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Another Day, Another Headache - feat. Veïa Alvisio

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Another Day, Another Headache
Feat @Veïa Alvisio
Mon cadran se met à sonner, et j'ai soudainement l'impression d'avoir une fanfare complète qui me piétine le cerveau. Je me lève, me tenant la tête en râlant. C'était une de ces rares journées où je pouvais qualifier mon réveil de brutal et assurément ridicule. Je commence à me préparer, lentement, avec une léthargie que je ne me connaissais pas. Je prends une douche bien froide, dans l'espoir que mon mal de crâne va s'estomper au rythme des gouttes d'eau qui s'échouent sur ma tête, mais non. Encore et toujours, une belle grosse migraine me prends. Je pousse un juron en écossais, comme seul moi sait le faire lorsque je suis énervé, et je sors de la douche, les yeux cernés et l'air gris. Je crois bien que le whisky d'hier était de trop... J'aurais peut-être dû faire un peu plus attention.

Je me dirige lentement dans le salon, tel un joyeux zombie, et je m'écrase sur le divan en râlant de plus belle. Je vois la bouteille de whisky à moitié pleine sur la table centrale, et aussitôt je pousse un gémissement de honte et de souffrance. Ô, maudite sois-tu, boisson infernale. Bien que j'aime ton arôme et ta force, parfois, j'ai l'impression que tu veux ma mort... Il faut dire, je n'étais pas le seul à avoir bu comme un trou la veille. Il y avait aussi ma merveilleuse colocataire italienne. Veïa avait bien le cœur à la fête, et on s'est laissé emporter dans la soirée.. Peut-être un peu trop à mon goût ce matin, mais bon, il fallait bien en profiter. Heureusement que je n'avais pas de quart de travail aujourd'hui, j'aurais probablement été très désagréable. Je reste étendu là pendant quelques instants, contemplant presque l'idée de me laisser emporter de nouveau par le sommeil, avant de décider de me lever debout et d'essayer au moins d'avoir une journée convenable. Je vais donc fouiller dans mon petit coffre, j'en sors un de mes cahiers d'écriture, et je me dirige vers la cuisine.

Je me sers un café, toujours dans des mouvements lents et léthargique, mais avec une meilleure humeur qu'à mon réveil, et j'en bois une grande gorgée. Aussitôt, cette dose d'énergie liquide me remplit d'un léger sentiment de bien-être (même si ma tête me raconte une toute autre histoire), et je m'assois à la table, retirant mon stylo du côté de mon cahier et commençant à écrire, raturer et corriger certaines phrases. Une nouvelle chanson à écrire, un nouveau jour qui commence.

J'entends alors des pas et des râlements qui proviennent du corridor. Un autre zombie vient de sortir de sa tombe. Je ricane légèrement et je l'interpelle.

-Eh bien! J'imagine que tu dois te sentir comme si un marteau piqueur vient de te perforer le crâne!
FRIMELDA

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Timothy H. Aitken & Veïa Alvisio

Another Day, Another Headache


Les rayons du soleil parvenaient à filtrer à travers les rideaux de ma chambre en m'évacuant de mon sommeil. Il n'était pas aussi satisfaisant qu'à l'habitude. Oh combien j'aurais aimé me sentir sur un nuage, mais il y avait plutôt eu le passage d'un train sur mon corps tout entier. Quelques bruits se faisaient entendre dans ma nouvelle demeure. J'avais commencé par habiter seul et ensuite j'avais fait la recherche d'un colocataire. Même si j'avais besoin de mes élans de solitude pour écrire jusqu'à l'épuisement, j'avais besoin d'une présence à certain moment. Un peu de vie dans ce vide qui me rappelait un peu trop l'Italie. De bref souvenirs me revenait à l'esprit. On avait exagéré cette fois ci. Je n'étais pas à ma première fois et je le savais très bien et j'avais même cette fois si emporté Timothy du côté obscur. Il allait sans doute penser que je le faisais à l'occasion et il en était mieux ainsi. J'étais toujours aussi habile pour cacher mes petits défauts. Malheureusement pour lui il allait devoir vivre avec mon besoin flagrant d'ordre et de réorganisation. J'espérais au fond de moi sa survie, car je commençais à m'attacher à sa présence. Voyons Veïa depuis quand ne t’attache-tu pas à quelqu'un ? Je sortais d'un pas lent de mon lit et je croisais mon reflet dans la glace. Ma peau immaculée était encore plus blanche qu'à son habitude en tirant un peu sur le vert. Les cheveux en bataille j'avais presque envie de rester cacher, puis les effluves du café se fit sentir dans notre demeure. C'était la dernière motivation qui me manquait pour me rendre à la cuisine d'un pas lent. Je répondais d'une voix rauque avec mon accent encore plus prononcé qu'à l'habitude. «Oui... et tu es mon sauveur !» Je me précipite devant la cafetière comme une junkie un peu trop en manque. Je vins m'asseoir à cotée de lui en fixant son cahier. Même avec la plus grande volonté du monde dans mon cas l'inspiration ne serait pas venue. Le petit éclat de génie n'aurait pas épousé le papier et je le savais bien. L'alcool était encore trop présent dans mes veines et ce encore pour quelques heures. «Tu pourrais partager ton énergie avec moi.» Mon sourire s'étire sur mes lèvres avant de lâcher un petit rire cristallin. J'avais hâte d'en apprendre d'avantage à son sujet, j'étais toujours aussi avide de détails.
AVENGEDINCHAINS

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Another Day, Another Headache
Feat @Veïa Alvisio
Je vois d'abord une masse de cheveux blonds faire son chemin dans la cuisine, et aussitôt, je ne peux empêcher un léger rire de sortir de ma bouche. Je dois avouer que c'était la première fois que je la voyais aussi massacrée par l'alcool, et ça me faisait légèrement ricaner. Elle s'avance et se sert une tasse de café en m'appelant son sauveur. Elle s'assoit et commence à boire, et je ne peux m'empêcher de la regarder de plus près. Elle était tout de même mignonne comme ça, un peu échevelée, et je dois avouer que ça me faisait sourire de la voir ainsi... Loin de moi l'idée de me moquer de son malheur, cependant, la pauvre. Elle avait l'air aussi patraque que moi, sinon plus, alors je vois bien que le café a l'air de lui faire plaisir. Je ne m'en plains pas. On était colocataires, alors il fallait bien que je l'aide d'une manière ou d'une autre. Si la manière d'aider était de lui donner un peu de café, alors tant mieux!

-Crois-moi, ton sauveur en avait besoin aussi! Si j'en avais pas pris, je serais probablement un zombie présentement... quoique j'en ai l'air, de ce que j'ai vu dans le miroir.

Je pousse un autre rire, et j'avale une autre gorgée de café avant de continuer mon écriture. Pas que je ne me sentais pas sociable, bien au contraire, mais j'avais envie d'écrire un peu. L'état dans lequel je me trouve est aussi un véritable coffre au trésor d'idée pour pouvoir écrire des chansons, alors je crois que c'est le meilleur moment pour tenter d'avancer mes idées. Je lui jette un regard pendant qu'elle boit son café, et je vois qu'elle me scrute en train de remplir les lignes de mon cahier. Intéressant... Elle semble plutôt intéressée par ce que je suis en train de faire... Il faut dire que ça ne fait pas si longtemps qu'on habite ensemble, alors les différentes habitudes que nous avions n'étaient pas encore en pleine vue. Je crois que je vais avoir à lui dire ce que je fais!

Elle me demande alors de lui partager un peu de mon énergie. Je me mets à rire de manière un peu plus sonore, et mon sourire est en pleine évidence.

-Si j'avais ne serait-ce qu'un tant soit peu d'énergie, je t'en donnerais assurément! Mais bon, le cadran a eu l'effet d'une corne de bateau sur mes pauvres tympans, et mon crâne ne s'en remet pas... Et toi? La nuit n'a pas été trop difficile de ton côté?
FRIMELDA

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Timothy H. Aitken & Veïa Alvisio

Another Day, Another Headache


C'est dans ce genre de moment-là que les rapprochements peuvent arriver. Parce que oui nous avions fait les fous, mais nous le savions dès le départ que nous allions nous recroiser très souvent. Il avait la chance de voir la Veïa mal en point. Je pouvais facilement me perdre dans mes pensées et faire de longues balades, mais je sortais le moins possible dans cet état lamentable. Son cotée créatif, sa manière d'écrire ses jolies lignes, malgré l'empressement me plaisait déjà. Je voyais au-delà de ses coups de crayon ma main qui en faisait de même dans mon journal. Je ne vivais que de littérature et de poésies et si je pouvais le partager avec la personne qui vie sous le même toit, j'en serais plus que comblé. Il me fit rire de nouveau en me rappelant que son sauver était aussi mal en point que moi. Rare sont ceux qui survivent au dur coup de l'alcool fort. Je me demandais aussi quand il serait prêt à recommencer. «Tu n'as pas l'air d'un zombie...par contre moi c'est autre chose.» Je relevais ma grande chevelure blonde pour les attacher laissant sans doute paraître un peu trop mes cernes, mais aussi de l'espace à mes grands yeux d'azur.  J'affiche une mine boudeuse lorsqu'il me dit qu'il ne peut pas me donner un peu d'énergie.  La nuit a été difficile j'en conçois, mais pas autant que le réveil. Si je pouvais retourner dans les bras de Morphée ça serait plus simple. Habituellement, on se dit plus jamais sauf que le goulot m'appelle si souvent. «Je ne pourrais pas écrire une seule ligne en ce moment pour te dire à quel point l'heure est grave. » J'ai envie de découvrir ce que tu me cache. Les mystères je les cultives, mais j'aime aussi les découvrir. «Tu es pas dans le même état que moi pour ta part. »  Je suis pleine d'envie et presque d'armature en voyant que tu y arrive. Ça serait mal intentionné de vouloir te voler ce beau cadeau. Je m'en remettrai demain ou au beau milieu de la nuit. On ne sait jamais quand ça nous tombe dessus. 

AVENGEDINCHAINS
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Another Day, Another Headache
Feat @Veïa Alvisio
Je vois du coin de mes yeux qu'elle regarde chacun de mes coups de stylo dans mon cahier. Elle m'intrigue parfois, cette Veïa. En même temps, c'était le genre d'intrigue que je savais apprécier, au final. Je ne déteste pas le mystère, bien au contraire! J'aime bien découvrir ce qui se cache derrière. C'était la tâche d'un artiste, surtout d'un chanteur : déceler le mystère, ou bien alors le créer. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en pensant à tout ça. Ça faisait si peu de temps que nous habitions ensemble, et à chaque jour je découvre un côté nouveau de sa personne. Ça me plaît bien, c'est un mystère que j'aime éclaircir et découvrir davantage!

Elle me dit que je n'ai pas l'air d'un zombie, et je ris de nouveau. Je dois être complètement cerné, mes yeux doivent avoir l'air creux dans leurs orbites... Je ne dois pas être la plus grande vision de beauté présentement! Je dois plutôt avoir l'air d'un joli petit mort-vivant... Sortir du lit fut un véritable enfer, et il semblerait bien que le sentiment soit partagé. Alors je reprends une autre gorgée de café, dans l'espoir que l'amère infusion allait m'amener un semblant de vie et que j'allais pouvoir fonctionner aisément aujourd'hui... Évidemment, j'allais devoir me calmer un peu sur le whisky, sinon les débuts de journée comme ça deviendront légion à la longue, et je suis loin d'être un alcoolique, ça tombe sous le sens! Je préfère prendre un verre de temps en temps, avec les gens qui me plaisent bien. J'ai eu la chance de trouver une coloc avec qui c'était un peu plus facile.

Elle me dit alors qu'elle est incapable d'écrire une seule ligne ce matin. Aussitôt, sortant tout ce qui pouvait bien me rester d'énergie, je lui jette un regard faussement outré et apeuré.

-Mon dieu! C'est l'apocalypse assuré! Il faut absolument se trouver un bunker où nous réfugier!

Je sais très bien qu'avec ce genre de phrase, je risque de me mériter un coup d'oeil cinglant et une remarque fielleuse, mais en même temps, je ne pouvais pas m'empêcher d'essayer de trouver le drôle dans la situation, du moins avec toute l'énergie du désespoir que je pouvais bien essayer de trouver.

-Je crois que nos états sont assez similaires. J'ai l'impression de m'être fait passer dessus par au moins trois rouleaux-compresseurs de suite... J'ai pas juste la tête qui me cogne, j'ai l'impression que mon corps en entier me hurle d'arrêter tout ce que je fait!
FRIMELDA

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Timothy H. Aitken & Veïa Alvisio

Another Day, Another Headache


C'est un second souffle pour moi d'avoir quelqu'un à mes cotées. Trois longues années en Angleterre dans un grand manoir avec seul accompagnement mes pensées pas toujours très rose. Il avait bien entendu parfois ses hommes que j'invitais à partager la chaleur de mon lit quelques heures même si je connaissais la conclusion de ses ébats éphémères. Maintenant c'était presque drôle à dire pour moi que ce manoir était comme ma maison de vacance puisque j'étais à Boston. J'avais grandi dans le luxe certes j'avais toujours été très modeste et même étouffer dans ce monde remplis d'hypocrisie. Il riait de moi avec pleine d'ironie comme quoi ne pas écrire une ligne était bel et bien l'apocalypse. Heureusement pour lui j’avais toujours eu un grand contrôle sur mes émotions, mais mon sourire quant à lui il avait disparu de sur mes lèvres. L'écriture était toute ma vie. Oui, je savais que demain matin une fois la gueule de bois passé tout irait mieux, mais il ignorait encore à quel point c'était important pour moi. Alors impossible que je puisse lui en vouloir aussi facilement, surtout que la rancune n'a jamais vraiment fait partie de moi même lorsqu'on me blesse profondément. «Si un jour je perds mon amour de l'écriture et mon inspiration inquiète toi pour moi sincèrement... » Il me souffle que son corps ne peut pas suivre sa tête qui a envie de continuer à écrire ses lignes. J'avance ma main vers la sienne et je lui retire son crayon délicatement en le déposant sur le cotée avant de fermer doucement le cahier en espérant qu'il ne le prenne pas de travers. «Alors pas besoin de se prendre la tête avec ça aujourd'hui. » Je prends une gorgée de café avant de me lever de ma chaise avec mon sourire qui revient à la charge. «Je nous prépare un bon petit déjeuner » En espérant que ça nous remettre sur les rails, nous les grands artistes en mal. Je commençais déjà à me mettre à la tâche en sortant tout ce qui était nécessaire pour lui faire des crêpes. 

AVENGEDINCHAINS
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Another Day, Another Headache
Feat @Veïa Alvisio
Je réalise que j'ai peut-être été un peu trop loin dans mon raisonnement ainsi que de ma blague, puisque je vois le sourire de Veïa disparaître complètement de son visage. Je réalise qu'elle est vraiment attaché à son art (cette poésie que je n'ai jamais encore découverte, mais que je compte bien découvrir un jour) et je lui jette un regard qui lui demande pardon. Pour moi, c'était une blague dictée par la fatigue, cependant. J'avais terriblement mal dormi, et mon mal de bloc continuait de me faire souffrir. Je décide alors de boire une autre gorgée de café et de faire oublier ma bourde. J'essaie de retourner à l'écriture, mais soudainement, elle me retire mon stylo d'entre les mains. Je m'apprête à protester gentiment, mais elle ferme délicatement mon cahier. Je remarque alors à quel point elle est d'une douceur incroyable, et je dois admettre que ça me fascine.

Je bois encore une gorgée de café, et j'en verse encore un peu pour ma compagne, tout en souriant gentiment. Je garde mon cahier fermé pour pouvoir lui parler, mais elle est déjà partie vers la cuisine pour faire un bon déjeuner pour nous deux. Je recommence à rire doucement.

-Tu ne m'as même pas laissé le temps de te le demander! Tu lis dans mes pensées, vilaine!

Lorsque tout est prêt, je commence alors à dévorer la crêpe qu'elle m'a préparé, et aussitôt, je savoure un peu. Elle cuisine exceptionnellement bien! Je dois avouer que je ne regrette pas du tout d'avoir emménagé avec elle. Elle est incroyablement gentille, charmante, artistique, un brin déjantée (surtout sous l'effet du whisky, si je me rappelle), mais surtout, elle est compréhensive. Je crois bien que je vais apprécier développer une incroyable amitié avec cette jeune femme. Je dois également admettre qu'elle est plutôt jolie, même les cheveux en bataille et l’œil hagard de fatigue. Parfois, c'est dans l'imperfection que les meilleurs traits peuvent ressortir... Du moins, en plusieurs années d'écriture et de création artistique, c'est une chose à laquelle j'ai toujours été sensible.

Une fois le déjeuner terminé, je m'effondre lentement dans ma chaise, et je pousse un soupir de soulagement. C'était incroyablement délicieux! Elle avait vraiment préparé un festin de maître.

-Woooooow... C'était exquis! Tu vas devoir me donner ta recette, que je puisse la préparer si je vais visiter mon père en Écosse.

Je me retourne alors vers elle... C'était maintenant une bonne occasion pour essayer d'apprendre à mieux la connaître. On avait beau habiter ensemble, nous n'avions pas encore eu la chance de se connaître davantage. Je suis un homme curieux de nature, et elle ne m'échappera pas avant d'avoir répondu à toutes mes questions.

-Alors, qu'est-ce qu'une jeune italienne comme toi fait ici à Cambridge? Les études? Ou alors le besoin d'aventure, de nouveau? Peut-être même que tu cherches de l'inspiration pour écrire... Raconte-moi un peu ta vie.


Je lui jette un regard espiègle et tire légèrement la langue.
FRIMELDA

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Timothy H. Aitken & Veïa Alvisio

Another Day, Another Headache


Le cahier fermé, le sujet sensible sur l'art clos, je m'attarde dans la cuisine pour nous faire quelque chose qui va rassasier nos estomacs. Je n'ai jamais été une grande experte, mais la pâtisserie et les desserts il en était de tout autre chose. J'avais déjà oublié son petit commentaire ne sachant pas vraiment ce que c'était la rancune et après tout nous n'étions encore que deux pauvres inconnus. Si je pouvais me permettre il me plaisait déjà et je n'avais pas l'intention de le laisser partir. J'étais prête à lui faire une place spéciale dans ma vie, car vivre avec moi sous le même toit signifiait qu'il verrait mes faiblesses. Il me verrait peut-être boire trop souvent. Il va sans douter aussi remarquer que je ne rentre pas tous les soirs. Une fois que tout était prêt, il avait rapidement englouti le tout et j'en avais fait de même dans un silence que je connaissais bien. Je n'avais pas eu besoin de le demander il avait totalement apprécié cette délicieuse gâterie et je lui rendais un grand sourire devant ses compliments. «T'exagère... mais merci. » L'écosse...je pouvais maintenant savoir qu'il venait de ce petit bout de pays. Je n'avais pas encore eu la chance de m'y rendre. J'avais déjà hâte de pouvoir boucler mes valises à nouveau. J'essayais d'être stable, mais au final souvent j'étouffais rapidement à la même place. J'avais quand même réussi à passer trois ans à Angleterre pour recoller mes morceaux et mes plumes. Il voulait en savoir plus sur ma personne, par contre ce chemin était miné. Je n'en parlais pas très souvent ou du moins j'avais tendance à retourner habilement les questions. J'étais un petit mystère qui flottait dans les rues de Boston. «L'aventure...» Je restais vague dans ma réponse parce que oui c'était bien plus l'aventure qui m'avait emmener ici. Je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire de ma vie. Je savais que je ne pouvais plus rester en Italie et que l'écriture était mon second souffle. J'étais pourtant déjà tellement vulnérable face à lui. «Je viens juste de revenir à Harvard. Je suis parti trois ans. Oui je sais, c'est long. Mais je suis certaine que tu es plus intéressant que moi.»  

AVENGEDINCHAINS
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Another Day, Another Headache
Feat @Veïa Alvisio
Aussitôt le déjeuner terminé (un petit déjeuner exquis, il va sans dire) je décide de m'asseoir à la table et de discuter un peu avec ma colocataire. J'en connaissais si peu sur elle, et j'avais envie d'en apprendre un peu plus, autrement qu'autour d'un verre, surtout que si on se fie à la veille, je crois que l'alcool n'est pas le meilleur moyen de connaître complètement quelqu'un, surtout quand des bribes de la soirée de la veille nous échappe probablement. Une chose est sûre, nous n'avons rien fait, sinon je me serais probablement réveillé complètement nu dans son lit ou dans le mien, à me demander ce qui vient juste de se passer et à paniquer pendant un bon moment. Seulement, il y a quand même quelques événements qui m'échappent. Ça ne devait pas être trop important, alors, sinon le souvenir aurait été vif et brutal, comme le mal de tête que je subis depuis que je suis debout.

Elle reste cependant très vague. Cette aura de mystère continue de me fasciner chez elle. Elle ne veut pas trop en dire, question de ne pas éveiller les soupçons, mais cette tendance à rester complètement muette sur son passé ne fait que raviver la curiosité qui est déjà très présente en moi. J'avais tendance à m'attacher rapidement aux gens, et il n'en était pas moins une réalité dans ce cas-ci. Je m'étais attaché à ma colocataire, peut-être bien parce qu'on habite ensemble, mais en même temps, je me devais de percer légèrement la carapace de la demoiselle, question d'en connaître un peu plus sur elle. Quand je vois cependant qu'elle décide de me sortir le ricochet pour ne pas répondre, je réalise que je dois changer ma tactique. La méthode agressive n'amènerait sûrement à rien. Je me devais donc de faire un petit détour stratégique. J'allais utiliser le ricochet qu'elle m'envoyait pour tenter de prendre le contrôle de la discussion.

-Oh, tu sais, je ne suis pas aussi intéressant que j'en ai l'air. J'ai eu une enfance plutôt tranquille, voire même ennuyante, à Rutherglen. Les moments les plus excitants de ma vie, c'est tout simplement ma tournée des bars en Écosse, que j'ai essayé de reprendre en arrivant ici. À part chanter, composer et écrire, je ne suis pas quelqu'un qui a vécu une vie pleine de rebondissements. Je suis un gars bien standard, contrairement à d'autres. Je pense que je peux vivre plus d'expériences ici qu'ailleurs. Mes rebondissements, je les vivrai ici.

Je m'emporte peut-être, mais si ça peut lui donner un avant-goût de qui je suis vraiment, peut-être qu'elle s'ouvrira à moi et m'en dira un peu plus.
FRIMELDA

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Timothy H. Aitken & Veïa Alvisio

Another Day, Another Headache


J'étais consciente que Timothy avait les capacités d'ouvrir un peu ma boite de pandore. Je n'aimais pas parler de mon passé, car il n'était pas intéressant. Il me faisait souffrir plus que d'autres choses. Je savais que bien d'autres personnes avaient su passer par-dessus des épreuves beaucoup plus difficiles. Tout me semblait complètement futile. Mais voilà que je lui avais fait une place dans ma demeure, alors que je n'avais plus aucun problème d'argent. Il avait vu la Veïa un peu frivole sous le whisky. Il devait penser que c'était un élan de passage et rien de plus, mais je cachais quelques bouteilles dans ma chambre et je n'avais pas envie qu'il tombe dessus. Après avoir retourné sa question aussi habillement que je le savais le faire il ne tardait pas à prendre la parole. Il n'avait tout simplement pas le choix, mais je savais que je ne pourrais pas resté longtemps égoïste des détails sur ma personne «Il n'a rien de mal avoir une vie qui est tranquille.» En tant qu'écrivaine je sais que ça ne fait pas les meilleures histoires, mais des personnes plus saines sans aucun doute. «Je me propose pour t'aider dans ces rebondissements.» Si on pouvait s'aider à vivre des moments tout aussi fous que les uns que les autres ça ne me dérangeait pas du tout. C'est ce que je demandais depuis mon adolescence. Ce que j'ai toujours voulu. Une vie pas trop banale, comme le métier de mes parents. Je n'en voulais pas de cette existence d'avocat. Je voulais vibrer toujours un peu plus fort au risque de me perdre. «Ma vie est très semblable à la tienne c'est juste que je viens d'Italie. Je t'avoue que j'aime mieux les pays remplis de soleil comme le miens, mais je suis plus heureuse ici.» Je me lève et je me penche dans les armoires dans la cuisine en ressortant deux shots pour en mettre devant lui. «À ce qui parait un lendemain de veille se chasse très bien avec un shot d'alcool.» Combattre le feu par le feu comme on dit. Il allait peut-être regretter d'avoir accepté la colocation avec Veïa. 

AVENGEDINCHAINS
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