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Anushka Elizaveta Alinkov
feat Dakota Fanning
carte d'identité |
✧ maison ou pas pour l'instant
Anushka n'est pas intéressée par les maisons, elle est de toute manière trop timide pour s’intégrer à un tel groupe.
✧ l'admission à harvard
Attablée à mon bureau, je regarde une dernière fois la liste des documents demandés par l'université. Je lève les yeux sur mon frère qui vient d'entrer dan la pièce avec un tas de feuilles tout juste sorties de l'imprimante.
- Alors, tu peux m'aider à checker s'il te plaît ?
Mon frère hoche la tête avec un sourire et se pose sur le canapé, en face de la table basse. Il met de côté tous les documents que je cite.
- Le dossier d'admission. J'espère qu'il est là, j'ai mis des heures à le remplir. Que dis-je, des heures, j'ai mis un mois exactement ! Avec les lettres de recommendation, toutes les informations de leurs examens que j'ai dû passer ... Comment ça s'appelle, déjà, le SATs ? C'est bizarre, comme épreuve, mais bon, j'ai eu 1600, je suppose que c'est bon ...
Je barre le mot sur ma liste et passe au suivant :
- Maintenant, l'essai. J'ai écrit sur la musique ... J'espère que tu l'avais bien corrigé, Aleks, je détesterais être refusée à cause de fautes d'orthographe ... Surtout que j'ai dû l'écrire en anglais et que je suis sûre d'avoir glissé quelques mots russes sans faire attention.
Je ne vois pas mon frère secouer la tête en souriant parce que j'étais occupée à barrer ce mot sur ma liste. Quand je relève la tête, je lui lance d'un air enjoué :
- Ensuite, il y a l'entretien, mais ça ne vas pas dans cette enveloppe. Enfin, je l'ai préparé quand même, je crois que la moitié des fiches que tu as imprimées sont des feuilles de notes sur ce que je vais dire pour cet entretien. Ca me stresse, tu sais. Je déteste parler devant des gens que je ne connais pas. Mais bon, si c'est pour partir loin de Mère et Père, et étudier ma passion, je suppose que je peux faire un effort ...
Je recherche mon bloc-note et me lève pour prendre enveloppe. D'un geste solennel, j'enlève le papier qui recouvrait l'autocollant et le rabat sur enveloppe.
- Par cette enveloppe, mon destin est scellé !
- Alors, tu peux m'aider à checker s'il te plaît ?
Mon frère hoche la tête avec un sourire et se pose sur le canapé, en face de la table basse. Il met de côté tous les documents que je cite.
- Le dossier d'admission. J'espère qu'il est là, j'ai mis des heures à le remplir. Que dis-je, des heures, j'ai mis un mois exactement ! Avec les lettres de recommendation, toutes les informations de leurs examens que j'ai dû passer ... Comment ça s'appelle, déjà, le SATs ? C'est bizarre, comme épreuve, mais bon, j'ai eu 1600, je suppose que c'est bon ...
Je barre le mot sur ma liste et passe au suivant :
- Maintenant, l'essai. J'ai écrit sur la musique ... J'espère que tu l'avais bien corrigé, Aleks, je détesterais être refusée à cause de fautes d'orthographe ... Surtout que j'ai dû l'écrire en anglais et que je suis sûre d'avoir glissé quelques mots russes sans faire attention.
Je ne vois pas mon frère secouer la tête en souriant parce que j'étais occupée à barrer ce mot sur ma liste. Quand je relève la tête, je lui lance d'un air enjoué :
- Ensuite, il y a l'entretien, mais ça ne vas pas dans cette enveloppe. Enfin, je l'ai préparé quand même, je crois que la moitié des fiches que tu as imprimées sont des feuilles de notes sur ce que je vais dire pour cet entretien. Ca me stresse, tu sais. Je déteste parler devant des gens que je ne connais pas. Mais bon, si c'est pour partir loin de Mère et Père, et étudier ma passion, je suppose que je peux faire un effort ...
Je recherche mon bloc-note et me lève pour prendre enveloppe. D'un geste solennel, j'enlève le papier qui recouvrait l'autocollant et le rabat sur enveloppe.
- Par cette enveloppe, mon destin est scellé !
✧ le caractère de con
Anushka est une jeune fille timide et effacée. Elle se met très rarement en colère, mais quand vous avez provoqué cette colère, vous avez tout intérêt à fuir ! Quand elle est en colère toutes ses hésitations, toute sa timidité s'envolent et ell peut vous asséner des reproches tous plus durs les uns que les autres d'une voix glaciale.
Sinon, elle a beaucoup de mal à s'assumer, à s'aimer comme elle est. Elle est toujours douce avec les autres, même ceux qui la traitent comme une n'importe nawak, elle garde toujours son calme. Enfin, presque toujours.
Elle a tendance à trop travailler, surtout en ce qui concerne la musique. Elle peut rester des heures sur son violon, jusqu'à s'en faire saigner les doigts. C'est comme une drogue pour elle. Anushka est très studieuse, mais elle a du mal à parler devant les autres. Là, elle se met à bégayer, elle est incapable de finir une phrase sans prendre la couleur d'un cadavre ou s'évanouir. Surdouée, elle s’intéresse à tous les sujets et n'a aucun mal à avoir de bonnes notes.
Le seul moment où sa timidité maladive ne l'empêche pas de s'exprimer, c'est quand elle monte sur une scène avec un instrument. Elle maîtrise très bien le piano, la guitare et la harpe, mais son instrument préféré, celui avec lequel elle excelle, c'est le violon.
Avec ses amis proches ou son frère, elle est câline, et elle parle beaucoup plus facilement.
Sinon, elle a beaucoup de mal à s'assumer, à s'aimer comme elle est. Elle est toujours douce avec les autres, même ceux qui la traitent comme une n'importe nawak, elle garde toujours son calme. Enfin, presque toujours.
Elle a tendance à trop travailler, surtout en ce qui concerne la musique. Elle peut rester des heures sur son violon, jusqu'à s'en faire saigner les doigts. C'est comme une drogue pour elle. Anushka est très studieuse, mais elle a du mal à parler devant les autres. Là, elle se met à bégayer, elle est incapable de finir une phrase sans prendre la couleur d'un cadavre ou s'évanouir. Surdouée, elle s’intéresse à tous les sujets et n'a aucun mal à avoir de bonnes notes.
Le seul moment où sa timidité maladive ne l'empêche pas de s'exprimer, c'est quand elle monte sur une scène avec un instrument. Elle maîtrise très bien le piano, la guitare et la harpe, mais son instrument préféré, celui avec lequel elle excelle, c'est le violon.
Avec ses amis proches ou son frère, elle est câline, et elle parle beaucoup plus facilement.
✧ derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Aedyrn et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top-site. Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire sur le forum sous les traits de petite Anushka toute timide. J'utilise Dakota Fanning comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Faith. Je fais environ beaucoup (j'ai pas compté, mais je peux facilement atteindre les 1000 mots quand je suis inspirée) mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
je veux être parrainé si oui, par @Andrew T. Spector (parce que Irlande quoi )
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
je veux être parrainé si oui, par @Andrew T. Spector (parce que Irlande quoi )
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u9589]☆[/url] ☆ <span class="pris">Dakota Fanning</span> ◊ “ Anushka E. Alinkov”[/size]
Un jour, une histoire
"La musique est la langue des émotions" Emmanuel Kant
La musique m’a toujours permit d’aller mieux. J’ai commencé le piano à cinq ans, la guitare à huit et le violon à neuf. Jouer m’apaise, me donne confiance en moi et en la vie. Mon instrument de prédilection, c’est le violon. Je peux rester des heures, collée à mon archet, à essayer de jouer un morceau à la perfection. Et puis, ça me permet d’éviter Mère, c’est toujours bon à prendre.
Je suis la fille d’un riche PDG d’une entreprise pharmaceutique russe, Antoniov Alinkov, et d’une mannequin de vingt ans de moins que lui, Marya Alinkov, née Derry. Mon père est considéré comme un héros pour les russes, celui qui sauve des vies avec ses médicaments bon marché. Mais laissez-moi vous confier un secret : si ces médicaments sont bon marché, c’est parce qu’ils sont fabriqués avec du poison, le genre de produit qui aide sur le coup mais qui condamne à une mort lente, par cancer ou autre maladie dans ce genre. Et si Père va voir aussi souvent le Président russe, ce n’est pas pour plaider la cause du peuple opprimé, mais pour jouer au poker et au golf.
Mon frère aîné, Aleksander, a cinq ans de plus que moi. Il a toujours été là pour moi, nous sommes une fratrie très soudée. Il faut dire qu'avec la vie qu'on a, on ne pouvait pas faire autrement. Nos parents veulent jouer à la petite famille parfaite en public, mais en réalité, elle n'est parfaite que pour eux. Aleks et moi sommes des déceptions constantes pour eux. Et à chaque fois que l'on fait une erreur, elle nous retombe toujours dessus, sous forme de boucle de ceinture. J'ai encore des cicatrices en travers du dos qui peuvent en témoigner.
Petite, j'admirais Mère. En grandissant, je l'ai haï, puis crainte. Elle est mannequin, grande, fine, belle. A chaque fois qu'elle me voit, elle déplore les gênes que "visiblement je ne tiens pas d'elle". Elle me trouve trop grosse, trop laide, et ne se gêne pas pour me le faire comprendre. Alors, peu à peu, j'ai commencé à intégrer ce fait. A chaque fois que je me voyais dans le miroir, je me détaillais sous toutes les coutures, essayant de me persuader que non, je n'étais pas grosse, ni laide. Mais l'idée a fait son chemin et à force de l'entendre tous les jours, j'ai finis par y croire. C'est comme ça que je suis devenue anorexique. A table, mon appétit est devenu celui d'un oiseau, et je me faisais vomir après chaque repas, quand bien même je n'avais pas mangé grand-chose. Je suis passée de mince à squelettique, et seul Aleksander s'en est soucié.
Il a tenté de m'aider, mais à sa petite échelle, il ne pouvait pas faire grand-chose. Mais tout de même, il s'est arrangé pour que nos parents acceptent de m'envoyer étudier à Harvard. Mes notes à l'école russe étaient excellentes, j'avais largement le niveau pour intégrer la seule université qui, pour mes parents, valait le coup de quitter la Russie. Et puis, étudier l'économie se montrerait sûrement utile pour mon futur mari, avait avancé mon frère. Et les parents ont accepté.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que je n'allais pas à Harvard pour étudier l'économie, mais pour la musique. Aleksander, encore une fois, a tout arrangé. Il m'a aidée à envoyer les bons papiers aux Etats-Unis, et à montrer ce qu'ils voulaient voir à nos parents.
Et je suis partie. Le jour du départ a été le plus beau jour de ma vie. Oh, bien sûr, j'ai pleuré pour les caméras, mais en réalité c'était des larmes de joie. Je partais, enfin. Je me sentais un peu coupable de laisser mon frère seul avec eux, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureuse.
Sauf que, à l'Université, les choses ne se sont pas passées comme prévues. D'abord, l'appartement dans lequel je devais vivre n'était qu'un ... Et bien, il était aussi grand que le box du cheval d'Aleks, je pouvais à peine circuler dedans. Ensuite, il était infesté de cafards. Et, pour finir, le loyer était exorbitant. Ce n'est qu'en discutant avec la secrétaire de ma Faculté que j'ai compris que je m'étais fait arnaqué en beauté.
Quand les cours ont commencés, je me suis vite rendue compte que parler devant des centaines d'autres étudiants était mission impossible pour moi. La première fois, le professeur nous a demandé à tous de nous présenter rapidement et, quand est venu mon tour, une terreur primitive m'a prise aux tripes. Je me suis mise à bégayer, incapable d'articuler mon simple nom, et ai fini par m'évanouir.
Quand je me suis réveillée, à l'infirmerie, je me suis levée et suis sortie. J'ai marché jusqu'à la salle de musique, la première salle que j'avais repérée en arrivant, et me suis installée au piano, à défaut d'avoir un violon sous la main. Je me suis mise à jouer et, peu à peu, je me suis calmée.
C'est presque un réflexe, maintenant. Les professeurs ont fini par comprendre qu'il ne fallait pas m'interroger devant les autres, mais quand l'un d'eux le fait quand même, je pars jouer aussitôt après.
J'ai évolué, au cours de l'année que j'ai déjà passée ici. Déjà, j'ai recommencé à manger, ce qui est un bon point. J'évite cependant toujours les miroirs. Je me suis un peu ouverte aux autres, je me suis faite quelques amis, et j'ai même trouvé un travail. Je suis musicienne le soir dans un petit bar non loin de mon lieu de résidence qui, malheureusement, n'a pas changé.
Je suis la fille d’un riche PDG d’une entreprise pharmaceutique russe, Antoniov Alinkov, et d’une mannequin de vingt ans de moins que lui, Marya Alinkov, née Derry. Mon père est considéré comme un héros pour les russes, celui qui sauve des vies avec ses médicaments bon marché. Mais laissez-moi vous confier un secret : si ces médicaments sont bon marché, c’est parce qu’ils sont fabriqués avec du poison, le genre de produit qui aide sur le coup mais qui condamne à une mort lente, par cancer ou autre maladie dans ce genre. Et si Père va voir aussi souvent le Président russe, ce n’est pas pour plaider la cause du peuple opprimé, mais pour jouer au poker et au golf.
Mon frère aîné, Aleksander, a cinq ans de plus que moi. Il a toujours été là pour moi, nous sommes une fratrie très soudée. Il faut dire qu'avec la vie qu'on a, on ne pouvait pas faire autrement. Nos parents veulent jouer à la petite famille parfaite en public, mais en réalité, elle n'est parfaite que pour eux. Aleks et moi sommes des déceptions constantes pour eux. Et à chaque fois que l'on fait une erreur, elle nous retombe toujours dessus, sous forme de boucle de ceinture. J'ai encore des cicatrices en travers du dos qui peuvent en témoigner.
Petite, j'admirais Mère. En grandissant, je l'ai haï, puis crainte. Elle est mannequin, grande, fine, belle. A chaque fois qu'elle me voit, elle déplore les gênes que "visiblement je ne tiens pas d'elle". Elle me trouve trop grosse, trop laide, et ne se gêne pas pour me le faire comprendre. Alors, peu à peu, j'ai commencé à intégrer ce fait. A chaque fois que je me voyais dans le miroir, je me détaillais sous toutes les coutures, essayant de me persuader que non, je n'étais pas grosse, ni laide. Mais l'idée a fait son chemin et à force de l'entendre tous les jours, j'ai finis par y croire. C'est comme ça que je suis devenue anorexique. A table, mon appétit est devenu celui d'un oiseau, et je me faisais vomir après chaque repas, quand bien même je n'avais pas mangé grand-chose. Je suis passée de mince à squelettique, et seul Aleksander s'en est soucié.
Il a tenté de m'aider, mais à sa petite échelle, il ne pouvait pas faire grand-chose. Mais tout de même, il s'est arrangé pour que nos parents acceptent de m'envoyer étudier à Harvard. Mes notes à l'école russe étaient excellentes, j'avais largement le niveau pour intégrer la seule université qui, pour mes parents, valait le coup de quitter la Russie. Et puis, étudier l'économie se montrerait sûrement utile pour mon futur mari, avait avancé mon frère. Et les parents ont accepté.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que je n'allais pas à Harvard pour étudier l'économie, mais pour la musique. Aleksander, encore une fois, a tout arrangé. Il m'a aidée à envoyer les bons papiers aux Etats-Unis, et à montrer ce qu'ils voulaient voir à nos parents.
Et je suis partie. Le jour du départ a été le plus beau jour de ma vie. Oh, bien sûr, j'ai pleuré pour les caméras, mais en réalité c'était des larmes de joie. Je partais, enfin. Je me sentais un peu coupable de laisser mon frère seul avec eux, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureuse.
Sauf que, à l'Université, les choses ne se sont pas passées comme prévues. D'abord, l'appartement dans lequel je devais vivre n'était qu'un ... Et bien, il était aussi grand que le box du cheval d'Aleks, je pouvais à peine circuler dedans. Ensuite, il était infesté de cafards. Et, pour finir, le loyer était exorbitant. Ce n'est qu'en discutant avec la secrétaire de ma Faculté que j'ai compris que je m'étais fait arnaqué en beauté.
Quand les cours ont commencés, je me suis vite rendue compte que parler devant des centaines d'autres étudiants était mission impossible pour moi. La première fois, le professeur nous a demandé à tous de nous présenter rapidement et, quand est venu mon tour, une terreur primitive m'a prise aux tripes. Je me suis mise à bégayer, incapable d'articuler mon simple nom, et ai fini par m'évanouir.
Quand je me suis réveillée, à l'infirmerie, je me suis levée et suis sortie. J'ai marché jusqu'à la salle de musique, la première salle que j'avais repérée en arrivant, et me suis installée au piano, à défaut d'avoir un violon sous la main. Je me suis mise à jouer et, peu à peu, je me suis calmée.
C'est presque un réflexe, maintenant. Les professeurs ont fini par comprendre qu'il ne fallait pas m'interroger devant les autres, mais quand l'un d'eux le fait quand même, je pars jouer aussitôt après.
J'ai évolué, au cours de l'année que j'ai déjà passée ici. Déjà, j'ai recommencé à manger, ce qui est un bon point. J'évite cependant toujours les miroirs. Je me suis un peu ouverte aux autres, je me suis faite quelques amis, et j'ai même trouvé un travail. Je suis musicienne le soir dans un petit bar non loin de mon lieu de résidence qui, malheureusement, n'a pas changé.
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