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Leilah Nasbi
feat Inbar Lavi
carte d'identité |
✧ maison ou pas pour l'instant
Marginale. Instable. Différente. Incapable de te fixer sur quelque chose de précis. Incapable de te décider. N'appartenant à aucun clan, aucun groupe. T'es pas de ce genre-là. T'es plutôt dans l'individualisme. Réfractaire à ce qu'on te possède. Réfractaire à l'idée d'appartenir à quelqu'un. Ou même à un groupe solidaire et uni. Beaucoup trop farouche, décalée. Echappant aux étiquettes à chaque fois qu'on croit te cerner. Inaccessible. Véritable paradoxe vivant.
✧ les petites anecdotes
001. Nasbi. Nom de famille entaché. Un nom associé aux desseins des plus vaillants. Proximité sacrée avec les rois. Inspirant à la fois l'autorité, le respect et la crainte. Grandeur et noblesse entourait cette famille, sombrant lentement dans la disgrâce et le déshonneur. S'éloignant de la décence et de l'intégrité. 002. Leilah, provenant de l’arabe préislamique, ayant pour signification « crépuscule » ou encore « fille de la nuit ». Début d’ivresse et de gaité. Fierté parentale, prénom mystique, symbolique. Héritage prestigieux. L'élégance incarnée. Signification qui te va à merveille. Beauté éphémère, presque irréelle. On te donna comme deuxième prénom Sana. Ayant pour signification « grandeur ». Elévation interrompue dès ton plus jeune âge. En hommage à ta grand-mère maternelle. Une figure emblématique. Un modèle. Partie bien trop tôt. 003. Aura céleste bénissant tes proches et ton entourage par ton sourire sacré et ton visage angélique. Prédestinée à accompagner les âmes dépravées et noircies vers l’intégrité, la vertu et la compassion. Petite fleur divine israélienne qui tarde à éclore et à s'épanouir. Esclave des intentions parentales. Celle qui possède la force mais qui est incapable de s'en servir. Dernière éclosion au sein de ta famille. Un destin déjà scellé alors que tu venais à peine d’émettre ton premier cri. Ne te doutant pas une seule seconde dans quelle famille tu venais de naître. Bercée dès ta naissance par des valeurs traditionnelles et archaïques. Les lèvres bien trop souvent closes. Complètement ignorée. Broyée de l’intérieur. Constamment. T’interdisant de donner ton opinion. Tu n’étais bonne qu’à écouter et obéir. Censée rester à ta place. Parce que t’étais celle qui dérangeait. Celle qui devait se taire. Famille déchue. Désunie. Sacrifiée. Un paternel infidèle et autoritaire. Une mère sur le point de craquer d’un instant à l’autre. Esprit du frère jumeau terni. Perdu. Egaré. 004. Ta relation avec ton frère jumeau Abel est ce que tu chéris le plus. Un lien fraternel jamais entaché. Un lien bien trop souvent mis à l’épreuve. Diagnostiqué autiste, t’as toujours essayé d’en faire abstraction. Fils délaissé par sa propre famille. Considéré comme un déchet. Un moins que rien. Représentant qu’un poids mort pour tes géniteurs. Plaçant dès lors toutes leurs espérances et leurs rêves sur tes frêles épaules. Tu représentais le visage de la famille Nasbi. Détentrice de leur avenir, de leur destinée. Pas un seul faux pas ne t’était permis. Ta relation avec Abel parfois fragile, parfois destructrice, unique amour que tu étais en mesure de recevoir. Symbole de ton obscurité. Représentant à la fois ta plus grande force mais aussi ta plus grande faiblesse. Complémentaires. Unis. Proches, vous ne formiez qu’une seule et même personne, qu’une seule entité. Ton cœur recherchant immédiatement sa présence. Pour trouver du réconfort et avoir l’affection et l’amour que tu mérites. Une relation, un lien qui te bouleverse. Tu serais prête à tout pour lui. Quelque chose que tu n’étais pas capable de décrire. Une alchimie indescriptible qui vous entoure de cet aura mystique et sombre. 005. Orion. Il est arrivé dans ta vie sans que tu ne l'es demandé. Et pourtant, il ne se passe pas un seul jour sans que tu ne penses à lui. Que tu regrettes de l'avoir accueilli dans ta famille. Orion, tu l'as toujours considéré comme ton frère. Comme ta chair et ton sang. Il fait partie de toi. De ton passé. Et de ton avenir. Abandonné par ses propres parents biologiques. Contraint d’être laissé à la merci des Nasbi. Adopté dans un but nullement charitable. Un morceau de viande jeté à l’abattoir. Un potentiel futur héritier, déshéritant ainsi Abel, leur véritable fils. Finissant par tomber sous le charme de ce petit garçon aux joues bouffies et au regard transcendant. Orion, sans que t'en aies pris vraiment conscience - tu n'étais toi aussi qu'un bambin à l'époque de son adoption - il a changé ta vie. Il t'a donné cette raison de vivre. Cette envie de te battre pour toi. Pour ce que t'aimerais être. Pour la femme que t'aimerais devenir. Sans lui, t'en serais clairement pas là, à l'heure actuelle. Ton âme est liée à lui. Irrévocablement. Inséparables. Indissociables. Prête à tout pour ce brun. Même à donner ta vie, ou du moins ce qu'il en reste. 006. Ammiel, Orion, Leilah. Trio de jeunes adolescents innocents. Crédules. Ingénus. Liés comme les doigts d’une main. Soudés. Protecteurs les uns envers les autres. T’étais celle qui les couvrait, dès lors qu’ils se décidaient à jouer les Aladdin dans les rues délabrées de Jérusalem. Une amitié solide. Presque indestructible. Ayant vaillamment résisté au temps. Vous étiez une bande d’amis, partageant des valeurs communes. Des envies et des rêves similaires. Il était presque impossible de vous séparer, de vous diviser. Tout du moins, c'était ce que tu croyais. Au début. Vous faisiez front commun contre les amourettes ou les rancunes des autres. Vous contre le reste du monde. Les trois mousquetaires. N'ayant pas imaginé à quel point des sentiments pouvaient mettre en péril une amitié stable, durable. Supposée être éternelle.
007. Des regards tendres. Des gestes doux. Désir ardent palpable entre vos deux êtres. Ton cœur s’était entiché de lui, d’Ammiel. Amour inconditionnel. Appétit charnel se manifestant à chaque fois que ton regard se posait sur lui. Une attirance dangereuse. Dévastatrice. Des émotions qui t’effraient. Des sentiments que tu désirais à tout prix dissimulés. Des sentiments qui demeuraient inavoués. Interdits. Ne voulant pas briser cette relation spéciale et unique à tes yeux avec tes deux meilleurs amis d’enfance. Jusqu’à ce qu’Orion disparaisse. Sans prévenir. T'abandonnant en chemin. Te laissant ainsi seule avec lui, Ammiel. Amitié cristalline qui se fragilise. Qui s’effrite avec le temps. Trahison apparente dès lors que tu le vois en compagnie d’une autre. Leurs doigts entrelacés. Se détournant de toi par la même occasion. T’as fini par tracer ton chemin, seule. Isolée. Recluse. A la merci de tes parents.008. Le regard vide. Terne. Sans expression. Ton cœur qui battait irrégulièrement depuis que tu avais posé les pieds dans cette chapelle. Destin établi irrévocablement. Etant incapable de faire demi-tour. Ni même de revenir sur ta décision. Une situation qui t’échappait complètement. La solitude demeurant ton seul et unique allié à cet instant précis. Tu serres les poings tandis que le prêtre se tourne vers toi. Te posant cette question ultime. Celle qui s’apprêtait à sceller ton avenir. Pour l’éternité. N’étais pas la promesse que tu étais censée faire à cet inconnu qui se tenait devant toi ? Lèvres qui s’entrouvrent. Voix qui se noie dans les méandres. Reste à ta place, Leilah. Palpitant qui s’accélère, regard désespéré qui se tourne vers ton paternel. Salvateur et détenteur de ta fatalité. Vision qui t’oppresse. Te repoussant dans tes retranchements. Incapable d’aller à l’encontre de sa décision. Forcée de t’unir à cet homme que tu ne connaissais pas. Pour le salut de ta famille. Pour préserver cet héritage sacré. T’as fermé lentement les paupières, désirant mettre fin à cette mascarade. Dès lors que tu les ouvris à nouveau, tu étais officiellement mariée. 009. Mariage toxique. Vénéneux. Nuisible. Âme qui se détériore à mesure que tu demeures proche de lui. Mains qui s’abattent tant de fois sur ton corps. Un ordre discuté. Une envie de t’émanciper. Et te voilà projetée contre le sol. Souffle coupé net par les coups portés. Bleus qui deviennent impossible à camoufler. Marques indélébiles. Ineffaçables. Les jours se succèdent. Tu suffoques, t’étouffes. Confinée. Isolée. Jouet dompté et manipulable. Se pliant à tous ses désirs. Âme qui dépérit. Noirceur qui s’empare de ton être. La vision d’un homme devenant ainsi une vision d’horreur. Incapable de les dissocier. Tous les mêmes. Toute ta vie, t’avais été soumise à eux. Obéissante. Humiliée. Plus jamais tu ne laisserais un homme te malmener. Te dicter ta conduite, ta vie. Plus jamais. Ton désir de liberté et d’indépendance prirent rapidement l’ascendant. Désobéissant davantage chaque jour. Et lorsque tu reçus la lettre d’admission pour Harvard, ton destin changea. Décidant enfin de te reprendre en main. Attendant impatiemment que ton mari parte au travail pour te saisir d’une valise. Claquant la porte sans un regard pour cette vie que t’allais enfin délaissée. Prête à voler de tes propres ailes.
010. Mikke. Une rencontre furtive. Dissimulée. L’ennui ayant traversé ton cœur. Installée confortablement dans ton siège depuis une vingtaine de minutes. Tentant de cacher ta peine. Ton désarroi. Tu venais enfin de prendre ton envol. T’avais fugué, Lei. T’avais enfin pris les devants. Sans un regard pour ceux que tu laissais volontairement derrière toi. Y compris ton frère jumeau. Douleur lancinante qui te lacère la poitrine. Te sentant immédiatement coupable de l’avoir délaissé. Mais t’en avais besoin. Terriblement besoin. De t’échapper. De t’enfuir de cet enfer, prise au piège depuis ta naissance. Lassée, fatiguée. Perdue dans tes pensées. L’avion venant enfin de décoller. Jusqu’à ce qu’il vienne s’immiscer dans ta conscience. T’avais tourné légèrement la tête, ne désirant pas tellement donner de l’importance à cet inconnu. Puis tes yeux se sont posés sur lui. Un innocent échange de regard. Et tu ne répondais plus de rien. Complètement transportée, transvasée dans un autre monde. Mikke. Inconnu à la tignasse brune, au visage d’ange et au sourire ravageur. Une rencontre soudaine et violente. Les détails demeurent flous. Mais tu te souviens de ces lèvres capturant les tiennes. Tu te souviens de cette brûlure intense qui s’est imprégnée en toi. De cette passion qui vous a animé. Une attirance dangereuse. Dévastatrice. Des émotions qui t’effraient. Hypnotisée. Complètement envoûtée. Toutes tes sensations et désir étaient à leur paroxysme. Tu ne contrôlais plus rien. Seul le contact de ton corps contre le sien maintenait ta lucidité. Demeurant captif et prisonnier de tes étreintes, de tes caresses, de tes baisers. Profitant sournoisement de cette situation inhabituelle pour lui voler son identité. Passeport. Argent. Tu lui avais tout pris. Ce sourire narquois venant s’échouer sur tes lèvres dès lors que vous quittiez les toilettes. Ta kleptomanie avait parfois du bon. Lui qui semblait si innocent, si crédule ne se doutait de rien. Persuadée que t’étais comme toutes les autres. Des poupées malléables qu’on peut salir comme bon leur semble. Pariant sur ton coeur dans un jeu qu’il croyait amusant. Pensant t’embrouiller avec ses belles paroles et ses promesses vides. Tel est pris qui croyait prendre. Te filant entre ses doigts sans que qu’il ne comprenne dans quel pétrin il venait de se mettre. 011. T’essaies de les sauver, ces âmes dépravées et déchues. Te battant pour le droit des autres. Éprise de justice. Marchant sur les traces de tes ancêtres, et en l’occurrence de ton grand-père. Désirant protéger les plus démunis. Les destinées les plus faibles. 012. Tu parais "invincible", comme si rien ne pouvait t’ébranler, et pourtant, tu manques clairement de confiance en toi. T’adonnant au péché de chair, constamment dans l’excès, prête à tout pour saper l’autorité de ta famille. Terriblement émotive qu’il t’arrive souvent d’avoir des réactions imprévisibles. Cette émotivité et cette impulsivité te rendent étonnamment rapide dans tes décisions. Etant prête à tout pour les tiens. Tu peux te jeter corps et âme dans une cause qui te semble juste. Peu sensible aux échecs, tu as une vision assez subjective de la vie. Une volonté forte à tel point qu’elle te rend parfois capricieuse, parfois tyrannique. S’adaptant facilement, tu te sens à l’aise rapidement, qu’importe ton entourage. Ton sens de l’amitié est solide, possessif, quasi religieux tant l’amitié est symbolique pour toi. Comme l’a dit Baltasar Gracian, beauté et folie vont souvent de compagnie. Partout où tu vas, tu laisses dans ton sillage une foule d’amants inconditionnels. Charme, vivacité et féminité te caractérisent. 013.Le café mocca. Une boisson que tu savoures à chaque instant. Cette odeur t’enivre. Ce parfum, tu t’en délectes, tu t’en régales. Tu ne peux pas t’en passer. Indispensable. 014. 25 perles nacrées trônent paisiblement sur l'autel de tes sentiments. Bientôt données en offrande, la liberté semble éphémère et seulement autorisée à certain chanceux, les chaînes brisées dans le brasier des dieux.015. Les traits réguliers, le cou assez long et délicat, une silhouette originellement fine et des courbes douces et harmonieuses. Lèvres vermeilles, tes yeux langoureux, d’une profondeur insondable, restent ton arme de séduction absolue. 016. Péché capital de la luxure. T’es supposée te détacher du désir. T’éloigner des plaisirs charnels. Mais t’y arrives pas. Constamment dans l’excès, la frivolité semblant mener ta vie. La débauche et la luxure font parties intégrantes de ton monde. 017. Atteinte d'un trouble psychique depuis tes escapades nocturnes avec Orion et Ammiel. Obsédée à l'idée de voler ce qui ne t'appartient pas. Tu ne peux pas t'en empêcher. Te procurant une certaine excitation, une certaine euphorie. Emprise de pulsions incontrôlables. T'es cataloguée comme étant kleptomane.
007. Des regards tendres. Des gestes doux. Désir ardent palpable entre vos deux êtres. Ton cœur s’était entiché de lui, d’Ammiel. Amour inconditionnel. Appétit charnel se manifestant à chaque fois que ton regard se posait sur lui. Une attirance dangereuse. Dévastatrice. Des émotions qui t’effraient. Des sentiments que tu désirais à tout prix dissimulés. Des sentiments qui demeuraient inavoués. Interdits. Ne voulant pas briser cette relation spéciale et unique à tes yeux avec tes deux meilleurs amis d’enfance. Jusqu’à ce qu’Orion disparaisse. Sans prévenir. T'abandonnant en chemin. Te laissant ainsi seule avec lui, Ammiel. Amitié cristalline qui se fragilise. Qui s’effrite avec le temps. Trahison apparente dès lors que tu le vois en compagnie d’une autre. Leurs doigts entrelacés. Se détournant de toi par la même occasion. T’as fini par tracer ton chemin, seule. Isolée. Recluse. A la merci de tes parents.008. Le regard vide. Terne. Sans expression. Ton cœur qui battait irrégulièrement depuis que tu avais posé les pieds dans cette chapelle. Destin établi irrévocablement. Etant incapable de faire demi-tour. Ni même de revenir sur ta décision. Une situation qui t’échappait complètement. La solitude demeurant ton seul et unique allié à cet instant précis. Tu serres les poings tandis que le prêtre se tourne vers toi. Te posant cette question ultime. Celle qui s’apprêtait à sceller ton avenir. Pour l’éternité. N’étais pas la promesse que tu étais censée faire à cet inconnu qui se tenait devant toi ? Lèvres qui s’entrouvrent. Voix qui se noie dans les méandres. Reste à ta place, Leilah. Palpitant qui s’accélère, regard désespéré qui se tourne vers ton paternel. Salvateur et détenteur de ta fatalité. Vision qui t’oppresse. Te repoussant dans tes retranchements. Incapable d’aller à l’encontre de sa décision. Forcée de t’unir à cet homme que tu ne connaissais pas. Pour le salut de ta famille. Pour préserver cet héritage sacré. T’as fermé lentement les paupières, désirant mettre fin à cette mascarade. Dès lors que tu les ouvris à nouveau, tu étais officiellement mariée. 009. Mariage toxique. Vénéneux. Nuisible. Âme qui se détériore à mesure que tu demeures proche de lui. Mains qui s’abattent tant de fois sur ton corps. Un ordre discuté. Une envie de t’émanciper. Et te voilà projetée contre le sol. Souffle coupé net par les coups portés. Bleus qui deviennent impossible à camoufler. Marques indélébiles. Ineffaçables. Les jours se succèdent. Tu suffoques, t’étouffes. Confinée. Isolée. Jouet dompté et manipulable. Se pliant à tous ses désirs. Âme qui dépérit. Noirceur qui s’empare de ton être. La vision d’un homme devenant ainsi une vision d’horreur. Incapable de les dissocier. Tous les mêmes. Toute ta vie, t’avais été soumise à eux. Obéissante. Humiliée. Plus jamais tu ne laisserais un homme te malmener. Te dicter ta conduite, ta vie. Plus jamais. Ton désir de liberté et d’indépendance prirent rapidement l’ascendant. Désobéissant davantage chaque jour. Et lorsque tu reçus la lettre d’admission pour Harvard, ton destin changea. Décidant enfin de te reprendre en main. Attendant impatiemment que ton mari parte au travail pour te saisir d’une valise. Claquant la porte sans un regard pour cette vie que t’allais enfin délaissée. Prête à voler de tes propres ailes.
010. Mikke. Une rencontre furtive. Dissimulée. L’ennui ayant traversé ton cœur. Installée confortablement dans ton siège depuis une vingtaine de minutes. Tentant de cacher ta peine. Ton désarroi. Tu venais enfin de prendre ton envol. T’avais fugué, Lei. T’avais enfin pris les devants. Sans un regard pour ceux que tu laissais volontairement derrière toi. Y compris ton frère jumeau. Douleur lancinante qui te lacère la poitrine. Te sentant immédiatement coupable de l’avoir délaissé. Mais t’en avais besoin. Terriblement besoin. De t’échapper. De t’enfuir de cet enfer, prise au piège depuis ta naissance. Lassée, fatiguée. Perdue dans tes pensées. L’avion venant enfin de décoller. Jusqu’à ce qu’il vienne s’immiscer dans ta conscience. T’avais tourné légèrement la tête, ne désirant pas tellement donner de l’importance à cet inconnu. Puis tes yeux se sont posés sur lui. Un innocent échange de regard. Et tu ne répondais plus de rien. Complètement transportée, transvasée dans un autre monde. Mikke. Inconnu à la tignasse brune, au visage d’ange et au sourire ravageur. Une rencontre soudaine et violente. Les détails demeurent flous. Mais tu te souviens de ces lèvres capturant les tiennes. Tu te souviens de cette brûlure intense qui s’est imprégnée en toi. De cette passion qui vous a animé. Une attirance dangereuse. Dévastatrice. Des émotions qui t’effraient. Hypnotisée. Complètement envoûtée. Toutes tes sensations et désir étaient à leur paroxysme. Tu ne contrôlais plus rien. Seul le contact de ton corps contre le sien maintenait ta lucidité. Demeurant captif et prisonnier de tes étreintes, de tes caresses, de tes baisers. Profitant sournoisement de cette situation inhabituelle pour lui voler son identité. Passeport. Argent. Tu lui avais tout pris. Ce sourire narquois venant s’échouer sur tes lèvres dès lors que vous quittiez les toilettes. Ta kleptomanie avait parfois du bon. Lui qui semblait si innocent, si crédule ne se doutait de rien. Persuadée que t’étais comme toutes les autres. Des poupées malléables qu’on peut salir comme bon leur semble. Pariant sur ton coeur dans un jeu qu’il croyait amusant. Pensant t’embrouiller avec ses belles paroles et ses promesses vides. Tel est pris qui croyait prendre. Te filant entre ses doigts sans que qu’il ne comprenne dans quel pétrin il venait de se mettre. 011. T’essaies de les sauver, ces âmes dépravées et déchues. Te battant pour le droit des autres. Éprise de justice. Marchant sur les traces de tes ancêtres, et en l’occurrence de ton grand-père. Désirant protéger les plus démunis. Les destinées les plus faibles. 012. Tu parais "invincible", comme si rien ne pouvait t’ébranler, et pourtant, tu manques clairement de confiance en toi. T’adonnant au péché de chair, constamment dans l’excès, prête à tout pour saper l’autorité de ta famille. Terriblement émotive qu’il t’arrive souvent d’avoir des réactions imprévisibles. Cette émotivité et cette impulsivité te rendent étonnamment rapide dans tes décisions. Etant prête à tout pour les tiens. Tu peux te jeter corps et âme dans une cause qui te semble juste. Peu sensible aux échecs, tu as une vision assez subjective de la vie. Une volonté forte à tel point qu’elle te rend parfois capricieuse, parfois tyrannique. S’adaptant facilement, tu te sens à l’aise rapidement, qu’importe ton entourage. Ton sens de l’amitié est solide, possessif, quasi religieux tant l’amitié est symbolique pour toi. Comme l’a dit Baltasar Gracian, beauté et folie vont souvent de compagnie. Partout où tu vas, tu laisses dans ton sillage une foule d’amants inconditionnels. Charme, vivacité et féminité te caractérisent. 013.Le café mocca. Une boisson que tu savoures à chaque instant. Cette odeur t’enivre. Ce parfum, tu t’en délectes, tu t’en régales. Tu ne peux pas t’en passer. Indispensable. 014. 25 perles nacrées trônent paisiblement sur l'autel de tes sentiments. Bientôt données en offrande, la liberté semble éphémère et seulement autorisée à certain chanceux, les chaînes brisées dans le brasier des dieux.015. Les traits réguliers, le cou assez long et délicat, une silhouette originellement fine et des courbes douces et harmonieuses. Lèvres vermeilles, tes yeux langoureux, d’une profondeur insondable, restent ton arme de séduction absolue. 016. Péché capital de la luxure. T’es supposée te détacher du désir. T’éloigner des plaisirs charnels. Mais t’y arrives pas. Constamment dans l’excès, la frivolité semblant mener ta vie. La débauche et la luxure font parties intégrantes de ton monde. 017. Atteinte d'un trouble psychique depuis tes escapades nocturnes avec Orion et Ammiel. Obsédée à l'idée de voler ce qui ne t'appartient pas. Tu ne peux pas t'en empêcher. Te procurant une certaine excitation, une certaine euphorie. Emprise de pulsions incontrôlables. T'es cataloguée comme étant kleptomane.
✧ l'admission à harvard
Harvard. Prestigieuse. Renommée. Prodigieuse. T’y avais pas cru au début. Une farce. Une plaisanterie. Et pourtant, la lettre que t’avais tenue entre tes mains était bien une lettre d’admission. Déterminée et ambitieuse, t’avais qu’Harvard en tête. Depuis ta plus tendre enfance. Université qui allait te permettre de t’ouvrir ses portes vers des études de qualité, vers une culture américaine.Terre d’accueil de ton meilleur ami d’enfance, Orion. Toucher du bout des doigts ta nouvelle indépendance tant désirée et convoitée. Tes efforts, ton travail acharné qui finissait enfin par payer. Une demande de transfert faite dans le dos de tes géniteurs. Eprise de liberté. Rêvant de fouler cette terre promise. De te défaire de cette cage. Les ailes coupés. Te permettant de te fondre dans cette masse étudiante, n’étant plus forcée de vivre dans l’ombre. Prendre confiance en toi, prendre de l’assurance. Présence réconfortante de ton meilleur ami déjà présent dans l’établissement qui avait conforté ce voeu d’admission. Admission qui se passa relativement bien. Un dossier convaincant, t’y avais mis les formes. Partageant ton passé peu commun et troublant. Des résultats des plus satisfaisants, atteignant ainsi la note de 2300. Cerveau performant. Dotée d'une faculté hors norme de pouvoir ingérer un très grand nombre d'informations. La partie « essay » fut la plus simple. Relatant les aspects quelque peu tragiques de ta condition, et la détermination que t’as dû acquérir dès ton plus jeune âge.
✧ le caractère de con
Spontanée. De nature communicative et joviale, tu t’épanouis en société grâce à ton attitude extravertie. T’es un mélange de femme-enfant pouvant être bienveillante, sensible, douce mais aussi conquérante, séductrice et entreprenante. Pétillante, espiègle, maladroite voir même effrontée mais également chaleureuse et ouverte d’esprit. Demeurant extrêmement tendre et affectueuse avec ceux qui te sont chers. Intelligente et intuitive, dotée d’une perspicacité sans faille, tu ne te laisses pas leurrer par les comportements mielleux des hypocrites. Dévouée et emphatique, ton sens de la famille et ton aspect protecteur te mènent souvent à te battre pour eux, ne te gênant pas d’employer des mots sanglants prouvant à quel point ta franchise peut faire des dommages. T’es beaucoup plus affective et sensible que tu n'en donnes l'air, dissimulant souvent une tendresse derrière une brusquerie certaine. Obstinée et impulsive, t’es une femme qui veut s'assumer seule, sans rien demander aux autres, fierté et orgueil obligent... Cette force et cette détermination te font souvent passer pour dure et insensible, mais dissimulent pourtant des doutes, des incertitudes, des peurs et une grande fragilité affective. Arrogante, t’aimes pas avoir tord et t’admettras que peu souvent quand c’est vraiment le cas. T’utilises beaucoup d'humour cassant et de sarcasme pour te distraire et prendre de la distance avec des situations ou des personnes qui te mettent mal à l'aise, ou tout simplement pour détendre l'atmosphère dans des situations tendues. Sentimentalement, si tu communiquais mieux, et faisais taire ton orgueil, tout serait beaucoup plus simple. Aventurière, t’es toujours à la recherche de sensation forte et d’adrénaline. Devenue imprévisible. Incontrôlable. Indomptable. Les règles, tu les ignores désormais. Tu défies l’autorité. Indépendante, tu n’apprécies guère qu’on questionne ton jugement ou qu’on te dicte ta conduite Tu es éprise de liberté. Très curieuse, vive, imaginative, pleine de fantaisie et de répartie.
✧ derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Néfertiti et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart, fut un temps. Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Inbar Lavi comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
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