Lydia M. Nicholson ► Imogen Poots

Lydia elle ne fait partie d'aucune maison. Elle n'avait pas envie de se faire coller une étiquette sur le front. Elle est beaucoup trop libre pour se dire qu'elle appartient à un seul groupe. Elle a été pendant beaucoup trop longtemps prisonnière et ne veut pas se retrouver à nouveau dedans. Alors elle a décidé de faire ses études sans maison.  Lydia c'était le genre de gamine qui ne mettait personne dans les catégories. Tout le monde est unique. Alors pourquoi se caser dans un truc? Certain lui diront que c'est histoire d'avoir une seconde famille. D'avoir des gens avec qui on se sent proche. Mais elle n'avait qu'une seule famille. Son père et sa sœur. Et le chat. Fallait pas l'oublier. Et elle n'avait pas vraiment envie de faire son bizutage aussi. Ce n'était pas quelque chose qui lui donnait envie de s'inscrire non plus. Elle ne l'aurait sûrement pas fait de toute façon. sujet[/url].

• Lydia est née dans une famille de pauvre. Une grande famille de plusieurs enfants qui avaient de la peine à joindre les deux bouts. Elle était la petite dernière des six enfants. Son père travaillait jour et nuit pour rapporter assez de sous pour nourrir sa tribu et sa mère faisait pareil. Elle ne voyait jamais ses parents. Alors c'était ses frères et sœurs qui s'occupaient d'elle. Tout comme ils s'occupaient les uns des autres.

•Même si ça vie était loin d'être belle. Lydia c'était un rayon de soleil. Une petite gamine pleine de vie. Qui vivait avec ce qu'elle avait sous la main. Jouant avec un bout de carton dans la rue. Se pensant princesse emprisonnée dans un château quand elle se cachait dans un placard. Elle avait toujours le sourire aux lèvres. Toujours prête à rire. Elle allait à l'école. Mais n'écoutait pas vraiment les cours. Elle passait la plupart de son temps à dessiner sur ses cours. Mais elle avait quand même des notes dans la moyenne. Une élève qui ne posait pas de problème et qui faisait ses devoirs comme demandé.

• Elle sortait souvent jouer dans la rue ou le parc qui était près de la maison. Avec les autres enfant du quartier. Elle s'était fait plein d'amis. Des jeunes et des moins jeunes. Pour une gamine de six ans c'était étonnant qu'elle s'entende avec tout le monde. Mais elle avait cette sorte d'aura autour d'elle qui brillait et qui vous donnait envie d'aller lui dire bonjour. De tisser des liens avec elle. D'avoir un peu de lumière dans cette vie de misère. Lydia c'était la copine de tout le monde. Celle qui réglait les problèmes. Celle qui racontait des histoires sortie de sa tête.

•Plus elle grandissait Lydia. Plus elle devenait belle. Une petite poupée blonde. Qui faisait des jalouses. Et qui brisait des cœurs. Elle venait d'avoir dix ans Lydia. Elle avait eu le droit à un petit gâteau que sa mère avait acheté exprès pour elle. Cassant la tirelire des économies. Mais comme elle avait la main sur le cœur Lydia. Elle coupa le petit gâteau en plusieurs part. Ça ne faisait qu'une petite bouchée à chacun mais elle voulait le partager avec sa famille. Ne laissant personne de côté. Il n'en fallait pas beaucoup à Lydia pour qu'elle aime la vie. Juste passer du temps avec les gens qu'elle aime. Les voir sourire. C'était tout ce qu'il comptait pour elle.

• Lydia elle avait appris à lire et à écrire avec son frère. Les autres matières elle les avait laissé de côté. Elle n'en avait pas besoin qu'elle se disait. Elle pouvait lire tous les livres qu'elle voulait et écrire des histoires le soir avant de dormir. Lydia n'avait pas besoin de plus. Mais pour elle le plus important c'était le dessin. La petite blonde passait des heures à dessiner. Elle se posait à un endroit et regardait le paysage devant elle. Dessinant arbre. Nuage. Oiseaux. Passant. Tout ce qu'elle voyait. Ses dessins décorait la petite partie du mur à côté de son lit. Elle s'endormait en les regardant. Rêvant un jour de s'évader dans une de ses feuilles de papier.

• Dans l'année de ses onze ans Lydia avait pris l'habitude d'aller un peu plus loin de sa maison. De se balader dans la ville. De s'inspirer des bâtiments pour ses dessins. Elle avait même parfois fait des portraits de passant. Elle le faisait contre de l'argent pour rapporter un peu plus à la maison. Toujours heureuse de pouvoir contribuer. Et elle était encore plus heureuse quand elle voyait le sourire de la personne repartir avec le dessin. Elle apportait un peu de soleil dans la vie des inconnus. Alors qu'elle rentrait un soir de sa journée de travail. Lydia se fit arrêter par un homme qui lui demandait son chemin. Et toute naïve qu'elle était. La blonde voulu l'aider. Sauf qu'elle n'avait pas vu l'homme derrière elle... Qui s'était approché discrètement. Elle ne compris pas ce qui se passait. Un bout de chiffon imbibé entra en contact avec son nez. Et après tout ça c'était le trou noir. Elle ne se souvenait plus de rien.

• Elle s'était réveillée dans une salle sombre et froide. Entourée de plein de personnes qu'elle ne connaissait pas. La panique avait pris place dans son cœur. Elle appelait sa mère. Pleurant à chaude larme. Ne sachant pas quoi faire d'autre. Elle avait peur Lydia. Peur de ne plus jamais revoir la lumière du jour. De mourir dans cette cave humide. Elle s'était endormie à bout de force. Se collant contre une femme qui l'avait prise sous son aile. Lui expliquant qu'elle n'en savait pas plus qu'elle. Qu'elle s'était retrouvée ici comme par magie. Tout comme Lydia. Ce n'est que le lendemain qu'on était venu les chercher. Les bousculant comme du bétail. Parce que c'était ce qu'ils étaient. Du bétail humain. Lydia serrait aussi fort qu'elle le pouvait la main de sa nouvelle amie. Ne voulant pas la perdre. C'était son seul point de repère. Elle s'était retrouvée dans un camion. Les uns sur les autres. Elle n'avait plus la force de pleurer Lydia. Alors elle attendait juste que le temps passe. Que les flammes de l'enfer viennent la prendre.

•Ils étaient trimbalé de ville en ville. De camion en camion. Passant parfois une nuit dans un entrepôt abandonné. Elle ne savait plus ce que c'était de pouvoir aller où elle voulait Lydia. Elle qui était si libre avant. Elle suivait le groupe. Comme un gentil mouton. Elle avait abandonné l'idée de retrouver sa famille depuis un moment. Mais il y avait une  chose qui ne l'avait pas quitté. Sa positivité. Son sourire et son rire. Elle avait tissé des liens avec les gens. Elle était devenue ce petit rayon de lumière dans l'obscurité. Racontant des histoires. Des blagues. Essayant de changer les idées de tout le monde. Lydia elle voulait pas sombrer dans la folie. Comme elle en avait vu certains. La femme qu'elle avait vu la première nuit n'était plus là. On l'avait vendue. Son cœur s'était déchiré. Elle pensait à elle tous les jours.

•L'année où tout allait changer. 2012. Cette date allait rester gravée dans sa mémoire à vie. Car c'est l'année ou elle a pu revoir le soleil. Ressentir le contact du vent sur sa peau. Elle n'avait aucune idée de ce qui allait se passer Lydia. Elle continuait de garder espoir. De garder le sourire malgré tout. Pour soutenir ceux avec qui elle était. Lydia avait gardé en le soleil qui la rendait si belle. Si lumineuse. Ne baissant jamais les bras même dans les moments les plus sombres. Et la vie voulait sûrement la récompenser pour ça. Lui montrer qu'elle avait eu raison de toujours penser qu'un jour elle pourrait se libérer de ses entraves ! Qu'elle ne serait plus esclave mais une fille libre. Et c'est ce qui est arrivé. Elle ne souvient plus de l'endroit mais elle se souvenait que c'était la nuit. Lydia avait entendu des voix. Des bruits. C'était agité dehors. La petite blonde tendait l'oreille pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Mais elle ne comprenait rien. Et elle n'avait pas vraiment compris ce qui s'était passé par la suite. La porte du camion avait été ouverte avec fracas. Des lumières balayait l'intérieur. La panique avait pris place autour d'elle. Mais Lydia elle avait compris. Compris qu'elle était sauvée. Des larmes de joies coulaient le long de ses joues. Et elle avait un sourire accroché à son visage. C'était un des plus beaux jours de sa vie. Lydia avait tout de suite accroché avec Daryl. Une montagne qui était venue la sauvé. Sans gêne elle s'était lovée dans ses bras. Ne pouvant pas s'empêcher de lui dire merci.

•On n'avait pas réussi à retrouver la famille de Lydia. Et elle n'avait pas forcément envie d'y retourner. Daryl, son sauveur lui avait parlé. Il voulait qu'elle devienne sa fille. Et elle n'avait pas dit non. Trop heureuse d'avoir un super Papa. L'adoption avait pris du temps. Il fallait qu'elle se fasse naturalisé américaine. Pendant une longue année elle était restée dans une famille d'accueil en Allemagne. Mais une fois par mois son nouveau père venait la voir et c'était le meilleur jour du mois! Elle était tellement excitée à l'idée de vivre avec lui et sa femme. Sa nouvelle maman. Une nouvelle vie s'offrait à elle et elle n'allait pas laisser passer cette chance.

•La nouvelle vie de Lydia était parfaite. Elle était heureuse dans sa nouvelle famille. Avec son père et sa mère aimante. Elle apprenait l'anglais. Tout en gardant un léger accent allemand qu'elle gardera toute sa vie. C'est une fille heureuse dans une maison pleine d'amour. Elle se sent aimée comme si elle avait toujours vécu dans cette maison. Comme si c'était ses parents biologique. Une vraie renaissance pour elle. Elle croque la vie à pleine dent. Sourire. Rire. Joie. C'était ce qui rythmait sa vie. C'était ce qui rythmait sa vie. Daryl l'avait inscrite à des cours du soirs pour qu'elle rattrape son retard scolaire de deux ans, il voulait vraiment qu'elle ait toujours ses chances de son côté. Pour qu'elle puisse avoir un avenir brillant comme son âme.

•En 2016. Lydia a une sœur. Une nouvelle fille que son père a adopté. Elle devenait la petite sœur de la famille. Mais elle s'en foutait Lydia. Elle était beaucoup trop heureuse d'avoir une sœur. Sauf que ça ne s'était pas vraiment passé comme elle l'avait pensé. Aubrey était beaucoup plus renfermée. Sèche. Lydia avait compris qu'il fallait lui laisser le temps de s'habituer. Elle n'avait aucun doute qu'elles allaient s'entendre un jour où l'autre.

•L'hiver était une des saisons favorites de Lydia. Voir le paysage recouvert de blanc. Décorer la maison. Faire des gâteaux et des biscuits. Elle pouvait passer des heures dans un plaid devant la fenêtre à regarder les flocons tomber du ciel. Sauf que cette année l'hiver allait devenir la pire saison à ses yeux. La saison de la tristesse. Elle ne voudra plus jamais faire de sapin, ni de biscuit. Et à chaque fois qu'il neigeait elle avait juste envie de pleurer et de rester dans sa chambre. Tout ça à cause d'un accident. Son père était venu la chercher elle et Aubrey  au lycée. Ils étaient rentré sauf que la maison était vide. Sa mère aurait dû être là. Les minutes passe et le stress commence à monter doucement. Lydia sent que  quelque chose ne va pas. Sa mère aurait déjà rappeler son père. Vous étiez en train de vous préparer pour aller la chercher à la pâtisserie. Sauf que la sonnette de la porte retenti. Ce son qui restera gravé à jamais dans sa mémoire. Sa mère a eu un accident. Et quand son père demande dans quel hôpital elle est… Lydia elle voit le policer enlever son chapeau. Et elle avait vu assez de films pour comprendre ce que ça voulait dire… Les larmes avaient coulé. Sans arrêt. Une ombre s'était abattue sur sa vie. Elle ne dormait plus la nuit. Elle ne pouvait pas s'arrêter de pleurer pendant des jours, des semaines. Lydia dormait avec sa sœur ou son père. Elle avait trop peur de les perdre eux aussi.

•Les souvenirs étaient présents dans chaque pièces de la maison. Lydia avait de la peine à redevenir le rayon de soleil qu'elle avait toujours été.  Alors son père décide de déménager. Ils se retrouvent dans un appartement au centre de Boston. Et là elle peut recommencer encore une fois une nouvelle vie. Il y a aussi un nouvel arrivant dans la famille. Un petit chat. Lydia est aux anges d'avoir un animal dans la famille. Même si c'est plus le chat de son père qu'au reste de la famille. Cette nouvelle vie est pleine de rire, de cris, de joie et de tristesse. Une vie normal de famille quoi. Elle se sent heureuse dans sa vie Lydia. Elle est avec les deux personnes qu'elle aime plus que tout au monde et elle ne demande rien de plus.

•Elle est admise à Harvard. Et va pouvoir faire ses études dans l'Art. Heureuse de retrouver sa sœur à l'Université et son père… Elle n'avait pas honte comme sa sœur de le croiser dans les couloirs. Non elle rigolait avec lui. Elle était même fière de dire à ses copines qu'il était son père.

Elle n'aurait jamais pensé être un jour dans cette université. Si on lui avait dit un jour qu'elle allait faire ses études à Harvard elle aurait tout simplement ris. Mais elle y était. Elle avait réussi à être admise. Son dossier avait passé. Elle avait choisi d'étudier l'Art visuel et l'Histoire de l'Art. Lydia était créative, elle avait toujours envie de dessiner, de créer. Et elle était passionnée par tout ce qui touchait le passé, le futur de l'Art. Lydia avait obtenu une bourse et elle allait travailler comme une folle pour faire honneur à cette occasion en or. Elle avait rejoint le chemin de sa sœur Aubrey.  

Rayon de soleil. Lydia elle est lumineuse. Une aura  brillait autour d'elle. Dès qu'elle rentrait dans une pièce elle la rendait plus belle. Plus lumineuse. Elle aime donner du bonheur dans la vie des autres. Distribuer des sourires aux inconnus. Son rire cristallin résonne partout où elle va.

Positive attitude. Lydia elle ne se laisse jamais abattre. Elle voit toujours le verre à moitié plein. Elle garde toujours le positif des choses qui lui arrive. Elle croit au karma Lydia. Que si on fait les choses bien dans la vie. Il ne vous arrivera que du positif. Elle essaye de transmettre cette façon de voir autour d'elle.  Parce que la vie est quand même vachement plus cool quand on la voit du côté positive.

Tête en l'air. Elle est du genre à oublier qu'elle a un rendez-vous. Qu'elle ne sait plus où elle a laissé ses affaires. Il ne faudra pas être surpris de ne pas la voir vous répondre pendant une conversation. Un rien la distrait. Même si c'est un rayon de soleil elle se retrouve souvent sur la lune.  

Rêveuse. Lydia elle s'invente plein d'histoire. Elle adore s'inventer des vies. Plus folle les unes que les autres. Elle rêve aussi de son avenir. Qu'elle deviendrait une grande artiste un jour. Elle se laisse emporter par son imagination dès qu'elle le peut.

Enfant. C'est resté une enfant Lydia. Elle dort toujours avec une lumière allumée dans sa chambre. Elle adore sauter dans les flaques d'eaux à pieds joints. C'est le genre de personne qui court sous la pluie, qui va faire de la balançoire. Qui sera heureuse d'avoir une barbe à papa. Elle a gardé une âme d'enfant. Car la vie est beaucoup plus belle dans le regard d'un enfant.

Naïve. Vous pouvez tout lui faire croire à Lydia. Elle pense que tout le monde dit la vérité. Vu qu'elle ne sait pas mentir, elle pense que tout le monde est comme elle. Elle pense que tout le monde est beau. Tout le monde est gentil. Alors que pas du tout. C'est une âme facilement manipulable.

Douce. Lydia c'est la douceur incarnée. Elle ne crie jamais, elle ne s'énerve jamais. Toujours prête à écouter ceux qui ne vont pas bien. Lydia elle a les gestes qu'il faut quand il faut. Elle vous apporte le chocolat chaud et le plaid quand vous n'allez pas bien.

Rancunière. Elle n'oubliera pas un sale coup que vous lui avez fait. Elle ne se vengera pas. Mais elle gardera ce souvenir dans sa tête. N'hésitant jamais à vous le rappelez quand elle en aura l'occasion.

Perfectionniste. Lydia elle recommence encore et encore ce qu'elle fait. Jusqu'à ce ça soit parfait à ses yeux. Elle ne compte plus les dessins, les lettres, devoirs qu'elle a fait et jeter parce qu'il y avait une seule phrase, trait de crayon qui n'allait pas. Et c'était comme ça dans tout ce qu'elle faisait. Il fallait que tout soit comme elle le voulait. Ne lui demander jamais de ranger votre bibliothèque ou votre armoire… Elle va y passer la journée jusqu'à ce que les rangements soit parfaitement ordonné.

Sage. Lydia c'est la gamine qui est sage. Trop sage pour exister. Elle ne boit pas. Ne fume pas. Elle n'a jamais osé désobéir à son père. Si son couvre-feu était à neuf heures. Elle était à la maison avant pour être sûr de ne pas être en retard. Elle avait peur de faire des choses interdites. Elle avait beaucoup trop peur de ce qui pourrait lui arriver qu'elle ne faisait rien. Et elle était heureuse comme ça.