ancienne kirkand, tu as décidée, cette année, d'intégrer la currier house. tu as hésitée entre la currier et la adams. parce que, malgré le fait que tu n'y connaisses pas grand chose en terme de ""famille"", tu as quand même envie de ressentir le bonheur, la joie que c'est qu'être entourée, aimée, aidée et surtout accompagnée pour tes années d'études. comme la plupart des personnes voulant rejoindre cette confrérie, tu es loyale, déterminée pour défendre tes idées. t'es de celle qui veulent changer le monde, pourquoi pas aussi la vision de certains sur diverses sujets.
one. tu es née à bristol à la fin des années quatre-vingt dix, quelques minutes après celui que tu ne lâcheras plus jamais. ta moitié, ton ombre, ton roc. ton identique. appollon. ton faux jumeau qu'ils ont dit à la naissance. appollon, pour toi, il est bien plus. bien plus d'un frère, plus qu'un jumeau... mais alors, surtout pas un
"""faux""" jumeau.
two. ""fille"", oui malheureusement, tu es considérée comme telle aux yeux de la loi, d'une camée, alcoolique, diagnostiquée bipolaire
- oui oui ça craint - et d'un total inconnu... la seule chose que tu sais de lui, c'est qu'il est roux... probablement puisse que ta mère est brune aux yeux sombres comme ton frère. toi, tu dois tenir du paternel. un camé aussi, sans aucun doute. ou alors, un homme qui a fuit quand il a découvert qu'il avait mit en cloque une jeune toxico ? ouais, ça doit être ça. et parfois, tu l'imaginais ce fameux papa biologique à la chevelure et à la barbe - parce que tu l'as toujours imaginé avec de la barbe et des tatouages - rentrer dans ta chambre venant te border et te raconter des histoires. non au lieu de ça, c'était la voix de ta mère qui t'hurlait de ""fermer ta putain de grande gueule"" alors que toi, tu chantais devant ton miroir, vêtue d'une robe qu'une copine t'avais offerte pour ton septième anniversaire. et qui t'allais divinement bien de ce que disais appollon. alors tu cessais de chanter, t'enlevais ta nouvelle robe, brossait des cheveux bouclés tout en sanglotant, puis rentrait dans ton lit, comptant les étoiles lumineuses collées à ton plafond pour tuer le temps. le temps que ta mère aille au lit, s'endorme, te laissant le champ libre pour te faufiler dans la chambre de ton frère pour faire des parties de cartes, mais aussi pour qu'il essuie tes larmes et te rende le sourire.
three. durant ta septième année de vie, ta mère a ramenée son nouveau ""petit ami"". et depuis le jour où il a osé d'un peu trop de gestes intimes sur toi, depuis ce soir... ta vie a totalement changée. dans le pire des sens qui soit. il ne se passe pas un soir où tu ne sens pas encore ses mains baladeuses sur toi. toi, gosse de sept ans. et les images, tu les as encore en tête. avec les années, ça pourrait s'estomper, devenir plus flou... mais non, c'est tout à fait le contraire. plus les années passent, plus tout parait plus clair... il y avait une autre personne dans cette pièce. ça hante tes nuits. et tu sais que tant que tu n'auras pas découvert qui était cette troisième personne, tu ne pourras pas faire une croix sur ça. et plus tu revois, revis cette scène, plus tu discernes une silhouette amaigrie, des cheveux longs bruns. et le visage de cette personne se dessine de plus en plus chaque jours. t'as peur de découvrir la vérité. au fond de toi, tu le sais. tu sais que ce visage n'est autre que celui de ta mère, alors que tout devient plus clair, plus précis. tu te forces à te réveiller. t'as peur de voir la réalité en face.
four. évidemment, malheureusement cette épreuve t'as beaucoup changée. comme beaucoup d'enfant à qui cela arrive. t'as voulue te confier à ton frère par rapport à ça, mais tu savais exactement comment il allait réagir et tu ne voulais pas qu'il ait d'ennuis avec ton bourreau. alors, t'as gardé tout ça pour toi. t'étais renfermée, apeurée à chaque fois que tu le voyais rentrer dans une pièce. puis un jour, ça s'est terminé avec ta mère et c'est un nouveau qui la remplacé. tu ne te souviens même plus de son prénom. la chose qui t'as le plus marquée, c'est lorsqu'il s'est montré un peu trop attentionné avec toi. un peu trop tactile. rien de bien méchant en soit, mais pour toi, c'était trop. t'avais dix ans et c'est ce couteau de cuisine qui a failli se retrouver planté dans sa poitrine. heureusement, ton frère présent à ce moment là, t'as stoppé rien qu'en élevant la voix. encore une fois, il t'a aidé et t'as évité le pire. après ça, t'as été suivis par un psychologue, ta mère a été à deux doigts de faire une overdose et de ce fait, ton frère et toi, vous avez été placés. vous n'avez jamais trouvés de famille, ni l'un ni l'autre. mais au moins, vous n'étiez pas séparés. c'était le principal pour vous. et puis, inutile de dire que vous étiez bien plus heureux à l'orphelinat plutôt qu'avec votre mère.
five. votre rêve à ton frère et toi, c'était d'étudier dans une grande université, voler de vos propres ailes. et pour cela, vous avez tout donné... il vous la fallait cette bourse. heureusement pour vous, vous avez toujours eut des facilités en cours. et toi, encore une fois, t'es certaine que vous tenez ça de votre père... le grand roux maigrichon tatoué à la grosse barbe. un baroudeur... mais un mec qui en jetait, un mec qui attirait la sympathie. t'es certaine qu'il ressemble à ça. alors tu le sauras jamais, mais tu te l'imagines.
six. t'es une accro aux films d'horreurs, d'épouvantes. tu crois aux entités, aux ovnis... tu crois a beaucoup de choses. et t'es loin d'être effrayée par tout ça. non, t'es fascinée. ta période préférée est de loin halloween. tu ne raterais cette période pour rien au monde. tu préfères largement passer des heures et des heures à décorer ton appartement pour halloween, plutôt que pour noël. d'ailleurs, noël, tu ne l'as jamais vraiment fêté.
seven. potterhead affirmée, tu collectionnes pleins de produits dérivés de la saga et tes potes potterhead, tu surnommes
lily evans à cause de ta chevelure rousse. malgré que psychologiquement, tu sois plus du genre
luna lovegood ou les
jumeaux weasley, mélangée à une
belatrix lestrange quand t'es pas dans tes jours joyeux, si vous voyez c'que je veux dire. mélange spécial, mais c'est la vérité. et puis, tu préfères qu'on te surnommes lily evans, plutôt que
ginny weasley. oui oui, tu fais partie de la team de ceux qui apprécient pas cette petite rouquine agaçante. rien à voir avec la plupart des
weasley, parce que t'es amoureuse des jumeaux et t'es la meilleure amie - dans tes rêves - de ronald. d'ailleurs, t'es tellement fan que t'as adopté un chat roux que tu as appelé affectueusement 'ronron' et le chien que tu avais dans ta dernière famille d'accueil, harry. d'ailleurs, ce dernier t'as suivis jusqu'à boston.
eight. plus tard, tu veux devenir médecin légiste. tu sais que les études sont longues et périlleuses, mais ça ne t'effraies pas parce que les études, le fait de bûcher comme une malade sur un sujet qui te passionne, ça t'aide à oublier. les bouquins de médecines prennent une place quasi intégrale dans ta chambre. au lycée, tu adorais les sciences rien que pour disséquer les grenouilles. et pourtant, tu adores les animaux, tu détestes leur faire du mal. mais... elles étaient déjà mortes, alors... pas besoin d'en faire des caisses.
nine. t'es pas tellement sportive. tu fais du footing quelques fois par an, histoire de dire que tu fais du sport au moins une fois chaque année. mais rien de bien fou. t'es plutôt du genre à tester des régimes ou manger des pommes pendant une semaine. mais le sport intense ? ... no waaay.
ten. ah l'amour... l'amour tu l'as connu, pas beaucoup de fois, mais c'était beau... et quand t'y penses, tu revis les premiers instants avec steven. un bel anglais qui était le fils de la famille d'accueil que vous aviez intégrés ton frère et toi quelques temps. évidement, coup de foudre immédiat, réciproque il faut dire aussi... mais surtout, l'interdiction de flirter. c'est mal te connaître que de penser que tu ne tenterais rien avec lui. ce fut court, bien trop court, mais... tellement intense, magique. t'y penses encore à steven, souvent. mais quand les parents de ce dernier l'ont apprit, vous aviez été obligés de partir et surtout ne plus jamais vous revoir. steven, il t'a complètement oubliée du jour au lendemain. et toi, t'en as souffert. mais aujourd'hui, quand tu penses à lui, tu penses aux premiers instants. aux premiers mots d'amours, aux premières caresses. et puis, il y en a eut d'autres. des petits flirts qui font du bien. et puis, plus récemment, il y a eut ace... et d'ailleurs, il y a toujours ace. et ace, tu ne veux pas le laisser partir. parce que ces derniers temps, tu allais mal. ces fameux cauchemars qui refont surface. ces terreurs nocturnes... le souvenir de l'instant qui a tout fait basculer. mais depuis ace, ça s'estompe. ça a commencé au détour d'un couloir. regards échangés, sourires remplis d'empathie. et plus tu le croisais, plus tu ressentais ces petits papillons au ventre. tu le savais qu'il allait être celui qui t'aiderait à aller mieux et effectivement, ace il t'aide à aller mieux. c'est ta douceur et il t'adoucit. mais ace, tu le sens pas vraiment libre dans son coeur. tu le sens, tu le vois à son regard, quand il la croise. mais ace, tu veux pas le laisser partir. t'as peur de replonger, t'as peur de le voir disparaître et, de ce fait, sombrer un peu plus. alors, t'es jalouse, un peu trop parfois, mais t'essayes de ne pas trop l'effrayer.
eleven. t'as décidé de voler de tes propres ailes. de lâcher un peu ton frère. tu le vois qu'il a besoin de se retrouver un peu seul, de faire sa vie... il ose pas te le dire, il ose pas te laisser, alors tu pars, tu lui dis que tu veux faire ta vie, que tout va bien se passer. alors tu prends cette coloc' et t'es loin de t'imaginer que tu vas tomber sur le pire colocataire qui puisse exister. surtout pour toi. vous n'êtes clairement pas compatible.
harvard, c'est ton rêve depuis gosse et tu t'es préparée depuis des années pour l'intégrer un jour. t'as toujours bûché comme une malade. intégrer harvard, partir de l'angleterre, refaire ta vie loin de toute l'horreur que tu as vécue. rien ne pouvait plus te motiver à travailler comme une dingue pour partir. au lycée, t'avais la réputation d'être une élève brillante, peut-être même un peu trop focalisée sur les cours, les révisions. t'étais assez solitaire et tu te mettais dans un coin de la cours pour réviser. t'étais pas dans un clan, comme celui des intellos, non tu traînais un peu avec tout le monde, mais t'étais avant tout solitaire, avec ses écouteurs sur les oreilles et ses bouquins à la main. t'as aussi cette faculté de t'exprimée très facilement à l'oral quand le jeu en vaut la chandelle. alors tu t'es dépassée à l'écrit, mais aussi à l'oral. pour ta dissertation, t'as parlé de tes années en famille d'accueil et de ta rencontre avec harry - parce que t'avais pas encore ronron à cette époque, sinon tu aurais parlé de lui, évidemment - puis, tu as priée des soirs entiers pour réussir les tests, obtenir une bourse. t'as parlé à ce fameux papa roux, à la barbe rousse et aux tatouages, tu lui as dis que t'étais persuadée qu'il était doté d'une intelligence hors norme et que tu devais surement tenir ça de lui, comme ton frère. et puis, t'as eue ta bourse et tu as été prise à harvard. bien entendu, tu mets ça surtout sur le dos de ce fameux père qui t'aurait 'entendue'... tout toi ça. faut dire que t'es loin d'être terre à terre max.
depuis toute petite, tu as un certain manque d'attention. et ça n'a pas été en s'arrangeant avec les années. t'es dans ta bulle, parfois, même un peu trop souvent. déconnectée de la réalité, t'as toujours été un peu en décalage avec les autres. des amis imaginaires, t'en a eu des tonnes étant petite. enfin, tu n'as pas eu que des amis. il y avait les méchants et les gentils et parfois, t'étais un peu trop incomprise par ta famille quand tu parlais à ces fameux amis/ennemis imaginaires. malgré l'aide ton frère, ta mère t'as souvent prise pour une folle. tu peux passer facilement du rire aux larmes. tu es quelqu'un de solaire... toujours le sourire aux lèvres, le mot pour rassurer et jamais un ton trop au dessus de l'autre. malgré tout ça, c'est en apparence, parce qu'en réalité, t'es une anxieuse de nature. depuis petite, tu peux péter la forme d'un coup, aimer le monde entier et d'une seconde à l'autre, tu te mets à pleurer, tu te renfermes sur toi-même et ne veut plus voir personne. il t'es même arrivée durant ton adolescence à avoir des idées noires... vouloir en finir parce que tu détestes ta vie, la vie. les excès de violence à ne plus en finir à la maison... jetant des assiettes, des chaises à travers les murs des pièces en criant. ta mère incapable de te calmer... puisse qu'elle te traitait de tous les noms lorsque tu étais en ""crise"". c'est juste ses mots et ses bras à lui, à ton frère, qui t’apaisais. seulement ça. mais cette facette de ta personnalité est réservée à ta famille. tu sais très bien te montrer tout autre au monde extérieur. t'as tendance à ne plus bouger de chez toi en hiver. tu passes tes week-end enfermée chez toi, à rester sous la couette pour binge-watcher des séries, manger des marshmallows et boire un bon chocolat chaud. ou alors, jouer à des jeux-vidéos, parce que t'as un côté geek aussi. et t'adore les jeux de société. et il est clair que tu préfères la compagnie de tes deux animaux que des humains. t'es jalouse et possessive. t'as peur qu'on t'échappe. parce que t'as pas eu beaucoup d'amis étant gosse ou alors que par intérêt de leur part. t'en a souffert et aujourd'hui, quand tu t'attaches à quelqu'un t'as du mal à imaginer que cette personne puisse disparaître de ta vie un jour. tu as une imagination débordante... t'aurais clairement pu faire partie des enfants perdus du pays imaginaire. t'es partagée entre le fait d'avoir rêvée être un enfant perdu ou une des sirènes de la lagune. ou alors, t'aurais clairement pu être alice liddell, du conte alice au pays des merveilles. celle du dessin animé ou la véritable alice liddell ? peut-être un peu des deux ? en tout cas, alice te correspond sur beaucoup de points.