When I grow older you never said I'd feel so helpless

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Lara & Marshall

La panique totale, je crois qu’il n’y avait pas de meilleur mot pour exprimer ce que je ressentais. J’étais impuissant, tellement impuissant ici loin d’elle. Loin de ma Lara qui était prise dans ce foutu théâtre alors que les bombes allaient bientôt sauter. Si ça ce trouve, elle allait perdre la vie et je ne saurais plus quoi faire de la mienne. Pourquoi n’avais-je pas été avec elle? Pourquoi ne pas être allé la rejoindre malgré les interdictions et ces gens qui nous en empêchaient? J’aurais du…. Assis dans cette foutue salle de classe à attendre que quelque chose se passe, nous eûmes finalement droit aux secousses des déflagrations. Oh seigneur…. Je me levai d’un bond sur ma chaise et couru pratiquement vers la porte pour l’ouvrir. Quelques personnes se mirent au travers de mon chemin, mais j’avais la motivation du désespoir et après quelques coups de poings j’arrivai à sortir de là. Courant stupidement vers la sortie sans trop me poser de question, je reçu finalement un sms de Lara. Les bombes viennent d'exploser... Je suis en chemin pour l'hôpital... J'ai peur d'être en train de perdre le bébé ! Rejoins-moi à l'hôpital ! Mon cœur battait à toute vitesse et mes jambes peinaient à suivre le rythme que je leurs imposais. Je couru pourtant de plus en plus vite jusqu’à sortir du bâtiment par la cours arrière, là où il n’y aurait pas de dégât puisque je n’étais pas dans le même bâtiment que les déflagrations de toute manière et couru vers la rue à en perdre haleine. L’hôpital d’Harvard se trouvait un peu plus loin, mais je n’en avais que faire. Lorsque j’arrivai, j’avais la gorge tellement sèche que j’avais du mal à parler. Je me dirigeai tout droit vers les urgences et n’eu pas besoin de leur faire un dessin quant à la raison de ma présence. « Je cherche ma petite amie! Elle est enceinte et elle était dans le théâtre lorsque la bombe a explosé! Elle est grande, blonde, magnifique, fort caractère… » J’haletais et parlais aussi vite que possible sentant mes mains trembler. « Calmez-vous monsieur je vous pris. Quel est son nom? » « Lara! Lara Gray. » L’infirmière regarda rapidement ses papiers et m’indiqua finalement une chambre où je me ruai sans plus attendre.

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Tout s’était passé tellement vite, je ne pensais pas que tout pourrait s’embrouiller jusqu’à devenir une parfaite peinture de ce que pouvait être l’enfer sur terre devant mes yeux et ceux des étudiants présents sur le campus. Cette journée était pourtant tout ce qu’il y avait de plus normal sur terre, au théâtre je pensais être en sécurité comme d’habitude et pourtant, un homme était apparu en menaçant de faire exploser le campus, j’étais confinée dans l’un des secteurs qu’il menaçait et immédiatement je n’avais pensé qu’à deux choses. Le bonheur de Marshall, la survie du bébé qui s’épanouissait jour après jour en moi depuis bientôt trois mois. Je ne pouvais pas imaginer ce qu’était la vie sans eux et j’étais prête à mourir, je m’en contrefichais mais pas aujourd’hui, pas avec cette petite vie qui grandissait en moi. Je ne voulais pas mourir, j’y étais préparée au fond mais je ne voulais pas lâcher prise aussi facilement. Une première bombe avait explosée, le gaz, la force de l’impact avait tout projeté dans les environs, ce n’est que lors de l’explosions des autres bombes plus nombreuses qu’il y avait vraiment eu des dégâts dans le théâtre, une machine avait été éjectée sur moi, j’étais tombée après l’impact contre un siège. Le temps que je reprenne connaissance j’avais perdu beaucoup de sang à la tête et était blesser au niveau du bras, je pense qu’il ne s’agissait là que d’une épaule déboitée mais je n’en étais pas certaine. La seule chose qui m’inquiétait c’était mon ventre qui me faisait plus mal que d’habitude, j’étais paniquée, et si j’avais perdu le bébé en me prenant cette horrible machine de profil ? Après bien des minutes à ramper au sol pour pouvoir me relever j’avais quitté cet endroit et avait été amenée en urgence à l’hôpital. Marshall était arrivé à peu près en même temps et la priorité était de faire une échographie pour voir si le bébé allait bien. J’étais stressée, les larmes m’empêchaient de bien voir l’écran devant lequel je me trouvais. Le sang coulait toujours le long de mon visage, une plaie ouverte qui aurait besoin de points de suture pour se résorber. Mon bras me faisait un mal de chien mais je ne pensais qu’à une chose, la sécurité de mon bébé. Marshall finissait par me rejoindre, je tournais la tête vers lui fondant en larmes alors qu’il me prenait dans ses bras et qu’un petit cri me prenait de court parce qu’il s’était appuyé sur mon bras. « J’ai eu tellement peur de ne jamais te revoir bébé ! » Le médecin allait bientôt commencer avec son échographie, j’étais prête il ne me manquait plus qu’à avoir le produit sur le ventre, c’était la première fois que nous allions voir notre bébé.

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Lara & Marshall

Lorsque je la vis finalement sur ce lit d’hôpital, mon cœur se serra dans ma poitrine. La voir ainsi en si mauvais état me rendait malade. Ce sang sur sa tête… Bon sang. Pourquoi ça n’avait pas été moi plutôt qu’elle? Je la serrai dans mes bras malgré la réaction du médecin qui m’intimait d’y aller doucement. Qu’il aille se faire foutre, j’avais failli perdre me petite amie. « J’ai eu tellement peur de ne jamais te revoir bébé ! » J’avais le cœur gros et me surpris à même avoir envie de chialer. Impossible de douter de mon amour pour elle maintenant. « Si tu savais comme j’suis content de te voir…. Et le bébé? Comment il va? » Je me tournai vers le médecin qui me faisait les gros yeux. Apparemment, j’étais la seule chose l’empêchant présentement de commencer son échographie. Je déglutis et reculai, prenant place sur une chaise à côté du lit et prenant la main de Lara entre les deux miennes. Je la regardai quelques secondes alors que le médecin appliquait ce truc bleu gluant sur son ventre et me tournai finalement vers l’écran. Bon sang, c’était la première échographie. Mon cœur se remit à battre très rapidement alors que, soudainement, j’entendis un battement autre que le mien. Un sourire commença à étirer mes lèvres. Était-ce le cœur du bébé? Un second battement se fit ensuite entendre. Sûrement celui du cœur de Lara… non? Je la regardai avec un énorme point d’interrogation sur le visage et regardai ensuite le médecin qui souriait bêtement. Regardant rapidement l’écran, j’essayai de voir sans toutefois comprendre ce que je voyais. « Et bien, mes félicitations à vous deux… Apparemment, il n’y a pas un, mais bien deux petits cœurs bien vivants là dedans. » Les larmes roulèrent finalement sur mes joues alors que je ne trouvais aucun mot pour exprimer mes sentiments. Je regardai à nouveau Lara et souris stupidement. Nous allions avoir des jumeaux!

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Je ne pouvais pas masquer mon anxiété, dans ce putain de théâtre je m’étais vraiment rendue compte que Marshall et moi ce n’était pas seulement une amourette d’université qui me ferait sourire dans vingt ans en y repensant. Il était l’homme avec qui je voulais vivre le restant de mes jours, celui qui me faisait sourire et qui maitrisait tous mes sentiments comme si je n’étais qu’une vulgaire marionnette pour un ventriloque. Je savais déjà que j’étais amoureuse de lui mais maintenant j’étais certaine que cet amour était plus fort que tout, il aurait été plus fort que la mort et puisque j’étais encore vivante suite à cet attentat il était temps de vivre à fond encore plus que précédemment. Je me faisais un sang d’encre pour mon bébé, dans ma chute il avait pu avoir des séquelles, et si je faisais une fausse couche ? Mon mal de ventre intense pourrait être expliqué ainsi après tout. Je ne sais pas, je ne savais plus rien et je paniquais, toute seule transportée par les infirmières je me retrouvais bien vite dans une salle prête à recevoir une échographie. Marshall était là et je ne pouvais contenir mes larmes. Sa présence me rassurait légèrement, je me blottissais contre lui n’hésitant pas à l’embrasser à pleine bouche, il m’avait manqué, savoir qu’il n’avait pas été en danger m’avait permis de tenir bon dans les circonstances de l’alerte à la bombe, il était mon pilier. « Si tu savais comme j’suis content de te voir…. Et le bébé? Comment il va? » Je restais contre lui m’emparant de sa main, je ne voulais plus le quitter, pas tout de suite. « Je t’aime Marshall, je n’en sais rien, j’ai très mal au ventre mais on s’apprêtait à faire une échographie pour en savoir plus. » Le médecin attendait que Marshall se décale pour prendre sa place, je retirais mon top le laissant m’appliquer une couche de liquide très froid sur le ventre, j’étais stressée. Me mordillant la lèvre inférieure je regardais l’écran entendant un premier battement de cœur, je ne pouvais retenir un soupir, j’étais rassurée, mon bébé allait bien. Un second battement venait néanmoins m’arrêter en route, je jetais un coup d’œil à Marshall qui ne comprenait pas non plus puis au médecin qui souriait niaisement. « Qu’est-ce que… » Le médecin me coupait, tant mieux, il allait m’en dire plus. « Et bien, mes félicitations à vous deux… Apparemment, il n’y a pas un, mais bien deux petits cœurs bien vivants là dedans. » Mon cœur battait la chamade, j’allais avoir deux bébés. Les larmes coulaient à nouveau le long de mon beau visage, je retournais la tête vers Marshall. « On va avoir deux bébés mon cœur. »

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Lara & Marshall

J’avais peine à le croire, c’était pratiquement impossible. Enfin, non, pas tant que ça. Mais tout de même! Quelles étaient les chances qu’on ait des jumeaux? Sérieusement? Un sourire énorme étirait mes lèvres et celles de tout le monde dans la pièce d’ailleurs. Je n’arrivais tout simplement pas à le croire. J’étais incapable de parler et je ne faisais que regarder Lara et l’écran à intervalles réguliers en sentant les larmes rouler sur mes joues. « On va avoir deux bébés mon cœur. » J’hochai la tête et la serrai fort dans mes bras avant de venir l’embrasser longuement une nouvelle fois. C’était incroyable. Notre première échographie –chose déjà suffisamment émouvante, surtout après un attentat à la bombe- et en plus nous avions la chance d’apprendre que nous allions avoir non pas un, mais bien deux enfants! Toujours accroché aux lèvres de Lara, j’entendis à peine le médecin qui s’excusa. « Comme tout semble bien aller, je vais vous laisser tous les deux. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à sonner la cloche, une infirmière s’occupera de vous! » Et il sortit doucement sans nous déranger d’avantage. Lorsque je me reculai enfin pour regarder Lara, j’avais le cœur qui battait la chamade et j’essuyai rapidement les larmes toujours présentes sur mon visage. « Je t’aime Lara! Je t’aime tellement…. » Je la serrai à nouveau dans mes bras et posai une main sur son ventre que le médecin avait heureusement nettoyé avant de partir. « Coucou vous deux… »

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Cette journée était décidément chargée en émotions, mon front me faisait toujours un mal de chien, je saignais toujours et une infirmière allait venir dans quelques minutes pour remplacer le premier médecin qui était spécialisé dans les grosses et non pas dans les blessures. Quelques autres coupures étaient dissimulées sur mon corps mais rien de grave, j’aurais probablement droit à des beaux bleus sur le corps qui feraient tous sauf me rendre sexy. Tant pis, je n’y pensais même pas étant toujours très émue d’apprendre que deux petites vies grandissaient en moi, j’allais être la maman comblée de deux enfants et c’était vraiment une chose qui me rendait plus qu’heureuse. Je ne doutais pas que sur le campus les choses allaient jaser mais je m’en contrefichais complètement. Marshall et moi allions être de bons parents et tout faire pour nos enfants, ils naissaient dans l’amour, nous n’étions pas un couple d’étudiants forcé de passer du temps ensemble à cause d’un coup de queue placé inconsciemment, non, nous étions amoureux même si cette grossesse n’était pas prévue au départ. Je n’écoutais même pas le médecin qui quittait la pièce embrassant mon homme avec tendresse et sensualité, ma langue venait caresser la sienne avec douceur alors que je croisais mes bras contre son cou pour qu’il ne recule pas. Il reculait essuyant ses larmes, le voir pleurer me rendait encore plus heureuse et émue. « Tu es tellement beau quand tu pleures mon cœur. » Je lui caressais le visage essuyant l’une de ses larmes. « Je t’aime Lara! Je t’aime tellement…. » Je souriais, mon cœur battait tellement fort dans ma poitrine que je risquais la crise cardiaque, une certaine euphorie émanait de nos corps et ça me faisait du bien. « Coucou vous deux… » Il déposait sa main fraiche sur mon ventre, j’étais attendrie lui caressant le visage en le regardant faire. « Il va falloir qu’on commence à réfléchir aux prénoms de nos deux petits anges. »

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« Tu es tellement beau quand tu pleures mon cœur. » En temps normal, j’aurais tout de suite répondu à cette remarque par une connerie ou alors une réponse cinglante. Je n’étais pas du genre à montrer mes émotions, encore moins à pleurer comme je le faisais présentement. Mais j’avais eu peur de la perdre et j’étais terriblement ému d’apprendre que nous allions avoir des jumeaux. Je ne relevai donc pas le commentaire, me contentant de répéter encore et encore à Lara à quel point je l’aimais et m’aventurant même à poser la main sur son ventre. À ce stade de la grossesse, les bébés n’avaient pas encore la force –ni même la constitution- nécessaire à bouger et à donner des coups, mais le simple fait de les savoir là-dessous me rendait d’avantage émotif. « Il va falloir qu’on commence à réfléchir aux prénoms de nos deux petits anges. » Je regardai à nouveau Lara et un grand sourire étira mes lèvres. « On pourra peut-être y penser lorsqu’on connaitra leur sexe, tu ne crois pas? » Je ris doucement. Ce genre de détail m’importait peu, mais je croyais quand même qu’il était préférable d’attendre de savoir si c’était deux garçons, deux filles ou alors un de chaque! M’enfin, avec mes gènes de Reilly, j’allais certainement engendrer des mecs. Ou au moins un! C’était impossible que ma lignée s’arrête ici!

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Aujourd’hui pouvait être le plus beau jour de ma vie, je venais peut-être de survivre à l’enfer et beaucoup d’étudiants étaient morts dans le feu qui avait été engendré par l’explosion des bombes, moi-même j’étais blessée et j’allais avoir besoin de quelques points de sutures pour me remettre de mon horrible gamelle lors de l’explosion de la première bombe à l’extrémité du lieu sur lequel je me trouvais mais apprendre que j’attendais des jumeaux et qu’ils étaient en parfaite santé, je n’avais pas besoin de plus pour être heureuse, Marshall était à mes côtes et constituait une part très importante à mon bonheur, s’il avait perdu la vie dans les attentats je ne pouvais même pas imaginer ce qu’aurait été ma vie ensuite. Je l’aimais, tellement fort que j’aurais pu en mourir. Je pense qu’aujourd’hui nous prenions conscience davantage de l’intensité de notre histoire, nous n’étions pas juste un couple d’étudiants comme les autres, nous étions faits l’un pour l’autre et pour le moment aucune ombre ne venait noircir le tableau. « On pourra peut-être y penser lorsqu’on connaitra leur sexe, tu ne crois pas? » Bonne idée, de toute manière je possédais déjà quelques idées de prénoms que je n’hésiterais pas à lui proposer lorsque nous serions fixés sur le sexe du bébé, j’avais d’ailleurs hâte de savoir si nous attendions deux filles, deux garçons, ou dans un cas vraiment exceptionnel une fille et un garçon, je désirais avoir des filles, des petites à qui je donnerais des conseils pour les garçons et la mode. « Tu as tout à fait raison… D’ailleurs… Est-ce que tu veux savoir ? J’veux dire, est-ce qu’on attend l’accouchement où est-ce qu’on demande à savoir après l’examen ? »

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Lara & Marshall

J’étais réellement content de savoir que Lara était enceinte de jumeaux, c’était une merveilleuse nouvelle après que nous ayons eu si peur pour le bébé. Elle me demanda pour trouver des noms et je ris. C’était, selon moi, beaucoup trop tôt pour ça. Enfin, c’était inutile dans la mesure où nous ne connaissions pas leur sexe encore. « Tu as tout à fait raison… D’ailleurs… Est-ce que tu veux savoir ? J’veux dire, est-ce qu’on attend l’accouchement où est-ce qu’on demande à savoir après l’examen ? » C’était une bonne question… Normalement, on pourrait avoir ce genre d’info à partir de cinq mois de grossesse, c’est-à-dire d’ici deux mois. Mais est-ce que je préférais avoir la surprise à la naissance ou plutôt être tout de suite au courant? Je crois que j’étais un peu trop impatient pour attendre plus de deux mois encore. « Oui! Bien sûr que j’veux savoir! Même si c’est certain que nous aurons deux mecs, les gênes de Reilly, que veux-tu!? » Je la regardai avec un grand sourire et me mit à rire. L’embrassant doucement au coin des lèvres, un autre médecin entra dans la chambre pour venir lui faire ses soins. Je me reculai après avoir demandé la permission de rester près d’elle et m’assit un peu plus loin.

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Depuis le début de ma grossesse j’étais la femme la plus heureuse au monde, soutenue par l’homme le plus important à mon bonheur je ne pouvais pas être triste ou en colère de toute manière. Je gardais en tête que bientôt les hormones auraient raison de nos petits moments de bonheur, je risquais d’être affreuse injustement juste parce que je souffrais, avec des jumeaux je risquais de doublement déguster mais j’en étais heureuse quand même, avoir deux bébés allait nécessiter plus de travail, plus de temps mais c’était tellement beau. En parlant de jumeaux, je ne savais pas si je souhaitais connaitre le sexe d’avance mais suivant le choix de Marshall je savais que nous aurions une décision ferme et définitive, je voulais lui laisser le choix à lui aussi, ne pas être égoïste pour notre couple d’autant plus qu’il m’avait fait très peur lorsque je lui avais annoncé que j’étais enceinte. « Oui! Bien sûr que j’veux savoir! Même si c’est certain que nous aurons deux mecs, les gênes de Reilly, que veux-tu!? » Je gloussais lui mettant un petit coup dans le ventre pour signifier de mon mécontentement. « Tu plaisantes ? Les petites fashionistas se battent à l’intérieur, pas de place pour les garçons ! » Je souriais appréciant le timide baiser de mon petit-copain, un médecin entrait et demandait à Marshall de reculer pour qu’il puisse m’examiner, il en déduisait comme prévu que mon front nécessitait des points de suture, je n’allais pas être très belle mais tant pis, j’étais prête à affronter cette épreuve.