NAMINE JEON ► shin ryujin

Naminé Jeon

feat shin ryujin

carte d'identité

Je suis né(e) le vingt-cinq décembre à séoul. J'ai actuellement vingt ans et je suis de nationalité coréenne. Je suis attiré(e) par les hommes & les femmes et actuellement je suis célibataire. Je suis étudiant en théâtre, danse & média et pour entrer à Harvard j'ai eu une bourse. Niveau social je suis modeste mais tranquille je gère je travaille à mi-temps comme disquaire.

✧ maison ou pas pour l'instant

De nouvelles maisons ont ouvert leurs portes sur le campus d'Harvard depuis septembre 2019, maisons que tu peux découvrir dans ce sujet afin de demander à en rejoindre une à la prochaine session de bizutage ! Attention lors de la préparation de votre fiche, vous ne pouvez donc pas parler des maisons actuelles concernant votre personnage avant la rentrée 2019/2020. Pour plus d'infos sur le bizutage et son déroulement, vous trouverez toutes les informations dans ce sujet.

✧ les petites anecdotes

l'âme solitaire ; les cigarettes qui se fument seules ; la fugue qu'on ne voit venir ; l'alcool qui empoisonne les veines ; l'anarchie au détour d'une vie ; meurtrière envers elle, mais non avec les autres ; la musique semblable à une vie paisible ; la fourberie d'un renard ; enfantine jusqu'au bout des ongles ; accro au danger pour montrer qu'elle existe ; l'autodestruction est son quotidien ; du café qui remplace le sang de ses veines ; de la bière pour se retourner le cerveau ; une étoile qu'elle fixe encore et encore ; les astres qu'elle prie et observes chaque nuit ; l'arc d'une championne laissé à l'abandon ; les indiens sont ses ancêtres ; le loup est représenté sur le collier de sa mère ; descendante d'une tribu ; ses origines sont atypiques ; les vinyles chantant la vieille musique ; les vestes faites de faux cuir ; les carnets aux pages dessinés ; les crayons usés au fil du temps ; les salles d'arcades ; la petite monnaie oubliée sur la table de nuit ; la sueur s'accumulant après une journée de danse ; les crampes aux doigts ; les feux de camps.

✧ l'admission à harvard

Nous vous incitons à prendre connaissance dans ce sujet des conditions d'accès à Harvard. Ici, tu dois parler de pourquoi Harvard, comment s'est passé ton admission à l'université, ce genre de chose.!

✧ le caractère de con

･: * :･ﾟ✧ moodboard ✧ ﾟ :･ * ･:

(( playlist )) walk me home ; pink // bad romance ; lady gaga // in my blood ; shawn mendes // euphoria ; jungkook // tombé ; mpokora // i want it that way ; backstreet boys // best of me ; bts // she's like the wind ; patrick swayze // heaven ; dj sammy // spring day ; bts // hey brother ; avicii // all about us ; t.a.t.u // all around the world ; atc // eye of the tiger ; survivor // final countdown ; europe.

les ruelles de la ville s'animent d'une voix fine, presque enfantine. sous les néons des lotissements du mauvais quartier de la ville, elle est là, à tituber, manquant de faire goûter le goudron à son doux visage de poupée. naminé, autrefois à la jolie chevelure de feu, aujourd'hui les boucles sont faites d'or. un or abîmé qu'elle s'amuse à entretenir elle même, laissant ainsi apparaître quelques mèches abîmées, à son image. la lune, aussi belle soit-elle, caresse et éclaire partiellement le visage de cette métisse venue de loin. les larmes dévalent ses joues alors qu'une autre se joint à celle de la blonde. rauque, lui aussi brisé. ça crie encore, puis encore quand soudain, le silence s'installe. se sont des lèvres qui se lient, des langues qui se mêlent l'une à l'autre avant une séparation soudaine. une séparation qui arrache un crie de désespoir à la belle. le garçon s'évade, disparaît dans la noirceur de la nuit, emportant avec lui ses larmes, ses cris et ce baiser. naminé, elle, elle tombe.

naminé, c'est la fille aux genoux écorchés, aux cheveux griffant les épaules dénudées. c'est la fille qui pourrait aimer avec passion, mais se détruit avec dévotion. naminé se perd dans le tourment de la vie de la même façon que la vie l'a perdue dans ce chaos qu'elle n'a guère réclamée. jouant avec le feu, elle se perd souvent. ici ou ailleurs, peu importe. naminé c'est la fille que l'on craint parce qu'elle est instable, mais pourtant. naminé c'est aussi le genre de personne qu'on veut couver, à qui on veut tout offrir, mais naminé elle sait aussi refuser toutes ses attentions parce qu'elle n'a jamais apprit tout ça. naminé ne connait ni affection, ni amour, pas même de l'amitié. naminé c'est la fille sans réelle éducation, qui se fout de n'importe qui, n'importe quoi. naminé est libre. c'est un electron libre qui veut le rester. elle est à l'image de cette fille qui malgré sa destruction et sa fragilité, reste forte et indépendante.

le sourire collé aux lèvres, elle laisse son corps bouger au rythme d'une musique de son pays. celle qui vient d'ailleurs se mêle à une population qui devient sa deuxième famille. sans attaches, ils sont tous là, semblables à ce bout de femme. au milieu de cette forêt, sous la lumière d'une pleine lune, ils sont tous là. autour d'un feu, près de la fille aux genoux écorchés et aux cheveux abîmés. il n'y a ni amour, ni amitié. seulement des atomes s'accrochant les uns aux autres. des constellations se formant à même la terre pour ne former qu'une masse d'étoiles oubliées. ils sont tous là, autour de l'indépendance. de la rébellion. de l'anarchie. ils sont tous là, autour de naminé.

naminé est la fille qui offrira à n'importe qui l'opportunité d'entrer dans sa vie. que vous soyez bons comme mauvais, elle vous laissera parce qu'naminé, c'est l'âme de l'aventure, de la curiosité. elle se laisse guider par son instinct. un instinct relativement bien aiguisé, instinct qu'elle a apprivoisé au fil des années. certains la dirons folle, d'autre simple d'esprit. naminé s'isole beaucoup. souvent. loin de la ville et son brouhaha incessant, elle rejoint le calme d'une nature et laisse son esprit sauvage la guider au milieu d'animaux semblable à celle qu'elle est. naminé c'est la fille qui pourra s'approcher d'un ours et le nourrir, quitte à se faire tuer. c'est la fille du danger et de l'inconscience, mais c'est surtout la fille à qui l'on a jamais imposé de limite. c'est aussi la fille que l'on a jamais protégée et guidée au milieu de ce monde. du haut de son physique plus qu’avantageux, ses boucles d'or et son visage de poupée, naminé c'est l'esprit libre et spirituel qui possède sa force de caractère.

✧ derrière l'écran

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pegaseus et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Faiblesse je suis, faiblesse je resterai alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Shin Ryujin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par pastel breathing & tumblr. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Je recense mon avatar ▲

Code:: ☾ <span class="pris">SHIN RYUJIN</span> ⊹ @"Naminé Jeon"

(Invité)

un jour, une histoire

( s o u n d )

assise là, dans la pénombre, au coin de la pièce et évitant la lumière de la lune. l'enfant pleure, silencieusement, alors qu'à l'étage du dessous, elle entend son père, boire, encore et encore, criant son désespoir. ce soir, naminé, elle a six ans, mais ce soir, c'est aussi noel. elle n'est qu'une enfant et comme tous les enfants, naminé elle rêve de paix et de magie. surtout ce soir. en particulier ce soir. au lieu de ça, elle se retrouve à pleurer, encore et encore, la mort de sa défunte mère. au lieu de ça, elle doit supporter la pénombre et les cris du père, d'un époux en deuil, encore. ce soir, naminé elle souffre plus que n'importe qui. ce soir là. ce soir de noel, naminé comprend que sa vie ne sera jamais douce et paisible et qu'au final, tout ça, c'est de sa faute, seulement sa faute.

elle s'amuse. elle sourit d'un sourire éphémère. parce qu'après tout, c'est de son âge. s'amuser, rire, puis retomber dans un cauchemar éveillé. vient alors l'abandon. adieu ville native pour rejoindre boston. l'étoile qu'est naminé, n'a alors que douze ans lorsqu'elle quitte sa maison, ses semblants d'amis et le reste. surtout le reste. ce reste qui est surtout là où repose sa mère. mais naminé, elle ne lui dit pas adieu, simplement à bientôt. parce qu'après tout, elle est trop semblable à sa mère. tellement que son père ne peut lâcher, abandonner ses bouteilles. trop douloureux pour l'homme de voir la meurtrière de son épouse. trop douloureux pour l'homme de voir que cette personne, celle pour qui son âme-soeur a abandonnée la vie, cette personne, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa femme. trop douloureux pour assumer et s'occuper d'une vermine, d'une meurtrière comme il ne cesse de le dire.

puis naminé, elle grandit. elle arrive dans une nouvelle vien nouvelle ville, qui lui offre par la suite un lycée. un endroit où étudier, se faire des amis. sauf que l'astre ne fait que perdre de sa lueur céleste. et des amis, elle en a aucun. parce qu'elle fait semblant. papa la croit au lycée, mais elle, elle sèche parce qu'elle a besoin d'air, d'oxygène. naminé, elle tremble tous les soirs parce que son père boit, encore. elle est fatiguée parce que le paternel n'a de cesse de crier toute la nuit, parfumant la maison de cette odeur nauséabonde. au fond, elle sombre peu à peu, puis elle craque. c'est le soir, en rejoignant sa chambre qu'elle se met à fumer, se scarifier. faiblesse d'esprit. parce qu'elle a mal. elle n'a de cesse de sombrer, l'étoile. mais elle est aussi frustrée. frustrée de ne pas avoir eu de mère. de n'avoir qu'un père alcoolique et de ne pas savoir comment on s'ouvre aux autres. naminé n'a pas eu la chance de recevoir une véritable éducation. elle ne connait ni amour, ni amitié. à dix-sept ans, l'étoile, elle est perdue. pas folle, seulement perdue dans le tourment d'une vie qu'elle n'a aucunement réclamée. au fond, elle est détruite, brisée et ne cesse de se détruire plus encore. au fond naminé, elle demande juste à retrouver sa mère, ou apprendre. apprendre à vivre tant bien que mal.

puis finalement, elle a grandit, devient adulte, ou presque. l'université, elle y enchaîne les années comme on enchaînerait des perles pour en faire un beau collier. sauf que ces dites perles n'ont rien de précieuses. elles ne sont que désordonnées, et instables. mais elle avance, le sourire aux lèvres. au lycée, elle n'était que l'âme torturée, celle qui faisait peur en regard, ou bien celle à qui l'on demandait sans cesse quand son heure viendrait à sonner. naminé, elle a supporté et enduré parce que c'est léger, ça flotte dans les airs ces paroles là. des mots qui ne sont que plongés dans une haine gratuite. puis l'université apparaît dans son chaos incessant et elle sourit. faussement, mais elle sourit. l'intégration se veut difficile, encore une fois, mais elle sourit puis vient le jour où les paroles qui flottent, flottent encore dans les airs, elles parviennent aux oreilles d'un père. un père homophobe, violent et alcoolique. l'alcoolique lève la main sur sa fille, mais elle sourit. la peur s'envolant pour laisser place à une haine naissante. elle abandonne. elle baisse les bras et se tire. elle ne veut plus de cet homme qu'elle n'a jamais pu appeler papa. naminé s'envole, prend le large et s'isole. et à nouveau, naminé rejoint la solitude, serrant les poings tout en souriant à une vie dont elle ne veut plus.