Oh bordel de merde… Est-ce que vous entendiez ça vous aussi ?! Est-ce qu’il y avait une putain d’alarme dans toute la ville suite à une invasion de zombies ? Non, c’était ridicule de croire une telle connerie. Mais, quand même, c’était quoi ce fichu bruit ?! C’était quoi cette putain de sonnerie aussi stridente que dérangeante qui parvenait à mes oreilles ?! Merde. Elle ne s’arrêtait pas en plus. Cela continuait encore et encore. J’avais l’impression que plus le temps s’écoulait, plus le bruit devenait foutrement violent à l’intérieur de ma tête. Ouais, je n’avais pas vraiment le choix quant à ce que je devais faire si j’espérais pouvoir doucement replonger dans le repos. Je désirais simplement me noyer dans un sommeil qui effacerait peut-être la douleur laminant violemment mon crâne à cet instant. Putain, comme j’avais mal à la tête. Qu’est-ce que j’avais foutu hier soir ? Qu’est-ce que j’avais consommé pour me retrouver dans un tel état ? Un soupir quitta mes lèvres parce que j’étais trop dans le brouillard pour y voir clair et donner vie à ma soirée d’hier. Je ne me souvenais de rien. Et ce n’était pas avec cette sonnerie que j’allais pouvoir me concentrer. Alors, doucement, difficilement, je finissais par cligner des yeux. Presque aussitôt, un gémissement de douleur m’échappa parce que la lumière de ma table de nuit était allumée et elle était vraiment beaucoup trop forte dans ma chambre. Quel idiot étais-je d’avoir oublié d’éteindre ma lampe hier soir ? Ce matin ? Je ne savais plus. J’ignorais totalement la manière dont les événements s’étaient déroulés. Je me doutais juste que j’avais dû finir dans un état plus que pitoyable parce que je n’avais même pas été capable de trouver un interrupteur. La panique tordait mon ventre un instant tandis que je me demandais ce que j’avais bien pu faire, quelle connerie avais-je commise ? Mais, j’oubliais bien vite cette interrogation et cette panique lorsque la sonnerie me percuta à nouveau trop vivement. Non, mais putain, qu’est-ce qui était réellement en train de foutre un tel boucan au sein de ma chambre ? Mon regard balaya la pièce avec trop de lenteur à la recherche de l’objet détestable qui venait de me réveiller d’un sommeil beaucoup trop agréable, fichtrement trop court et d’un rêve diablement chaud avec ce garçon qui me hantait. Ce garçon que j’avais perdu à tout jamais. Milo. Les secondes passaient et le flou de mon esprit se dissipait lentement. C’était mon téléphone portable qui sonnait en cet instant afin de me signaler l’arrivée d’un texto. Zut, depuis quand est-ce que mon téléphone était en mode sonnerie ? Et, bordel, depuis quand ma sonnerie durait-elle aussi longtemps à un volume aussi élevé ? Peut-être que j’y avais touché tout seul hier soir… Arf, ça je n’en savais foutrement rien. Je ne me souvenais vraiment pas d’hier soir dans les détails. Non… À vrai dire, je ne me rappelais de rien du tout et ça me faisait grimacer. La vague de panique s’invitait à nouveau dans mon ventre suite à cette absence de souvenirs que je détestais et qui me poussait à tellement m’interroger sur mes actes. La ravalant comme je le pouvais, je finissais par m’étirer de tout mon long dans mon lit ne cessant jamais de grimacer face à cette gymnastique trop matinale pour moi et j’attrapais enfin l’objet perturbateur de mon sommeil. Qui donc cherchait à me contacter à une heure aussi impossible ? Qui m’envoyait un putain de texto en plein milieu de la nuit ? Oh… Non… La nuit était terminée en vérité. Mes prunelles venaient de se poser sur l’heure. Sept heures et quarante-cinq minutes. Merde, il n’était pas encore huit heures, mais le matin était bel et bien là sur Harvard. Et puis… Zut, nous étions quel jour ? Est-ce que j’avais cours ? Si j’avais cours, pourquoi j’étais sorti hier soir ? Les interrogations se bousculaient à l’intérieur de mon crâne et je n’avais aucune réponse à offrir. Je savais simplement que j’avais trop mal au crâne et que j’avais trop peu dormi. Mes prunelles sombres se reposaient sur mon téléphone que je venais de déverrouiller. Et, malgré moi, malgré tout, un sourire se dessina sur mon visage lorsque le visage de Milo apparu dans mes notifications. C’était lui qui venait de m’envoyer un message. C’était lui qui venait de me réveiller et, malgré toute cette douleur, je ne parvenais pas à en vouloir au jeune homme. Milo. Milo. Milo. Mon ex. Mon trésor. Celui que j’aimerais à jamais. Celui que je ne parviendrais jamais à oublier. Celui avec qui j’aurais pu faire ma vie. Celui avec qui je rêvais encore de pouvoir faire ma vie. C’était ridicule parce qu’il avait fini par trouver le bonheur dans les bras d’une petite blonde. Il avait fini par trouver quelqu’un et je n’avais pas le droit de lui enlever ça quand bien même nous nous étions embrassés. Un sourire niais demeurait sur mes lèvres tandis que les souvenirs de nos baisers se rejouaient dans ma tête. Mais, attendez… Milo m’avait envoyé un texto ? Mes sourcils se fronçaient au fur et à mesure que la réalité reprenait ses droits. Cela me semblait fichtrement étrange au vu des évènements qui s’étaient déroulés entre nous. Cela m’étonnait grandement que le jeune homme fasse un premier pas vers moi comme ça. Le doigt tremblant, je restais planté au dessus de la notification de ce texto sans me sentir capable de l’ouvrir. J’avais peur de ce que ce texto pouvait contenir. Et si… Et si c’était moi qui avais fait le premier pas ? Et si c’était moi qui lui avais écrit hier soir alors que j’étais dans un état pitoyable ? Et s’il se contentait de me répondre ? Non, non, ce n’était pas possible. Je n’aurais pas fait ça. Jamais je n’aurais osé envoyer un texto à mon ex. À moins que… Oh pitié, faites que ce ne soit pas le cas. Nerveusement je cliquais sur la notification et, sans même prendre la peine de lire le message de Milo, je remontais le fil de la conversation.
J'ai pas osé Milo... […] Joyeux anniversaire Milo... […] Putain si tu savais à quel point tu me manques Milo... […] J'ai envie de te voir. J'ai besoin de te voir...
Merde. Merde. Merde. Je jurais à haute voix tandis que mes prunelles parcouraient ce message qui me donnait de plus en plus mal au ventre. Je n’osais même pas le lire en entier de peur de tout ce que j’avais dit. Ce qui me sautait aux yeux était bien suffisamment pour me foutre mal. Oh putain de merde, qu’est-ce que j’avais foutu ? Le premier texto de notre conversation venait bel et bien de moi. J’avais tout commencé. J’avais envoyé un message à mon ex à quatre heures quarante-huit du matin. Cela ne remontait qu’à quelques heures et ça expliquait ma fatigue suite à ce réveil si matinal à cause de la réponse de Milo. Une réponse que je ne me sentais guère capable de lire maintenant que je venais de parcourir les propos que je lui avais envoyés. Merde. Merde. Merde. Mon téléphone tombait sur mes genoux tandis que mes mains se perdaient dans mes cheveux que je tirais soudainement trop angoissé. Mes prunelles se fermaient lentement. Ma respiration s’accélérait. Il fallait que je me souvienne. Il fallait que je me rappelle d’hier. Vite. Vite. Vite. Les mots que j’avais écris dans le message se rejouaient à l’intérieur de ma tête me permettant de replacer le contexte correctement. Hier nous étions le quinze Décembre ce qui signifiait qu’hier c’était l’anniversaire de Milo. J’y avais pensé. Toute la journée. Je n’avais pas été capable de mettre ça dans un coin de ma tête. Ça m’avait travaillé toute la journée à tel point que je n’avais pas été fichu de réviser mes cours. J’avais pris plus d’une fois mon téléphone entre mes mains. Je m’étais demandé si je devais lui écrire un message afin de lui souhaiter un bon anniversaire. Je m’étais interrogé sur mon droit de faire ça après tout ce qu’il s’était passé et encore plus après nos baisers à la suite du bal de Thanksgiving. Je n’avais pas cédé à mes impulsions. Je n’avais pas cédé à mes envies. Pas dans la journée. Néanmoins, la soirée avait été difficile. Oui, je me souvenais maintenant. Je me souvenais que ma tête n’avait cessé de m’envoyer des images de Milo et de sa copine en train de célébrer l’anniversaire de cet homme que j’aimais tellement. Ça m’avait rendu dingue. Cela m’avait rendu malade. Je me souvenais avoir tourné en rond chez moi comme un fauve en cage. Et, finalement, j’étais sorti de mon appartement. J’étais sorti pour m’échouer dans un bar. Et après ? Après ce bar ? Allez un effort Neal, qu’est-ce que tu avais foutu ? J’avais bu. Beaucoup. Beaucoup trop. Je… Oh merde. J’avais consommé de la drogue aussi. Je me souvenais parfaitement de la poudre blanche sur le lavabo des toilettes. J’avais dansé pendant des heures et je… Ouais, j’étais presque certain d’avoir embrassé une fille. Est-ce que j’avais couché avec elle ? Oh damn it, je ne me souvenais plus. Je ne savais absolument pas. Mes sourcils se fronçaient tandis que je tentais de me concentrer un peu plus sur mes souvenirs. J’avais fini par me battre avec un groupe de mecs dans le bar. Oh… Oui, je me souvenais. Cette fille était en couple avec un des mecs et je l’avais embrassé. La fille était d’accord. Son copain beaucoup moins alors son mec et ses amis m’avaient rué de coups jusqu’à ce que je sorte mon couteau. À cet instant, c’était le barman qui s’était mêlé de la situation et il m’avait mit dehors. Dehors. J’avais erré un moment dans les rues avant de m’échouer sur le sol à écrire un message à Milo. Écrire ce message était devenu presque aussi indispensable que respirer. Ouais, j’en avais eu cruellement envie, fichtrement besoin. Je l’avais fait. Le message avait été délivré aussitôt. La réponse n’était jamais arrivée. Enfin… Jusqu’à ce matin. Je ne me souvenais pas exactement la façon dont j’étais rentré chez moi et la manière dont j’avais réussi à atteindre mon lit, mais je l’avais fait. Et maintenant ? Maintenant, Milo venait de m’envoyer un message. La panique revenait si violemment que je me redressais dans mon lit. Je regrettais mon action aussitôt parce que ma tête se mettait à tourner. Pourtant, je restais sans bouger et mon souffle se faisait de plus en plus court. J’attrapais mon téléphone le déverrouillant rapidement pour poser mes yeux sur la réponse de Milo. Et mon cœur s’arrêtait. Il arrivait chez moi. Attendez, merde… MILO ARRIVAIT À MON APPARTEMENT. Alerte rouge. Alerte noire même. Avant même que je ne puisse composer un message de réponse à Milo pour lui dire que j’allais bien et pour lui mentir en disant que je n’étais pas chez moi, que j’étais déjà parti en cours, quelqu’un frappait contre la porte de mon appartement. Milo était déjà là. Et moi ? Moi j’étais dans la merde. Je me levais de mon lit en tanguant parce que je me sentais tout engourdi. Je rabattais la couette sur mon lit en réprimant un bâillement. Et, comme une tortue, je me dirigeais vers la porte de mon appartement. Je ne pouvais pas faire attendre Milo. Je ne m’en sentais pas capable. Si j’avais été capable de réfléchir, j’aurais pris tout mon temps et Milo aurait peut-être même fini par faire demi-tour me pensant absent de mon appartement. Mais, je n’étais pas capable de réfléchir. Oh non, pas du tout. Alors, je me dirigeais vers la porte d’entrée seulement vêtu d’un boxer. Un boxer dans lequel mon érection était fichtrement visible. Mes cheveux étaient ébouriffés parce que je venais de me lever et que je n’avais pas pris le temps de me coiffer. Et, putain, si je m’étais regardé dans un miroir, j’aurais pu voir que je portais les traces du combat d’hier : des bleus récents tuméfiaient mon torse tandis qu’un bel œil au beurre noir trônait sur mon visage et que ma lèvre était ouverte. Mais, je n’en savais rien. Je ne ressentais même pas de douleur hormis celle du contrecoup de ma consommation de substances d’hier qui me donnait mal au crâne. Soupirant un coup pour me donner du courage, je finissais par tourner le verrou de ma porte d’entrée et je l’ouvrais en grand me fichant de me donner ainsi en spectacle à mes éventuels voisins qui passeraient par là. Un petit sourire se dessina sur mon visage tandis que mon regard croisait celui de Milo et je lançais doucement.
Salut Tesoro
J'ai pas osé Milo... […] Joyeux anniversaire Milo... […] Putain si tu savais à quel point tu me manques Milo... […] J'ai envie de te voir. J'ai besoin de te voir...
Merde. Merde. Merde. Je jurais à haute voix tandis que mes prunelles parcouraient ce message qui me donnait de plus en plus mal au ventre. Je n’osais même pas le lire en entier de peur de tout ce que j’avais dit. Ce qui me sautait aux yeux était bien suffisamment pour me foutre mal. Oh putain de merde, qu’est-ce que j’avais foutu ? Le premier texto de notre conversation venait bel et bien de moi. J’avais tout commencé. J’avais envoyé un message à mon ex à quatre heures quarante-huit du matin. Cela ne remontait qu’à quelques heures et ça expliquait ma fatigue suite à ce réveil si matinal à cause de la réponse de Milo. Une réponse que je ne me sentais guère capable de lire maintenant que je venais de parcourir les propos que je lui avais envoyés. Merde. Merde. Merde. Mon téléphone tombait sur mes genoux tandis que mes mains se perdaient dans mes cheveux que je tirais soudainement trop angoissé. Mes prunelles se fermaient lentement. Ma respiration s’accélérait. Il fallait que je me souvienne. Il fallait que je me rappelle d’hier. Vite. Vite. Vite. Les mots que j’avais écris dans le message se rejouaient à l’intérieur de ma tête me permettant de replacer le contexte correctement. Hier nous étions le quinze Décembre ce qui signifiait qu’hier c’était l’anniversaire de Milo. J’y avais pensé. Toute la journée. Je n’avais pas été capable de mettre ça dans un coin de ma tête. Ça m’avait travaillé toute la journée à tel point que je n’avais pas été fichu de réviser mes cours. J’avais pris plus d’une fois mon téléphone entre mes mains. Je m’étais demandé si je devais lui écrire un message afin de lui souhaiter un bon anniversaire. Je m’étais interrogé sur mon droit de faire ça après tout ce qu’il s’était passé et encore plus après nos baisers à la suite du bal de Thanksgiving. Je n’avais pas cédé à mes impulsions. Je n’avais pas cédé à mes envies. Pas dans la journée. Néanmoins, la soirée avait été difficile. Oui, je me souvenais maintenant. Je me souvenais que ma tête n’avait cessé de m’envoyer des images de Milo et de sa copine en train de célébrer l’anniversaire de cet homme que j’aimais tellement. Ça m’avait rendu dingue. Cela m’avait rendu malade. Je me souvenais avoir tourné en rond chez moi comme un fauve en cage. Et, finalement, j’étais sorti de mon appartement. J’étais sorti pour m’échouer dans un bar. Et après ? Après ce bar ? Allez un effort Neal, qu’est-ce que tu avais foutu ? J’avais bu. Beaucoup. Beaucoup trop. Je… Oh merde. J’avais consommé de la drogue aussi. Je me souvenais parfaitement de la poudre blanche sur le lavabo des toilettes. J’avais dansé pendant des heures et je… Ouais, j’étais presque certain d’avoir embrassé une fille. Est-ce que j’avais couché avec elle ? Oh damn it, je ne me souvenais plus. Je ne savais absolument pas. Mes sourcils se fronçaient tandis que je tentais de me concentrer un peu plus sur mes souvenirs. J’avais fini par me battre avec un groupe de mecs dans le bar. Oh… Oui, je me souvenais. Cette fille était en couple avec un des mecs et je l’avais embrassé. La fille était d’accord. Son copain beaucoup moins alors son mec et ses amis m’avaient rué de coups jusqu’à ce que je sorte mon couteau. À cet instant, c’était le barman qui s’était mêlé de la situation et il m’avait mit dehors. Dehors. J’avais erré un moment dans les rues avant de m’échouer sur le sol à écrire un message à Milo. Écrire ce message était devenu presque aussi indispensable que respirer. Ouais, j’en avais eu cruellement envie, fichtrement besoin. Je l’avais fait. Le message avait été délivré aussitôt. La réponse n’était jamais arrivée. Enfin… Jusqu’à ce matin. Je ne me souvenais pas exactement la façon dont j’étais rentré chez moi et la manière dont j’avais réussi à atteindre mon lit, mais je l’avais fait. Et maintenant ? Maintenant, Milo venait de m’envoyer un message. La panique revenait si violemment que je me redressais dans mon lit. Je regrettais mon action aussitôt parce que ma tête se mettait à tourner. Pourtant, je restais sans bouger et mon souffle se faisait de plus en plus court. J’attrapais mon téléphone le déverrouillant rapidement pour poser mes yeux sur la réponse de Milo. Et mon cœur s’arrêtait. Il arrivait chez moi. Attendez, merde… MILO ARRIVAIT À MON APPARTEMENT. Alerte rouge. Alerte noire même. Avant même que je ne puisse composer un message de réponse à Milo pour lui dire que j’allais bien et pour lui mentir en disant que je n’étais pas chez moi, que j’étais déjà parti en cours, quelqu’un frappait contre la porte de mon appartement. Milo était déjà là. Et moi ? Moi j’étais dans la merde. Je me levais de mon lit en tanguant parce que je me sentais tout engourdi. Je rabattais la couette sur mon lit en réprimant un bâillement. Et, comme une tortue, je me dirigeais vers la porte de mon appartement. Je ne pouvais pas faire attendre Milo. Je ne m’en sentais pas capable. Si j’avais été capable de réfléchir, j’aurais pris tout mon temps et Milo aurait peut-être même fini par faire demi-tour me pensant absent de mon appartement. Mais, je n’étais pas capable de réfléchir. Oh non, pas du tout. Alors, je me dirigeais vers la porte d’entrée seulement vêtu d’un boxer. Un boxer dans lequel mon érection était fichtrement visible. Mes cheveux étaient ébouriffés parce que je venais de me lever et que je n’avais pas pris le temps de me coiffer. Et, putain, si je m’étais regardé dans un miroir, j’aurais pu voir que je portais les traces du combat d’hier : des bleus récents tuméfiaient mon torse tandis qu’un bel œil au beurre noir trônait sur mon visage et que ma lèvre était ouverte. Mais, je n’en savais rien. Je ne ressentais même pas de douleur hormis celle du contrecoup de ma consommation de substances d’hier qui me donnait mal au crâne. Soupirant un coup pour me donner du courage, je finissais par tourner le verrou de ma porte d’entrée et je l’ouvrais en grand me fichant de me donner ainsi en spectacle à mes éventuels voisins qui passeraient par là. Un petit sourire se dessina sur mon visage tandis que mon regard croisait celui de Milo et je lançais doucement.
Salut Tesoro
@Milo Novak
(Neal T. Hood-Spritz)