ANASTASIA SCOFIELD ► bae joohyun

Sur sa dernière année pour obtenir son doctorat et ayant depuis longtemps passer l'âge des soûleries dans les soirées de fratrie, Ana décide qu'il vaut mieux mettre son énergie ailleurs que s'investir sur ses habiletés sociales. Bien qu'elle a aimé ses débuts d'années dans une confrérie et c'est ce pourquoi elle a passé de sacré années mémorables au sein de l'université. Il est temps pour elle de tirer sa révérence et laisser place aux nouveaux arrivant.

(O1.) Anastasia Scofield , deuxième et unique fille de la fratrie Scofield. À une mère et un père (logique.) Leur rencontre ? Allons au plus simple. Un mec, un peu lourd niveau drague, et une meuf, d'une beauté saisissante qui fait tourner la tête plus d'un, se sont rencontrés dans un bar. Le mec joue les charmeurs, mais la meuf y voit clair dans son jeu et l'envoi balader. N'allez pas croire qu'il a abandonné pour si peu, il est du genre entêté et fait tout pour y arriver (sans toutefois dépasser les limites, c'est un gentleman tout de même). Il a fallu du temps, mais il est parvenu à obtenir un sourire et a empoché un rendez-vous. Depuis là, il ne l'a jamais laissé filer entre ses doigts. Et blablabla, ils se fiancèrent (avec un môme en cours de route), se marièrent et donnaient naissance à trois autres petits vauriens. (O2.) Alors niveau enfance, rien qui sort de l'ordinaire. Trois enfants, trois emmerdeurs. Ils se font chier l'un de l'autre, mais s'aiment tout autant. Ils sont trois, mais en faite ils sont quatre. Alexandre, c'est un peu un sujet tabou. On sait qu'il est là, mais on ne veut pas en parler. En particulier Ana. La blessure qu'il a laissée à son père et sa mère se lisent dans leurs yeux même aujourd'hui et cela ne fait qu'attiser son animosité. Bref, les larmes sont séchées depuis des lustres et ne valent plus la peine d'être coulées. (O3.) Ah... l'adolescence, la pire souffrance qu'il y a sur terre. Entre les crampes menstruelles, les poussées d'hormones, les seins qui pointent leur nez tardivement, le visage ravagé par des pustules, l'obligation d'un port d'un appareil dentaire et des binocles pour ma vue merdique. Je dirais que cette époque a été la crème de la crème de ma vie (sarcastiquement parlant bien sûr ). (O4.) N'oublions pas non plus le lycée. La jungle plutôt. Entre savoir si vous faites partie des rejetons ou des renommée, tombée amoureuse du mec le plus canon (tout en sachant que vous êtes clairement loin de faire le poids face à la chef des meneuses de claques), les diaporamas sur les MTS en cours de science avec la cassette vidéo sur l'accouchement (traumatisme assuré) et les leçons sur les relations sexuelles protégés (avec oscar, le pénis en bois), on se demande bien comment sortir de cet enfer. J'ai beau rêvé qu'un vampire, aussi blanc qu'un bidet, se matérialise et me transforme en créature d'une beauté bénie par les dieux, mais soyons réaliste, twilight c'est du bidon, katniss c'est une badass et moi, je suis une gamine qui tente de trouver sa place. (O5.) Non je ne me suis pas bourré la gueule comme tous les autres l'ont fait. Non, je ne me suis pas étouffée en fumant de l'herbe, normale puisque je n'ai point fumé. Ma première fois ? Horrible. C'était avec un matheux du club de science. Le membre aussi fin qu'un crayon et une éjaculation précoce. Malgré cette expérience dérisoire, je suis parvenue à survivre au lycée et à garder la tête sur les épaules. (enfin...presque) (O6.) C’est en rentrant une journée à la maison, en voyant ma mère s'afférer dans la cuisine que je sus immédiatement qu'il avait quelque chose qui la perturbait. Quand je suis parvenue finalement à lui faire tirer les vers du nez, je suis montée au deuxième en vitesse (sans oublier de mentionner que j'ai failli me ramasser la gueule dans les escaliers) pour retrouver Evan, mon aînée d’un an, entrain de faire ses valises. On avait planifié ensemble de partir à Québec pour étudier à l’université de McGill, mais sans que je ne le sache, il avait aussi postulé pour Harvard. Ça m'a énormément blessé qu'il m'ait fait un coup pareil. Je savais très bien que ma petite crise n'allait pas lui faire changer d'avis, c'est Evan. Je lui ai tout de même administré la loi du silence durant un certain moment. Je n'avais pas le pardon facile et il n'allait pas y faire exception. (O7.) Intégré McGill sans Evan n'a pas été aussi pénible que je l'imaginais. Je me suis facilement faites des potes, eu un petit-ami (qui s'est avéré plus tard une vraie tête de con quand je l'ai pris en flagrant délit, le froc baissé avec une meuf qui lui mastiquait le manche. Charmant). Après quelques années, je me suis lassée, pris mes clics et mes claques pour me barrer au merveilleux état qu'est le Massachusetts.  

Depuis toute jeune qu'Anastasia caresse le rêve de travailler au sein des enquêtes criminels. Depuis toute petite le monde du crime a piqué son intérêt. Non par l'aspect atroce, mais plutôt des procédures qui amènent à prouver l'accusé coupable. Ce rêve maintenant devenu son but, elle se démarque de ses compères par son talent d'analyse qui s'est raffiné au cours des années. Ayant des notes bien au-dessus de la moyenne, son dossier impeccable parle de lui-même sur le portrait académique d'Anastasia. Contrairement à l'une de ses filles de riches qui peuvent compter sur leur éducation dispendieuse pour prouver leur admissibilité au sein de l'université, Ana a travaillé d'arrache-pied pour se rendre où elle est. L'un de ses anciens professeurs s'est fait une joie de rédiger une lettre de recommandation pour l'aider dans son admission, surtout que ce dernier était lui-même diplômé d'Harvard.