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ADRIEL LESLY WORTHINGTON
feat maverick mcconnell
carte d'identité |
✧ fire starter
boston et toi c'est une vieille histoire d'amour. six ans que tu la connais dont quatre passées ensemble. elle sent un peu la poussière, l'histoire, mais les cendres elles, sont toujours chaudes. tu l'as aimé et puis tu l'as quitté lâchement. t'as jamais rappelé, tu le fais jamais. t'es parti sans un mot et elle a jamais su qu'à ton retour à new york, tu rêvais encore d'elle la nuit. la vérité c'est que tu les aimais toutes les deux et que t'as jamais été très doué pour les choix alors, t'as joué sur deux tableaux jusqu'à ce que tu t'y perdes et puis t'es rentré à la maison, après presque trois années passées à arpenter son port. à ton retour, new york était plus gracieuse qu'elle ne l'avait jamais été, t'as redécouvert ses beautés cachées et puis tu t'es lassé, encore. un lion en cage, ta maîtresse te manquait. toi tu viens, toi tu pars. instable capricieux petit enfoiré. t'as re-déposé tes valises sur les terres bostoniennes il y a trois mois en portant l'espoir silencieux qu'elle te pardonne. et si personne n'est à l'abri d'une rechute, toi t'as jamais été foutu de guérir, ses rues s'en souviennent. tout le monde s'en souvient.
✧ les petites anecdotes
I. fruit d'une relation secrète entre une camée à la cristal meth et andrew cuomo, gouverneur actuel de new york. être le géniteur d'un fils de pute, ça fait tâche sur le cv quand on veut gravir les échelons alors papa a reconnu son gosse mais le gosse n'a pas le droit d'utiliser son nom, un accord douteux entre une ex endettée et le parti républicain. 10,000$ mensuels, le prix à payer pour sauvegarder à la fois l'honneur et le secret. II. new yorkais, souche pure de cette puritaine d'amérique. le rejeton caché n'a jamais profité du pacte peu honorable du gouverneur, officiellement parce qu'il fallait pas éveiller les soupçons, officieusement parce que maman claquait tout le fric dans sa came. III. vivre avec elle revenait à vivre seul, gamin livré à lui-même, à la portée du pire. il s'est construit sur des miettes, des morceaux de rien et il s'en est jamais plaint. VI. zéro plainte, mais bon nombre de séquelles. ça laisse des marques quand ça fait mal et qu'on a personne à qui le dire. adriel a tout refoulé, il s'est installé, au fond de son esprit, une étagère remplie de petites boites à émotions. hermétiques. jusqu'à ce qu'il ne ressente plus rien. plus rien sauf la colère. V. le parcours est corsé, le gosse est amer. il frappe ses copains d'école et les rendez-vous avec les proviseurs s'accumulent, mais maman ne vient jamais. alors il essuie les expulsions, collectionne les abandons et cogne encore plus fort. VI. adolescent, il devient ingérable. les études sont avortées, son destin presque tout tracé. mais adriel a l'esprit de contradiction, plutôt crever que de finir avec elle, dans sa prison métamphétaminée. à dix-sept ans, il choisit l'émancipation et légitimement, le pot-au-vin lui revient. maman perd tout, le môme gagne la liberté qu'il ne quittera plus jamais et s'offre un appartement au cœur de manhattan. VII. mais manhattan la nuit, c'est sans assurance pour un môme. adriel se fait vite remarquer, la faute à sa gueule abîmée et au vide qui trône au fond d'son regard. les esprits sombres se reconnaissent, alors il côtoie les démons. trop vite, il se retrouve mêlé à leur danse, chorégraphie envoûtante. il devient vendeur de rêve et porteur de drames. il racole, adriel. il entraîne les paumées à danser avec eux, à louer leur chaire pour faire vivre ceux qui tirent les ficelles. VIII. il passe la majorité de son temps entre ses potes, ses proies et ses cibles. il baigne dans la lumière pour mieux replonger dans l'obscurité. instable, insatiable adriel. sauveur et bourreau, en équilibre sur la corde raide et quand il le perd, il squatte entre les murs de la salle de boxe; son exécutoire. IX. vingt-ans, l'âge de tous les possibles. alors, il y croit quand il la rencontre. il y croit un peu trop fort, peut-être. c'est de sa faute, elle était trop belle. trop brillante parmi la foule de times square. touriste éphémère, mais dès que les regards se sont croisés il a su qu'elle resterait quelque part, comme une emprunte intemporelle. X. mais c'est lui qui est parti, il a déserté la grosse pomme pour boston et laissé derrière lui le décor sécurisant de la première moitié de sa vie. pour elle, rien que pour elle. il est tombé amoureux comme le font les gosses, passionnément. dangereusement. le lien était fusionnel, trop souvent conflictuel mais assurément éternel. il n'avait jamais rien donné à personne, le loup solitaire, jusqu'à ce qu'il trouve celle pour qui rien n'était jamais assez. XI. jamais assez.. ou toujours trop. d'ange, il n'a toujours eu que le prénom. et quand le soleil brille trop fort, c'est bien souvent par le tonnerre qu'il est chassé. entre leurs murs, ça s'est envenimé. l'amour pur, intoxiqué par les ombres du passé. adriel voulait la posséder toute entière. adriel exigeait, adriel menaçait et toujours, adriel obtenait. mais à quels prix ? à ceux de ses larmes à elle, de sa rage à lui, de leurs cris étouffés par les portes claquées. aux prix des silences et des mensonges qu'il lui racontait. le passé, vieil ami presque oublié voulait le rattraper et il l'a fait. il a frappé celle qu'il aimait. XII. et il l'a su à la seconde où le vermeil de son sang s'est tatoué sur ses lèvres, ses lèvres qu'il avait tant aimé embrasser, c'était terminé. il ne resterait plus rien ou seulement cette image qui reviendrait torturer leurs nuits. elle n'a rien dit, rien du tout et peut-être que son silence était la pire des sentences. elle n'a rien dit et puis elle est partie. XIII. en fumée, comme leur histoire. adriel avait rejoint new york avant le levé du jour sans préavis et sans excuse. résigné face à l'idée de n'être que ce qu'il était : un enfoiré. destructeur, manipulateur et incapable de retenir ses pulsions, celles qui l'ont toujours bercé. XIV. s'en sont suivies presque deux années de léthargie pendant lesquelles adriel a coché toutes les cases de l'immoralité; noyé dans ses excès. le masque était toujours à sa place, bien fixé sur ses traits figés. toujours.. sauf la nuit quand son souvenir venait le réveiller. privé d'air, perdu dans son enfer. XV. mais il n'a jamais supporté l'idée d'être prisonnier, pas plus aujourd'hui qu'il y a dix ans. alors, il a décidé d'affronter sa réalité quitte à la mélanger à son purgatoire. il y a trois mois, il a à nouveau lâché ses valises sur le sol bostonien. prêt à en découdre, prêt à s'recoudre.
✧ le caractère de con
dr jekyll; côté pile. tu portes les failles de ta mère, l'ataraxie de ton père. t'as le palpitant au bord du vide, ça te rend infiniment plus vivant. tu savoures, tu croques, tu mords dans les morceaux de vie qu'on ne te volera pas. canines affûtées, l'éphémère a le goût du sang et de l'éternité. si la vie est putain de jeu, personne n'a jamais interdit de tricher. tête baissée, mais les yeux grands ouverts, t'as toujours su où tu allais. empereur de l'enfer, peut-être, mais tu trouves ça plus beau vu d'en bas. tu aimes quand ça abîme, quand ça coince, quand ça brûle. tu aimes quand t'es pas obligé de rester. pourtant, t'es presque beau quand tu le fais, quand tu t'enfuis pas. t'as le sourire ravageur et ravagé, un trop plein de franchise sur la chair de tes lèvres. une ambition dévorante, une nature dévorée. tu protèges ceux que tu aimes avec autant de volonté que tu détruis ceux que tu détestes. à eux de choisir leur camp, toi t'as jamais bougé. ta veste est bien taillée, hors de question de la retourner.
mr hyde; côté face. c'est pas les démons que t'essaies de fuir toi, ils te font moins peur que les êtres humains. t'as cette rage au fond du ventre, ce brasier lancinant qui émane de ton âme. t'as les poings qui se serrent, la mâchoire qui se crispe et le sang qui gonfle les veines. des excès de colère, un surplus volcanique et si certains démarrent au quart de tour, toi, au tiers tu rendors déjà le moteur. t'as ce passif qui te colle à la peau, qui voudrait encore embrasser, embraser ton présent. juste une dernière fois. des antécédents comme ils les appellent, vestiges d'un sale gosse qui ne sait gérer que la puissance de ses coups. ta rancune est tenace et ta vengeance est facile. tu portes l'armure depuis trop longtemps pour être sûr qu'il se cache encore quelque chose dessous. orgueilleux et indomptable, t'as l'esprit qui contredit, l'instinct de survie, l'empathie en dessous du niveau de la mer. sauvage parce que trop déterminé, dangereux parce que pas assez dosé.
mr hyde; côté face. c'est pas les démons que t'essaies de fuir toi, ils te font moins peur que les êtres humains. t'as cette rage au fond du ventre, ce brasier lancinant qui émane de ton âme. t'as les poings qui se serrent, la mâchoire qui se crispe et le sang qui gonfle les veines. des excès de colère, un surplus volcanique et si certains démarrent au quart de tour, toi, au tiers tu rendors déjà le moteur. t'as ce passif qui te colle à la peau, qui voudrait encore embrasser, embraser ton présent. juste une dernière fois. des antécédents comme ils les appellent, vestiges d'un sale gosse qui ne sait gérer que la puissance de ses coups. ta rancune est tenace et ta vengeance est facile. tu portes l'armure depuis trop longtemps pour être sûr qu'il se cache encore quelque chose dessous. orgueilleux et indomptable, t'as l'esprit qui contredit, l'instinct de survie, l'empathie en dessous du niveau de la mer. sauvage parce que trop déterminé, dangereux parce que pas assez dosé.
✧ derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle zaii et j'ai l'âge de raison. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à ma barre de fav. c'est l'amour je suis déjà présent sur le forum sous les traits de fallyn hawkins (pfo). J'utilise maverick mcconnell comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par vocivius -(ava) . Je fais environ un nombre aléatoire de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
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☾ <span class="pris">MAVERICK MCCONNELL</span> ⊹ @"Adriel Worthington"
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