MAHÉ ROTSCHILD ► Dacre montgomery

La maison qui pourrait le plus correspondre à Mahé est sans nul aucun doute la Pforzheimer. House Pourquoi? Parce que c’est cette maison qui regroupe les élites de demain. Son nom de famille parle pour lui, il a la pression constante sur les épaules qui l’empêche souvent de respirer. Même s’il peut trouver ça lourd d’être un Rothschild de temps à autre, il n’en demeure pas moi qu’il est fier de sa famille et qu’il suis les recommandations de son paternel sans broncher. Prêt à tout pour défendre ses valeurs, si quelqu’un s’en prend à un membre de son cercle, il sera le premier à foncer tête baissé pour que justice soit faite, même s’il ne se prends pas toujours de la meilleure façon.

Mahé à quoi tu penses le soir en te couchant?
Le soir en me couchant, ça dépend vraiment des soirs, si vous voyez ce que je veux dire… Mais hypothétiquement parlant, si je dois réellement y répondre, je dirais que je repense à la journée que j’ai vécue. Ce que j’aurais pu faire de différent. Je me remémore mes bons et mauvais coups. Comment j’aurais pu draguer cette meuf d’une façon différente pour ne pas recevoir cette gifle ou encore comment j’aurais pu me débrouiller pour caser les dents à cette enflure qui a fait du chantage à une personne de mon entourage que j’apprécie. Il m’arrive également de réfléchir à ce que je ferai demain, les endroits que je pourrai fréquenter.

L’endroit où tu te sens le mieux?
L'endroit où je me sens le mieux serait, sans surprise, sous la couette en train de m'envoyer en l'air avec ta voisine. Voyons t'as cru quoi au juste ? Si on parle d'endroit lorsque j'étais gosse, ça serait la cabane dans les bois que mon frère aîné a construite pour Beiley et moi lorsque nous étions encore des gamins. Je me rappelle que c'est à cet endroit que nous allions nous réfugier pour faire le point ou lorsqu'on ne se sentait pas au top de notre forme. C'est cet endroit où ma sœur et moi on se sentait le plus en sécurité et où je savais que je pourrais la retrouver en toutes circonstances.

De qui es-tu le plus proche dans ta famille?
J'ai eu la chance de naître dans une famille aimante et unie. Lorsqu'on parle des familles de la Haute, généralement on entend des histoires comme quoi ils ont été élevés par des nounous, que leurs parents n'ont pas été très présents dans leur vie, à cause de leur emploi du temps chargé. Ce n'est pas le cas pour ma famille. En fait, ma mère même si elle en avait eu les moyens, a toujours refusé de laisser ses 5 enfants entre les mains d'une autre personne pour qu'elle nous élève à sa place. Mon père, rentrait à tous les soirs après le boulot et nous racontaient des histoires. On mangeait tous alentour de la même table, en riant et partageant ce que nous avons vécus dans la journée. Mais la personne avec laquelle je suis le plus proche c'est Beiley, même si elle a souvent envie de m'arracher la tête pour la donner à manger aux requins, je sais qu'elle m'aime ma sœur même si je la surprotège. C'est ma princesse, c'est la femme de ma vie. S'il fallait que je la perde, je ne suis pas certain de pouvoir survivre à ça.

Es-tu certain de ce que tu veux faire comme métier dans la vie?
Pensez-vous vraiment que j'ai envie de suivre la lignée de mon père ? Certainement pas. J'ai trois frères aînés pour prendre la relève, alors je n'ai aucune envie d'étudier en Business comme je le suis en ce moment. C'était la condition pour laquelle mon père m'a permis de venir m'installer à Boston, puisque j'avais déjà commencé à travailler avec mon père. Si Monsieur Rothschild est très aimant, il est très contrôlant concernant l'avenir de ses enfants. Pour lui c'est un non catégorique, il ne veut en aucun cas que ses protégés étudient la musique, l'art ou peu importe les catégories de métiers où les débouchés ne sont pas excellents. Non pour Monsieur Rothschild il voulait que ses cinq enfants suivent sa lignée pour reprendre le flambeau, une fois qu'il aura disparu. Alors, non si j'avais pu choisir par moi-même le domaine dans lequel j'aurais voulu étudier, je me serais sans doute aligné vers l'architecture.


Alors, c’était quoi ton métier de rêve lorsque tu étais jeune?
Alors là, comme n'importe quel gamin qui se respecte, je voulais devenir superhéros. Eh oui ! Je rêvais de me promener en collant. D'ailleurs je collectionnais une large bibliothèque remplis de livre portant sur les superhéros. Difficile à croire que j'aimais lire les Bd, non ? Puis, j'ai grandi et j'ai voulu devenir pompier, je voyais ces hommes braver les dangers pour sauver les familles des flammes. J'ai également voulu devenir astronaute, chanteur dans un groupe de rock et le meilleur cardiologue de tout l'Europe, ceci dit.

Penses-tu avoir des enfants? Si oui, combien, si non, pourquoi?
Des enfants ? Jamais de la vie... Aucune envie de me voir entouré de mormons baveux qui passent leur vie à chier, morver et faire de ta vie un enfer. La femme qui va partager ma vie a du chemin à faire pour me convaincre de lui faire des gnomes sur deux pattes. Non mais sérieusement, soyons franc quelques secondes, me voyez-vous moi Mahé Rothschild entouré d'enfant le jour de Noël qui l'appelle papa ? Certainement pas ou dans mes pires cauchemars. Je pense que si ça arrive un jour c'est que la femme aura pas pu adopter pour X raison et que je n'aurai pas réussi à lui faire faire une fausse couche. Ah oui ! Sinon, peut-être parce que je serai tombé amoureux. Quoi, moi j'ai dit ça ?

Raconte ton pire souvenir d'enfance.
Ce n'est pas vraiment dans mon enfance, mais on va faire comme si. En fait, ça s'est passé il y a un peu plus d'un ans, en août 2018. J'étais en train de travailler avec mon père lorsqu'il a reçu un appel de ma mère, en larme. Elle suffoquait presque à l'autre bout du fil. Il s'avère que Beiley s'était fait renverser par un chauffard, qui a commis un délit de fuite et que le pire dans tout ça c'est que le médecin qui l'avait pris en charge, craignait pour sa vie. Il ne savait pas si ma sœur, ma jumelle, la femme de ma vie allait survivre et que pour l'instant, ils l'avaient mise dans un coma artificiel pour l'aider à reprendre des forces. Lorsque mon père s'est retourner vers moi pour m'annoncer la terrible nouvelle, j'ai eu l'impression que la terre a cessé de tourner. J'étais certain de suffoquer à mon tour, je manquais d'air. Je n'ai été capable de dire un seul mot jusqu'à ce que toute notre famille soit à son chevet. Je m'en voulais, oh oui, je m'en voulais. La journée avant son départ, nous avions eu une immense dispute où je lui ai dit les pires horreurs. J'ai donc pris possession du fauteuil, aucunement confortable soit dit en passant, qui se trouvait à côté de son lit d'hôpital. Je voulais être le premier quelle voit lorsqu'elle allait se réveiller. Je ne vous mens pas, son coma a duré quelques mois, je suis resté cloitré sur ma chaise la plupart du temps, me levant simplement pour aller à la salle de bains. Il a fallu que mon père m'attrape de force pour que j'aille prendre soin de ma personne, me laver, etc… Lorsqu'elle fut finalement tirée d'affaire, mes parents l'ont forcé à retourné en Angleterre, tandis que mes frères et moi nous avons décidés de rester à Boston. Nous nous étions donné une mission, trouver l'enflure qui a fait ça à notre sœur, et la venger.


Ta destination idéale pour partir en voyage, c’est où?
Ohhhhh ça serait n'importe où, où il y a du soleil et qu'il fait chaud afin de pouvoir voir toutes ces petites perruches se dandiner devant moi en maillot de bains. Cet endroit où je pourrai boire à volonté et me rincer l'œil, quoi. Cet endroit où je pourrai être avec mes meilleurs potes et me retourner le cerveau tous les soirs. Ouais, ça serait un endroit dans ce genre, dans le sud où les femmes sont belles et chaudes. Bon aussi où je pourrai fumer mon pétard sans me soucier des mecs ou des agents de police. Je n'ai pas envie qu'il me fasse chier, alors que je prends du bon temps.

Raconte-moi la pire date que tu as eu.
On s'était rencontrés dans une boîte de nuit. Je l'avais regardé danser une bonne partie de la soirée et j'avais dit à un de mes potes avec qui j'étais que cette petite perruche allait partager mes draps le soir même. Il faisait noir, il faisait chaud, je ne voyais pas grand-chose pour dire vrai, mais elle, je l'avais remarqué. Je me suis levé pour aller à sa rencontre et la chauffer comme il se doit sur la piste, jusqu'à ce qu'on se retrouve pour aller baiser aux toilettes. C'est là que je me suis aperçu qu'en fait... Cette superbe blonde, avait une foutue queue.

Est-ce que tu crois au coup de foudre?
Attends, laisse-moi rire. Au coup de foudre ? Non pas vraiment et je doute même avoir été amoureux réellement une fois dans ma vie. Je crois à l'amour, le vrai, que deux personnes puissent se rencontrer et vivre jusqu'à ce que la mort les sépare. Oui, ça j'y crois, mais pas à l'amour au premier regard. Non. Pour moi, c'est certain que tu dois apprendre à connaître la personne, à te rendre contre de ses habitudes, de ses qualités et ses défauts. Ses valeurs, même. Voir si vos personnalités puissent concorder et si cette personne puisse assez de plaire pour que tu penses peut-être la choisir pour devenir ta femme. Puisqu'au premier coup d'œil, qu'est-ce qui te dit qu'elle ne te tombera pas sur les nerfs la journée suivante ? Ça prend du temps aimer quelqu'un... Je n'ai jamais dit je t'aime à personne.

Qu’est-ce qui te séduis vraiment chez quelqu’un?
Les femmes qui sont féminines, qui savent ce qu'elles veulent et qui ne laisse pas tomber facilement ce qu'elles souhaitent. J'aime qu'une femme soit fonceuse, qu'elle ait un caractère bien à elle, mais qui serait également capable de calmer mes impulsivités. Qui ne reculerait pas non plus au premier défi rencontré, parce que je suis loin d'être facile à vivre, même si une fois que je suis en couple je suis assez attentionné. Dans le cas inverse, ce qui me "turn off" automatiquement sont celles qui sont toujours en train de jacasser comme des pies. Qui ne sont pas capable de me surprendre, ou que je doive toujours trouver par moi-même ce que nous allons faire. Non, moi j'aime les femmes, les vraies qui ne se laisse pas mener par le bout du nez.

Crois-tu au karma?
Oui et non... En fait peut-être plus oui que non. Je crois que l'on cueille ce que l'on sème. Et si finalement le karma ne rattrape pas quelqu'un qui fait le con. Je pourrai très facilement prendre le rôle de Karma. Je pense à un petit con, en particulier, qui laisse les jeunes femmes blessées sur le bord de la route sans même savoir si elle va bien ou non. Ouais, Karma is a bitch et dans ce cas-ci, Mahé est un bâtard.

Comment tes amis te décriraient?
Je ne sais pas, faudrait leur demander, non ? Je dois vraiment me prêter au jeu, oui bon okay. En amitié je dois être quelqu'un sur qui on peut compter. Ils peuvent tout me dire et être eux-mêmes à mes côtés. Ils savent qu'ils peuvent compter sur moi dans toute circonstance et que c'est réciproque. C'est un soutien mutuel et encore plus dans les moments difficiles.

Je ne sais pas si mon nom de famille m’a aidé à intégrer Havard, mais je sais que j’ai mis les efforts nécessaires pour y parvenir. Je n’ai jamais vraiment été ce mec assidu à l’école, ni le meilleur élève qui soi. En fait, j’étais surtout cette tête de con, ce clown qui a fréquenté plus souvent le bureau de la direction que sa propre salle de classe, à un point où la direction m’appelait par mon petit nom lorsqu’on se croisait dans le couloir. Et pour être tout à fait honnête, je n’avais pas envie plus que ça de venir étudier dans cette université, même que j’avais déjà commencé à travailler avec mon père. C’est vraiment lors de l’accident de ma sœur que tout s’est déclenché. Il était hors de question qu’un océan nous sépare encore plus longtemps. J’ai décidé, avec l’accord de mon père, de venir m’installer à Boston et d’y étudier dans le domaine qu’il aurait choisi, m’accordant néanmoins le choix du cursus mineur. Et là encore, je ne l’ai pas eu facile, l’intégration. J’ai bien évidemment réussi les SATs, mais je ne me classais pas dans les meilleurs. Je pense que ce qui a vraiment joué en ma faveur sont mon Essay où j’ai parlé de l’accident de ma sœur et la façon dont ma famille et moi traversions cette épreuve si difficile et peut-être aussi le fait que je parle plusieurs langues : anglais, français, italien et quelques bride d'espagnol. Mais aussi l’entretien, l’entrevue où j’ai pu vanter mes mérites et démontrer aux personnes présentes dans la pièce que j’étais un candidat parfait pour leur prestigieuse université.

Mahé c’est le genre de mec très têtu et capricieux. Il déteste plus que tout avoir tort ou du moins qu’on pense qu’il a tort. Il déteste aussi ne pas avoir ce qu’il désire ce qui fait qu’il n’est pas du tout du genre à lâcher l’affaire très facilement, ce qui peut devenir agaçant quelques fois. Mahé n’est pas du tout du genre à se prendre la tête. En fait, il préfère prendre la vie comme elle vient, même si cela le rend souvent impulsif et à devoir assumer ce qu’il dit ou ce qu’il fait, sans réfléchir. Il est Monsieur m’as-tu vu, du genre à vouloir être au-devant de la scène, aime se faire voir, aime faire parler de lui, que ce soit en mal ou en bien. Je m’en foutisme dans l’âme, souvent ce que vous dite lui passe bien au-dessus de la tête, pour lui quelques rares personnes et lui-même sont importants. Si quelqu’un le blesse en parole, puisqu’il est susceptible et orgueilleux, il risque de lui en vouloir longtemps et voudra sans doute se venger. Mahé est un jeune homme très fier de sa personne. Il ne se la pète pas, comme plusieurs le disent, mais même s’il n’est pas nécessairement imbus de sa personne, il déteste qu’on le voit dans des moments de faiblesse, alors il peut très bien passer des heures dans la salle de bains pour toujours être à son meilleur. Il est aussi du genre à être trop curieux il veut tout savoir, véritable commère, il aime être au courant des derniers potins… En fait, Mahé est un homme attachant, puisque s’il tient à quelqu’un, il voudra son bonheur autant que le sien et il est très, trop, protecteur. Il est honnête, dira toujours les choses comme elles sont même si ça risque de faire mal à autrui, et a des principes sur lesquels il ne cédera jamais. Si quelque chose le dérange, toute la ville finira pas le savoir, puisqu’il n’est pas du genre à se taire, Monsieur grande-gueule.