JOE VANDERWAAL ► Stephen Amell.

La magie, c'est quelque chose de vraiment extraordinaire, depuis tout petit, je suis fasciné par les magiciens, les tours de magie m'ont toujours impressionné. Certains trouvent cela ringard, certain pense que c'est de la triche, certain pense que la magie endort les gens, mais moi de mon côté ça me fait tout simplement rêver. Je crois que je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau. Je n'ai jamais voulu être un sportif, ou être un musicien, moi ce que je voulais faire quand j'étais enfant, c'était de la magie. Personne ne croyait en moi, mais moi dans mon coin je m'amuser comme un dingue, j'avais mes propres coffrets pour faire de la magie, j'adorais faire des tours avec des cartes de jeu, parfois, j'avais des idées en tête pour trouver mes propres tours. Si je suis devenu admiratif au tour de magie, c'est grâce à un homme que j'ai vu à la télévision. En effet, il était professeur, durant une émission de trente minutes, il apprenait des tours de magie pour les enfants. À chaque fois, je regardais son émission avec beaucoup d'enthousiasme, j'avais les yeux tellement émerveillé, que le professeur est devenu un modèle pour moi. J'ai toujours voulu le rencontrer pour lui montrer mes tours de magie, mais j'avais bien trop peur de le voir en vrai, rencontré une personne connue qu'on aime, on a toujours peur d'être déçu. C'est ce que j'avais ressenti quand j'étais enfant. Si j'étais autant à fond avec la magie, c'est parce que je voulais être occupé, ne pas penser, voyager dans un monde qui n'était pas le mien. En effet, malgré la magie, je n'avais pas eu une enfance heureuse, je n'étais pas proche de mes parents. C'est simple, j'étais gardé par une nounou, c'était elle m'a seconde mère. C'était comme si, que je n'avais pas de parent. Mon père était souvent en voyage d'affaires dans de nombreux pays diffèrent, quant à ma mère, elle quittée le domicile familiale quand elle en avait envie. La voir partir me faisait mal au cœur, à chaque fois, j'étais dans un sale état, j'étais en larmes après tout, je n'étais qu'un gosse en manque de sa mère. Aujourd'hui encore, c'est toujours le cas, ce qui est normal dans l'absolu.
Je n'aime pas trop parler de ma mère, en effet, ce n'étais que du malheur dans ma vie, je me suis toujours posé la question est-ce que ma mère va bien ? Est-ce qu'elle va revenir ? Ce n'était pas normal pour un enfant. J'étais tout sauf joyeux, je n'avais pas d'amis. On pensé de moi que j'étais un gosse bizarre, j'avais le droit à tous les vilains surnoms, mais je savais encaissé, malgré mon jeune âge.
Quand j'avais environ onze-ans, ma mère était revenue à la maison, mais elle n'était pas seule, elle était avec un homme, je m'en souviendrais toujours de son visage, de son regard perçant. J'en avais des frissons tellement j'avais peur de lui, c'était une mauvaise fréquentation pour ma mère. Elle était complètement droguée, je savais qu'elle prenait de cette merde, car je l'avais déjà vu faire. Ce n'était pas normal pour un garçon d'onze-ans, de voir sa mère défoncée. Mon père, n'était plus avec moi, il c'était marié avec une autre femme. Il avait donc une toute nouvelle famille. C'est donc la sœur de ma mère qui m'avait pris en charge. Quand elle avait vu ma mère droguée, elle ne l'avait pas reconnue, pour elle ce n'étais plus sa sœur, elle avait les larmes aux yeux, moi aussi. Elle m'avait tout de suite renvoyé dans ma chambre. Le temps de quelques minutes, elle avait viré ma mère et son compagnon de l'époque de la maison. J'avais entendu une grosse dispute, j'étais complètement terrifié, je ne pouvais plus voir ma mère. J'étais en larmes, j'avais craqué ce jour-là. Depuis ce drame, je n'ai plus revu ma mère, plus aucune nouvelle, de même pour mon père. J'étais en quelque sorte devenu un orphelin. Je ne savais même pas pourquoi, ma mère était revenu à la maison, je ne comprenais rien à ce qu'elle me raconter tellement qu'elle avais pris de la drogue. C'est triste à dire, mais j'étais plus heureux, quand ma tante m'avait pris sous son aile, j'ai reçu une bonne éducation, je ne me pleins pas de ma vie, je la croque à pleine dent. J'aime rire, m'amuser, je n'aime pas repenser au passé.
Aujourd'hui, j'ai une vie bien rangé grâce à l'amour de ma tante, je suis devenu un avocat spécialisé dans les violences conjugales, c'est une chose qui m'avait toujours touché, c'est un métier que j'ai toujours voulu faire, j'ai donc directement trouvé ma voie. Un métier parfois éprouvant, mais je suis quelqu'un de fort, mais surtout, aider les gens à toujours était la meilleure chose que j'ai pu faire dans ma vie. Je ne suis pas seul, en effet, j'ai ma fille de dix-sept ans qui vis avec moi, je l'aime de tout mon cœur, c'est la personne qui compte le plus pour moi. Sa mère n'est pas avec nous, car elle ne fait plus partie de ce monde, en effet elle est morte en donnant naissance à ma fille. C'était le jour le plus horrible de ma vie, j'ai eu du mal à prendre ma fille dans mes bras, car je pensais directement à ma femme quand je la regardais dans les yeux, il m'avait fallu plusieurs mois avant de comprendre que c'était stupide de repousser ma fille. Depuis, la mort de ma femme, ma fille est l'unique personne qui partage ma vie. En repoussant toutes les femmes qui s'approche un peu trop près de mon cœur brisé.