Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou were a thief, you stole my heart ♥ Nealo
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239 €


You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo

Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Leone : protector in the Mafia, good dominator
◆ Milo : boxing partner, good sex

FRIENDS
◆ Ares : client temptation
◆ Chelsia : good friend
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : special friend from the past
◆ Nevan : complicated friendship

HATE
◆ Lion : ex friend threatened

Description (3) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 5
Lukas
Leone
Lukas
Côme
Anthea

QnT - 2
Milo
Leone
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 254
Messages : 48985
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo DearestDopeyAmethystgemclam-size_restricted

Ce n’était pas de cette manière que j’avais planifié ma soirée. De toute façon, pour être sincère avec vous, je n’aurais jamais pu imaginer un tel dénouement à ce bal. Cela me semblait tellement invraisemblable. Ça sonnait fichtrement irréel. Merde. Je m’étais rendu à ce stupide bal de Thanksgiving simplement dans le but de profiter d’une soirée qui m’était offerte sur un plateau d’argent par l’université. Je voulais boire de l’alcool sans la moindre limite. Je désirais simplement m’amuser pendant de longues heures sans me soucier de dépenser de l’argent. Je voulais juste danser jusqu’à l’épuisement. Et, avec un peu de chance, j’avais pensé que je me trouverais un amusement pour la soirée. Une proie à chauffer. Cependant, rien de tout cela n’était arrivé. Rien de tout cela n’arriverait. Et, pour cause, mes yeux étaient tombés sur LUI. Milo. Mon Milo. Mon ex. La seule véritable et réelle relation que j’avais connue durant toute mon existence. L’unique relation où j’avais tout fichu en l’air. Alors, j’avais perdu la tête. Mon cœur s’était mis à battre comme un fou dans ma poitrine. Le désir s’était réveillé dans mon corps alors qu’il était endormi depuis si longtemps. Mes sentiments pointaient le bout de leur nez à la surface et je me prenais comme une immense claque dans la figure. J’avais tout foutu en l’air avec ce garçon… Ce garçon qui aurait pu être l’homme de ma vie. Zut. Après tout ça, je savais parfaitement que j’aurais dû éviter le jeune homme. Surtout après toutes ces années sans la moindre nouvelle. Surtout après tout ce que j’avais fait. Cependant, comme le pauvre petit idiot amoureux que j’étais, je n’avais pas été capable de rester en retrait. Tout mon être hurlait pour que je m’approche du jeune homme qui avait su me rendre fou. Tout dans mon corps criait afin que j’aille voir ce garçon qui me rendait toujours fou dans le fond au vu de ma réaction. Alors, ouais, même s’il était bien entouré avec deux demoiselles, je n’avais pas été capable de rester à l’écart. Je m’étais approché et je l’avais salué la bouche en cœur comme le putain de nullard de première que j’étais. La tension s’était aussitôt déclenchée. Cette tension fichtrement diabolique et foutrement brûlante. Cette tension qui me rendait vivant. Mais, trop vite, l’incendie s’était allumé parce que la copine de Milo se trouvait là. Petit à petit, il y avait du monde. Trop de monde. L’horreur s’était dessinée alors que j’étais l’ennemi numéro un. J’aurais pu devenir fou si Milo ne m’avait pas attiré à l’écart. J’aurais pu devenir violent s’il ne m’avait sorti de ce groupe. Pendant quelques minutes à peine, nous avions échangé quelques mots à l’abri de toutes ces oreilles. Cependant, nous n’étions pas à l’abri de ces regards meurtriers et ça me rendait fou. Ça me faisait mal. Trop rapidement, la panique m’avait assailli me poussant à demander à Milo la possibilité de sortir d’ici et d’aller parler à l’extérieur. Son accord mit quelques minutes à tomber, mais il me suivait et ça me convenait. Je désirais tant échapper à la foule. Je voulais tellement m’éloigner de ce présent douloureux. Je désirais tellement effacer cette réalité désastreuse et imprévue. Alors, sa main tenant mon bras, nous nous étions dirigés vers la sortie en silence. Je ne faisais pas vraiment attention au trajet trop perdu dans mon tourbillon de sentiments, dans mon ouragan de sensation.

L’air frais me percuta soudainement me poussant à revenir à la réalité. Je me rendais compte que ma chemise était toujours trop déboutonnée laissant apparaître tellement de marques et me poussant surtout à crever de froid à présent. Je m’empressais de la reboutonner entièrement tandis que nous marchions sans but précis… Enfin si, avec un but : nous éloigner de ce gymnase. J’en avais cruellement besoin. J’hésitais un instant sur le chemin à emprunter. Pouvais-je proposer à Milo de venir chez moi ? Pouvais-je réellement lui demander de venir au sein de mon appartement ? Ce serait tellement plus sécurité et nous serions sûrs d’être à l’abri de toutes oreilles traînant dans les parages. J’en crevais d’envie. Mais, zut, je ne pouvais pas lui poser une telle question alors qu’il avait déjà accepté de me suivre dehors laissant sa copine à l’intérieur. Je ne pouvais pas lui demander de venir dans mon appartement. Puis, pour tout vous confier, ce n’était pas forcément une bonne idée, je n’étais pas certain de pouvoir contrôler mon désir une fois entre quatre murs. Mes yeux se promenaient autour de nous. À gauche. À droite. Oh… Attendez… Sur notre gauche, je percevais un petit chemin qui semblait aussi sombre que désert. Je m’y dirigeais donc sans la moindre hésitation, sans même demander l’avis à Milo. Il me suivait. Je le savais puisqu’il n’avait toujours pas lâché mon bras. C’était comme si je me retrouvais à être son prisonnier et ça me plaisait bien. Nous tournions dans ce chemin que je fouillais rapidement des yeux. Il n’y avait personne. Nous étions suffisamment isolés ici et nous allions pouvoir discuter en paix. Je me dégageais alors de l’emprise de Milo pour me retourner vers lui et… Oh merde. Ce n’était pas une bonne idée ça en fait. J’étais proche de lui. Trop proche. Milo avait su me faire tourner la tête au point que j’avais mal calculé les distances entre nous. Mon corps était trop collé au sien. Mes prunelles s’accrochèrent dans les siennes. Un instant. Quelques secondes au cours desquelles je me croyais toujours dans ce passé. Notre passé. Mes yeux se perdaient alors sur les lèvres du jeune homme et je léchais inconsciemment ma propre lèvre comme si désireux de m’emparer de celles de mon ex. Merde. Je sentais presque son souffle sur moi… Ou bien n’était-ce que moi qui respirait trop fort ? J’entendais son cœur battre… Ou peut-être était-ce le mien ? Guidé par un désir prenant et des sentiments trop présents, je m’approchais de Milo et mes mains se posaient sur son torse. Je m’approchais d’un millimètre à peine comme si j’étais prêt à céder à mes pulsions et à l’embrasser. Merde. Il ne fallait pas. Non. Je ne devais pas faire ça. Je ne pouvais pas me le permettre. Il était en couple. Alors, trop soudainement comme sous l’impact d’un électrochoc, je m’éloignais de ce garçon. Sa présence me faisait perdre la tête. Il me rendait fou. Je reculais lentement jusqu’à ce que mon dos rencontre le mur du bâtiment. Mon regard balaya encore une fois le chemin comme pour être certain qu’il n’y avait pas de témoins et je finissais par fouiller dans ma poche pour en tirer une cigarette. La clope trouva rapidement sa place entre mes lèvres. Toujours et encore en silence. Je n’osais pas ouvrir la bouche. J’allumais mon bien tirant dessus une première fois pour me calmer. Pour calmer ce désir qui me faisait trembler. Je renversais la tête en arrière fermant les yeux en espérant ainsi parvenir à me détendre et à me calmer. La fumée s’envolait dans les airs. Mon désir pulsait toujours en moi lui. Putain. Je finissais tout de même par bouger ma tête pour poser mes prunelles sur Milo. Je ne bougeais pas de ma place. Sans la moindre hésitation en le fixant, je prenais alors la parole.

Vas-y... Pose tes questions Milo

@Milo Novak
(Neal T. Hood-Spritz)
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you were a thief, you stole my heart.
Neal x Milo
Je ne sais pas ce qui m'a pris.
En réalité, je devrais faire demi-tour. Le planter comme il l'a fait, le laisser et l'abandonner pour qu'il ressente ce manque et ce désarroi de ne pas être vu ou entendu. Peut-être que je devrais simplement l'insulter et partir. Je devrais être plus vicelard à l'avenir, je devrais pouvoir le repousser suffisamment pour qu'il ait mal. Et pourtant je suis incapable de m'éloigner, je suis attiré à lui comme un papillon de nuit par la lumière, c'est affreusement désagréable.
Pourtant, je lui tiens le bras, j'ignore même où il m'emmène et si j'ai hésité à le suivre c'était surtout pour Veïa. Ma princesse qui cherchait à nous sortir de notre première crise, calmer le feu qui dort sous la glace... Nous étions pareils, elle et moi. Pourtant, je ne me résolvais pas à appliquer ce que je voulais qu'elle fasse pour moi. J'avais besoin de mes réponses pour avancer... Peut-être qu'au fond, même, je n'avais jamais vraiment tourner la page. Et ça, c'est effrayant. Parce que j'avais réussi à mettre assez de haine pour oublier combien j'étais amoureux, pour oublier combien j'ai pu être stupide... Harcelé au lycée, il a été le seul qui voyait autre chose que le gamer un peu péteux. De cette étiquette qui était collée sur mon front et qu'on ne voulait pas m'enlever. Mes détracteurs m'ont lâché quand j'ai quitté mon lycée pour le rejoindre dans celui qui a vu naître mon amour... Qui m'a fait prendre conscience que j'étais bisexuel, incluant un coming out à mes parents qui s'est passé à merveille, tout comme auprès de ma soeur.
Et même si c'est une affirmation que je ne crie pas sur tous les toits... Veïa venait d'apprendre que l'homme qu'elle aime, aime aussi les hommes. Est-ce qu'elle l'acceptera ou est-ce qu'elle y verra une sorte d'abomination ?
Je devrais faire demi-tour, putain.

Arrivés dans la ruelle, à l'écart de tout et de tous, je profite pour lui lâcher enfin le bras. Sa distance est minime et je me demande si c'est correct de rester si proche de lui. Pourtant mon corps aimerait bien le reprendre au creux de ses bras, mes lèvres reconnaître le goût des siennes. Mais mon âme toute entière le rejette avec beaucoup de violence. Je le déteste, et je ne dois surtout pas l'oublier.
Sa main sur mon torse me fait soupirer d'impatience. Agacé ou excité, c'est une pensée que je garde pour moi seul.
Néanmoins, je n'amorce aucun mouvement ni d'avance ou de recul. J'observe comme un spectateur devant un film. Comme si j'étais ailleurs que dans mon propre corps. Je crois sincèrement avoir fait une error 404, et j'ai du mal à redémarrer. Nous n'avions pas dit un mot, et pourtant j'avais l'impression que des semaines venaient de s'écouler entre nous.
Il porte la clope à son bec et je le regarde faire. Je ne fumais pas, du moins, qu'occasionnellement. Et pour le coup, il serait bon de fumer un bon goût pour exulter ce stress omniprésent.
Il appelle à se confier, et je ne vais pas me faire prier. Alors qu'il avait pris assez de distance avec moi, je franchis sa barrière de sécurité pour prendre sa cigarette de ses lèvres, frôlant mes doigts ses lips dont j'ai rêvé tant de nuit.
Je prends une longue bouffée de goudron, recrachant la fumée dans la nuit hostile de novembre. « Pourquoi tu es parti sans un mot ? » je remets délicatement la cigarette entre ses lèvres. « Est-ce que tu ne m'aimais plus ou est-ce que, même, tu ne m'as jamais aimé ? » Et ses réponses, douloureuses ou non, j'en ai besoin pour avancer.
Pour tourner la page, et peut-être qu'au fond, j'arrêterai d'être si imbu avec Veïa.
J'espère... je ne sais plus.
(c) AMIANTE



@Neal T. Hood
(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

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Description (1) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

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◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Leone : protector in the Mafia, good dominator
◆ Milo : boxing partner, good sex

FRIENDS
◆ Ares : client temptation
◆ Chelsia : good friend
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : special friend from the past
◆ Nevan : complicated friendship

HATE
◆ Lion : ex friend threatened

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Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

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Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

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Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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Nous nous retrouvions isolés dans ce chemin désert et sombre. Ce chemin semblait prêt à nous accueillir : nous et notre passé tumultueux, nous et notre histoire passionnelle, nous et nos secrets. L’air frais de l’extérieur calmait mon angoisse et mon énervement. Tout semblait si silencieux ici comparé à la folle agitation du bal quelques minutes plus tôt. Pour tout vous confier, c’était fichtrement plus agréable pour moi. C’était tellement plus délicieux… Surtout avec Milo. Milo qui finissait d’ailleurs par lâcher mon bras comme s’il savait que je n’avais guère les moyens de partir à présent. C’était comme si mon statut de prisonnier était devenu aussi officiel que définitif au moins pour quelques minutes en tout cas. La situation était loin de me déranger et j’étais prêt à être captif parce que je ne voulais pas tout foutre en l’air. Pas encore une fois. Je l’avais déjà fait et je l’avais tellement regretté. Je l’avais fait des années auparavant lorsque j’avais rompu avec ce garçon qui me faisait vibrer comme personne. Je l’avais fait des années auparavant lorsque j’accepter de réparer les voitures de Milo sans lui adresser un mot alors que j’avais pourtant envie d’éclater en sanglots dans les bras de ce garçon qui me rendait ivre de tout. J’avais tout foutu en l’air lorsque je m’étais enfoncé dans la disparition et le silence au lieu de revenir vers celui qui aurait pu être l’homme de ma vie. Je lui avais brisé le cœur. Je le savais. Je m’en voulais chaque jour. Alors, ouais, ce soir, j’étais son prisonnier et j’y étais prêt. Je n’allais pas faire machine arrière. Je savais parfaitement pourquoi Milo avait accepté de me suivre à l’extérieur du gymnase tout en laissant sa copine et sa merveilleuse soirée derrière lui. S’il avait accepté de me suivre sans faire d’histoire, c’était parce qu’il désirait obtenir des réponses. Il en avait besoin. Il en avait envie. Il n’était pas venu jusqu’ici juste pour me faire plaisir. Oh non. Je savais que si je ne répondais pas aux interrogations de Milo, je risquais de me le mettre encore plus à dos. Alors, je me retournais vers le jeune homme prêt à ouvrir les confidences. Cependant, nous étions proches. Foutrement trop proches et ce n’était guère prévu ça. Shit. Sur l’instant, j’étais trop incapable de bouger. Mon palpitant cognait beaucoup trop fort et j’avais peur de la suite. Ma respiration semblait m’échapper et je me demandais même comment je parvenais encore à respirer. Mon désir s’éveillait sans que je ne sois capable de le contrôler comme je le faisais si bien habituellement. Mes sentiments remontaient et je ne savais pas comment gérer cette claque que je me prenais en plein visage. Mes prunelles accrochaient celles de Milo. Quelques secondes avant qu’elles ne se perdent sur les lèvres du jeune homme. Ces lèvres que j’avais tant goûtées. Ces lèvres que j’avais toujours adorées. Ces foutues lèvres qui parvenaient encore à hanter mes rêves les plus fous. Merde, ces lèvres me donnaient envie de me pencher pour les capturer et les faire miennes. Alors, mes mains se posaient sur le torse de Milo qui soupirait. Désireux de me renvoyer chier ou désireux que je passe à l’acte ? Je l’ignorais. Je ne savais plus. Mon ex n’amorçait aucun mouvement tandis que je m’approchais de lui comme déjà prêt à l’embrasser. Mais bam, le visage de la blonde me revenait en tête comme un électrochoc soudain. Milo avait une copine et je lui avais promis que je n’étais pas là pour foutre la merdre. Je ne pouvais donc guère me permettre de l’embrasser. Presqu’aussitôt, mes mains se retiraient et je reculais. De plusieurs pas. De plusieurs mètres. Je devais établir une distance de sécurité. Il fallait que Milo soit loin de moi sinon je risquais de céder à la tentation. Mon dos rencontrait le mur et je m’y affalais encore plus me sentant soudainement trop faible. Je m’allumais une cigarette espérant pouvoir calmer tout mon être en tirant dessus. Stupide illusion. Ça ne fonctionnerait pas. Alors, je reposais mes yeux sur Milo pour lui dire qu’il pouvait poser les questions qu’il avait. J’étais prêt à répondre. Si je ne le faisais pas, ça risquait de mal finir. Allez. Quelques secondes. Les interrogations allaient tomber. Je le savais. Je le sentais. Je ne pouvais plus fuir à présent. En avais-je seulement envie ? Non, certainement pas. Mais, Milo ne prenait même pas la parole. Non. Il s’approchait franchissant ma barrière de sécurité et me poussant à le maudire un instant. Merde, il jouait à quoi ? Mon ex piqua ma cigarette et je le laissais faire trop sous le choc des doigts qui avaient frôlé mes lèvres et qui m’avaient retourné. Mes yeux ne parvenaient pas à se détacher de Milo alors qu’il demandait soudainement pourquoi j’étais parti sans un mot. Alors qu’il replaçait la cigarette entre mes lèvres lançant une autre interrogation, je baissais les yeux. Que pouvais-je dire ? Qu’avais-je le droit de souffler ? Je tirais sur ma clope avant de balancer une première réponse.

J’suis parti pour ta sécurité…

Mes prunelles se relevaient soudainement afin de se planter dans celles de mon ex pour qu’il voie que je n’étais pas en train d’inventer de quelconques conneries pour remplir les blancs. Je n’étais pas là à lui répondre par des mensonges en espérant que cela lui plairait et que cela le pousserait alors à me pardonner. Oh non. J’étais fichtrement trop sincère. Cela s’entendait sans doute dans mon timbre de voix. Ça se voyait peut-être même dans mon regard. Ces quelques propos étaient la vérité absolue. Ouais, j’étais parti pour la sécurité de Milo. J’avais disparu de sa vie pour le protéger. Damn it, cela sonnait comme une putain de comédie romantique à la noix et je haïssais cette sensation. Je tirais nerveusement sur ma clope plusieurs fois sans ouvrir la bouche, sans détailler ma réponse plus que ça. Je me contentais de ces quelques mots. Je ne voulais pas entrer dans des détails repoussants du passé. Je ne voulais pas replonger dans cet enfer du passé. Pas alors que les cauchemars avaient déjà commencé à resurgir dans ma vie m’empêchant de dormir tranquillement. Milo avait-il réellement besoin de plus de détails ? Au fond, une partie de moi savait que oui. Ouais, il demanderait plus d’explications que ces quelques mots. Ce ne serait pas suffisant pour lui parce que c’était trop bateau comme excuses et ça n’expliquait rien réellement. Je ne lui confiais rien. Cependant, je ne savais pas si j’allais être capable de lui en dire plus. Je n’avais jamais soufflé ces mots à haute voix. Ce fut pour cette raison que, coinçant ma clope entre mes lèvres, je déboutonnais de nouveau ma chemise afin de l’ouvrir complètement. Et là, sous les yeux de Milo, je laissais apparaître toutes ces marques que trop peu de personnes voyaient en globalité. Je le laissais voir ces cicatrices de coup de ceintures ou d’autres objets pointus qui décoraient ma peau comme si je n’étais qu’une vulgaire marchandise pour d’autres. Je le laissais voir ces brûlures qui ornaient encore ma peau. Je le laissais voir ces marques qui résumaient le danger de mon passé. Et, surtout, je lui permettais de découvrir une plus grosse cicatrice. Celles qui se trouvaient au-dessus de mon cœur et qui marquait l’endroit où je m’étais tiré une balle des années plus tôt. Puis, merde, n’avait-il pas remarqué que je boitais ? Que je ne marchais plus comme avant ? Tous ces indices me semblaient suffisamment nombreux pour comprendre que ma vie avait déraillé dans l’insécurité. Et, merde, il était ainsi aisé d’en déduire le pourquoi j’avais rompu avec Milo. Je voulais juste le protéger. Allait-il le voir ? Allait-il le comprendre ? Non… Peut-être pas. J’étais presque certain que Milo allait avoir envie d’entendre des mots. J’étais persuadé qu’il allait avoir envie que je détaille les choses au lieu de me contenter de cette excuse bateau. Putain, j’étais trop idiot. Soudainement, la seconde interrogation de Milo résonnait dans mon être. Je lui avais apporté une réponse à la première – ou un semblant de réponse en tout cas – alors je me devais d’attaquer la deuxième. Cette interrogation qui demeurait tellement plus dangereuse parce qu’elle abordait mes sentiments. Des sentiments que j’avais enfouis en moi. Des sentiments que j’avais noyés avec une autre vie. Des sentiments qui pulsaient à nouveau dans mon être. Alors, plantant mes prunelles dans celles de cet homme que j’avais tellement aimé, je lui confiais sans la moindre hésitation « Je t’aimais Milo… Plus que tout… » Oh bordel ouais que je l’aimais. Je n’avais pas disparu parce qu’il n’y avait pas de sentiments. Je ne m’étais pas effacé parce que je ne l’avais jamais aimé. C’était tellement idiot de croire ça. Et, là, dans la noirceur de ce chemin, à l’abri de tout le monde, j’étais prêt à me confier sur ce terrain glissant. Baissant les yeux vers le sol parce que je ne me sentais pas capable d’affronter la réaction de Milo, je finissais par marmonner.

Je… J’crois même que je n’ai jamais cessé de t’aimer… Que je ne cesserais jamais de t’aimer…

@Milo Novak
(Neal T. Hood-Spritz)
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you were a thief, you stole my heart.
Neal x Milo
En réalité, je crois que j'ai du mal à me contenter du peu qu'on m'offre. je remets systématiquement tout en doute si rien n'est fait comme je l'entends. Après tout, c'était son droit le plus strict de partir sans un mot, c'était peu respectueux, mais je n'étais personne pour réclamer des comptes finalement. Alors j'appréhendais... autant les réponses que les questions.
Parce qu'avoir des réponses qui ne collent pas à celles que je m'imaginais, c'était accepter une nouvelle vérité. Peut-être encore plus difficile à accepter que celles inventées pour continuer d'avancer.
Donc on ne va se mentir que lorsque s'échappe le premier bout de réponse, je reste légèrement pantois... et excessivement méfiant. Me protéger de quoi pour commencer ? Quelles horreurs méritaient qu'on me prive de l'amour et me fasse tomber dans une mini-dépression de laquelle a résulté un manque cruel de confiance en soi ? Rien. Ma famille était influente, je ne risquais rien venant du monde extérieur. Né avec une cuillère en argent dans la bouche, tout le monde savait qu'il était difficile de s'en prendre à moi... sauf quand j'acceptais de garder le silence. « Ça ne veut rien dire. » que je dis simplement, tâchant de comprendre de quoi on peut me préserver. Mais il a vite fait d'ôter sa chemise, ce qui me fait reculer de deux pas. Je ne lui ferai rien dans cette ruelle. Mais il prend surtout le temps de me montrer les marques et les cicatrices qu'il porte sur le torse, le ventre... un peu partout en fait, notamment la grosse cicatrice au dessus du cœur. « Qu'est-ce que... » que je ne peux m'empêcher de commenter portant finalement mes doigts sur la peau boursoufflée, mais guérie, de Teo... non, Neal maintenant.
D'une main caressante, je dessine le chemin que trace de façon invisible les marques sur son corps. Qu'est-ce qu'il a fait pour avoir tout ça sur le corps ? Est-ce que cela fait parti des choses pour lesquelles il a préféré me protéger plutôt que de m'aider ?
j'ai du mal à tout cerner, c'est assez compliqué comme histoire et j'ai l'impression de n'avoir que la parti immergée de l'iceberg... et que la partie submergée est bien plus grande que ce à quoi je pense.
Et malgré son silence, je trouve toujours plus de questions que de réponses. Il a voulu ouvrir un peu la bouche sans y parvenir et ce qu'il a dit à susciter bien plus de frustration que du contentement.

Mais au lieu de donner des précisions sur ce qu'il a voulu dire, gardant un bref silence, il répond à ma seconde interrogation. Et c'est là que je deviens extrêmement perplexe et dubitatif. Car j'avais oublié avoir posé cette question, pour commencer... et la réponse n'est pas du tout celle que j'avais imaginé. Est-ce qu'il était réellement en train de me dire qu'il m'aimait encore ? Non, c'est impossible.
Je devrais mettre fin à cette bêtise, faire demi-tour, retrouver Veïa et oublier tout ça. Ce mal qui m'a rongé si longtemps m'allait parfaitement en imaginant qu'il m'avait uniquement utilisé pour jouer. Être considéré comme un jouet était plus facile que de savoir qu'il m'a aimé, qu'il m'aime sans doute toujours et qu'il est convaincu de m'aimer à jamais.
En voilà bien des promesses. Je ferme les yeux en soupirant, les larmes cachées par la fierté italienne. Mon cœur est sur le point de s'arrêter tant il bat fort. Ce n'est juste pas possible de faire souffrir autant quelqu'un avec autant d'amour. Et pourtant... « C'est pas possible. » que je dis, niant profondément ces nouvelles vérités. Je ne pouvais pas concevoir cette façon de voir la fin de notre couple. On ne pouvait pas s'être séparés alors qu'on s'aimait à en mourir... c'est juste pas logique. « tu mens. » que je lui assène.
Sur tout, il ment pour se donner bonne conscience. Il ment parce que c'est pas possible. Je secoue la tête dans l'espoir d'effacer ces mots de ma tête. « Non, c'est pas possible. » que je dis, plus pour moi même que pour lui. Non, il y a Veïa et... et elle, elle m'aime vraiment, elle m'abandonnerait pas même si j'étais en danger. Elle me laisserait l'aimer et l'aider. Pas comme lui.
Je le regarde dans les yeux, essayant de percevoir malgré la pénombre la sincérité y briller. Et je sais qu'il ne ment pas... il a vraiment cru me préserver d'un mal qu'il est le seul à connaître.
Je m'approche d'un pas et d'une main assez violente je lui attrape la mâchoire. Mon souffle s'échappant sur son visage. Je vais faire une connerie et ... mes lèvres ne sont qu'à quelques millimètres des siennes. Il suffit d'un rien.
Mais je préfère le lâcher, de la même violence que je l'ai attrapé, soufflant ma colère par le nez, reculant et lui tournant le dos pour une énième fois me passer la main sur le visage. « De quoi tu voulais me protéger ? Car tu m'as détruit, Teo. DÉTRUIT. » que je cris sans m'en rendre compte, les derniers mots.
car s'il avait vraiment fallu me protéger, c'était de toi depuis le début.
(c) AMIANTE



@Neal T. Hood
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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Leone : protector in the Mafia, good dominator
◆ Milo : boxing partner, good sex

FRIENDS
◆ Ares : client temptation
◆ Chelsia : good friend
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : special friend from the past
◆ Nevan : complicated friendship

HATE
◆ Lion : ex friend threatened

Description (3) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 5
Lukas
Leone
Lukas
Côme
Anthea

QnT - 2
Milo
Leone
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 254
Messages : 48985
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Le dos appuyé contre ce mur dans ce chemin sombre et désert, je me demandais ce que j’étais en train de foutre. Non, sérieusement, qu’est-ce que je fichais dehors avec ce garçon qui me faisait tant chavirer même des années après notre rupture et mon abandon ? Je n’aurais jamais dû me trouver ici. Ce n’était pas bien. Ce n’était guère logique. J’aurais mieux fait d’être à l’intérieur du gymnase occupé à descendre des verres gratuitement et à chauffer des filles et des garçons que je ne connaissais pas, que je ne connaîtrais jamais réellement car je finissais toujours par prendre la fuite. J’aurais mieux fait de rester dans les limites de ce jeu que je connaissais si bien et que je maîtrisais à la perfection. Mais, non, je n’étais qu’un petit idiot qui se retrouvait alors en échec et mat. Je plongeais au sein de ce précipice qui risquait de me faire couler si aisément. Avais-je agi correctement en osant m’approcher de Milo ? La question était réelle. Plus les secondes s’écoulaient, plus j’étais persuadé que je n’avais pas agi comme il le fallait. Il aurait sans doute été préférable que je ne fasse rien. J’aurais dû me contenter de voir le jeune homme de loin sans m’approcher de lui, sans me laisser porter par un instinct fichtrement destructeur. Merde, je n’aurais jamais dû l’approcher dans ce bal bondé alors qu’il était parfaitement entouré. Je n’aurais pas dû m’imposer dans sa vie de cette manière. Néanmoins, je l’avais fait parce que je n’étais qu’un aimant trop attiré par Milo et je ne pouvais plus faire machine arrière à présent. Je n’avais aucun moyen d’effacer notre passé. Je n’avais aucun moyen d’effacer ma connerie. Mais, je pouvais peut-être essayer de commencer à me faire pardonner en offrant des réponses à mon ex. Des réponses dont il devait avoir tellement besoin depuis des années. Merde. Il me fallait une clope pour avoir cette conversation et surtout afin de calmer toute cette tornade qui s’affolait à l’intérieur de mon être. Il me fallait une cigarette et une bonne distance de sécurité. Malheureusement pour moi, Milo ne respectait pas le dernier point. Et, voilà même que ce petit abruti frôlait mes lèvres de ces doigts parfaits. Damn, il ne le faisait que pour piquer ma clope et ce n’était sans doute même pas voulu, mais ça me rendait ivre. J’étais dans la merde. Milo me rendait fou comme personne n’en avait jamais été capable. Comme personne ne serait jamais capable de le faire sans doute. Il ne valait mieux pas être dans ma tête à cet instant précis parce que ça partait en sucette. Je repensais aux doigts de Milo glissant sur ma peau. Je repensais aux lèvres de Milo parcourant mon corps. Je repensais à son corps contre le mien et à ces ‘je t’aime’ murmuré au creux de l’oreille. NON. Je fermais les yeux secouant la tête pour chasser tous ces souvenirs, tous ces putains de désirs. Je tirais nerveusement sur ma cigarette avant de prendre la parole pour lui dire que j’étais parti pour sa sécurité. Un rire nerveux m’échappa tandis que Milo soufflait que mes mots ne voulaient rien dire. Bien évidemment, pour lui, ça ne voulait rien dire. Il ne connaissait pas l’histoire. Il ne pouvait guère comprendre l’amplitude réelle de ces mots. Il ne pouvait pas saisir l’importance du danger qui avait pesé. Mais, merde, j’étais sincère. J’étais parti pour qu’il soit en sécurité et je n’en disais pas plus. Je n’entrais pas dans les détails. Je ne voulais pas me perdre dans un passé qui me faisait toujours trop mal. J’étais trop effrayé de la réaction que Milo pourrait avoir si je lui livrais tout. Néanmoins, parfaitement conscient que mes propos ne plairaient pas réellement à mon ex car ils n’apportaient pas assez de réponses, j’ouvrais complètement ma chemise afin de laisser apparaître les marques sur ma peau. Ces traces du passé qui ne s’effaceraient jamais et qui témoignaient de l’horreur que j’avais vécu. Milo avait reculé de deux pas en me voyant ouvrir ma chemise comme s’il avait peur que je lui saute dessus ou tout autre connerie du genre. Cependant, il finissait par s’approcher de moi de nouveau interrogateur. Sa question restait en suspens tant et si bien que je n’ouvrais pas la bouche. Enfin… Pour tout vous avouer, je n’étais guère en mesure de parler tandis que les doigts de mon ex glissaient sur ma peau. Le contact m’avait fait sursauter. Maintenant, ce contact me rendait dingue. Les doigts de Milo étaient sur ma peau. Ils glissaient le long de ces traces qui me marquaient. Et, ça n’avait jamais été aussi doux ou agréable. J’aurais aimé que cela dure pendant des heures entières. J’avais envie d’abandonner tout et de laisser mon corps aux doigts savants de Milo. Mais, il avait une copine. Ce n’était pas correct. Ce n’était pas possible. Aussi, je finissais par me décaler légèrement avant de rabattre vivement ma chemise sur mon torse pour la refermer entièrement. Cela ne devait pas durer. Cela ne pouvait pas continuer. J’allais perdre pied. J’avais déjà trop chaud. Afin d’éviter de plonger dans ce désir violent, je préférais continuer de babiller et je répondais à la seconde interrogation de celui qui faisait chavirer mon cœur. Je lui disais que je l’aimais plus que tout. Ma disparition n’était pas due à une absence ou à un changement de sentiments. C’était idiot de croire ça. D’ailleurs, les yeux rivés au sol, je me plongeais dans une confidence soufflant que je n’avais jamais cessé de l’aimer et que je ne cesserais probablement jamais de l’aimer. Vérité absolue qui passait si aisément entre mes lèvres. Une vérité qu’il était difficile de croire. D’ailleurs, Milo disait de but en blanc que ce n’était pas possible. Il assénait un group coup sifflant que je mentais et je ne pouvais retenir le sourire nerveux qui se dessina alors sur mes lèvres. Putain, il était sérieux ? Il pensait réellement que j’étais en train de mentir sur ça ? Sur mes sentiments ? Pourquoi le ferais-je alors que notre entente ne tenait qu’à un fil ? Pourquoi est-ce que je prendrais le risque de lui mentir alors qu’il pouvait me tourner le dos en un clin d’œil ?

Aussi, je finissais par secouer négativement la tête comme pour lui dire que NON je ne mentais pas. Pas le moins du monde..

Milo voulait croire que mes mots n’étaient qu’un mensonge. Il aurait sans doute aimé que je lui dise que c’était le cas. Il avait envie de se convaincre lui-même que tout ce que je soufflais n’était qu’un tissu de conneries. Il en avait foutrement besoin parce qu’il désirait que tout colle à l’histoire qu’il s’était raconté tout seul afin de se remettre de notre rupture. Il désirait se persuader que j’étais juste l’horrible garçon dont il n’avait jamais cessé de dresser le portrait autour de lui. Il voulait croire que je n’étais qu’un déchet et que sa vie était tellement mieux sans moi. Et putain, merde, qu’est-ce que je foutais ?! J’aurais peut-être dû lui dire ce qu’il voulait entendre. J’aurais peut-être mieux fait de souffler uniquement les propos qu’il attendait que je souffle. J’aurais peut-être dû lui mentir en lui balançant qu’il n’avait été qu’un jeu comme n’importe quelle autre personne de ma vie à cette période. J’aurais dû lui dire que je n’avais jamais été sérieux avec lui et même que je ne l’avais jamais aimé. J’aurais dû lui mentir de cette façon. J’aurais dû lui balancer toutes ces conneries au visage simplement pour qu’il continue de nager dans le bonheur qu’il méritait amplement. Néanmoins, ce n’était pas possible hein ? J’étais obligé de venir tout gâcher quand bien même ce n’était pas là mon but ou mon désir. Même si j’étais parfaitement capable de garder le silence et de taire des milliers de choses, je n’étais plus fichu de mentir au jeune homme. Plus après toutes ces années. Plus après toutes ces histoires. Pas après ce que j’avais fait avec lui. Je ne parvenais guère à inventer ces histoires idiotes simplement afin de lui faire plaisir. Je n’étais pas fichu de balancer les mots qui correspondaient à son scénario déjà tout prêt. Non, impossible. Je ne pouvais qu’être sincère et lui confier cette vérité qui risquait de l’envoyer dans les abysses avec moi… Milo continuait de babiller tout seul dans son coin ne parvenant guère à croire que mes propos pouvaient être sincères. Mais je savais qu’au fond de lui il s’était déjà rendu compte que je ne lui mentais pas. Nos prunelles s’étaient croisées et je savais qu’il était au courant. Il savait que j’étais absolument sincère avec lui. Peut-être même un peu trop tant j’étais transparent avec le jeune homme au moins sur le point de mes sentiments. Milo s’approchait de moi et je ne parvenais plus à bouger. Trop épris. Trop hypnotisé. Trop foutu. D’une main violente, le jeune homme attrapait ma mâchoire. Je ne bronchais pas le moins du monde. Aucun son ne quitta mes lèvres. Mon corps ne se mettait même pas en action comme s’il savait qu’au fond je n’avais rien à craindre avec Milo. De toute manière, j’étais habitué à pire. Ce n’était rien ça. J’étais simplement prisonnier des doigts de Milo à cet instant et je me soumettais sans la moindre hésitation. Sans le moindre regret. J’étais incapable de me défaire de l’emprise du jeune homme. Si une autre personne avait osé agir comme ça avec moi, nuls doutes que mon poing serait déjà parti et que je serai déjà libre. Mais, là, comme face à mon père, comme face à Antonio, je n’étais pas fichu de bouger d’un pouce. Je subissais l’assaut et je l’acceptais pleinement. Le souffle de Milo percutait mon visage et j’en mordais ma lèvre. Mon cœur cognait de plus en plus fort tandis que les lèvres de Milo étaient trop proches des miennes. Il suffirait d’un petit mouvement. Un seul mouvement et BAM nos lèvres se retrouveraient enfin. Cependant, cela n’arriva guère. Milo me lâchait. Si soudainement. Trop violemment. Je sursautais ressentant l’aura de colère partout autour de nous. Je me sentais mal. Je voulais vomir. Je désirais disparaître. Milo me tournait le dos et ça me heurtait. Ça réveillait cette colère en moi aussi parce que, putain, il ne comprenait pas et il m’attaquait comme si j’étais le plus horrible du monde. Soudainement, le jeune homme me demandait de quoi je voulais le protéger car je l’avais détruis. Il m’appelait Teo. Encore. Je ne relevais même pas parce que, putain, ça convenait tellement. C’était naturel. Mon ex hurla ce mot qui tordait mes entrailles encore une fois. Et, je ne pouvais plus me contenir. Je ne pouvais plus prendre sur moi. Pas avec tout ce putain de tourbillon qui s’acharnait sur moi depuis le début de la soirée. Je bondissais presque devant Milo pour lui faire face. Je le repoussais un peu trop violemment jusqu’à ce que son dos rencontre le mur et qu’il soit mon prisonnier. Je me plaçais proche de lui. Trop proche sans doute tandis que mes mains se déposaient sur le mur de chaque côté de son visage. Et, là, sans être capable de me retenir, je criais « MAIS PUTAIN AU MOINS T’ES TOUJOURS EN VIE ! » Les mots glissaient seuls et je n’y pouvais strictement rien. Un cri de rage quitta ma gorge et je balançais ma cigarette terminée. Mes prunelles se plantaient dans celles de mon ex. Quelques secondes. Et, voilà que je donnais un léger coup dans le mur avant de m’éloigner de Milo lui tournant même le dos. Je ne pouvais pas être proche. Je ne pouvais plus. Les doigts tremblants, la respiration haletante, je glissais une nouvelle cigarette entre mes lèvres. Je marchais de long en large comme un fauve en cage. Je tirais nerveusement sur ma clope. Et, finalement, soudainement, les vannes s’ouvraient d’elles-mêmes.

Je… Tu… Tu te souviens qu’on n’allait jamais chez moi mmh ? Toujours chez toi. Tu te souviens que… Que j’avais souvent des blessures sur le corps et sur le visage ? Je te disais toujours de ne pas t’en faire, que ça venait de la boxe et de combats amicaux qui m’amusaient. Je te disais que ce n’était rien de grave mmh ?? Je te mentais Milo. Bim. Bam. Boum. Je m’arrêtais soudainement pour faire face à mon ex et planter mes yeux dans les siens. Les larmes commençaient déjà à perler au coin de mes yeux parce que je savais ce que j’allais souffler et je savais que ça allait me faire mal. Cette nuit ne serait pas de tout repos. L’horreur me courserait. Mais, lui il aurait eu la vérité. Je te mentais parce que putain je… J’voulais pas… J’pouvais pas être ce gamin qui se faisait battre par son père. Et pourtant… Mon père n’arrêtait pas… Il était rarement sobre après le… Après c’qui est arrivé à ma maman t’sais. Je… Je ne sais plus combien de fois sa ceinture s’est abattue sur ma peau. J’sais plus combien de fois la flamme du briquet m’a brûlé ou encore combien d’heures j’ai pu passer fermer dans le noir tout seul à sentir le sang glisser partout le long de mon corps. Je… J’sais plus combien de fois mon père s’est acharné sur moi…Il n’a jamais arrêté. Et un jour je… Il nous a vu tous les deux au lycée… Je… J’étais hétéro pour mon père alors il… Il n’a pas pensé que nous étions un couple… Pas tout de suite en tout cas, mais nous étions trop proche pour lui et il savait qu’il pouvait m’atteindre encore plus en s’en prenant à toi. Il l’a compris. Il… Il a voulu s’en prendre à toi. Ce… C’pour ça que j’ai rompu. Je ne voulais pas qu’il s’en prenne à toi. Les larmes glissaient sur mes joues sans que je ne parvienne à les contrôler. Je les balayais rapidement de la main tirant sur ma cigarette de ma main tremblante. Et, me remettant à marcher de long en large, je continuais de parler. Putain… Milo allait être servi, lui qui voulait des réponses. Il y avait d’autres choses à côté… La… La mafia m’avait approché à l’époque me demandant d’espionner mon père pour eux et je… J’l’ai fais. J’étais plus ou moins dans le gang… Pas encore tout à fait et c’pour ça que j’acceptais quand même de te voir quand tu me demandais pour tes putains de voitures. J’avais trop besoin de te voir, je ne pouvais pas refuser même si ça écorchait tellement mon cœur. Te voir sans te toucher, sans te dire à quel point je t’aimais… Putain, la torture. Et puis… Il y a eu ce soir quelques semaines après mes dix-huit ans… Je… Mon père m’a battu à mort ce soir-là. J’ai cru que j’allais y rester et que j’allais mourir sur le tapis du salon sans que personne ne le sache. Je… J’ai voulu t’appeler ce soir-là. Je voulais te dire de venir me sauver, de venir me chercher parce que tu étais le seul à pouvoir me guérir, tu étais le seul à… Tu étais le seul Milo. Mais, mon père avait disparu et c’était trop dangereux. Je ne voulais pas… Je… Je n’aurais jamais pu vivre dans un monde où tu ne serais plus. Alors j’ai… J’ai contacté la mafia et puisque mon père n’a pas été retrouvé, je… J’suis entré dans la mafia. C’est là que mon prénom a changé. C’est là que… Que j’ai fini par totalement disparaître de ta vie… C’était mieux pour toi… Ce… C’est dangereux ce monde et je… Crois-moi j’en ai fais les frais… Un triste sourire glissa sur mon visage alors que, sans pouvoir m’en empêcher, je portais ma main à la cicatrice qui se trouvait au dessus de mon cœur. Cette cicatrice qui avait marqué ma libération, mais qui aurait pu être la fin de ma vie. Je n’osais plus regarder Milo. Plus après tout ça. Je ne voulais pas voir la réaction qu’il allait avoir. Je ne pouvais pas.

@Milo Novak
(Neal T. Hood-Spritz)
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Neal x Milo
La raison n'était pas vraiment de la partie. Y a rien qui n'était de la partie à part la rancœur, la colère et le questionnement. Beaucoup de colère. Je le déteste d'être apparu comme ça dans ma vie, à nouveau, comme par magie. Comme si le monde voulait tester mes limites, voulait voir mon couple voler en éclat. Comme si je n'avais plus le droit à la paix me confortant dans l'idée que mon couple était peut-être trop idyllique et que les embuches allaient être bien plus nombreuses à présent. J'étais révolté par mon comportement... Comment pouvais-je faire une crise de jalousie à Veïa et partir m'isoler avec mon ex ? Je n'aurais jamais pris le temps de comprendre qu'elle le fasse. Ça n'aurait pas été un point de non-retour, mais j'aurais excessivement fébrile à l'avenir... et moi, je fais tout ce que je refuserai qu'elle fasse.
Je suis, cependant, agréablement surpris qu'elle ne nous ait pas suivi et qu'elle n'empêche pas mon cœur d'obtenir ses réponses. Des réponses qui ne sont peut-être pas vraiment celles que j'attende mais qui vont surement libérer mon âme, prisonnière dans un étau qui parfois chauffe au fer blanc...
Si je suis devenu si jaloux et possessif, Neal, c'est de ta faute. Parce que si tu ne m'avais pas abandonné sans un mot, je suis persuadé que j'aurais pu me construire différemment... Mais la même fierté italienne glisse dans nos veines. Et bien que j'espère que tu aies fait tout ça par pur mépris, j'encaisse mal le fait que ce soit, en réalité, par amour.

Ma colère se répercute contre toi et tu encaisses mes méfiances. C'est impressionnant parce que tu pourrais déjà vouloir me casser la gueule juste parce que je doute de toi. D'un côté, tu le sais, n'est-ce pas ? Que c'est légitime pour moi de ne pas te croire. De préférer ne pas te croire.
Et quand je balance enfin que tu m'as détruit, c'est là que je vois le Neal qui m'avait toujours aimé, que j'ai toujours aimé. Celui qui brille encore, au fond, dans ton cœur... Celui qui faisait surtout chavirer le mien.
Je reste un moment pantois alors que ses mains me rencontrent pour me pousser dans mes derniers retranchements. Sa respiration saccadée par la colère, la mienne coincée par la stupeur. Son cri résonne dans la ruelle sombre et solitaire. Je le regarde dans les yeux sans oser demander autre chose. Sentant ses mains m'emprisonner pour comprendre que sa vérité est réelle, que je me fourvoie de vouloir penser le contraire.
Mais ce serait tellement plus simple de croire que tu mens, putain. Je contracte les muscles pour m'éviter de sursauter quand sa main rencontre le mur, et ne cille pas. Je ne l'ai jamais vu violent, encore moins contre moi. Je sens que nous attaquons tous les deux quelques choses de trop sensible. On se perd...
Et la vérité n'est rien comparés aux aveux qui vont affluer de ses lèvres. Alors qu'il marche de long en large, en s'allumant une cigarette, je reste le dos collé au mur comme un soutien psychologique à ce trop plein d'information. Et ce n'est pas terminé.
Il rouvre la bouche et je l'écoute.
Je hoche la tête positivement à sa première question. Oui, je m'en souviens très bien. Je n'ai jamais demandé pourquoi, je présumais qu'il se sentait bien chez nous... Ma mère l'adorait, Elvia l'acceptait... C'était fluide et simple.
C'est vrai qu'il était souvent marqué par les coups de boxe ou ses maladresses mais... « Oui. » que je demande un peu fébrile, me rendant doucement compte du chemin qu'il emprunte pour m'informer d'une toute autre vérité. Les mensonges étaient nés avant, la vérité éclate aujourd'hui. Mon cœur le supporte que trop mal. Et le fait qu'il dise les mots clairement me brise le cœur. Je me pince les lèvres en me demandant alors pourquoi... Pourquoi il était autant marqué. « pourquoi ? » que je chuchote malgré moi, la voix enrouée.
Et j'écoute les douloureuses de ce garçon qui préférait mentir par peur, par honte. Je me mords la lèvre en ne pouvant empêcher les larmes de perler aux coins de mes prunelles. Bercé par la désillusion... C'était si facile de croire que tu étais seulement un connard parmi tant d'autres.
J'encaisse chaque information toute plus dure les unes que les autres... Notamment la mise quasi à mort de celui que j'aimais plus que de raison. Je ferme les yeux, comme pour m'empêcher de voir l'impuissance dans laquelle j'étais à ce moment-là. Incapable de voir plus loin que les mots qu'il m'a donné pour me dissuader d'entrer plus profondément dans sa vie.
Je pensais qu'on s'aimait suffisamment pour tout s'avouer, tout surmonter. J'avais tort, on était surement trop jeune pour surmonter une pareille épreuve.
Puis je comprends que son père avait été soupçonneux de notre relation... Si nous étions parfaitement acceptés par ma mère, ce n'était donc pas le cas de son père. On en parlait peu voire pas du tout.
Encore une fois, il a privilégié son amour pour moi et ma sécurité à mon amour pour lui et ma mise en danger intentionnel.
J'ai beau dandiner de la tête pour ne pas avoir à croire toutes ces choses sordides, ça me semblait tout de même bien trop gros pour être faux. On ne peut pas inventer pareil mensonge, encore moins avec ces marques sur le corps.
La mafia hein ? Si seulement on avait mieux communiquer. A nouveau, je ferme les yeux pour laisser couleur une larme faible qui trace son chemin jusqu'à ma mâchoire avant de finir sa course vers le sol. J'aurais pu le sortir de cette merde si seulement j'avais su... Mon père étant étroitement lié à la mafia de l'est, j'aurais pu tout faire pour qu'il puisse s'en sortir... un minimum. Mieux que maintenant.
Tout ce temps il n'a pensé qu'à moi... et moi tout ce temps je n'ai fait que le détester.

La longue tirade se termine, et je le laisse reprendre son souffle le temps d'encaisser toutes les informations arrivées jusqu'à moi. Il y en avait beaucoup et je ne savais pas par où commencer. Le traiter d'idiot parce qu'il aurait du me faire confiance ? Le remercier de m'avoir épargné et donc aimé aussi fort que cela était possible ? Le ruer de coup pour la peine et la dépression qui en avait résulté ? Ou...
Doucement, alors qu'il me tourne le dos, je me libère de ce mur qui a été un parfait soutien après toutes ces révélations. Et c'est tremblant, que je lui attrape la main à laquelle je lie mes doigts comme dans un souvenir devenu tout à coup si lointain. « Teo... » que je souffle si bas. « je suis désolé. » c'est tout ce que je peux trouver à dire sur l'instant. Je tire doucement sa main pour qu'il me fasse face. Que ces aveux ne soient pas uniquement jeté pour s'en libérer mais pour qu'on partage la peine qu'on a tous les deux éprouvés de manière totalement différente. Dans la douleur et la souffrance physique pour l'un, dans l'interrogation et l'imperception pour l'autre. Je l'attire à moi, alors que c'est dangereux, sentant sa hanche contre la mienne.
Doucement une main se pose sur son cou puis sa nuque avec une délicatesse nouvelle et mes lèvres se posent sur les siennes. Chaste dans un premier temps, permettant à nos corps de se rappeler combien nous nous aimions fort. Combien tout ça... Ce n'était pas anodin. Puis plus intense, mêlé de regrets et d'inquiétudes.
C'est un baiser d'adieu sur cette histoire qui aurait du être belle... sur cette relation qu'on se plaisait à faire naître.
Sur ces révélations, je ne pouvais plus le détester. Je ne pouvais plus lui en vouloir... Et ce baiser là, ce serait notre unique et ultime secret.
Car au fond, je t'ai toujours aimé.
(c) AMIANTE



@Neal T. Hood
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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Leone : protector in the Mafia, good dominator
◆ Milo : boxing partner, good sex

FRIENDS
◆ Ares : client temptation
◆ Chelsia : good friend
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : special friend from the past
◆ Nevan : complicated friendship

HATE
◆ Lion : ex friend threatened

Description (3) : You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 5
Lukas
Leone
Lukas
Côme
Anthea

QnT - 2
Milo
Leone
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 254
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
You were a thief, you stole my heart ♥ Nealo Yqxz

Je n’étais qu’un pauvre petit idiot qui n’était guère fichu de faire les bons choix aux bons moments. Je me contentais de commettre conneries sur conneries depuis que mes prunelles s’étaient posées sur la perfection incarnée qu’était Milo. Que ce soit des années auparavant en Italie ou aujourd’hui dans ce chemin sombre à Harvard, je n’étais qu’un gamin vraiment pas doué et fichtrement responsable d’un trop grand nombre de bêtises qui, au-delà de me coûter une vie meilleure, heurtaient les personnes autour de moi. Ce soir, j’avais osé interrompre la soirée de Milo à ce bal alors qu’il semblait plus qu’heureux et qu’il était en présence de sa sublime petite amie. Je m’étais imposé comme une tâche non désirée sur un pull. J’avais osé débarquer dans la vie de mon ex comme s’il s’agissait d’une situation normale. Merde. J’agissais comme si j’étais ami avec lui, que je l’avais quitté hier en lui parlant alors que putain, je l’avais abandonné des années auparavant sans le moindre mot. Sans la moindre explication. Ce fut pour cette raison que Milo avait finalement accepté de me suivre à l’extérieur du bal. Je le savais. Il avait accepté de venir avec moi et de laisser sa copine parce qu’il espérait obtenir des réponses de mes lèvres. Il avait envie de connaître la vérité ou en tout cas d’entendre une explication qui peut-être le conforterait dans sa vie actuelle et dans sa haine envers moi. J’aurai peut-être dû me laisser happer par cette réalité. Milo avait l’air d’avoir refait totalement sa vie. Et, bordel, mon ex semblait plus qu’heureux. Je l’avais sourire à cette fille, cette petite blonde à laquelle il semblait beaucoup trop tenir. J’avais senti tous ces sentiments qui existaient entre eux alors j’aurai peut-être dû choisir une autre voie. J’aurai dû mentir à Milo pour lui dire uniquement ce qu’il avait envie d’entendre quand bien même ce serait un mensonge. J’aurai dû lui balancer que je ne l’avais jamais aimé, que je n’étais qu’un de ces connards qui existaient un peu partout sur terre et que je m’étais bien amusé avec lui. Ouais, j’aurai sans doute dû choisir cette voie afin d’être sûr et certain que Milo me déteste pour toujours et soit ainsi à jamais heureux avec sa princesse. J’aurai dû le faire afin que l’histoire soit pliée et laissée de côté aussi vite comme un mauvais souvenir qu’on enfermait dans une malle que l’on finissait par oublier. Cependant, comme je venais de vous le confier, je ne faisais jamais les bons choix dès que mon regard se posait sur lui. Je n’empruntais jamais la route qu’il fallait. Milo avait posé sa main sur moi. Il avait attrapé violemment ma mâchoire déclenchant des frissons dans tout mon être, dans tout mon cœur. Je m’étais soumis sans rien dire, sans rien faire. J’aurais presque été capable de le supplier de m’embrasser là comme ça alors que son souffle s’abattait sur moi. Malheureusement, avant même que je ne puisse laisser mes désirs parler, j’étais de nouveau abandonné dans une aura de colère et de douleur. Ça pulsait autour de nous. Milo avait alors soufflé que je l’avais détruis et tout se déclencha. Violemment. Réellement. Douloureusement. Je n’étais pas foutu de rester dans le silence. J’étais encore moins capable de lui mentir en soufflant les mots qui auraient rendu sa vie avec sa chérie meilleure. Je ne pouvais plus plonger dans ce rôle. Je ne parvenais plus à me noyer pour le protéger, pour le sauver. Plus après toutes ces années. Encore moins ce soir tandis que je le retrouvais juste et que tellement de choses s’allumaient en moi. Alors, j’avais bondi sur Milo le poussant contre le mur me foutant même de le blesser parce que ma douleur intérieure semblait supérieure à tout le reste. Mon ex s’était fait une image tellement fausse de la réalité que ça me bouffait. Je criais. Je finissais même par frapper le mur oubliant la douleur que ça me causait. Je ne sentais rien. Je ne ressentais que cet amour et cette douleur à l’intérieur de mon corps. Ma main ? Je m’en foutais. Peut-être que je saignais, mais ça importait peu alors que je m’éloignais de Milo marchant de long en large comme le fauve en cage que je devenais. Tremblant, je glissais une cigarette entre mes lèvres pour me donner contenance et m’aider à supporter la situation qui allait se dérouler à présent. Cette situation où les confessions se mettaient à glisser entre mes lèvres. Je me mettais à parler sans filtre à ce garçon que j’avais protégé, à ce jeune homme que j’avais tant aimé et que j’aimerai pour toujours. Milo intervenait en chuchotant, mais je n’avais guère besoin d’entendre ce qu’il répondait. Ce qu’il demandait. Il allait avoir toutes les réponses qu’il cherchait et je ne devais pas me laisser déconcentrer. Il ne fallait pas que je perde le fils. Alors, à une vitesse folle et avec un bégayement certain, je me confiais à Milo. Je lui ouvrais mon cœur comme jamais. Je le laissais entrer dans ce coffre fort que personne n’avait eu le droit d’approcher, que personne n’aurait le droit d’approcher. Jamais. Je lui confiais que je lui avais toujours menti en vérité… Depuis le début de notre relation, les secrets avaient pris leurs places entre nous parce que je n’étais qu’un gosse mort de honte qui ne voulait pas affronter la réalité, parce que je refusais de devenir la victime aux yeux de tout le monde. Je lui parlais alors de mon père qui m’avait battu pendant des années expliquant la majorité des marques du passé qui ancraient encore ma peau et qui me hanteraient à jamais. Bien sûr, cela permettait sans doute à Milo d’y voir encore plus clair. Il m’était arrivé plus d’une fois de débarquer chez lui avec des blessures toutes fraîches qu’il avait soigné. Mon ex croyait que c’était la boxe ou ma maladresse. Il n’avait jamais pensé à mon père. Je n’avais jamais envoyé de SOS ou d’indices sur cette situation me plaisant à faire croire à ces excuses à la noix. Je lui expliquais la raison officielle de notre rupture : mon père. Il nous avait vus par le passé et il avait vu notre proximité. Mon père était loin d’être un homme idiot. Alors, quand j’avais commencé à m’endurcir et que je criais moins lorsqu’il me frappait, il m’avait dit qu’il pouvait s’en prendre à Milo. Il m’avait dit qu’il avait vu à quel point nous étions proches. Lui et moi. Il avait eu envie d’aller faire du mal à la prunelle de mes yeux et c’était pour cette raison que j’avais tout arrêté. Je ne voulais pas que Milo souffre par ma faute. Mon ex avait enfin son explication et j’aurai pu me stopper là, mais je savais que ce n’était guère suffisant. Ça n’expliqua pas pourquoi j’avais arrêté de le voir du jour au lendemain, pourquoi j’avais disparu. Alors, les mots glissaient encore. Je lui parlais de la mafia, de mon rôle d’espion pour la mafia et surtout du fait que je continuais de le voir à cette époque même si nous n’étions déjà plus ensemble. Le premier gros secret tomba : j’avais failli mourir après mes dix-huit ans lorsque papa m’avait battu à mort. Cette nuit-là, j’avais eu envie d’appeler Milo et tout aurait sans doute été différent si j’avais composé le numéro de mon ex. Mais, mon père était dans la nature, le danger était toujours là alors j’avais appelé la mafia. J’étais entré dans la mafia changeant de prénom et disparaissant. Je passais bien vite sur cette époque de ma vie soufflant uniquement qu’il s’agissait d’un monde dangereux et que j’en avais fait les frais. Je ne détaillais pas. Je ne voulais pas lui offrir autant. Pas ce soir en tout cas. Je ne pouvais pas lui dire que j’avais été une marchandise dans la mafia. Je ne pouvais pas lui confier que j’avais tué un homme de sang froid. Et, putain, je ne pouvais pas lui avouer que je m’étais tiré une balle au-dessus de la poitrine. Non, il n’avait pas besoin de savoir tout ça de toute manière. Alors, je préférais tourner le dos au jeune homme tandis que la réalité me percutait. Violemment. Réellement. Et, dans un murmure, je jurais.

Putain

Je n’aurais jamais cru que les choses se dérouleraient de cette manière en osant interpeller Milo dans ce bal. Je n’aurais jamais pensé qu’il finirait par connaître certains de mes plus sombres secrets et qu’il obtiendrait ainsi la vérité sur notre histoire. Non, ce n’était pas cette manière que j’avais imaginé les choses sachant que je n’avais aucune envie de me confier. Cependant, comme toujours avec Milo, tout avait fini par partir en sucette. Ce n’était certainement pas sur le chemin que je voulais, mais il s’agissait peut-être du meilleur chemin pour nous à cet instant. Milo avait refait sa vie et avait besoin de pouvoir tourner totalement cette page… Il le pourrait certainement avec toutes ces vérités maintenant. Moi… Moi ? J’avais sans doute trop besoin d’être sincère avec ce garçon dont je m’étais épris. J’avais besoin qu’il sache et qu’il me pardonne sans doute. Les yeux fermés, je me perdais dans mille et une pensées ne sachant plus ce que je devais faire à présent. Est-ce que je devais m’enfuir loin maintenant que je lui avais répondu ? Est-ce que je devais rester là à attendre qu’il me dise qu’il partait rejoindre sa copine ? Et, putain, qu’allait-il se passer après ? Nous étions tous les deux à Harvard. Il était fort possible que nos chemins viennent à se croiser à nouveau et que devrais-je faire si tel était le cas ? Allions-nous être des amis ? Rien que de penser à ce mot ‘ami’, ça écorchait mon cœur. Je ne voulais pas ça moi. Je ne pourrais pas supporter d’être en compagnie du jeune homme sans le toucher, sans l’embrasser, sans lui dire que je l’aimais. Eh merde. Dans quel foutoir m’étais-je encore fourré ? J’étais à deux doigts de m’arracher les cheveux et de crier lorsque la main de Milo glissa dans la mienne. Presqu’aussitôt la panique s’apaisa et la colère s’effaçait lentement. Je me calmais. Mon cœur cognait vite, mais fichtrement agréablement dans ma poitrine. Les doigts du jeune homme se liaient aux miens et cette sensation me bouleversait. Elle me rendait dingue. Elle me rendait ivre. Elle me rendait bien. Il soufflait tout bas ce Teo qui me retourna le ventre me poussant à sourire doucement. J’étais touché en plein cœur. J’étais totalement épris et surtout foutu. Les yeux fermés, je n’osais pas bouger. Je n’osais pas faire face à ce garçon que je désirais tellement. Soudainement, Milo souffla qu’il était désolé et je baissais la tête, coupable. Putain, merde. Il n’avait aucune raison d’être désolé. Il n’avait rien fait de mal. J’étais le seul responsable de toute l’horreur. J’étais le seul à devoir m’excuser. J’étais le seul à devoir disparaître peut-être. Avant que je ne puisse m’éloigner en soufflant des excuses, Milo tirait sur ma main me poussant à lui faire face. Et, j’étais faible, j’étais amoureux alors j’acceptais docilement. Je me tournais. Mes prunelles se plongeaient dans celles de mon ex qui m’attirait à lui. Ma tête tournait trop vite. Mon cœur cognait trop fort. Tout se réveillait dans mon être, dans mon corps. La main de Milo glissait dans mon cou. Sur ma nuque. Il était si délicat que j’aurai pu en pleurer de soulagement, en pleurer de plaisir. Il était… Il était simplement lui comme il avait toujours été avec moi et putain ça bouleversait tout mon être. Puis, boum, c’était l’explosion. Les lèvres de Milo se retrouvaient sur les miennes. Le baiser était chaste dans un premier temps comme s’il n’était pas sûr, comme si nous n’étions que deux étrangers. Bien rapidement, l’intensité cognait entre nous. Mon corps se pressait contre celui de mon ex. Une de mes mains s’était posé sur sa nuque tandis que l’autre avait glissé sur sa hanche. Et, putain que c’était bon. Je me sentais vivant. Je me sentais bien. Je me sentais réel. J’oubliais toute l’horreur qui ne cessait de me courser. J’oubliais toute cette douleur qui me déchiquetait un peu plus chaque jour. Je ne pensais qu’à Milo. Milo et ses doigts. Milo et son corps. Milo et ses lèvres. Milo, Milo, Milo. Ma langue venait quémander celle de mon ex entamant alors une danse enflammée. Cependant, quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas comme avant. Tout ressemblait à un adieu. Tout sonnait comme un baiser d’adieu. Je le savais. Ça cognait en moi. Milo avait quelqu’un dans sa vie. Il avait cette petite blonde dont il semblait tant épris. Cette Veïa qui deviendrait peut-être la femme de sa vie. Et, bordel, si tout avait été différent, j’aurais pu être à la place de cette fille. Si j’avais ouvert la bouche des années plus tôt afin de confier mes démons, toute ma vie en aurait changé et peut-être que Milo serait… Peut-être qu’il serait mon mari au lieu d’être le copain d’une autre. Mes yeux se remplissaient de larme alors que je mettais fin au baiser que nous échangions. Je ne bougeais pas pourtant. Mes mains restaient sur Milo. Mon front se posait contre celui de cet homme qui me rendait ivre et je soufflais « Je… Tu ferais mieux de partir Tesoro… Je… J’t’ai… J’t’ai dit que je ne voulais pas gâcher ta nouvelle vie… Et, putain tu… Merde… » Mes prunelles avaient rencontré celles de Milo. Toutes mes bonnes résolutions s’étaient mises à valser tandis que mes lèvres venaient capturer une nouvelle fois celles de mon ex. J’aurais dû lui confier qu’il était le seul à réveiller quelque chose comme ça en moi. Il était le seul à me donner envie d’aller plus loin que des baisers sans que je ne ressente cette violente envie de gerber à l’idée d’un corps à corps. Après des années sans coucher avec quelqu’un en y ressentant une réelle envie ou un réel plaisir, j’étais à deux doigts de craquer. À deux doigts de déshabiller mon ex dans ce chemin pour atteindre chaque parcelle de sa peau. Je voulais le toucher. J’avais tant envie de l’embrasser partout. Je désirais le faire monter au septième ciel. Et, putain, j’étais clairement à deux doigts de le supplier de me faire sien. Encore une fois. Mon cœur cognait fort. Mes lèvres ne parvenaient pas à quitter celles de Milo. Ma main sur sa hanche finissait par bouger pour glisser sous sa chemise. Je rencontrais sa peau brûlante et j’allais perdre pied. Je voulais tant perdre pied. Malheureusement pour moi – heureusement pour lui et son couple – les démons en moi reprenaient le devant de la scène. Je ne pouvais pas faire ça. Je n’avais pas le droit. Je l’avais perdu depuis que je l’avais abandonné des années plus tôt. Il avait une copine et je ne pouvais pas tout gâcher. Au prix d’un effort surhumain, mes lèvres abandonnaient celles de Milo et, toujours proche de lui, je laissais glisser un « Je t’aime Milo… » qui n’attendait aucune réponse. Mes mains quittaient le corps du jeune homme avec regret et je les gardais levées en l’air comme l’innocent que je n’étais guère. Les yeux fermés, je reculais de plusieurs pas pour m’éloigner de ma terrible tentation. Je n’osais pas ouvrir les yeux parce que je ne pouvais pas planter mon regard dans celui de Milo après tout ça. Je n’en étais pas capable. Je risquais de perdre pied encore une fois et je ne voulais pas. J’avais déjà fait trop d’erreurs. Alors, dans un murmure presque inaudible, je soufflais.

Allez, file Tesoro…

@Milo Novak
(Neal T. Hood-Spritz)
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you were a thief, you stole my heart.
Neal x Milo
Ce baiser était libérateur, j'avais l'impression que j'avais réussi à vomir tout ce qui me bloquait. A déchiqueter toute cette rancœur m'avait permis de respirer à nouveau... D'entrevoir un futur où la peur de l'abandon allait petit à petit s'estomper. Où je pourrai dire merde à ce passé merdique où j'ai lutté contre l'appréhension, l'incompréhension et la baisse de confiance en moi.
Et pourtant, sentir ses lèvres contre les miennes me ramène à des désirs du passé, de ces nombreuses fois où je lui ai fait violence pour lui voler tout ce qui me semblait être à moi. Lui tout entier. De ces images qui défilent quand je le jetais sur mon lit pour lui embrasser les lèvres, la mâchoire, le coup, le torse... Contourner ses blessures pour guérir ses maux à chaque fois que je frôlais son bas ventre de mes lèvres.
je l'aimais si fort que c'en était parfois même douloureux... L'avoir loin de moi me procurait toujours un manque que je détestais ressentir.
C'était le premier amour, mais c'était aussi mon véritable amour. Celui que j'aurais voulu conserver toute ma vie... Celui pour qui j'aurais tué. Même son père.
De cet amour qui n'existe qu'une fois dans une vie... Je le croyais jusqu'à rencontrer Veïa. Ma poupée de porcelaine que je suis doucement en train de fissurer en me laissant aller à des oisivetés mal venues. Pourtant, je ne pouvais pas m'en empêcher... J'étais attiré par Teo... Mon corps tout entier le réclamait et plus nous nous embrassions, plus j'oubliais le monde. Ce qui est véritablement dangereux... Pour mon esprit, ma stabilité... et mon cœur, surtout.
Et quand il rompt le baiser, j'ai l'impression de manquer d'air. Je fais un mouvement pour y revenir mais il parle et je l'écoute... Il a raison. Je ferais mieux de partir, je ferai mieux de m'en aller... D'aller respirer un air qui attend des explications. Et pourtant, je ne me résous pas à le quitter. J'ai un mal fou à m'arracher à son corps, à ses lèvres... tout m'appelle. Son front contre le mien, me permet uniquement de reprendre mes esprits. Mais notre relation n'avait jamais été que charnel... tout nous liait, même le mental.
Puis, ma nouvelle vie... Veïa. Un éclair de lucidité parvient à franchir le voile de l’abrutissance.

Mais son mouvement à de nouveau raison de moi. Et j'occulte tout le mal que nous faisons autour de nous. Ses lèvres qui s'écrasent à nouveau sur les miennes me donnent une impulsion électriques que je ne connaissais pas... C'était le manque. Et je le presse si fort contre moi, j'ai tellement eu besoin de lui. De le retrouver... Je l'ai tellement haï pour m'en sortir. L'avoir dans mes bras, c'est une souffrance brulante qui me ronge de culpabilité.
Mais main frôle sans colonne avant de se nicher sur sa nuque. Ma langue franchissant la barrière de ses lèvres pour jouer avec sa jumelle. Je suis à bout de souffle et je n'ai qu'une envie, qu'on finisse par se rouler par terre. Retrouver le besoin de dominance et d'être dominé. De reprendre en main cet amour qui m'a anéanti. Ses mains qui glissent le long de mon ventre, franchissant la barrière du tissu me procure la chair de poule et les frissons ne tardent pas à tendre un peu mon pantalon.
Au diable, les sentiments... On ignore depuis toujours lesquels sont les bons et les mauvais. Mais au prix d'un effort surhumain, je le sens s'arracher à moi, ses mains me quittent pour me rappeler au froid nocturne et tout s'éteint en moi. « Je. » que je dis, haletant. Alors qu'il lève les mains en signe d'arrestation. Ses mots traversent le silence. « Je. » je suis incapable de lui répéter même si j'aimerais le lui crier. J'ai froid. Il me manque. J'ai encore l'humidité de ses lèvres contre les miennes. J'ai besoin de lui... et il s'éloigne encore.
Il recule, j'avance... Mais quand je vois ses yeux fermés et l'envie de me faire fuir, je comprends que je ne peux pas lutter.
les larmes aux yeux, je ne prends plus la peine de lui rappeler que je m'appelle Milo... Car au fond, depuis toujours, je suis et resterai son trésor, comme il restera mon amour.
Je fais demi tour, remettant ma chemise à sa place, parfaitement coiffé et l'esprit désorienté. Un dernier regard par dessus mon épaule... et mes larmes ravalées.
Il est temps pour moi... d'oublier.

FIN DU RP
(c) AMIANTE



@Neal T. Hood
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