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“.In the practice of tolerance, one’s ennemy is the best teacher.“
❝ Oh et phoque, phoque, phoque. Les bras croisés sur la table et le corps légèrement penché en avant en signe d’intérêt, il s’était finalement lassé du vrai mot plutôt vulgaire afin d’opter pour un ayant le même son et la même idée, mais sonnant moins choquant à l’oreille d’une femme religieuse. Néanmoins, il n’avait pas pour ambition de plaire à une fervente admiratrice du divin et la raison de l’usage de ce mot était simple : son interlocutrice l’emmerdait tant qu’il en était arrivé au point de s’essayer à des jeux mentaux, recherchant des mots sages sonnant comme des inappropriés verbalement. Mais physiquement, il aurait été bien difficile de prouver que sa compagne lui inspirait un pareil besoin de distraction pour éviter à sa mâchoire de se décrocher. Après tout, il contrôlait parfaitement sa position afin d’insuffler l’idée à la jeune femme qu’elle lui plaisait, ainsi avait-il son regard sombre plongé dans les chocolat féminins et tout son corps était tourné vers elle alors qu’elle abordait avec passion le dernier sujet scientifique ayant fait surface : une molécule pouvant expliquer l’anorexie et la suractivité aurait été trouvée chez une souris. Fascinant. La topique était intéressante et méritait de l’intérêt, mais son professeur nocturne se plaisait à l’enterrer vivant sous divers autres concepts de science au point de s’éloigner du sujet initial et même pour le Dunster se devant d’être avide de connaissances, c’était trop. Il ne faut pas pousser Nono’ dans les orties ! maugréa-t-il silencieusement en songeant que ça ne ferait pas de mal à l’étudiante d’être plus sociale avec lui et moins scientifique. Cependant, il ne crachait pas pour autant sur ce comportement qui était une clef à la création de son personnage “parfait petit-ami de –“. C’est ainsi qu’il se savait déjà Dunster curieux de tout, intelligent mais jamais autant que la fille, ainsi serait-il toujours attentif aux connaissances de cette dernière semblant être inépuisables, parfait élève pour cette professeur en puissance. Il fallait espérer qu’elle irait jusqu’à le croire ignorant de la technologie à lui acheter l’Iphone 5 pour le ramener à son niveau. Après tout, il ne se faisait pas silencieusement noyer dans un flot de paroles par bénévolat.
Le nom de Marie Curie surgissant dans la conversation, il s’obligea à ne pas froncer les sourcils et à hocher la tête, lançant une phrase bateau et neutre pour donner l’idée qu’il suit avidement la conversation. Mais discrètement, son regard glissant sur la salle se croche sur une silhouette et il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils en tentant de remettre un nom sur la personne. Wilson, Ambre Wilson, une amie à Sateen, la remplaça-t-il avant de revenir à sa probablement prochaine dulcinée, se désintéressant de la Quincy. Cette dernière devait être la fierté de ses parents. Même gâtée jusqu’aux dents, elle était ennuyeusement intelligente et saurait avoir un sacré pactole plus tard entre son héritage et son boulot. Le Kingsley n’avait aucune peine à l’imaginer au CERN. Sur ce, il rechercha par curiosité du regard la Wilson puisque son interlocutrice ne se taisait toujours pas et n’abordait rien de privé, mais elle semblait s’être évaporée. En même temps, ce tour n’était guère difficile à réaliser dans un bar aussi bondé.
« Enfin, rien que ça me motive à donner le meilleur de moi-même pour être certaine de ne pas perdre ma bourse et de pouvoir continuer à étudier au maximum. »
Presque figé, Nolan se redressa d’un coup sec en percutant au passage une personne passant derrière lui. Une bourse ?
« Pardon, s’excusa-t-il rapidement en se retournant avant d’être surpris de voir la silhouette familière. Salut Ambre, sourit-il avant de naturellement se retourner vers son interlocutrice. Tu as une bourse ? demanda-t-il, un brin méfiant. »
Il n’était pas ignorant que le fils de multimillionnaire Sean Combs avait obtenu une bourse pour ses résultats sportifs malgré sa richesse évidente, mais il ne pensait pas que c’était une chose presque courante. Comme quoi, une fois dans le monde doré, rien n’était refusé.
« Pourquoi ça t’étonne ? répondit par une question la boursière.
– J’ai simplement l’impression que tu n’en as pas spécialement besoin, dit-il sans être réellement claire.»
Cela l’étonnait parce que les fortunés pouvaient piocher dans leur propre compte bancaire pour se payer des études. Mais vraisemblablement, malgré son intelligence, cette logique échappait à la jeune femme à voir la confusion transparaître sur son visage hésitant à se fermer. Ou peut-être était-ce lui qui manquait de logique dans le présent.
Le nom de Marie Curie surgissant dans la conversation, il s’obligea à ne pas froncer les sourcils et à hocher la tête, lançant une phrase bateau et neutre pour donner l’idée qu’il suit avidement la conversation. Mais discrètement, son regard glissant sur la salle se croche sur une silhouette et il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils en tentant de remettre un nom sur la personne. Wilson, Ambre Wilson, une amie à Sateen, la remplaça-t-il avant de revenir à sa probablement prochaine dulcinée, se désintéressant de la Quincy. Cette dernière devait être la fierté de ses parents. Même gâtée jusqu’aux dents, elle était ennuyeusement intelligente et saurait avoir un sacré pactole plus tard entre son héritage et son boulot. Le Kingsley n’avait aucune peine à l’imaginer au CERN. Sur ce, il rechercha par curiosité du regard la Wilson puisque son interlocutrice ne se taisait toujours pas et n’abordait rien de privé, mais elle semblait s’être évaporée. En même temps, ce tour n’était guère difficile à réaliser dans un bar aussi bondé.
« Enfin, rien que ça me motive à donner le meilleur de moi-même pour être certaine de ne pas perdre ma bourse et de pouvoir continuer à étudier au maximum. »
Presque figé, Nolan se redressa d’un coup sec en percutant au passage une personne passant derrière lui. Une bourse ?
« Pardon, s’excusa-t-il rapidement en se retournant avant d’être surpris de voir la silhouette familière. Salut Ambre, sourit-il avant de naturellement se retourner vers son interlocutrice. Tu as une bourse ? demanda-t-il, un brin méfiant. »
Il n’était pas ignorant que le fils de multimillionnaire Sean Combs avait obtenu une bourse pour ses résultats sportifs malgré sa richesse évidente, mais il ne pensait pas que c’était une chose presque courante. Comme quoi, une fois dans le monde doré, rien n’était refusé.
« Pourquoi ça t’étonne ? répondit par une question la boursière.
– J’ai simplement l’impression que tu n’en as pas spécialement besoin, dit-il sans être réellement claire.»
Cela l’étonnait parce que les fortunés pouvaient piocher dans leur propre compte bancaire pour se payer des études. Mais vraisemblablement, malgré son intelligence, cette logique échappait à la jeune femme à voir la confusion transparaître sur son visage hésitant à se fermer. Ou peut-être était-ce lui qui manquait de logique dans le présent.
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