Parce que je ne suis pas du genre à abandonner rapidement... | Mickey

Mickey et moi, nous avions fait réellement connaissance quelques mois auparavant. En effet, c’est sur une grosse gaffe de ma part que nous avions vraiment commencé à apprendre à nous connaître alors qu’auparavant, nous contentions de nous saluer poliment. Nous avions un gros point en commun : le sport, même si nous n’étions à la base pas réellement friands du même genre de sports… Lui était plutôt sport extrême, en particulier la moto alors que moi, j’étais plus adepte des sports un peu plus basiques comme la course à pieds. Un jour, j’étais tombée nez-à-nez avec lui alors qu’il s’apprêtait à partir à bord de sa moto et je lui avais demandé si je pouvais l’essayer, laissant clairement entendre que je maitrisais déjà cette discipline, chose totalement erronée. Sans grande surprise, je m’étais littéralement viandée quelques mètres plus loin puis avant même de savoir si j’étais toujours apte à tenir sur mes deux jambes, je m’étais fait littéralement incendié par le jeune homme. Une rencontre pour le moins mouvementée mais qui avait permis de développer une belle amitié à base de cascades et de chute en tout genre puisque non, je n’avais pas abandonné l’idée de savoir un jour maîtriser cette discipline, un minimum du moins.

Depuis mon arrivée à Harvard, je passais beaucoup de temps au complexe sportif, rien de tel pour moi pour me détendre après une journée de cours et pour me vider totalement la tête. Les cheveux attachés en queue de cheval et dans une tenue sportive, j’avais fait quelques tours de piste avant de m’accorder une pose et d’aller chercher ma bouteille d’eau, préalablement posée dans un coin. Lorsque je posais cette dernière et que je m’apprêtais à repartir, mon regard se stoppa sur le jeune homme et mon air neutre laissa place à un léger sourire lorsque mes yeux se posèrent sur Mickey. Alors qu’il se trouvait à quelques mètres, je m’approchais de lui tout en lui lançant : « Hey Mickey, contente de te voir ici ! Comment tu vas ? »

Une fin de journée comme les autres mais bien évidemment je venais aujourd'hui prendre le choix de venir rejoindre le complexe. Posant mon sac je venais cependant m'arrêtais lorsqu'une jeune femme que je reconaissais courrer autour de la piste. Souriant alors je la laissais terminer et me tournais vers elle avant de voir qu'elle m'avait remarquer. « Hey Mickey, contente de te voir ici ! Comment tu vas ? » Je lui souriais à mon tour. Même si nos débuts n'ont pas était parfait je dois bien l'avouer, maintenant tout à changer, je l'apprécie bien. Hey, ça va et toi ? Je la regardais alors en l'invitant à s'installer à mes côtés.

Je prenais place aux côtés de Mickey, buvant une nouvelle gorgée de ma boisson. Depuis quelques semaines, j’ai eu la tête tellement plongée dans mes cours que je n’avais pas pris le temps de le contacter, histoire de passer un peu de temps avec lui. Bon, j’avoue que je ne m’étais pas contentée de réviser, entre mes virées shooping avec Sateen et mes moments passés avec Valentin, mon temps libre s’avérait limité… Sauf que je devais avouer que cela me manquait de passer un peu de temps avec Mickey… Certes, nous avions eu une rencontre houleuse et il nous arrivait parfois de nous prendre le bec, il faut dire aussi que nous avions tous deux un caractère très fort, ce n’était pas nouveau, mais je l’aimais bien, indéniablement.

Il me demandait à mon tour si j’allais bien, je hochais le sourire en souriant puis posais ma bouteille d’eau à côté de moi.

« Ca va oui ! Ca fait un petit moment que je ne me suis pas pris une bonne gamelle à bord de ta moto et ça me manque un peu je t’avoue. »

Je dois bien l'avouer que parfois j'étais dur avec elle. Mais d'un autre elle joue avec mes affaires et ma moto reste précieuse pour moi, j'ai payer celle ci avec mes économies et même si mes petits boulots que je m'offre parfois le weekend me permet de l'entretenir je ne supporte pas que quelqu'un vienne détruire mon travail. Bref, Daisy venait s'installer à mes côtés et je l'écoutais alors. « Ca va oui ! Ca fait un petit moment que je ne me suis pas pris une bonne gamelle à bord de ta moto et ça me manque un peu je t’avoue. » Je venais rire amèrement avant de venir doucement répondre. « C'est vrai ! Mais ma moto est plutôt ravie elle ! » Je souriais alors.