Aaron B. Gladus ► Bradley James

Cette ville c'est un peu tout pour moi. C'est là que j'suis né, d'un père et d'une mère tous les deux chirurgiens, le chemin classique, forcément j'ai suivi la même voie. Mais pas pour leur ressembler, non, parce que j'aimais ça. J'ai grandis dans l'hôpital de Boston, d'abord à la crèche, puis dans les salles de réunion pour faire mes devoirs.  J'étais plutôt un enfant studieux puis un gosse de riche, faut le dire, mais ça m'écoeurait. Bref, je n'ai pas de coin préféré parce que j'ai toujours été plus occupé à étudier qu'à traîner les bars ou les boutiques. A 18 ans, ayant sauté une classe, j'ai fais ma grande rentrée à l'université d'Harvard, une immense fierté pour toute la famille mais avant tout pour moi, parce que j'avais bossé dur pour ça. Etudes de médecine évidemment. Mais Boston, c'est aussi là que j'ai rencontré Orpheus, un étudiant en médecine vétérinaire avec qui je n'avais strictement rien en commun à part peut-être le caractère de merde. Lui courrait les filles, les garçons, les chèvres... Blague à part. L'improbable s'est produit et on est tombés fous amoureux, à tel point qu'un an plus tard à 27 ans, on a fait le pari fou de se marier. Alors ouais, Boston, c'est à la fois toute ma vie, et le reflet de mes pires cauchemars.

• Je souffre d'un trouble anxieux que l'on nomme communément Trouble anxieux généralisé avec phobie d'impulsion (ce qui en terme simple signifie que parfois je m'imagine tuer, violer, torturer des gens que je rumine ces pensées qui arrivent à tout un chacun jusqu'à m'en rendre malade d'angoisse et m'imaginer que je suis un psychopathe ou que je suis bon à interner), j'ai aussi des TOCS en période de fort stress. C'est apparût vers mes 15 ans, avec la pression à l'école etc... Du coup j'étais le gamin bizarre qui devait absolument compter les marches des escaliers chaque fois qu'il les empruntait, ou qui devait absolument ruminer un nombre incalculable de pensées sur une seule journée. Mes parents ont commencé à se rendre compte qu'il y avait un soucis lorsque mes notes ont commencé à descendre en flèche. En même temps l'école pour moi c'était devenu attaques de panique, tremblement, déréalisation/dépersonnalisation, anxiété constante, puis avec le temps ce n'était plus limité à l'école, c'était permanent. Aujourd'hui, je vais mieux, parce que je suis sous traitement déjà pour commencer, et parce que je suis suivi par un psychiatre depuis 20 ans. Mais rares sont les personnes au courant de ma maladie, qu'au final j'ai même réussi à cacher à mon propre mari. Mais était-ce réellement une vie d'attendre qu'il soit hors de la pièce pour prendre mes médicaments le matin? Je n'en sais rien. Au final, j'ai honte, je crois.  Parce que depuis environ 15 ans je suis plutôt stable.
• J'adore les animaux, depuis toujours mais cet amour des bêtes s'est renforcé lorsque j'ai rencontré Orpheus. Je possède d'ailleurs une jument depuis maintenant 5 ans, je l'ai acheté à mon arrivée en France et évidemment elle m'a suivit pour mon retour à Boston. Elle se prénomme Irréelle. J'ai aussi un loup Tchèque, qui se prénomme Halloween et qui me suit quasiment partout hormis à l'hôpital évidemment.
• J'ai vraiment un sale caractère, je ne supporte pas l'injustice et en général je sus très rancunier lorsqu'il s'agit de ça. Je suis quelqu'un de très loyal, je ne supporte donc pas qu'on me la mette à l'envers comme on dit. J'suis pas du genre à chercher à me venger, mais par contre j'ai une profonde colère enfouie en moi et lorsqu'on me cherche, on me trouve assez facilement, on va dire et j'ai tendance à devenir violent (j'essaye en général de m'en tenir aux objets) pour expulser cette colère.
• Avec un collègue orthopédiste, enfin un collègue de l'époque où je travaillais à Boston, nous étions sur un projet de recherche, nous cherchions comment fabriquer des os artificiels assez résistants pour sauver des membres et éviter des amputations.
• Je ne me suis jamais drogué et je n'ai jamais bu une goutte d'alcool, j'ai toujours trouvé des excuses du style "Non je n'aime pas ça", mais la vérité c'est "Non avec mon traitement médicamenteux je ne peux pas."
• Je ne suis pas un bourreau des coeurs, les histoires d'un soir en soit ça n'a jamais été mon délire, j'suis plutôt du genre romantique, à croire à l'amour et à tout lui donner.
• J'ai toujours su que j'étais homosexuel, et mes parents aussi d'ailleurs, ça n'a jamais gêné personne. Malheureusement pour moi, mon genre de mecs ça a toujours un peu été les connards qui te brisent le coeur. Mal partit pour mon conte de fées, hein?
• Je suis un vrai clown, en fait j'aime faire rire les autres et plus que ça, je suis un saint-bernard, j'aime aider à un tel point que j'en ai tendance à m'oublier moi-même. Parfois je me laisse marcher dessus dix fois avant de me rendre compte qu'on me prend clairement pour un imbécile.
• J'ai des talents cachés, comme la cuisine, je cuisine merveilleusement bien paraît-il, mais seulement la cuisine italienne, parce que je ne me nourris quasiment que de ça!
• Je me suis marié à l'âge de 27 ans avec celui que j'aimais d'un amour passionnel et destructeur, c'est pourquoi je l'ai suivi en France lorsqu'il me l'a demandé. Nous on y avons vécu 3 ans, puis suite à une dispute violente, il s'est enfuit sans dire un mot une nuit, c'était il y a 2 ans.
• Au début j'ai accusé le coup, j'ai tout misé sur le boulot, tout en essayant de l'appeler 20 fois par jour sans jamais avoir de réponses. Les crises d'angoisse sont revenues mais une petite augmentation de la dose de mon anti dépresseur et des séances de thérapie ont suffit à stabiliser la chose.
• Ces derniers mois? Je les ai passé à le chercher. A chercher où est-ce qu'il pouvait bien être. Et c'est en tapant son nom sur internet que j'ai finis par trouver un certain Professeur Orpheus Gladus à l'université d'Harvard. Il m'a été terriblement difficile de prendre la décision de venir sur place le confronter directement, mais voilà, il est partit il y a deux ans et aucun de nous deux ne semble avoir envie de divorcer. Peut-être reste-il quelque chose à sauver? En réalité j'ignore si j'ai envie de sauver quoi que ce soit, j'ai juste envie de savoir pourquoi il m'a fait ça. Dans ma tête il aurait tout aussi bien pu me quitter proprement et en face, et pas se barrer et faire le mort, parce qu'au fond, c'est ça le pire.
• J'ai donc fait les choses proprement, j'ai postulé à Boston pour récupérer mon poste, ce qui a été accepté avec une facilité déconcertante, peut-être que le fait que mon père y pratique encore a joué. J'ai démissionné de l'hôpital où je travaillais en France et après mon préavis, j'ai fais mes affaires et suis partie.
• Je me suis offert un ancien corps de ferme dans les hauteurs de la ville, avec un terrain immense, et je l'ai fais remettre à neuf avant mon arrivée.
• Je suis ici depuis un mois et je n'ai pas encore osé approcher mon mari de près ou de loin, je n'ai pas encore trouvé le courage. D'ailleurs j'ai beaucoup changé ces deux dernières années, autant physiquement que psychologiquement, alors comment réagira-t'il?
• Depuis mon retour, je n'ai plus un seul ami, et je le vis très mal. Etant la sociabilité même, c'est très difficile pour moi.

• Altruiste
•Colérique
• Franc
• Drôle
• Possessif
• -Trop- Gentil
• Influençable
• Froid au premier abord
• Geek
• En retrait lorsque je ne connais pas la personne