Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywhat if we punch together ? [ft. Neal T. Hood]
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what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood]

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~ what if we punch together ? ~

@Neal T. Hood & Morgan

~~~
 
Une nouvelle année en sport, où je pouvais me concentrer exclusivement sur ma passion. Et ce que ça faisait du bien. J'avais plus de temps pour faire ce que j'ai aimé, et plus en perdre avec des dissertations. Enfin, si bien sûr, mais ce n'était pas que ça. J'en avais profité pour m'inscrire à la boxe, en plus de la musculation c'était un bon complément. J'avais envie de frapper plus fort, de me sentir capable de me défendre aussi et puis ça défoulait de ouf quand j'en avais besoin. Alors ouais, pas mal de monde se mettait à la boxe ces dernières années, à croire que c'était à la mode, et du coup en allant dans la salle, si on ne choisissait pas bien son heure c'était blindée de monde. Et c'était exactement le cas ce soir, c'était blindé de monde. Mais bon, ce n'était pas ce qui me gênait ça, peut-être que ça me permettrait de parler à d'autres gens, aucune idée. Le fait été que je gardais quand même mes écouteurs avant d'aller me changer dans les vestiaires et de revenir, mon short et t-shirt sans manches enfilé, bandage autour des mains pour pouvoir frapper sans trop m'abîmer les mains, même si avec le parkour, au fil des années, j'étais habitué à tout ça et ça me dérangeait clairement pas. Mais je prenais des précautions quand même, surtout que je n'en faisais que depuis quelques semaines, ce serait con de me faire mal et de devoir arrêter pendant une durée indéterminée. Alors que je commençais à frapper sur un punching-ball, je remarquais un type au loin, sans t-shirt, avec des traces sur le corps. D'autres types étaient en train de le regarder aussi, mais eux n'avaient pas spécialement l'air intrigués, au contraire, plutôt de se moquer ? Ils en avaient l'air, d'autant que le gars était assez maigre, mais je trouvais pas ça gênant perso, ça lui allait bien... Tout ça pour dire qu'au final, j'arrivais pas spécialement à me concentrer, mon regard étant à chaque fois attiré par ce type. Et surtout par ces gars qui avaient l'air de vouloir lui chercher des problèmes.

 
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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] Tumblr_op1v2sejnt1u3om3wo1_500what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] Original

Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. Le bruit de l’horloge demeurait le seul à troubler le silence de mon appartement à l’heure actuelle. Je m’étais tellement coupé du monde que je n’entendais même plus les bruits extérieurs à mon chez moi. Les rires des passants volaient dans les airs sans jamais parvenir à mes oreilles. Les mots de ces individus qui passaient sous ma fenêtre résonnaient simplement comme un brouhaha trop lointain pour être entendu. Le bruit gênant de la circulation n’était plus qu’une mélodie de fond bien trop vite oubliée. Le néant. Le vide. Il n’y avait plus rien. Rien que cette horloge qui s’agitaient et ces pensées qui battaient dans ma tête à une vitesse folle. Rien que ce tic-tac des aiguilles et ce cric-crac dans mon crâne. Je ne me sentais pas bien. C’était un fait qu’il n’était même pas possible de discuter. Tout le monde aurait pu rapidement s’en rendre compte si j’acceptais de laisser tomber le masque que je portais à l’extérieur. Heureusement pour moi et pour beaucoup d’autres, cela n’arrivait jamais. Je ne laissais jamais qui que ce soit lire dans les tréfonds de mon esprit ces horreurs qui me percutait. Depuis plusieurs jours, l’enfer semblait s’inviter partout autour de moi. Noël approchait bien trop vite et, au lieu de me remplir de joie comme pour beaucoup, cette fête entraînait un réel épisode dépressif chez moi. J’étais seul et je n’avais même pas les moyens d’acheter ne serait-ce qu’un petit cadeau pour moi. Je n’avais même plus de famille à retrouver en cette période et ce n’était certainement pas le bon moment pour s’inviter chez des amis, trop rares. Putain, et que dire de ma vie amoureuse qui était un réel bordel. Je m’étais juré de ne plus jamais tomber dans ces déboires trop douloureux, mais j’étais tombé sur lui. Milo. Mon Milo d’Italie. Il hantait mes pensées depuis le bal de Thanksgiving et ce n’était guère correct puisqu’il avait une copine et que je ne pouvais pas me permettre de ressentir quoi que ce soit pour lui. Plus maintenant. Plus après toutes ces années. Malheureusement, depuis ce qui s’était passé dans mon appartement le lendemain de son anniversaire, depuis ces conneries que nous avions commis, ces tromperies dont il était responsable autant que moi, il m’était trop difficile de l’effacer de ma tête, de mon cœur et de mes désirs. Les choses semblaient peut-être plus aisées pour Milo et ça se comprenait, il était entouré. Il n’avait pas besoin de moi comme moi je pouvais avoir besoin de lui. Il pouvait m’éviter sans ressentir cette bouche béante tout engloutir. Bordel, une décharge électrique parcourait mon corps et j’avais encore la folle envie d’aller trouver la copine de Milo afin de lui avouer tout ce que Milo et moi avions fait. Cependant, je ne pouvais pas parce que j’avais promis de ne pas être à Boston pour tout foutre en l’air. J’avais promis et je ne pouvais guère revenir sur ces mots. Merde. Ma vie déconnait. Entre la fatigue, l’énervement et l’angoisse, j’étais devenu encore plus instable tant et si bien que mon trouble Borderline poussait sur les bords. J’avais d’ailleurs été obligé de reprendre le traitement que je suivais dans la mafia : ces médicaments qui canalisaient ma colère. J’avais trop peur de partir en vrille et de tuer quelqu’un de sang froid à nouveau. La violence ne cessait de battre dans mes veines et je ressentais plus d’une fois le besoin de frapper dans un sac afin d’éviter d’aller me déchaîner sur des êtres humains. Heureusement pour moi, grâce aux cachets et à la boxe, je parvenais à me gérer plus ou moins. Allongé à même le sol de ma chambre trop vide, de mon appartement si désert, je ne bougeais que pour apporter ma cigarette jusqu’à mes lèvres. Une énième cigarette pour ce début de journée ou peut-être cette fin de journée ? À vrai dire, je ne savais plus réellement quelle heure il était dans le monde réel. Je voulais juste m’échapper de ce putain de cauchemar. Je désirais avoir le pouvoir d’oublier quelques heures. Néanmoins, j’étais énervé à tel point que mon évasion semblait compromise. Elle semblait foutrement impossible. Le feu des enfers me bouffait trop réellement. D’un seul coup, je me redressais en position assise tandis que l’illumination venait de se faire. Je savais où trouver mon échappatoire. Une échappatoire qui me permettrait de soulager cette colère qui cognait trop vivement en moi. Une échappatoire qui me permettrait de passer le restant de cette journée loin de toutes ces horribles pensées. Direction le complexe sportif afin de pratiquer la boxe et ainsi encore mieux canaliser l’énervement qui battait en moi.

Je me dirigeais vers mon armoire tout en me déshabillant ne gardant que mon boxer avant d’attraper d’autres vêtements à enfiler. J’optais pour un tank top blanc fichtrement trop large pour moi parce que je savais déjà que ce haut finirait très rapidement sur le sol à côté de moi plutôt que sur ma peau. J’aimais trop me battre torse nu plutôt qu’avec un bout de tissu collant à ma peau. Néanmoins, je ne pouvais pas sortir de cette manière. L’hiver était présent avec ses températures glaciales et je ne pouvais guère prendre le risque de chopper la crève. Lorsque j’étais malade, cela me ramassait tellement que je finissais par être bloqué dans mon lit trop malade. Si j’étais malade, je ne pourrais pas aller travailler. Et, sans mon job de barman, j’étais foutu pour m’en sortir niveau argent pour cette fin de mois. Aussi, sans la moindre hésitation, j’enfilais un sweater noir simplement pour faire le trajet à pied sans prendre froid. Je terminais par enfiler un jogging qui collait un peu trop à ma peau, mais dans lequel je me sentais foutrement à l’aise pour les combats. Je ne devais pas perdre plus de temps. Il ne fallait pas que je me remette à penser ou à tourner en rond. Il fallait que je sorte. Vite. Glissant mes pieds dans mes baskets, je me contentais d’attraper au passage une bouteille d’eau la glissant dans mon sac de boxe ainsi que mes clopes et mon briquet. La porte de mon appartement claqua derrière moi et je me rendais bien vite à l’extérieur conscient que plus tôt je serais arrivé à destination, mieux ce serait pour moi. Je tremblais vivement comme si la bête était à deux doigts de s’échapper. C’était comme si ma colère risquait de s’éveiller si brutalement que je serais capable de m’en prendre à n’importe qui pour n’importe quoi. Rabattant ma capuche sur ma tête pour me protéger du vent glaciale qui heurtait mon visage, je serrais les poings soufflant lentement pour me contrôler tandis que je marchais en direction du complexe sportif. Je ne devais pas craquer. Il ne fallait pas que je craque. La phrase tournait en boucle à l’intérieur de ma tête. Heureusement pour moi et ma colère, je n’habitais pas loin du campus et donc pas loin du complexe sportif. Je franchissais rapidement les portes me dirigeant automatiquement vers le coin réservé à l’entraînement de la boxe sachant que je ne parviendrais pas à tenir plus longtemps. Mais, je me stoppais net en arrivant devant. C’était bondé. Merde ! Mes sourcils se fronçaient tandis qu’un soupir m’échappait. Cela ne me plaisait pas. Je risquais de partir en vrille. Au lieu de me décourager et de faire demi-tour, mes prunelles sombres fouillaient l’endroit repérant un sac disponible un peu à l’écart. Je m’y dirigeais tout en commençant déjà à installer les bandes sur mes mains. Lorsque je me retrouvais au niveau du sac de boxe, j’étais totalement prêt à me lancer et je laissais mes affaires tomber à côté de moi avant de retirer mon sweater et mon tank top pour les balancer dessus. Je soufflais un coup en fixant le sol afin de me concentrer et de tenter d’oublier la foule autour de moi. Merde, c’était fichtrement compliqué encore plus maintenant que j’étais dénudé. J’aurais peut-être mieux fait de choisir une meilleure tenue et de rester habillé pour boxer aujourd’hui. Cependant, jamais je n’aurais pu deviner qu’il y aurait autant de monde par ici. Du monde qui pouvait ainsi voir mon corps dénudé. Merde. J’étais trop maigre et foutrement trop pâle sans doute. Ma peau était marquée d’anciennes cicatrices et d’anciennes brûlures. Il y avait tellement de marques sur moi que les questions devaient fuser dans l’esprit des gens. Et, bien sûr, quelques bleus et égratignures rouges ornaient mon corps comme le témoignage des bagarres récentes auxquelles je m’étais mêlé. Après quelques secondes passées à me focaliser sur ma colère, mon poing finissait par s’abattre sur ce sac. Et, c’était parti. Je laissais mes poings cogner encore et encore. Je ne voulais plus de toute cette douleur interne qui me bouffait royalement depuis plusieurs jours. J’avais besoin d’extérioriser ces démons. Le temps s’écoula sans que je n’y fasse attention jusqu’à ce que la soif ne me percute. Je m’éloignais légèrement du sac pour attraper ma bouteille d’eau et la porter à mes lèvres. Tandis que j’étais en train de la reboucher, mes prunelles sombres se posaient sur ces mecs qui me regardaient. Je les avais aperçu du coin de l’œil de nombreuses minutes plus tôt, mais je n’étais pas certains de ce qu’ils foutaient. Néanmoins, maintenant que j’analysais la situation et que je me concentrais, je remarquais leur manège. Ils me regardaient. Ils se moquaient de moi. Oh putain, ouais, j’entendais de là leurs moqueries. Mes yeux se fermaient. Mon poing s’abattait sur le sac pour me calmer et me canaliser. Je ne devais pas aller vers ces mecs. Je ne devais pas faire de connerie parce que, là, j’allais être impossible à arrêter. Mais, boom, je déraillais bien vite. Sans prendre la peine de me rhabiller, je me dirigeais vers ces gars que je ne connaissais même. Ces gars qui étaient plus grands et fichtrement plus musclés que moi. Ces gars qui n’avaient sans doute jamais tué personnes, jamais fait parti de la mafia. Me plantant devant eux, je demandais soudainement « Bordel ! Vous avez un problème les abrutis ? » Oops, ce n’était pas ce que j’aurais dû balancer puisque l’un des mecs réagissaient au quart de tour m’envoyant son poing en plein visage. Je ne l’avais pas vu venir. J’avais mal calculé toute cette histoire tant et si bien que le poing du mec s’abattait sur mon nez avec tant de violence que j’en tournais la tête et qu’une vague de sang se déclencha. Je restais immobile quelques secondes avant qu’un sourire ne glisse sur mon visage. Essuyant d’un revers de la main le sang, je me tournais de nouveau vers le groupe de mecs. Et, haussant un sourcil, je n’hésitais pas à renvoyer illico le coup de poing à celui qui me l’avait envoyé. Il voulait jouer. Bien. Mais, ils allaient perdre parce que j’étais trop instable et fichtrement indomptable. Oh ouais, ça allait partir en vrille. J’allais faire une connerie.


@Morgan F. Jones
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Ce type avait l'air d'avoir de la rage en lui. Beaucoup trop de rage même. Et j'avais de plus en plus de mal à me concentrer pour frapper, parce que je le voyais là. Il était intrigant et j'avais l'impression de ne pas être le seul à m'être retourné vers lui. La boxe, c'était nouveau pour moi et peut-être que les types qui venaient ici avaient besoin d'exprimer quelque chose de violent, juste de se lâcher. C'était le cas pour moi aussi, la boxe c'était un moyen de sortir ce qu'il y avait en nous, de s'évader. Lui avait l'air d'avoir une vie bien merdique en tout cas. Et puis à la vue de ses marques sur le corps, ça devait pas être la joie. Et rapidement des types étaient venus l'emmerder. Évidemment, il était un peu différent, il se faisait remarquer sans le vouloir, donc fallait que des idiots en profitent pour faire les malins et se faire remarquer aussi. C'était con, complètement con. Surtout que le type avait l'air bien énervé, je me serrais pas risqué à aller le voir perso. Mais là ils étaient en supériorité numérique, ce qui était plus simple évidemment. Et rapidement, alors que j'avais juste voulu retourner à mon entraînement, la situation était parti en vrille totale. En à peine quelques secondes. Vu que j'étais pas loin, instinctivement j'avais accouru pour éviter que ça finisse en une bagarre trop sanglante, déjà qu'ils s'étaient donnés des sacrés coups. Ouais, ouais, ça pourrait partir encore plus en vrille. D'autres personnes s'étaient précipités vers le début de cette bagarre qui partait de rien. Certains s'étaient mis à retenir le groupe de type qui s'en était pris au gars torse nu. Moi j'avais pris parti pour lui, parce que clairement il n'avait rien demandé à personne, c'était eux qui étais venu l'emmerder. Je voyais bien qu'il bouillonnait de rage, ça se ressentait, il voulait frapper, mais c'était pas la solution. J'étais du genre pacifiste de toute façon. Du coup je l'avais attrapé par les épaules pour essayer de le retenir mais il se débattait comme un fou. Résultat, avec d'autres gars, on arrivait à les faire s'éloigner les uns des autres. J'espérais juste pas me recevoir un coup par ce gars, qui semblait pas redescendre, il était sacrément vénère.

 
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Description (1) : what if we punch together ? [ft. Neal T. Hood] 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

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◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

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◆ Griffith : ex sexfriend
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◆ Oliver : boxing partner

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Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

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Travail au Lord Hobo
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Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
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Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
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Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
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Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
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Dimanche : off

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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Je m’étais isolé dans ce complexe sportif où j’avais fini par échouer après la violente torture imposée par mes pensées. Je désirais tant échapper à toutes ces choses dévorantes qui étaient en train de me rendre complètement dingue. Il fallait à tout prix que j’extériorise toutes ces horreurs qui se déroulaient à l’intérieur de mon crâne avant que l’explosion ne se produise. Aussi, malgré tout le monde présent au complexe sportif et plus particulièrement dans le coin réservé à la boxe, je ne m’étais pas découragé. De toute manière, j’aurais été foutrement incapable de faire demi-tour après avoir fait ce chemin. Je ressentais déjà la rage montait dans mon corps. Je sentais déjà le besoin de cogner. Il fallait que je frappe oui, c’était inévitable. Et, il était clairement préférable que je me retrouve ici à frapper un sac plutôt qu’à l’extérieur à frapper la tête d’une personne parce que, pour être franc, au vu de ma situation, je ne pourrai pas garantir que la personne que je frapperai en sortirait vivante. C’était beaucoup trop me demander dans une telle situation. Lentement, je me faufilais entre les gens afin de m’installer à un sac de boxe un peu plus à l’écart des autres. Je ne pouvais pas supporter la foule et le brouhaha qui se dégageait. Cela risquait de me rendre plus dingue. J’avais besoin de mon isolement pour me sentir mieux. J’avais besoin de ma solitude afin de me laisser posséder par mes démons. J’avais besoin de toute ma concentration pour parvenir à reprendre le contrôle. Tout seul dans mon coin, je n’embêtais personne. Je ne cherchais pas à faire de vague. Je ne voulais pas lancer d’histoire. J’étais simplement là concentré sur mon défouloir. Je frappais. Encore et encore. Toujours. Cela faisait tellement de bien. C’était si nécessaire pour moi. Je n’allais pas bien. Cela faisait des semaines que je le savais. Cela faisait des jours que je le ressentais. À présent que je me retrouvais derrière ce sac, je me rendais compte à quel point j’avais besoin de cette séance. Il fallait réellement que je parvienne à mieux canaliser mon trouble parce que c’était en train de devenir le vrai bordel ces derniers jours. Il prenait de plus en plus de pouvoirs. Il avait tellement d’impact. Les médicaments seuls ne parvenaient plus à gérer mon agressivité comme avant. Ils n’avaient plus autant de pouvoir sur moi et il fallait réellement que j’effectue ce travail sur mon être. Je devais apprendre à canaliser cette instabilité. C’était essentiel. Pour moi. Pour les gens m’entourant. Pendant quelques secondes, je me demandais s’il ne faudrait pas que je me mette à consulter quelqu’un pour toutes ces histoires. Après tout, mon trouble Borderline n’avait jamais été suivi très professionnellement. Il s’était déclenché lorsque je faisais parti de la mafia et ce n’était que le doc de la mafia qui avait mis ça en lumière. Depuis toutes ces années, je me procurais les médicaments de façon illégale auprès de dealer. Néanmoins, aucun diagnostic n’avait été établi clairement sur le papier. Personne ne pouvait croire à un trouble alors qu’il n’y avait rien qui le prouvait. Peut-être que je devrais consulter quelqu’un pour voir si un nouveau traitement serait plus efficace sur moi. Non. Non, c’était ridicule. Mon poing s’abattait de nouveau sur le sac. Je ne voulais voir personne. Je ne voulais pas dépendre de consultations ou de traitement obligatoire. Je ne voulais pas que les gens sachent qu’autant de choses clochaient chez moi. Non, je ne le désirais pas. C’était bien comme ça. Je pouvais gérer. J’allais gérer. Je n’allais pas partir en vrille et tuer quelqu’un. Non, j’allais juste continuer de frapper ce sac pendant quelques minutes. Quelques heures peut-être. J’allais simplement rester là et attendre que ça passe peu importait le monde et le brouhaha. D’ailleurs, plus le temps s’écoulait, plus je parvenais à oublier tout ce qui se passait dans cette salle. Je me fichais du regard des autres sur moi. Moi, le garçon à la peau trop pâle et au corps si maigre. Moi, le gosse à la peau tellement marqué. Néanmoins, rien ne pouvait bien se dérouler alors que j’étais trop à cran. Je m’arrêtais quelques secondes pour m’hydrater et je n’aurai pas dû parce que ce fut l’instant bouleversant. Je repérais bien trop vite ce groupe de mecs qui me regardait. Ce groupe de mecs qui se fichait de moi. Je les voyais tellement bien maintenant. Refermant la bouteille, je me remettais à frapper dans mon sac espérant oublier ce que je venais de voir. Cependant, bien trop rapidement, le décompte s’était mis en route tout seul. Plus fort que tout. Frapper des êtres humains semblait plus intéressant que frapper un sac qui ne pouvait pas rétorquer. Dans cet endroit empli de monde, la bombe n’allait pas tarder à exploser. Je le sentais. Je tentais vainement de me concentrer sur les coups que je prodiguais au sac. C’était fichu d’avance. J’entendais déjà le compte à rebours se mettre en place. Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. Je connaissais cette mélodie qui me conduisait dans un ravin beaucoup trop destructeur. Je connaissais ce son qui résonnait violemment dans ma tête et si vivement à l’intérieur de mon être. Loin d’apporter l’extase ou le bien, ce son n’apportait que l’horreur et la destruction sur son passage. Je savais que lorsque l’explosion débarquerait, le résultat n’en était que foutrement mauvais et fichtrement douloureux également. Les présages n’étaient pas bons. Je me répétais que je ne devais pas aller vers ce groupe. Je tentais de me dire encore et encore que je ne devais pas faire de conneries. Mais, c’était illusoire d’y croire. BOUM. Ça explosait. Je déraillais.

Sans même prendre la peine de me rhabiller, je m’étais précipité vers ce groupe de mecs en les traitant d’abrutis et surtout en cherchant à connaître leur putain de problème. Après tout, je n’avais rien fait moi. J’étais sagement dans mon coin à m’entraîner comme n’importe quelle autre personne présente ce soir. J’étais tranquillement installé à ne faire chier personne. Cependant, il avait fallu que ces mecs me regardent et ce mettent à rigoler en m’observant. Oh, je savais parfaitement pourquoi ils riaient. Je savais que je ressemblais à un gamin trop jeune et certainement pas assez musclé pour pouvoir boxer. Je savais que je ressemblais à un gosse qui avait subi trop de choses et qui croyait que frapper dans un sac allait pouvoir l’aider. Mais, bordel, les images pouvaient être tellement trompeuses. Il ne fallait jamais juger un livre sur sa couverture. Il ne fallait certainement pas me juger en m’observant de loin. Si seulement ces mecs savaient qu’ils avaient sous leurs yeux un mec qui avait fait parti de la mafia et qui avait déjà tué un homme, peut-être qu’ils auraient plus vite détourné le regard et qu’ils n’auraient même pas rigolé une seule fois. Oh ouais, ça aurait tout changé. Malheureusement, rien ne criait que j’étais un ancien de la mafia. Rien ne laissait penser que j’avais déjà tué quelqu’un. Ils s’étaient mis à se moquer de moi et je n’avais pas été fichu de rester à l’écart. Je n’étais pas capable de rester dans mon coin sans rien faire. Pas quand mon trouble Borderline était aussi fort. Pas lorsque mon agressivité était si incontrôlable. Aussi, comme un gamin trop instable et sans peur, je m’étais pointé devant ce groupe et j’allais peut-être le regretter. Un des mecs me frappait et je n’avais pas été fichu de le calculer tant j’étais pris dans un tourbillon de colère. Je me prenais le coup en plein nez déclenchant une vague de sang. Au-lieu de me mettre à pleurer ou de me laisser tomber à terre, je souriais face à ce coup qui me faisait me sentir tellement vivant. Oh putain, que c’était bon. J’essuyais rapidement le sang qui coulait de mon nez avant de faire face à ces mecs. À ce mec qui venait de me frapper. À la vue de mon sourire, j’étais persuadé que tous ces mecs se rendaient soudainement compte de leur erreur, mais il était trop tord. Ni une, ni deux, je frappais le garçon. Mais, avant même que je ne puisse redonner un coup et m’en prendre aux autres, du monde débarquait autour de nous. Je l’entendais. Je le voyais. Et, trop soudainement, des mains se posaient sur mes épaules. Des mains froides et douces qui me poussèrent à frissonner violemment. Au-delà du changement de température entre ces mains froides et ma peau brûlante, c’était surtout le fait que quelqu’un me touche qui déclencha les frissons sur ma peau. Un garçon semblait prendre mon parti puisqu’il venait de m’attraper par les épaules afin de me retenir. Il ne se rangeait pas du côté de la majorité comme tout le monde. Non, il se rangeait de mon côté et je ne savais pas comment me sentir dans cette situation. Je devenais immobile. Un quart de seconde tandis que mon cerveau s’agitait. Merde, il venait de me couper dans mon élan et il m’entraîner loin de cette échappatoire si délicieuse. L’alarme cognait dans ma tête. Ce n’était pas bon. Pas du tout. J’avais tellement envie de frapper cet inconnu qui osait s’interposer et m’éloigner. Cependant, c’était un contact trop soudain et tellement étranger. Je ne pouvais pas me résoudre à frapper quelqu’un qui n’avait rien fait de mal. Je ne pouvais pas frapper quelqu’un qui n’avait rien demandé. Mais, je pouvais essayer de lui échapper. Je me remettais à bouger désireux d’échapper à ce contact trop douloureux qui me brûlait à présent tant il m’empêchait d’atteindre mon paradis. Je me débattais comme un dingue tandis que l’étranger tentait de me retenir. Et, sans être fichu de prendre sur moi, sans avoir le moindre pouvoir de me retenir, je criais « LÂCHE MOI ! ». Putain, ouais, il devait me laisser. Il fallait qu’il desserre sa prise. Il fallait me laisser frapper. Cependant, l’inconnu ne semblait pas du même avis puisque sa prise se resserrait autour de mes épaules. Et, lentement, réellement, d’autres gars intervenaient parvenant à nous éloigner. Je clignais plusieurs fois des yeux avant de finir par détourner mon regard du groupe d’abrutis. Je plantais mes prunelles dans celles de l’étranger comme pour chercher à comprendre ce qu’il était en train de foutre. Je cessais presque aussitôt de me débattre tandis que mon regard entrait en contact avec le sien. C’était comme si soudainement, le bouton de mon agressivité venait de se tourner sur off. Marmonnant un « Fait chier ! », je reculais lentement levant les mains en l’air comme pour prouver que c’était bon, que je n’allais pas retourner chercher les ennuis. Je me dégageais de la prise de l’étranger pour retourner docilement vers mon sac de boxe. Mon cœur cognait trop fort. Mon souffle était agité. Je me sentais si fébrile. Mes prunelles se posaient sur le sac de boxe que je venais de rejoindre et mon poing s’y abattait. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il fallait que ça sorte. Ça devait cesser de cogner autant en moi. Je sentais soudainement une présence à mes côtés et j’arrêtais aussitôt le sac de boxe qui se balançait pour relever le regard. Mes prunelles tombèrent dans celles de l’étranger qui avait posé ses mains sur mes épaules. Il m’avait suivi jusqu’ici ? Mes sourcils se fronçaient. Et, soupirant, je finissais par murmurer à son attention.

D’solé

@Morgan F. Jones
(Neal T. Hood-Spritz)

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