MALO A. KASABIAN ► logan henderson

C'est le 9 aout 1990 à Quimper, que les membres de la famille Kasabian m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Malo Aleksandr. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Théatre (majeure) et Langue et Littérature Anglaise (mineure) depuis quatre ans et je travaille en tant que barman au Bukovski Tavern depuis trois ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mathers ou les Lowells.

Depuis mon plus jeune âge, un de mes plus grand délire et de me déguiser et de me faire passer pour quelqu'un d'autre. Entre schizophrénie et mythomanie, il m'arrive aujourd'hui de ne plus trop savoir qui je suis et de pas faire la différence entre moi et mon personnage. ▲ La drogue et l'alcool me font croire que je vais mieux alors qu'ils ne soignent pas du tout mes problèmes de personnalités. ▲ Je ne supporte pas le racisme, ayant subi pendant un certain temps des insultes et remarques anti-arméniennes ▲ D'après les directeurs de casting, j'étais toujours 'trop petit', 'trop gros', 'pas assez gros', 'trop hyperactif' ... toujours trop ou pas assez. ▲ Loin de vouloir être une star de cinéma, ma passion se tourne plutôt vers la scène. ▲ Je drague comme un pied et je suis un véritable cœur d'artichaut qui tombe amoureux de chaque jolie fille qu'il croise. Je me lasse très vite de la fille avec laquelle je suis. Je suis d'ailleurs plus amoureux de l'Amour que d'une fille en elle-même. ▲ J'ai toujours été le rigolo de ma bande de potes. ▲ Je suis sportif à cause de mon physique que je ne supportais pas enfant puis adolescent. ▲ Ma dernière petite amie m'a largué parce que je ne prenais jamais rien au sérieux et qu'elle se perdait dans tous les rôles que je jouais dans la réalité. ▲ Je suis très bon en écriture de pièce de théâtre, de sketch ou de scénario en tout genre.

▲ Aujourd'hui, je suis allée chercher une baquette chez le boulanger déguisé en médecin, blouse blanche, mon délire du jour. La boulangère ne fait pas de remarques et se prête même au jeu. Malheureusement, le cycliste qui a percuté une voiture à la sortie de la boulangerie a aussi pris la chose très au sérieux et a absolument voulu que je m'occupe de lui. Après deux heures d'explications, je suis aux Urgences et j'espère qu'à l'hôpital il n'y aura pas la même méprise.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Sans hésitation, je saute dans les premières fringues que je trouve et je cours faire la fête. Impossible pour moi de résister à une partie de bière-pong, un calumet de la paix ou à tout autre activité me promettant d'avoir des souvenirs flous pleins la tête.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Je suis pas fan des voyages humanitaires même si je ne suis pas non plus un égoïste. Je préfère m'occuper du malheur près de moi et faire du monde qui m'entoure un monde meilleur.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Je suis le premier à sauter sur la scène pour amuser la galerie. Après tout, je suis le meilleur à ce jeu là.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Une fille belle est une fille belle et bien sure qu'elle me plait. Après, je suis sure que je ne ferais pas ma vie avec elle. Mais passer un bon moment, ça peut être sympathique. Et j'adore draguer toutes les filles ... et me prendre des râteaux.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

J'aime vivre toutes les expériences possibles et celle-ci se rapproche beaucoup d'un saut à l’élastique, on plonge un peu vers l'inconnu. C'est vrai que faire du shopping et tenir des sacs c'est pas vraiment mon truc, mais lui faire les ongles, ça doit être drôle.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Un jour, j'aurais mieux que toi ... Mais pour l'instant, tu peux me laisser faire un tour avec ta voiture.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Rester assis, trois heures, chaque soir, pendant une semaine ... Désolé, mais je suis trop hyperactif pour réussir ce défi.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle ALMOST PARADISE - DAWN et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart ou PRD. Je suis déjà sur ILH alors j'ai décidé de m'(ré)inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Logan Henderson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr, Google & cie. Je fais environ 300/400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Pour le peu de lien qu'avait Lexie, je suis désolée.

“Les juifs sont vraiment partout.” “Tu rigoles papa? Tu crois pas que les arméniens sont pas un peu partout aussi...” C’était un dimanche tout à fait normal chez les Kasabian. Toute la famille était réunie devant la télé à regarder Vivement Dimanche. “Ben oui, Drucker il est juif” Un chroniqueur fit son entrée sur le plateau. “Et Madénian, il est pas arménien.” Devant le racisme flagrant de son père, Malo se leva et quitta le salon de l’appartement parisien et fila à l’autre bout du 160m2 direction sa chambre. Les opinions de son père avait toujours été une source de conflit pour le jeune homme et son paternel. Mais il lui pardonnait toujours de par l’histoire de sa famille.

“Mon fils, tu seras riche.” Cette phrase résonnait chaque jour dans la ville de Quimper. Gevorg Kasabian, avocat d'origine arménienne, inculquait à son fils le culte du résultat et de la réussite. D'après sa mère, Maïwenn Le Guen, banquière d’origine bretonne, il sera comme toute sa famille maternelle, un grand banquier. “Non, il sera comme son père, un grand avocat. Ou comme son grand-père, un grand médecin.” En tout cas, il sera grand. Loin de demander son avis à Malo, ses parents lui choisissent sa vie. Une petite voix monta d'entre les jambes des parents. “Je serais un grand comédien.” Depuis ses six ans, le petit garçon participe activement à toutes les représentations scolaires ainsi qu'aux spectacles historiques pour touristes. Mais sa passion devient très vite plus grande que sa ville, au plus grand désespoir de ses parents.

Tel un souhait réalisé par miracle, la famille Kasabian déménage à Paris juste avant l'entrée au collège de Malo. Non pour aider leur fils à réaliser son rêve mais pour l’ascension fulgurante de père qui est à présent lui même un grand avocat. Le jeune garçon est inscrit au Lycée Janson-de-Sailly, situé tout près de l'appartement familiale, dans le 16ème arrondissement. Il y suit les cours habituels, de la sixième à la terminale, mais dans un lycée d'excellence. Il choisit par obligation le russe après l'anglais en tant que langue vivante. Il se révèle très vite doué pour les langues ainsi que le littérature. Il a l'art de parler et lui sait ce qu'il veut en faire. “Mon fils sera avocat comme moi. Comment veux-tu qu'il soit banquier alors qu'il hait les chiffres.” Une fausse victoire pour son père, Malo reçoit l'autorisation de passer quelques auditions à condition que ses résultats scolaires continuent à être excellent. Menant de front études et arts, il ne fait pourtant pas l'unanimité auprès des directeurs de casting. Malgré tout, il s'inscrit au Cours Florent destiné aux lycéens, travaillant en tant que serveur dans un bar pour se payer les cours à l'insu de ses parents. Il veut devenir comédien et les refus et échecs ne font que le pousser à poursuivre son rêve.

La rébellion est devenu son credo et son avenir préfabriqué ne l'aide en aucun cas à s'épanouir. C'est dans la fête et les expériences extrêmes que Malo trouve l'inspiration. Même si il n'a pas de bons souvenirs de sa consommation de drogues dures et qu'il a pour cela fait un très grande croix dessus, il est le premier à toutes les soirées débauches du 16ème arrondissement, refuge des gamins paumés de la bourgeoisie parisienne. "Passe le champagne.", "Fais tourner le pet'.", des expressions que trop familières aux oreilles du jeune homme. Il écrit sur ce qu'il vit et ça marche. Il fait rire de sa vie et réunit même quelques spectateurs dans de petites salles. Il reste la fierté de son père même si l'image qu'il se donne n'est que pur mensonge. C'est ainsi qu'il comprend que son talent est de jouer, dans n'importe quelle circonstance. Il n'est pas le garçon fort et indépendant qui défendra un jour la cause des plus démunis mais un timide sensible qui fume et boit chaque soir pour pouvoir s'endormir. Lui même, au fil de toutes ces personnalités qu'il s'est inventé, ne sait plus vraiment qui il est.

“Mon fils a eu son baccalauréat Littéraire avec mention très bien. Il va devenir un très grand avocat.” Famille et amis étaient réunis dans le salon, coupes de champagne levées. Ayant toujours était fils unique, il est la fierté de son père. “Père, j'ai décidé de prendre une année sabbatique afin de me préparer pour des études de droit à Harvard. Je pense devoir continuer dans l'excellence dans laquelle j'ai commencée.” Malo n'avait jamais vu son père pleurer, même lorsqu'il parlait du génocide arménien, mais c'était ici de fierté qu'il versait ces quelques larmes.

Un an, Malo avait un an pour faire ses preuves et pouvoir afficher à son père son visage sur les murs. Un an entre petits boulots et représentations en tout genre, la réussite n'était pas au bout du chemin. Peut-être parce qu'il se laisse aller à la fête et qu'il n'apparait donc que comme un gosse rêvant de gloire, la confiance du milieu théâtrale ne lui est pas accordée. Si la France le boudait alors il partirait à Harvard et deviendrait avocat. “Et si je faisais ce pourquoi je suis le meilleur. Et si je jouais à mon père le fils prodige, comme je l'ai toujours fait.” Oui, il allait aller à Harvard, parler à son père de ses magnifiques cours de droit et aller à ses cours de théâtre à l'insu de toute sa famille. Personne ne viendrait à vérifier sur place et de toutes façons, il serait bientôt majeur à tous les niveaux.

C'est ainsi que depuis quatre ans, Malo est à Cambridge, étudiant en Théatre afin de vivre de sa passion, un jour ou l'autre. Ses professeurs savent qu'il est doué, comme pouvaient lui dire ses professeurs au Cours Florent. Alors peut-être vivra-t-il mieux ici. “Un jour tu seras célèbre, avec moi.”, ces mots que son ami avait pu lui dire résonnait comme ceux de son père. A la fin de l'année, il saurait la vérité, il ne verrait pas le diplôme de son fils, il serait sans aucun doute déçu. Malo se devait de ne pas le décevoir et de devenir un grand quelque chose.