MARIN PEROL ► Avan Jogia

La Dudley est une évidence pour Marin. Tête brûlée et insouciant, Marin n'en fait qu'à sa tête, et vit comme si le monde lui était dû. Après tout, il a tout. L'argent, le statut, le nom de famille qu'il faut, à quoi bon obéir aux ordres et se contenir comme son frère ? Non, Marin, il prend les gens comme ils sont, la vie comme elle est et provoque le meilleur. C'est que, sa famille lui a montré ce que c'était d'obéir, et de se taire. Et ça n'a jamais rien donné de bon. Il a appris la leçon à la dure, et ne tient pas à se faire avoir, à son tour. C'est un esprit libre Marin, qui préfère casser avant de plier.

Né dans la famille Perol, dans la ville lumière, en automne 1993, Marin est le second fils du couple franco-brésilien. Un deuxième garçon c'est parfait non ? Il prendra l'exemple sur son grand frère Colin, le secondera dans son rôle de grand-frère auprès de leurs petites sœurs qui ne tardent pas à arriver, et, adultes, succéderont dignement à la tête de la Maison Perol.
Mais Marin est élevé comme un petit prince. Contrairement à Colin, on lui concède tout, on cède à tous ses caprices et on ose pas lui dire non. Et très vite il comprend ce que les adultes attendent de lui. Il comprend quoi leur dire pour obtenir ce qu'il désire, et quand pleurer quand il n'a pas l'attention qu'il veut. c'est le petit génie, la bouille d'ange qui n'écoute personne et n'en fait qu'à sa tête.
Sa mère, c'est la femme de sa vie. Celle qui le défendra envers et contre tous, celle qui le protégera de l'ambition de son père. On dit souvent que la relation entre une mère et son fils est unique, mais aux yeux de Mme Perol, Marin ne sera jamais rien d'autre que le petit Marinho à sa maman, celui qui ne la quitte jamais. Et elle lui pardonne tout. Marin brise un vase ? Bah, ils en rachèteront un autre. Marin dessine sur une robe de collection ? Elle est déjà passée de mode de toutes façons. Marin s'est battu au catéchisme ? Jésus ne vous a-t-il pas dit de tendre l'autre joue ?
Ce n'est que que lorsqu'il coupe les cheveux de sa petite sœur, « pour rigoler » que son géniteur finit par sévir, officiellement. Marin irait en internat, dans un établissement de qualité, à l'étranger, malgré les larmes de sa mère. Cette décision finit de cimenter l'antipathie de longue date envers son père.
Ancien directeur de la BPCE, il est le parfait exemple du patriarche rigide et autoritaire.  Son épouse, et ses enfants ne lui servent qu'à obéir à ses ordres, et à approuver les choix qu'il fait à leur place. Si Colin est arrivé à le contenter, ce n'est pas le cas de Marin.
Encore adolescent, Marin ressort de son séjour en internant plus mûr ; il est devenu un jeune homme charmant, flegmatique et plein de charisme. Il avait compris que son émotivité ne lui obtiendrai rien. «  Plus ils pensent te manipuler mieux tu peux les contrôler. » lui avait dit Colin et Marin a bien compris sa leçon. Il est devenu affable, ce type génial et souriant qui peut vous promettre le monde si vous lui rendez un petit service avant. Et ça marche. Avec les filles surtout. Après tout il a l'argent, le charme et le nom de famille qu'il faut afin de vivre la vie de Casanova.
Il passe alors les années les plus insouciantes de sa vie, aux côtés de Louve sa cadette de 3 ans et son double, ainsi que Basile, son meilleur ami. Ce trio iconique de la jeunesse dorée parisienne va commettre les plus grandes pitreries que la loi leur permet. Et pour ce qu'elle ne permet pas, « Là où il y a Marin il y a un moyen ».
Sa majorité sonne le glas de cette période d'or, quand il doit quitter la demeure familiale, Paris, sa mère et ses sœurs, pour Cambridge et y retrouver Colin pour intégrer Harvard. Tout comme Colin, Harvard se présente comme une évidence pour son père, et il y fera ce que ce dernier décide pour lui. Comme toujours.  Mais vivre aussi loin du cocon familial, quitter l'autorité paternelle lui fait passer les meilleures années de sa vie.
Jusqu'à un appel désespéré de sa mère qui lui fait brusquement quitter le campus. Dès lors tout passe très vite ; le divorce est prononcé, celle-ci part en trombe au Brésil et Marin, accompagné de Louve l'y rejoint. Il découvre alors ce qui va devenir son autre grand amour ; le Brésil. Et après plusieurs mois auprès de sa mère, il décide de retourner à Harvard.

L'entretien d'admission à Harvard n'a jamais été qu'une formalité, pour un Perol. Si tout don de la famille Perol garantit à ses héritiers une admission évidente, c'est sans compter sur l'excellence du dossier de Marin. Au vu de ses résultats, Marin pourrait facilement rejoindre le conseil des étudiants, diriger les simulations de débats de l'ONU, représenter la prestigieuse université à plusieurs événements... Mais ce n'est pas du goût de Marin. Au grand désespoir de la doyenne, qui le retrouve cette année dans l'espoir de le voir faire briller l'école autant que ses notes.

Extravagant, il préfère qu'on lui mente en le flattant plutôt qu'on le blesse avec la verité *Il tient en haute estime l'opinion de ses sœurs, qu'il sacralise * Elles sont les seules dont il écouterait les conseils, avec sa mère *Avec un ego surdimensionné, et une honnêteté sans limite il ne prête pas beaucoup d'attention aux poids des mots, et devient vulgaire, souvent, malgré lui.  *Il a horreur ; des secrets, d'être ignoré, qu'on le fasse attendre, et du mot 'Non' *Compétitif et capricieux, le combo explosif pour Marin. S'il n'entend ou n'obtient pas ce qu'il veut, il explose, et devient vindicatif. * Il aime ; être admiré, se sentir planer, les personnes sûres d'elles, exagérer.