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Remember Beezley
feat hannah snowdon
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✧ LOVE SHOT
tu n'aimes pas ce bled, comme tu n'as jamais aimé officiellement le moindre endroit où tu as calé tes pieds. toutes les eaux sont froides. toute la nature est trop verte. tous les lieux sont trop centrés sur le contrôle des autres. pas moyen de voler un truc sans avoir le voisin qui te porte un regard de travers. pas moyen de rire à des funérailles, sans être bannie des lieux. de toute manière, tu ne connaissais ni le mort, ni la famille. que tu sois à Dublin complètement défoncée avec des parents qui tentent de t'enfermer à double tour dans une cave, ou que tu sois à Massachaussette, complètement défoncée avec des parents qui tentent de t'enfermer à double tour dans une cave, l'optique reste la même. t'es fichue par la vie. tu cours dans les emmerdes. et tu te fous de ton état le lendemain. la chose qui t'emmerde cependant davantage en étant ici...c'est de voir certains de tes potes réussir dans le prestige d'une école reconnue... alors que toi, c'est limite si tu ne parviens pas à avoir le jeton "d'une semaine complètement sobre". ouais, tu regardes tous ces amours d'être humain complètement éclatés, et tu te demandes comment vous en êtes arrivé là. comment toi, t'en est arrivé là.
✧ les petites anecdotes
(I) l'ironie des choses, c'est que tu proviens d'une famille particulièrement catholique. à un point que vous aviez le petit jésus d'étamper partout sur les murs de l'appartement. on n'ira pas dire que tu t'amusais à virer les croix à l'envers à un âge avancé. (II) ton enfance était un peu aplatit dans les abîmes. tu ne regardais pas tant les Disney et à peine t'avais le droit à une histoire avant d'aller au lit. ton frère non plus. vous aviez tous les deux droit au silence et à la noirceur. et comme vous étiez habituez à vous faire inutilement des frayeurs, il n'était pas rare que tu te retrouvais dans son lit. (III) maman n'aimait pas tant l'attitude qui émergeait de ton petit crâne mou dès un très jeune âge. tu prenais les ciseaux et tu coupais tes mèches sombres sans modèle particulier. tu sortais par la fenêtre de ta chambre pour aller traîner dans les rues. t'avais pas encore assez les couilles pour traîner dans les ruelles. you know... bonhomme sept-heure and all this shit. tu fuguais. pas parce que tu vivais de misère. juste parce que t'en avais envie et il n'était pas rare qu'on te ramenait à la maison par la peau des fesses. (IV) à défaut d'avoir été restreinte à de la nourriture particulièrement fade dans ton enfance, tu t'es rapidement rattrapé à coup de sucrerie au point de t'en vomir les tripes dans les poubelles public. ta première addiction: le sucre. s'en suit les autres bonbons pour adultes qui te massacre le crâne. (V) tu n'as jamais aimé le principe scolaire. surtout après avoir souffert des uniformes et de l'innocence perturbante d'une école catholique. tu t'es vu épanouir dans le terrain public. en aimant trop des hommes plus vieux que toi et en emmerdant les poupées barbies qui déambulaient dans les couloirs comme si le monde leur appartenait. t'étais pas celle qui séchait le plus. t'aimais tout de même apprendre. mais ce ne fut pas bien long avant que l’apprentissage te purgea à un point exponentiel. (VI) p'pa, avant de disparaître entre les cuisses d'une autre femme, il t'avait offert une peluche qui ressemble à rien. un mélange étrange entre un ours et un poussin. t'as jamais trop compris. mais même s'il a fait le con et qu'il ne te parle plus vraiment, tu gardes la peluches dans un coin de ton taudis. et t'emmerdes les mecs qui rient d'toi les soirs de pleine lune. (VII) tu t'es amouraché d'certaines personnes. des jeunes. une bande. des gens qui sortent de l'ordinaire, mais qui finissent par tous se ressembler. t'as toujours eu le coeur en vrac quand tu te tenais avec eux. maman, elle n'aimait pas tant te voir traîner avec le skinhead. ou l'gosse de riche qui est apparu comme si on lui avait demandé son opinion. tu les aimes ces gamins. mais au fond d'toi, ils te font tout autant chier. (VIII) t'as déjà essayé de manger que de la verdure. des légumes. des noix. respirer de l'air. devenir saine, faire des révoltes dans ton coin. et y'a ces cons que tu voyais à tous les jours qui faisaient exprès de te parler de steak. de t'inviter là où les options vegan-friendly n'existaient pas encore. alors tu leur as fait un beau fuck et t'as gobé le big-mac de ton pote. (IX) ton premier tatoueur, c'était l'ami de l'ami du cousin du meilleur ami de ton frère. tout humain sensé n'envisagerait pas un tatouage dans un sous-sol avec des bouteilles de bières renversées sur le plan de travail. mais voilà. t'as jamais totalement été sensé. et disons que tu l'as regretté amèrement lorsque ton frère menaça l'amputation de ton bras parce que l'infection t'as mordu la chaire d'un élan passionnel. (X) t'as fermé les yeux un soir, et tu t'es réveillée deux ans plus tard, à quelque part en Amérique. black out de ta vie. ton frère t'as dit que maman t'as envoyé ailleurs parce qu'elle t'avait trouvé une aiguille dans le bras et du vomi plein l'chandail. et elle voulait plus rien à voir avec toi. alors elle t'as booker une vie ailleurs. et ton frère t'a suivi, parce qu'il est con. et qu'il refusait de t'voir périr ailleurs, sans l'aide de personne. (XI) il y a des bribes de ce deux ans qui te reviennent à chaque shutdown de ton corps parce que ton frère tente de te sevrer d'au moins la moitié de tes consommations. tu sais que maman t'a déjà libéré les fesses de derrière les barreaux du poste de police parce que t'avais volé des trucs complètement inutile. ou une autre fois parce que tu avais peinturé les murs d... du poste de police ouais. t'as déjà conduit l'auto d'un pote, sans permis, et ça n'a pas été long avant que tu rencontres un arbre. (XII) tu ne sais pas à combien de personnes tu as offerts ton numéro de téléphone à Dublin, mais tu reçois des appels de numéros étrangers de manière incessante. des plans d'un soir auquel tu ne t'es jamais rendu. des amis qui tentent de te contacter, mais dont tu ne prends jamais l'appel (t'es pas friande des longues distances, surtout que c'est l'frérot qui paie le téléphone). le garçon avec lequel t'es sortit et que t'as visiblement laissé en plan ? shit happens (XIII) tu as longtemps été le cobaye de ton frère en ce qui concerne le tatouage. il était intéressé par le domaine, et après s'être longuement exercé sur des pelures d'orange et de la peau de cochon, il t'as poliment forcé à être son tableau. il y a eu certaines complication, mais t'es pleinement satisfaite de ce qui se passe sur ton corps. (XIV) t'as pris un certain temps avant de reprendre contact avec ta famille. pas la famille beezley, l'autre. l'irish gang. tu ne sais pas pourquoi. déjà que tu chassais l'idée de la honte. mais t'avais pas franchement envie qu'ils te voient en mode zombie. disons que t'as toujours essayé de plaire et d'être aimé d'tout le monde. et puis. qu'ils sont débiles à tous être venu au Massachaussette ? (XV) t'as peut-être pas de boulot sous la main. tu niches chez tes potes, chez ton frère. tu voles la nourriture de tout le monde et leur produit de beauté. mais pour une raison que tu ignores encore, t'es devenue un peu la muse d'un photographe. ça paie pas des tonnes, mais tu peux au moins t'acheter un peu de marijuana dans ces semaines-là. et si vous voulez savoir, non, elle n'a pas la force d'être complètement à jeun.
✧ le caractère de con
t'es la meuf qu'on voit un peu trop souvent dans les photos que les bars postent sur les réseaux sociaux. tu photobomb n'importe quel selfie qui s'offre à toi : même si c'est des inconnus. tu as souvent un opinion sur tout et tu tiens à en faire part, même si les gens s'en soucient très peu. tu parles fort, tu ris trop, tu aimes taquiner, te faire remarquer. sans pour autant avoir toute l'attention sur toi. pas en contexte terre à terre, au milieu d'une rue. mais tu es la première à prendre le micro dans une soirée karaoké ou à enlever tes vêtements pour sauter dans la piscine privé d'un mec trop riche. tu aimes vivre pleinement, au point de saccager ta vie à petit feu. tu n'écoutes pas les conseils, tu ne fais qu'à ta tête (comme si tu n'avais jamais réellement vieillie). tu aimes te coller, sauter dans le dos des gens, entrer dans leur bulle. mais on peut te retrouver aussi possiblement calme, à écouter les problèmes ou à écouter la vie. tu effleures le manque de respect, mais tu trouves souvent le moyen de te rattraper. tu t'étonnes parfois que tes amis se tiennent auprès de toi par choix et pas par obligation. tu n'as pas un fond méchant. tu ne tentes pas de blesser les autres ou leur mener du tord. tu oublies seulement de réfléchir plus longtemps que cinq secondes. tu aimes grattouiller le dos des gens ou jouer dans les cheveux des mêmes personnes. les gens te font parfois assez confiance pour couper leur cheveux lorsqu'ils ne veulent pas débourser une tonne pour une coupe neutre. tu n'as pas assez de self-control et tu as l'impression que tout le monde autour de toi va s'effondrer. mais tu continues de t'enfoncer. à coup de cauchemars, d'insomnie et de crise d'angoisses. t'es malheureuse derrière ton sourire. à envier tout le monde. à ne pas savoir quoi faire de bien de tes deux mains. avoir l'impression de cueillir le charbon au lieu de cueillir l'or.
✧ derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle grav'yard et j'ai vingt-cinq ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à un top-site. j'ai un peu peur des gros forums mais je trouvais la communauté visuellement attrayante alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Hannah Snowdon comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par loudsilence (ava) & VOCIVUS (icon). Je fais environ 500/1000 mots par RP et mon personnage est un personnage pl par @Lorenzo Grimm.
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