas qu'elle me tiendrait un monologue comme ça, alors oui j'étais dubitatif du fait qu'elle me connaisse et qu'elle se présente, ça élimine donc l'option où on s'est rencontré en soirée et que je l'ai oublié. C'est déjà un bon point. Autre chose, hum peu être Naël, qui me l'envoie, oui en effet elle est plutôt pas mal, mais va falloir qu'elle arrête ces monologues parce que ça sera pas possible. Ces idées fusais si bien que j'écoutais la moitié de ce qu'elle me disais, toujours est-t'il qu'elle réfutait mes idées dans son monologue: je ne la connaissais pas et elle ne m'était pas envoyé par des amis. Elle voulait quoi alors. Franchement j'essayais d'écouter chacun de ces mots, mais j'avais que certain mots ce qui faisais des combinaison étrange; enquêtrice psychopathe ou bien même, forcement en photo.
Elle parlait vite comme si elle voulait se débarrasser de quelques chose, une chose qui lui pesait, je voulais lui dire de se calmer, mais j'arrivais pas à sortir un seul son. Et j'étais bouche bé par la situation. Elle s'arrêta deux secondes, pour reprendre certainement son souffle, avant que la baie vitrée n’apparaisse en plein vol, qu'une droit d'un boxeur m'arrive dans la mâchoire, je retrouvais les douleurs de l'agression dans mon corps, et même dans mon cœur. Je tressaillis, balbutiant des Je... Hein? ... Je... Nan.... C'est ... ce... Quoi? .... Nan... Nan, nan nan nan nan nan. Tsss, Je Woh .... là Je lui faisais face, mais totalement et la dernière phrase que j'avais entendu s'était. Je suis t'as sœur. Mais bien sur, et puis la marmotte mais le chocolat dans le papier d'alu, hein!!!! Elle m'a peu être même vus blêmir, j'étais paaaaaaaaaaaaaas du tout près à ça. Si bien que je me suis retenus à la première chose qui se trouvais prés de moi. Un bout de la porte, parce que oui au final j'étais pas si loin que ça. Elle avait réussi à raconter des trucs en quatre secondes, qui changerai ma vie, alors que je venais juste de passer la porte. Les flayers en étaient même tombé au sol, s'étalant de la même façon que moi, ou plutôt mon esprit. C'est quoi cette merde, c'es qui?
Je lui dis rien me fallait de l'air. Je fis demi tour, la lançant elle et les tracts au sol, je devais prendre l'air, cette claque était bien trop violente pour avoir une réaction saine. Sur le trottoir je me mis à tourner en rond comme un dément. Faut pas faire ça, c'est mal, pas de cette façon en tout cas.

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Alyssia ne peut plus faire machine arrière, elle a lâché ses phrases comme si sa vie en dépendait. Elle est soulagée mais en même temps apeurée par la réaction qu'il pourrait avoir. Soit il réagit bien en apprenant qu'il a une soeur, soit il s'emporte en lui disant qu'elle ment ou bien il reste bouche bée sans savoir comment réagir. Nous avons beau nous faire un nombre de scénarios incalculable dans notre tête, la réalité n'est jamais -ou pratiquement jamais- en adéquation avec notre propre réalité. Bien entendu Alyssia n'aurait pas dû agir ainsi et tout lui balancer comme ça, espérant qu'il prenne ça pour un simple bonjour, mais c'est dans son tempérament, elle ne sait pas mentir et a dû mal à camoufler ses émotions. Elle est comme ça la petite. Après son monologue, la brunette attend une réaction de la part de Lukas. Les seuls mots que ce dernier trouve, sont Je... Hein? ... Je... Nan.... C'est ... ce... Quoi? .... Nan... Nan, nan nan nan nan nan. Tsss, Je Woh .... là . Si on peut appeler cela des mots. D'abord le choc, puis le dénis, puis la colère, puis l'acceptation, phase apparemment absente pour le moment. Durant le discours de l'italienne, les flayers de Lukas en sont tombés et lui-même une fois qu'elle eut terminé, était bien à deux doigts de les rejoindre. Mais aucun mot ne sort. Elle aurait préféré qu'il lui crie dessus, mais pas qu'il l'abandonne, pas comme son père. Et pourtant il sort, la laissant en plan. La première pensée d'Alyssia fut de se dire qu'en effet, Lukas est une copie de leur paternel, jamais il n'acceptera d'une soeur de sa vie. Mais parfois il faut savoir mettre ses pensées négatives de côté et tenter de comprendre l'autre. Prise d'un élan, la demoiselle prend sa respiration, jette un oeil rapide à sa table faisant comprendre par la même occasion au serveur qu'il faudrait surveiller. Elle sort pour rejoindre Lukas. Il fait froid dehors, trop froid pour elle sans manteau. Hum.. écoute je suis désolée de t'avoir annoncé ça comme ça. Mais en même temps c'est pas évident d'amorcer un conversation si on part du prin... Elle se stoppe net, se rendant compte rapidement qu'avec le stress elle risque de partir une fois de plus dans un monologue dont elle seule a le secret. Je suis sincèrement désolée. Je comprendrai que tu ne veuilles pas m'avoir dans ta vie, mais je voulais au moins te parler une fois dans la mienne. Alyssia attend quelques secondes, puis décide de rentrer, laissant Lukas digérer la nouvelle et se remettre à ses cours.

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Nan en fait j'étais gentil avec l'image de la baie vitrée en fait, nan plutôt comme un gars qui se faisait agresser le long d'un mur et qui recevait un coup de poing direct dans le visage. La tête cognait dans le poing avant d'arrêter sa course en arrière à cause du mur et donc retournais en avant. Beaucoup trop de choc, beaucoup trop d'information dans ma tête d'un seul coup. Qu'est ce que j'avais fais au monde pour recevoir un tel choc émotionnel là tout de suite maintenant? C'est comme si l'univers venais me faire un gros mindfuck en plein visage tout en me disant bonne année. Je suis désolé pour la belle brune hein; mais je pouvais pas répondre à sa question! Quoi que nan y avait pas de question, elle avait balancé son speech de but en blanc et vlan Lukas Spritz prend toi ça dans les dents. Dents qui aurai pus tomber avec ce genre de coup de point.
Je traisaillais titubais totalement choqué par la nouvelle. Ne pensant même pas à mon père ou à ses probable infidélité, dont j'étais au courant depuis quelques temps déjà. J'avais bien sûr pas entendu/compris qu'elle était mon aînée. Je sortais dehors, il me fallait de l'air et vite, je suffoquais à l'intérieur, tout tremblant je la laissais là en plan pour prendre une bouffée d'oxygène. Une fois dehors je tournais en rond, marmonnant des mots n'ayant aucun sens. Il fallait que je me calme, une cigarette, oui voilà un point d'encrage dans la réalité, s'était un rêve, totalement un rêve. la cigarette portée à ma bouche puis l'allume, s'était complètement débile c'est pas comme ça qu'on reprend de l'oxygène Spritz. Nan s'était pas un rêve elle revenait à la charge j'étais figé face à elle. C'était pas mon habitude de réagir de cette façon, mais bon sens. Elle parlait j'écoutais pas, enfin mon cerveau n'arrivais pas à imprimer les mots pour mes les retranscrire, j'avais les yeux dans le vide. Comme un poisson bulle. Elle repartait, je me détendais un peu calmant les battement mon cœur. Une clope, deux clopes, trois clopes, ouai ça passait vite, au moins quinze minutes, si bien que je l'avais oublié elle. Elle comment elle se sentait. Parce que c'est ça à la base un Lukas Spritz c'est un mec qui viens quand tu vas pas bien, il est rarement dans la merde et les choc émotionnel son plutôt rare. Nan un Lukas Spritz ça s’enquiert de savoir comment va sa soit disant demi-soeur. Un Lukas Spritz c'est bienveillant.
Prenant mon courage à deux mains, je jetais le dernier mégot de cigarette dans le cendrier. Un long souffle. je pénétrais dans le café, pour la rejoindre. J'suis désolé. J'avais une boule au ventre, je savais pas ce qui m'arrivais, mais trop de tension, une boule de nerf. Les larmes aux yeux, fallait que ça coule. J'ai toujours été de ceux qui laissais couler leur larmes si elle était là. J'étais de ceux qui parlais de leur émotions. Je suis de ceux qui parle avec compassion.

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Alyssia tente de se remettre à ses cours, ainsi que de se concentrer mais c'est plus facile à dire qu'à faire. En effet, elle ne fait que penser à la réaction de son demi frère, et en vient à se demander comment elle aurait elle-même réagit. En y pensant, elle aurait rigolé puis serait partie sur un long monologue en tentant de calculer la probabilité que cela puisse être possible, et elle aurait pu partir tellement loin qu'elle serait même dans une hypothèse sur un élevage de pingouins en Alaska.. Elle secoue la tête comme pour remettre ses idées en ordre, mais rien n'y fait, ses pensées vont vers la scène qui vient de se dérouler quelques instants auparavant. La brunette boit une gorgée de son café, et commence à ranger ses affaires. Maniaque au possible, elle range ses stylos dans le même sens, referme ses cahiers correctement, met le marque page et les post-it de façon à pouvoir retrouver facilement son idée à retenir. Elle reprend une gorgée de café, range soigneusement ses lunettes dans l'étui adéquat. Elle termine son café, repose le gobelet sur la table et continue de ranger soigneusement ses affaires dans son sac. L'italienne met du temps à réaliser que Lukas est de nouveau face à elle, c'est seulement quand sa voix se fait entendre qu'elle remarque sa présence. J'suis désolé., lui dit-il simplement. En quoi pouvait-il être désolé ? Sa réaction est légitime. Alyssia plonge son regard dans le siens, elle est très observatrice la petite et se promet qu'elle a l'impression de voir les yeux de Lukas humides, mais elle se dit que c'est le froid. En fait, elle ne verrait pas de raisons de pleurer. La Volturi ne sait pas ce qu'elle pourrait dire de plus, elle n'est pas désinvolte et pourtant elle aurait eu envie de lui lâcher un "désolé de ?" ou encore un simple pourquoi mais elle est réfléchie et lui dit calmement C'est plutôt moi qui suis désolée. Elle se racle la gorge pour reprendre ses esprits. Je n'aurais pas dû te l'annoncer comme ça, mais en te voyant j'ai eu comme un élan, je sais pas. Elle lui fait un petit sourire pour accompagner ses dires, et commence à jouer avec une de ses mèches de cheveux. Tu veux boire quelque chose ? Je te dois bien ça ! Un peu d'humour ne fait jamais de mal, après tout.

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w/ @Alyssia Volturi
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Les tracts n'avaient plus aucune importance, ils feraient peu être plus de scandale, toucherai plus de monde de cette façon? Qui sais au moins des gens se pencherai au sol pour ramasser ces feuilles qui traîne, parce que je ne pense pas que je le ferais, bien trop pris dans cette nouvelle situation. Si je retournais à l'intérieur c'était plus parce que je n'avais plus de cigarette que parce que je voulais lui parler. Qu'est ce qu'on pourrai bien se dire de toute façon? Après était 'elle certaine de ce qu'elle avançait? Nan elle savait bien trop de chose, bien entendu qu'elle savait. Ou alors était ce le genre de personne à stalker la vie des autres pour entrer en contact et finir par les détruire ? Si vraiment elle était de mon sang, enfin à moitié alors elle n'avait peut être pas hérité de la meilleur moitié.
Je retournais à ses côtés les yeux humides à cause des nerfs, passant un revers de manche, avant de tirer la chaise et de m’asseoir face à elle. Totalement perdu, désabusé. Je m'excusais de ma réaction, elle était normale et j'aurai pus réagir bien plus violemment mais je n'étais pas de ce sang là, et encore moins envers une femme. On allait tourner autour du pot bien trop longtemps si je renchérissais c'est pour ça que je me retins.
En fait je sais pas j'avais rien a lui dire, les questions s'était trop tôt, puis le sujet viens sur le tapis tout seul finalement, qui n'étais autre que mon engagement de boycott envers l'enseigne. Nan, nan je bois rien d'ici, c'est pour ça que je suis là à la base. Je savais pas comment réagir en fait, comment est ce que je pouvais reprendre simplement ma vie après ce qu'elle venait de me sortir??

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Alyssia ne sait plus comment agir, lorsqu'il se pointe face à elle encore moins. Elle ne fait que tenter de comprendre sa réaction, mais se doute bien que chacun à ses propres façons d'être. Gentille elle lui propose s'il veut boire quelque chose, elle s'attendait à un refus mais pas aussi brutal que ses dires Nan, nan je bois rien d'ici, c'est pour ça que je suis là à la base., elle reste de marbre la petite ne comprenant pas pourquoi il agit ainsi comme si elle était une pestiférée. La brunette se racle la gorge, ne sachant pas vraiment par où commencer, quelles questions poser pour tenter de s'intéresser à lui. Elle ne veut pas parler d'elle aux risques qu'il la trouve trop égocentrique, même si dans un sens elle se dit que ça pourrait briser la glace si elle se dévoile un peu plus ? Mais il a du cerner d'hors et déjà l'un de ses traits de caractère : la folie des monologues. C'est certain, aussi bien pour elle que pour lui leurs vies ne seront plus comme avant. Mais dans un autre sens Alyssia avait ce poids depuis bien trop longtemps enfoui en elle qu'il était temps de se lâcher. D'accord. Mais explique moi pourquoi tu es là si tu ne bois rien d'ici c'est au sujet des tracts ? Elle veut s'intéresser à lui, savoir ce qu'il fait dans la vie, ce qu'il aime. Alyssia aimerait créer un lien avec lui, ce lien fraternel qu'elle n'a jamais eu, ce lien qui l'a toujours cruellement manqué durant toute son enfance. Elle commande un autre café au serveur, attendant une réponse de son frère cadet. Elle le regarde, et se rend bien compte qu'il a davantage les traits de sa mère que de son père bien qu'ils aient quand même des similitudes. C'est elle-même qui a tout hérité de son père, elle aurait préféré ne rien hériter et prendre tous les traits de sa mère.

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w/ @Alyssia Volturi
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Je m'étais assis face à elle, face à cette sœur et je ne savais pas comment réagir. Qu'est ce que je pouvais lui dire, de toute façon elle savait qui j'étais, enfin sur le papier, mais est ce que j'étais prés à avoir une sœur dans ma vie. Peu être qu'elle me prendrait pour quelqu'un d'arrogant ou je sais pas quoi. Je refusais son invitation par principe, par conviction et engagement. Quoi que je pourrais prendre de l'eau mais ils seraient bien capable de me donner une bouteille d'eau Nestle, le pire du pire en somme. Nan je ne bourrai pas. J'espérai juste qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur.
Finalement le sujet de ma non consommation, allait arriver plus vite que je ne le pensais, bien sur il fallait expliquer ma présence dans ce café si je ne vois pas, si je ne consomme pas. Oui, effectivement, je suis venus déposer des flyers pour le boycott de la marques, sous les traits éthique qu'elle veut se donner. Et c'est pas seulement sur les faits sur le sol américain. Evasion fiscal en Europe, donc pourquoi pas ici, hyper calorisation en Grande Bretagne alors que le pays mène une politique de réduction du sucre, racisme au Etat Unis... Je me retenais de d'un commentaire, cinglant sur le pays qui m'avait accueillie plusieurs année durant, parce que le pays entier puait le racisme, bien trop encré dans son histoire. Puis je me mis à la regarder, vraiment. C'est vrai qu'elle avait ses traits, c'est de cette façon que la première question me vint entre les lèvres. Pourquoi il m'a rien dis? avec un voix empreins d'une peine. Parce que si j'avais sus que j'avais une sœur, certainement que ma vie aurai été totalement différente.

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