(eddie) hurricaine

hurricaine
→ ft. @Eddie Mayle
Quelle soirée putain ! J'ai encore trop craqué mon slip à faire le malin à proposer des concours d'alcool avec mes potes. Mais je suis un compétiteur et j'adore impressionner. Mais voilà, après un nombre incalculable de shots, je me suis foutu la tête à l'envers et c'est même une gonzesse qui a du appeler à l'aide à mes potes car apparemment, j'étais trop collant. Bon, ça arrive. C'est vrai que je suis plutôt d'humeur mystérieux, tout ça, quand je n'ai pas une goûte d'alcool dans le sang. Mais quand j'en ai... au secours. Je me suis déjà retrouvé au commissariat car je voulais voler le chien du voisin. Heureusement, j'ai des potes sympas qui m'ont ramené jusque chez moi. Ma caisse traîne encore au bar mais j'irai la chercher demain. Je leur fais signe bêtement avant qu'ils repartent en chemin inverse et je monte dans mon immeuble, jusqu'à mon appartement. L'ascenseur était trop lent pour moi apparemment, je me suis amusé à monter les marches à reculons mais tout va bien. Arrivé devant la porte, je cherche ma clé pendant cinq minutes en fouillant mes poches puis je finis par l'ouvrir par miracle. « youhouu, je suis rentré à la maaaison ! » que je lance fièrement, oubliant totalement ma coloc dort et qu'elle a cours très tôt demain. Ouais, on est en semaine, craquage. Je claque la porte en sursautant, je retire mes chaussures et en voulant m'installer dans le canapé, je prends la table basse et fait tout tomber à terre. Quel boucan.  « aie putain. » je gémis comme un gamin puis je me relève en trouvant finalement le canapé. Je me rends pas compte tout de suite que ma main est ouverte car je me suis appuyé sur une tasse brisée que j'ai renversé lors de ma chute. Je sens pas la douleur, j'ai juste sommeil. « eddiiiiiie, appelle l'amb'lance ! » que j'hurle en voyant que je mets du sang partout dans le salon. Quel imbécile. Elle va rien faire, juste me laisser crever en me vidant de mon sang pour qu'elle puisse se rendormir tranquille.

T'as passé une bonne partie de la soirée à réviser, à rattraper ton retard sur les cours. Le lendemain t'as un petit examen et t'aimerais ne pas trop te planter. A un moment, ton cerveau sature et tu décides de retrouver ton lit pour une bonne et agréable nuit de sommeil. Il te faut des forces pour demain, surtout pas que quelqu'un vienne perturber ton sommeil. Une fois sous ta couverture, tu t'endors presque instantanément. Malheureusement ton réveil est tout aussi rapide. A peine deux heures plus tard, t'entends la voix de Gaetan. T'es pas sûre qu'elle soit réelle, peut-être qu'il fait juste parti de ton rêve et que t'es pas vraiment réveillée. Mais l'instant d'après, t'ouvres brusquement les yeux quand la porte d'entrée se claque. Tu réalises vite que c'était bien réel. Au moins c'est pas une espèce de cambrioleur pas très discret qui vient de rentrer chez toi. Tes paupières s'abaissent à nouveau, prête à te rendormir, à ignorer ce qu'il se passe dans ton salon, il va vite se calmer après tout il est presque deux heures. T'étais peut-être trop optimiste car cette fois-ci t'entends comme des objets tomber. Il résonne contre le parquet et à cet instant précis tu regrettes de ne pas avoir fait installé de la moquette partout dans l'appartement. Quoique t'es pas sûre de vouloir nettoyer une marre de vomis sur de la moquette. Ouais t'as bien compris qu'il était complètement déchiré. Pour couronner le tout il crie à nouveau. Tu serres les poings, t'as juste envie de le ligoter à une chaise et de lui scotcher la bouche pour qu'il se taise mais d'un point de vue légale, t'es pas sûre d'être en règle. C'est bien la seule chose qui t'empêche de le faire. A la place, tu te lèves péniblement de ton lit tout juste vêtue d'un long t-shirt pour aller constater les dégats. "P'tain d'merde." A moitié endormie, t'es pas sûre de bien articuler tout les mots mais en tous cas le pense vraiment. Tu remarques vite la table basse renversée, un vase brisé qui barbote dans une flaque d'eau et le cadavre d'un bouquet de rose. Mais le pire c'est le sang, il y en a partout. On pourrait facilement croire à un crime si il n'y avait pas l'auteur de tout ce bordel bien vivant installé sur le canapé immaculé. "Putain de merde" que tu répètes plus clairement. Tu t'approches du grand corps ramollie par l'alcool de ton coloc et baisse le regard sur sa main sanglante. "On va pas déranger l'ambulance pour tes conneries." Tu ramènes une serviette en tissu de la cuisine pour stopper l’hémorragie, puis t'y retourne. "Viens par là." Tu te rappelle vite que t'es en présence d'un mec complètement torché qui arrive à peine à faire un pas sans tout foutre en l'air. Ça serait peut-être plus sage de l'aider à se lever. T'attrapes ses bras et essayent de le tirer vers toi en espérant qu'il ne te tombe pas dessus. Tu risques pas de faire le poids contre lui. "Je te jure que demain matin tu vas tout nettoyer et si je rate mon exam ce sera de ta faute. Putain mais qui a l'idée de se bourrer la gueule un mardi soir ?" Tu l'engueules mais t'es même pas sûre qu'il comprenne ce que tu dis.

hurricaine
→ ft. @Eddie Mayle
Elle va le regretter, Eddie, de m'avoir proposé de crécher chez elle pour le moment. C'est pas la première fois que je la réveille en pleine nuit avec mes conneries. Et je sais à quel point ça peut être lourd quand on réveille une personne. Regardez les fois où elle fout l'aspirateur en marche devant ma chambre à dix heures un dimanche matin. C'est surement pour se venger. Mais j'ai l'impression que sa vengeance est plus grosse à chaque fois. Vais-je m'en sortir ce soir ? Espérons. Au fond, on s'adore, beaucoup trop, et pour me faire pardonner je suis fort. J'use de mes charmes, je la cherche un peu et ça fini dans le lit à se battre sous la couette, sans rien en-dessous. Vous voyez quoi ? Pas besoin de vous faire un dessin. D'habitude, je ne crie pas après elle, j'oublie même qu'elle est là, où je suis et comment je m'appelle. Mais en voyant ce sang, j'ai paniqué. C'est déjà bien que j'appelle pas ma mère en hurlant. « t'es là... je vais mourir, je me sens partir j'te jure. » hoche la tête eddie, dis-moi maaaais oui gaetan, j'te crois. Quel imbécile je fais hein ? J'vous rassure, quand je suis sobre, je peux être cool. « j'te jure, j'pas fait exprès... la table, elle m'a cherché j'te jure. » blabla, conversation de bourré à un sobre. ça peut être drôle parfois mais vraiment chiant la plupart du temps. J'affiche une grimace quand elle me rappelle qu'elle a examen demain. « putain oui... ça va, t'as bien révisé ? je suis content de te voir en fait, ça fait trois jours que t'es enfermée dans ta chambre à réviser, j'ai cru que je vivais avec un fantôme. » que je dis en gloussant avant de m'asseoir à l'endroit où elle m'a indiqué, retenant un cri de douleur en voyant cette serviette se remplir de rouge. Faut la couper, faut me recoudre, ou faut juste me calmer car je commence sévèrement à paniquer.

Parfois tu regrettes vraiment de l'avoir invité chez toi, un peu comme ce soir. T'es à deux doigts de balancer toutes ses affaires par la fenêtre et de le virer. Mais c'est qu'il peut aussi être de très bonne compagnie Gaetan. A force de le voir tous les jours, t'as fini par t'y attacher. Tu sais pas combien de temps il va rester mais quand il partira t'auras forcément un petit pincement au cœur. L'histoire de ta vie. Les gens vont et viennent et à la fin tu finis toujours seule, le cœur émietté. Tu lèves les yeux vers le plafond. "Malheureusement t'es bel et bien en vie." Pas très sympa, mais t'es pas d'humeur, il n'avait qu'à pas abuser sur la boisson. Ses propos n'ont aucuns sens et tu finis par t'arrêter d'écouter. Tu sors une petite trousse de secours d'un placard et la pose sur le plan de travail. T'es déjà beaucoup trop gentille d'accepter de le soigner. Mais t'es sûre que si tu ne le fais pas il va paniquer et appeler tous les services de la planète, et ta pas envie de voir des inconnues débarquer dans ton salon à cause de lui. "Ohlala je suis tellement chanceuse de tomber sur le Gaetan déchiré après tout ce temps !" Tu sors du désinfectant et des compresses puis tu retires la serviette devenue rouge de sa main pour constater la blessure. Elle n'est pas aussi petite que tu l'avais pensé et tu grimaces un peu. "Comment t'as fait ça ?" T'allumes la lumière et tu fermes immédiatement tes petits yeux endormis, éblouie. Tu t'assoies près de lui. "Ça va peut-être faire mal. Je t'en supplie, ne crie pas." Ouais t'en viens à le supplier d'être silencieux. Tu pries intérieurement tous les Dieux pour qu'il t'écoute puis tu vaporises un peu de désinfectant sur la blessure avant d'essuyer le sang avec les compresses. T'es plutôt efficace dans ton rôle d'infirmière. "Je te jure que tu me revaudras ça. Je sais pas encore comment mais je te soigne pas gratuitement."

hurricaine
→ ft. @Eddie Mayle
Malheureusement ? Ah bah sympa. Je vais faire comme si je n'avais rien entendu sinon je vais pleurer comme un gamin. Je l'adore Eddie vous savez. Je suis un gars instable, qui a tout le temps envie de bouger, qui squatte à gauche à droite. Et même si ça fait deux semaines que je suis là, je m'y sens bien. J'ai pas cette envie de déjà repartir. Mais je me dis qu'à un moment donné, elle va d'office vouloir me foutre dehors. « t'es fâchée au point de me jeter à la porte ? » que je dis d'une petite moue désolée en cherchant son regard. Au moins, en restant scotché à ses iris, j'oublie que j'ai du sang qui gicle de mon pouce. Mais je retrouve mes esprits quand elle désinfecte, quand elle réveille la douleur et que je me mords le poing pour ne pas hurler. « facile à dire hein ! » j'ai pas hurlé nope, mais j'ai quand même la petite larme au coin de l'oeil qui hésite à sortir ou pas. Eddie, malgré la mauvaise humeur à cause du réveil brutal, reste calme, concentrée lorsqu'elle nettoie ma plaie. Et comme par magie, l'hémorragie s'est stoppée nette. « je t'ai dit, c'est la table du salon qui m'a agressé. » que je réponds en soufflant. Je souris et je la regarde distraitement. Bien sûr, elle dit toujours ça quand elle me rend service mais au final, elle ne demande rien. Elle est comme ça, généreuse, à s'occuper des autres comme si sa vie en dépendait. De ma main libre, je l'attrape par la taille pour la rapprocher de moi et j'enfuis mon visage qui pue l'alcool dans le creux de son cou. En mode trop d'amour pour toi. « qu'est-ce que je ferais sans toi ? » et qu'est-ce qu'elle ferait sans moi ? Surement pleins de choses. Je suis comme un parasite ici, et c'est la seule à me voir comme un papillon ou un volatile tout mignon et inoffensif.

Sa question te fait légèrement sourire mais tu t'empresses d'effacer ce rictus de ton visage. T'es censée être énervée de le soigner à cette heure là et tu veux pas perdre la face devant lui. Mais en même temps, tu peux pas rester fâchée trop longtemps avec Gaetan. Rien que son regard et sa petite moue suppliante te font chavirer. "Presque." que tu réponds en essayant de prendre un ton assez dure. Bien sûre que tu ne le mettras pas dehors pour ça, quoique... Tu le remercies intérieurement de ne pas t'avoir hurlé dans les oreilles, parce que pour le coup il allait vraiment passer la nuit dehors. Tu lèves les yeux à son explication, décidément t'obtiendras pas d'autres informations de sa part. "C'est vrai qu'elle est vraiment pas cool, contrairement à la table de la cuisine." T'attrapes un long bandage et de l'adhésif et l'enroule autour de sa main. Une minute plus tard, il est bandé et t'as réussi ta mission forcée de la soirée. T'as plus qu'une seule envie c'est d'aller rejoindre les bras de Morphée pour reprendre ta nuit, mais c'est plutôt dans ceux de Gaetan que tu atterris. C'est pas mal non plus, t'es tombée sur bien pire. Tu fais mine de réfléchir à sa question quelques secondes. "Hum à mon avis pas grand chose. Tu peux plus te passer de moi. C'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent." Tu ris doucement en baissant les yeux sur lui et passes ta main dans ses cheveux. Ça l’apaisera certainement et lui évitera de se casser une jambe à son prochain pas. Tu pourrais sentir l'alcool à des kilomètres, vraiment il n'a pas fait dans le soft ce soir. "Par contre si tu me vomis dessus, je te tue." T'as le mérite d'être claire.

hurricaine
→ ft. @Eddie Mayle
C'est bon, je ne vais pas me vider de mon sang. Eddie m'a soigné à temps. En fait, dans ma tête avec mes yeux de bourrés, j'imagine ma main coupée en deux, du sang qui coule comme l'eau du robinet. Mais c'est pas énorme en fait, c'est petit, mais ça saigne, alors faut compresser la plaie. Rien de plus normal et la bondinette a eu le bon réflexe. Me voilà désinfecté et couvert d'un bandage fait maison avec des compresses. Je ris quand elle répond à ma blague sur la table et je viens chercher de l'attention sur son épaule. Quand je suis bourré, je suis du genre hyper affectif, même trop, et ça peut être saoulant. « hmm t'as raison, j't'aime trop. » je la serre un peu plus contre moi et je soupire quand elle m'interdit de lui vomir dessus. Je suis comme un chat qui ronronne quand elle me caresse le crâne. Oh ça me donne des envies. Surtout avec l'alcool que j'ai dans le sang. Je dévie mes lèvres jusqu'à sa nuque pour l'embrasser. Je presse mes mains sur ses fesses en la collant contre moi. « putain c'est fou comme j'ai envie de toi. comme t'es trop bonne au réveil. » ces mots sortent tous seuls de ma bouche. J'attrape son menton de ma main valide et je viens embrasser sa mâchoire, jusqu'aux coins de ses lèvres. Y'a beaucoup de chance qu'elle me repousse car je suis bourré, que je pue l'alcool et que ça va surement être une partie de jambes en l'air pourrie parce que je vais m'endormir sur elle avant même de commencer. Mais bon, on sait jamais !

Tu te rapproches encore plus près ou plutôt il t'attire contre lui. Tu connais bien cette phase, toi même il t'arrive de réclamer ou de donner trop d'affections d'un coup quand t'es dans un état second, alors son comportement ne t'étonnes pas. T'es pas non plus surprise quand il commence à t'embrasser un peu partout, ses mains sur ton postérieur. Tu lèves les yeux en riant quand t'entends ces mots quitter sa bouche. Si certaines peuvent se sentir offensées par de tels propos, encore une fois toi t'es habituée et ça te fait rire de le voir dans un tel état en sachant très bien que vous ne finirez pas dans le même lit ce soir. Non, t'as pas tellement envie de t'envoyer en l'air avec Gaetan quand il est bourré et puis surtout que le lendemain t'as ton examen et que tu dois être en forme. Déjà que ta nuit à été coupée, si en plus t'y dépenses toute ton énergie, t'as aucunes chances d'être performante pour le lendemain. Tu lui accordes une dernière caresse dans sa chevelure brune avant de lever le bras. "Ravie de l'apprendre ! Tu sais de quoi j'ai envie moi ? De retrouver mon lit. Ça sera pas pour ce soir, je te laisse te débrouiller tout seul avec ta main pour cette fois." En espérant qu'il ne s'endorme pas au beau milieu de son activité même si t'avoues que ça te ferais bien marrer de le retrouver dans une position assez compromettante. T'attrapes ses mains et te recule pour le tirer vers toi afin qu'il se relève. "Aller viens je t'amène dans ta chambre. Je te fais pas assez confiance pour faire dix mètres sans tout foutre en l'air." Absolument pas, déjà qu'il a foutu du sang partout, t'as pas non plus envie qu'il y laisse un bras.

hurricaine
→ ft. @Eddie Mayle
Je grogne. C'est dingue car quand je mets tout en place pour la chauffer en temps normal, c'est quand même plus facile. Dans le cas contraire, comme maintenant, c'est toujours un non catégorique. Ou alors, il faut qu'on soit tous les deux bourrés. « maais t'es pas cool. » je boude comme un petit enfant et je m'écarte d'elle pour la laisser respirer. Je me tiens contre la table pour ne pas m'étaler par terre. Je fronce les sourcils en la regardant. « je t'attire plus ou quoi ? ça fait trop longtemps qu'on a pas fait l'amour. » les grands mots 'faire l'amour', qui utilise encore ça de nos jours ? Je lutte pour garder les yeux ouverts et Eddie ouvre le chemin pour me foutre au lit en me tirant par les bras. Je m'exécute comme un petit enfant en me concentrant très très fort pour ne pas me prendre un truc en marchant. Du genre, le coin de la table sur le petit orteil. Vous savez, cette douleur affreuse. On arrive dans ma chambre et je m'écroule sur mon lit, sur le ventre. Je marmonne quelque chose d'incompréhensible dans l'oreiller et j'entends de moins en moins ma coloc, les bruits autour, rapidement, je suis emporté dans les bras de Moprhée et je me mets même à ronfler. Les longs soupirs du mec bourré qui font trembler les murs. Heureusement qu'on ne dort pas ensemble.