LEWIS ATWOOD ► ben barnes

Californien dans l’âme, loin sera le moment où Lewis placera Boston au-dessus de sa ville natale, Eureka, dans le classement de ses villes favorites. Néanmoins, depuis son arrivée aux alentours il y a cinq ans de cela, Boston a gagné une place particulière dans son coeur. Outre Harvard et son domaine qui ne pouvait rivaliser avec qu’aucun autre campus, Lewis pourrait passer des heures à lister les nombreux petits plaisirs bostoniens qu'il expérimente ici : les promenades le long du Freedom Trail pour atterrir dans le quartier historique de la ville, les animations à la place centrale du quartier de Back Bay ou encore les heures passées sur un banc aux bords du Charles River, les petites trouvailles vintage dans le quartier de South End... Qui plus est photographe, Lewis ne peut qu’admettre que son deuxième oeil lui offre une vue imparable sur la ville. Donc si cette dernière ne concurrencera sans doute pas Eureka quant au calme et à l’architecture historique, Boston gagne bien dans certains points. Cette ville l’a d’autant plus sauvée, et ça, il ne pouvait décemment pas se permettre de l’oublier.

01. Frère aîné d’un jeune intrépide et imprudent, Lewis, auparavant Casey, a toujours joué le rôle de grand frère protecteur, prêt à tout pour son cadet. Littéralement tout. 02. Lewis semble un prénom banal, mondain, loin de l’extraordinaire. Pourtant à ses yeux, ce prénom représente la libération, le renouveau, le second souffle. Né Casey Griffiths, le brun s’est vu contraint d’abandonner son identité de naissance à ses dix-sept ans lorsqu’un accident amenant à la mort de son paternel se déroula. Ce qui ne devait être supposé qu’un simple coup provoqué par une simple colère s’était transformé en rafales de coups, une rage démesurée, incontrôlée, menant au dernier souffle de Mr. Griffiths. Il avait fait ça. Lui. Comme possédé par une autre entité, ce Casey avait libéré ce démon quand il eut été témoin des coups portés sur son petit frère. Personne n’avait osé l’approcher à cet instant, inquiets aussi bien pour soi-même que pour lui. Mère, frère, les deux témoins. Un choc vécu et imprégné par tous. Tout comme son géniteur ce soir-là, Casey Griffiths mourut, laissant place à Lewis Atwood. Le nom de la libération. 03. S’il avait prétendu ne pas le savoir, il s’était toujours douté de la violence de son feu père, professionnel du jeu du double je. Parfait paternel avec lui depuis sa tendre enfance, son cadet n’eut jamais eu cette chance. Son erreur ? Etre tombé amoureux des robes flamboyantes et des chaussures à talons de leur mère. Etre né avec la mauvaise orientation sexuelle, selon l’affreux père qu’ils avaient. Aujourd’hui, quand bien même Lewis vit avec ce lourd passé, il n’en porte aucun regret, même prêt à recommencer s’il en nécessitait. Son frère était toute sa vie. 04. Eureka. Non, ce n’était pas uniquement un cri de victoire, mais également une municipalité de Californie où Lewis a vu le jour. Autrefois connu pour ses mines prospères de la ruée vers l’or, Eureka a gardé de cette époque une ambiance victorienne et élégante qui en ferait pâlir beaucoup de villes. Lewis chérissait sa ville natale, son quartier, sa maison. S’il pouvait, il y retournerait. 05. En plus de chérir sa ville natale, Lewis, ou plutôt Casey, avait chéri cette voisine. Yennefer qu’elle s’appelait. Cinq ans son cadet mais tout aussi vivace que n’importe quelle fille de son âge à l’époque. Fréquemment ensemble par le biais de leurs parents amis, Lewis avait fini par adopter la petite comme sa protégée. A l’image de son frère, elle était rentrée dans la case des personnes intouchables s’ils ne voulaient pas éveiller le démon qui sommeillait en lui. Lorsqu’elle déménagea, lorsqu’il avait fait face à sa maison vide, une partie de lui avait pris les voiles avec elle. 06. Carolina Atwood. Sa mère. Son héros. Cette bout de femme qui n’avait pas hésité une once de seconde à protéger ses fils au lieu de la pourriture de son mari quand le drame s’était déroulé. Lewis lui voue une admiration incomparable, priant tous les jours d’avoir une mère comme la sienne. Si Lewis Atwood respirait la libération, le renouveau, c’était grâce à elle et uniquement elle. Elle qui avait fuit et abandonné toute une vie derrière elle pour couvrir l’accident mortel causé par son fils, elle qui avait également fait face aux violences surprises de son ex-mari, elle qui feignait un sourire chaque jour sur ses lèvres alors qu’elle cachait de profondes blessures et un mal-être visible par ses deux fils. Elle qui se sacrifierait pour l’avenir de ses deux garçons. Carolina Atwood, anciennement connue sous le nom d’Abbey Griffiths était l’héroïne incontestable de Lewis. 07. Boston eut été leur destination finale il y a cinq ans de cela parce que Harvard. Harvard, un beau rêve qui avait infiltré la tête du jeune homme à ses dix-huit ans. Long passionné des arts, en particulier de la photo, ce fut une rencontre qui l’éclaira sur l’université. Hassan qu’il s’appelait. Un photographe indien qui lui apprit tout. Un talent qu’il enviait, une vision qu’il comprenait. Impressionné par les oeuvres amateurs de Lewis, Hassan devint assez vite son mentor photographe. Le temps d’un séjour à New-York, Lewis avala toutes partages de connaissances et critiques sur son travail. Il en trouva dans ses photos un foyer, un bien-être qu’il n’avait pas acquérir depuis des années. Il n’en fut plus aucun doute : au plus tôt il étudierait la photographie, plus tard il deviendrait photographe. 08. Avant Boston, la petite famille de trois a connu nombreux toits. S’il avait pu coché tous les Etats qu’ils avaient traversé en un lapse de temps court, Lewis était certain qu’il aurait eu un bingo sur toute la carte du pays. Néanmoins, à défaut de collectionner de simples croix sur une carte, il empilait autre chose au fond de son tiroir : des tirages photographies de chaque ville, chaque cité, chaque lieu visité et habité. Une belle collection qu’il ne partagera avec personne d’autre pour rien au monde, si ce n’est sa mère et son frère. 09. S’il donne l’impression qu’il ne vit que pour sa famille et son travail, rien n’est plus faux. Gentleman éternel, fervent de la compagnie féminine, Lewis est loin d’être à plaindre pour ses partenaires. Bien que loin du Casanova cliché que représente beaucoup d’hommes, il n’est tout de même pas loin d’avoir un beau palmarès, malgré lui. Ce n’était pas un coureur de jupons mais il ne refusait jamais des avances. Sans doute prétentieux à dire mais il avait rarement besoin d’aller vers ces jeunes demoiselles quand elles, venaient à lui. Ceci dit, il n’est tout de même pas adepte des coups d’une nuit, préférant les relations posées bien qu’il ne s’y prenne toujours pas correctement. 10. Comme avec Samantha, son ex. Il n’épiloguera pas sur leur relation fraîchement rompue mais disons qu’avec un manque de communication évident de sa part et à force de ne pas savoir refuser les avances d’autres jeunes femmes, une relation ne peut jamais bien se finir. Sa maladresse évidente avec la gente féminine est son plus gros défaut. 11. Depuis son arrivée à Boston, Lewis n’a pas hésité une seule seconde à rattraper la jeunesse manquée depuis ses dix-sept ans. Entre l’entrée à Harvard, les rencontres, les potes, les soirées, c’était un nouveau Lewis sociable et heureux de vivre qui faisait son apparition. Exit le démon qui l’habitait depuis des années, il laissait cet adolescent envieux des autres qui profitaient de la vie se libérer. Adoptant le credo assez cliché mais véridique de « qui vivra verra », Lewis a gagné une personnalité à travers ses années Harvardiennes qu’il n’aurait jamais cru avoir quelques années plus tôt, plongé dans sa vie de nomade. 12. Lewis, tout comme bon artiste qui se respecte, est bordélique à souhait. Ce qui s’avère être malheureux pour les colocataires qui partagent son chez lui. 13. Ni aisé ni pauvre, vivant sur son métier de photographe, Lewis a toujours eu la valeur de l’argent et a appris à ne rien gaspiller. Si ce n’est pour sa famille, chacune de ses dépenses est justifiée et fait attention à ne rien perdre. Intelligent et malin, il place même son argent dans des investissements qui lui rapporteront au moment voulu, il le savait.  14. Lewis fume. Enormément. Inutile de lui faire la morale et l’avertir sur un cancer proche, il n’est pas stupide. Il trouve d’ailleurs ces personnes plus stupides que lui, ces personnes qui ne se mêlent tout bonnement pas de leurs propres affaires. Comme son père vis-à-vis de son petit frère. Si ce n’est pas votre vie, en quoi cela vous impact-t-il et surtout qu’est-ce que vous vous en foutez ? 15. Aujourd’hui diplômé d’Harvard et photographe professionnel, Lewis fait de la fierté de sa mère et paraît être le modèle de son petit frère, suivant ses pas à l’université. Toujours autant passionné, il a réussi ce fameux but de la vie qu’est le bonheur professionnel. Allier passion et travail. L’équilibre familial dorénavant trouvé, il ne lui manquait sans doute plus que l’équilibre passionnel aux côtés de quelqu’un pour s’épanouir pleinement.

loyal envers sa famille et ses amis pour lesquels il fera tout, même si parfois maladroit avec la gente féminine. sociable, à l'écoute, il ne rechigne pas devant ses amis ou autres qui viendraient à lui pour parler. bien au contraire, prenant ça comme un signe de confiance, il en serait honoré. créatif, passionné, lewis est un artiste dans l'âme avant tout, et il remplit bien ces clichés de mec débrouillard, qui collectionne les tips du système D dans la vie de tous les jours, le rendant ainsi bordélique que ce soit à l'intérieur de sa tête ou extérieurement. ceci dit, s'il est prêt à tout pour ses proches, lewis ne connaît pas de limites, pouvant déborder et devenir violent à tout instant dès qu'on piétine sur son territoire ou qu'on agisse d'une façon qui ne lui plaise pas. habité par une rage enfouie, il ne faut généralement pas le contrarier. d'où le fait qu'il évite de contrarier lui-même les gens, mature et surtout conscient de ses actes en cas de débordement. également émotif, il s'attache aussi facilement qu'il se détache, et c'est tout aussi bien que mal. en bref, lewis est un homme simple, qui profite de la vie et s'adapte à ses désagréments.