Zinaïda T-R. Baranov ► Shanina Shaik

C'est le 5 décembre 1992 à Saint-Pétersbourg, que les membres de la famille Baranov m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Zinaïda. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de politique depuis 2 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliot House ou les Cabot House.

Enfant unique, tu es. Tu es née dans une famille aisée où les apparences et le compte bancaire comptent plus que l’amour. Ta famille fait partie de la noblesse de Russie, malgré toi. Tu as toujours dû arborer l’apparence d’une jeune femme hautaine et superficielle que tu n’es pas.▲ Tu as un grand cœur, mais tu dois le voiler sous une couche de glace. Selon tes parents, dans la noblesse, il n’y a point de place pour les bons samaritains. ▲Sur tes rêves, tu as dû faire un trait. Tu rêvais de choses simples, de rêves de grandeur pour un avenir meilleur. Or, tes parents avaient dessiné pour toi les plans de ton présent et de ton futur. ▲ Heureuse, tu n’es pas. Par contre, tu te caches derrière un sourire, afin de démontrer à la terre entière que tu survis à cet enfer que tu prénommes : ta famille.▲ Méchante, tu peux le devenir aisément, mais ce n’est qu’un moyen pour toi de décharger ta frustration.▲ Fidèle en amitié et en amour, tu es et tu seras toujours. ▲ Chiante et hautaine, tu peux le devenir très aisément, mais encore une fois, ce n’est pas toi, ce n’est qu’une facette imposée par tes parents. ▲ Tu crains de trop t’attacher, car la seule et première fois où tu es véritablement tombée amoureuse, tes parents décidèrent que cette relation n’était pas digne de la famille Baranov. ▲ Brisée à l’intérieur, tu es. D’un câlin, tu aimerais être étreinte et réconforter. ▲ D'un plus belle avenir, tu rêves.

▲ Lorsque tu étais adolescente, tu étais du genre maladroite et tu l'es encore. Dans ta maison, il y avait un long escalier que tu devais descendre pour te rendre dans la grande salle. Une fois, tu es tombée sur les fesses et tu as déboulé les escaliers de la même façon, devant plus de trois cents invités ...

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Non. Tu sais que ce genre de soirée pourrait ternir ton image et dans la famille Baranov, il n'y a rien de plus important que les apparences.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Tu aimerais y aller et tu trouves cette idée très bonne, par contre, tu connais l'opinion de ta famille: trop bonne, trop conne.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Non, tu n'as pas le moindre talent.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Tu t'associes à elle, parce qu'elle est aussi jolie que toi, tu peux l'être.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Si. Enfin, si tu es célibataire à ce moment là, pourquoi pas.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Ma voiture, mes lunettes de soleil et mes fringues de marque valent dix fois plus que ce qu'il a payé.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Jamais, encore mourir que de devoir assister à ça.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle everleigh et j'ai 19 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à une publicité, je m'étais déjà inscrite auparavant, mais ce n'était pas nécessairement le bon moment pour faire un personnage, alors me voilà de retour et motivée.. Le forum est magnifique alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Shanina Shaik comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart et Tumblr.. Je fais environ 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲

« Ma vie, mes amours, mes emmerdes. » « Ta vie n’est pas tienne. Tu obéis et tu tais. C’est ça l’essence de ta vie, Zinaïda. Alors, tais-toi. » Tu versais une larme. Une seule. Tu inspirais profondément. Tu baissais ton regard, avant de redresser ton regard vers tes parents et d’arborer un air de dégoût. Tu tournais doucement les talons pour prendre la direction de ta chambre. Tu claquais la porte, furibonde, avant de te laisser tomber le long de celle-ci, en larme. Tu recroquevillais tes genoux jusqu’à ta poitrine avant de te laisser à un flot de tristesse, de déception et de colère. Ta vie, elle ne t’appartenait pas. Depuis que tu étais enfant, tu devais marcher droit sans jamais faire un faux pas. Tu devais être parfaite même pas l’imperfection. Tu obéissais et tu ne disais rien. Ta vie n’était que ce que tes parents désiraient qu’elle soit : un amas de perfection. Durant ta jeunesse, tu avais obéis aux règles de tes parents. Or, l’adolescence parvient et les choses changèrent. Tu étais prise par un désir de rébellion, par-dessus tout, par un désir d’amour que tu ne connaissais pas. Dans la famille Baranov, les apparences et l’argent étaient plus important que l’amour. Tu te sentais toujours délaissée, bien que tu étais constamment entourée de personnes plus hautaines les unes que les autres. Tu étais âgée de seize ans, lorsque tu tombais amoureuse pour la première fois. Cet homme, il était différent de tous ses hommes que tu pouvais fréquenter dans ton entourage. Il avait les pieds sur terre et il était loin d’être superficiel et avaricieux comme tes paires. Tu l’aimais pour ce qu’il était et pas nécessairement pour le bien monétaire qu’il pouvait procurer ou pas. Il ne venait pas de ton monde, il provenait d’une famille de classe moyenne. Tes parents avaient pris cette relation, du mauvais œil prétextant qu’il ne pourrait jamais assurer ton avenir. Les premiers mois de votre relation furent pénibles pour toi comme pour lui. Il finit par jeter l’éponge et par te larguer. Tu mettais la cause de cet abandon sur le compte de tes parents. Après tout, ils ne cessaient de le dénigrer afin de le faire fuir et de lui profaner des menaces. Ils étaient parvenus à obtenir gain de cause : il était parti. Tu vivais très mal cet abandon, car il avait été le seul dont tu t’étais entichée, de cette façon. Tu sursautais soudain lorsque tu sentis quelqu’un frapper à ta porte. Tu séchais tes larmes du revers de ta main, avant de te redresser et d’ouvrir la porte. Ta mère entrait dans ta chambre comme si de rien n’était prétextant que tu devais te préparer pour aller à une énième soirée caritative. Ton père, architecte de renommé à travers toutes la Russie, était souvent convié à ce genre de soirée et c’était un peu votre train-train habituel depuis des années. Tu inspirais profondément, avant de lâcher un soupir las. « Tu es lâche. » Soufflais-tu, doucement, à l’égard de ta mère. Cette dernière se retournait pour constater la douleur ornant ton si beau visage. Elle inspirait doucement, avant de placer une main sur ta joue et de déposer un baiser sur ton front. « Non. Aucunement. » « Tu avais promis de lui laisser une chance, de me laisser une part de bonheur dans cet enfer. » Graduellement, tes larmes refaisaient surface. Entre ta mère et ton père, ta mère était la plus compatissante. Cette vie que tu jugeais infernal, elle détestait cette existence autant que toi. Par contre, elle préférait se soumettre aux désirs de son époux et aux fiertés qu’elle procurait à ses propos parents en menant cette vie. Elle savait, par contre, que tu étais malheureuse, atrocement malheureuse. Mais, elle était incapable de se soulever contre son époux pour le bien de sa fille. « Tu mérites mieux qu’un simple fils de cordonnier. » « Tu as tout à fait raison. Je mérite d’avoir ta vie, n’est-ce-pas? » Tu employais un ton ironique et à la fois blessant. « Si, vous voulez que je sois à votre image, alors je le serais. Je m’abstiendrais de rêver comme tu le fais et je me contenterais de subir. » Tu séchais tes larmes du revers de ta main, avant de souffler doucement et d’arborer un regard dur et froid.

Les deux années suivant cette discussion, tu devenais la fille parfaite que deux parents de classe aisée pouvaient rêver d’avoir. Tu souriais, pour démontrer que tu survivais, tu assistais à toutes les soirées caritives, sans la moindre objection. Ton père était fier de toi, par contre, ta mère savait que ce n’était qu’un masque que tu arborais et qu’au fond, tu n’étais plus qu’une épave. Elle avait dans l’idée de te sauver, elle n’avait pas le moindre désir de t’infliger cette vie, mais elle constatait qu’elle venait de détruire ce qu’elle avait de plus précieux : toi. Sa fille. Elle décidait dans un espoir vain pour sauver sa progéniture de cette existence, de t’envoyer ailleurs, de te sortir de la Russie. Elle parvint à convaincre ton père de t’envoyer à l’étranger afin de poursuivre tes études supérieures prétextant ainsi que tu agrandirais ton bagage culturel, de cette façon. Par contre, ce n’était qu’un moyen pour elle pour t’empêcher de t’enfoncer encore plus dans la pression infligée par tes paires. Tu partais donc, à tes dix-huit ans, vers les États-Unis afin d’entamer des études que ton père avait choisi pour toi. Si, tu avais été heureuse de partir loin de ce pays en croyant que tu pourrais fuir ton enfer, tu te trompais. Car même si tu trouvais dans un autre pays, la pression exercée par ton père restait intouchable : que ce soit ici ou en Russie, tu devais préserver l’image de la famille Baranov que tu le veuilles ou non.