J
e n'aimais pas le voir dans cet état. Avec Natanael, j'arrivais à être une personne totalement différente, pas de méchante bitch, juste une fille normale. Je détestais quand les gens me rendait ainsi, c'était déjà arrivée une fois, je ne voulais pas que ça se reproduise une seconde fois. Je m'étonnais parfois, à me sentir bien dans les bras de Natanael, à vouloir me blottir contre lui quand nous venions de faire l'amour. Ca me rappelait la Mayra d'autrefois, lorsque j'avais eu une 'relation' avec Natanael, il y a des années. Quand j'étais prêt de lui, ça me rappelait la maison, Londres, Paris et tout ce qui me manquait en fait. Et dorénavant, c'est mon ami de toujours qui avait besoin de moi. Je touchais son visage en l'embrassant tendrement.
“ Je serais toujours là pour toi Nat, tu sais très bien. ” lui dis-je en m'arrêtant. Je plongeais mon regard dans le sien et le serrais fort contre moi. Evidement, les baisers reprirent de plus belle. Lorsqu'il caressait mon corps, que ses mains soient en contact de mes points sensibles, je frémissais, des tonnes de frissons dans tous le corps.
« - Je... Alors je crois que les jours prochains, tu vas devoir rester avec moi. J'ai besoin de toi, Mayra. On prendra le temps qu'il faudra... » Je l'embrassais et hochais la tête. Bien sûr que je serais là; moi-même j'aurais du mal à digérer tout ça. Puis s'il le voulait ou non, je l'accompagnerais un moment ou un autre à voir ses parents. Nat m'emmena vers sa voiture, il me bloqua entre elle et lui, nos deux corps étant à une proximité étonnante. Je baladais mes lèvres sur son visage, tandis qu'il passait ses mains sous mon t-shirt. puis, il m'embrassa dans le cou. Mon dieu, les frissons revenaient de plus belle.
« - On se casse d'ici, on part loin s'il te plait. » Je m'arrêtais et le regardais dans les yeux, il avait l'air sincère.
“ Je te le fais pas dire! Allez viens dans la voiture. ” Je l'emmenais dans la voiture, le faisant asseoir sur le siège passager avant, hum on irait pas loin comme ça. Je me mis à califourchon sur lui, prenant soin de fermer la porte. Je l'embrassais dans le cou, enlevant sa chemise tâché de sang. Puis j'enlevais mon t-shirt à mon tour, dévoilant ma poitrine juste retenue par mon soutien-gorge. Je l'embrassais de plus belle. Ma main se baladait, descendant petit à petit vers le bas jusqu'à toucher le point sensible.