FREYA DE GLUCKSBOURG ► Abigail Cowen

Freya, la petite dernière, celle au visage si doux et ses beaux cheveux roux qui devenait presque blond au soleil. Freya, la petite norvégienne jusqu’au bout du nez, elle représentait bien sa patrie avec ses traits scandinave, tant mieux, puisqu’elle était princesse. Princesse, c’était peu dire pour Freya. Elle avait le titre depuis la naissance, mais aussi l’attitude qui venait avec. Freya était la petite dernière, la prunelle des yeux de son frère depuis sa première bouffée d’air, de même que celle de ses parents. Elle avait cette aisance avec les gens, le charisme incroyable des Glücksbourg et un sens de la répartie incroyable, même toute petite.

Freya a eu accès à la meilleure éducation qui soit et elle en a toujours profité. Grande fanatique de littérature, elle a toujours aimé apprendre, mais surtout rendre fière sa famille. Bien que Freya ait toujours su qu’elle n'atteindrait pas le trône, elle a tout de même un frère et une soeur avant elle, elle a toujours voulu montrer qu’elle pourrait faire une grande reine. La fierté dans ses yeux d’être une Glücksbourg, sa présence à tous les dîners et toutes les soirées inimaginables a toujours été remarquée. Freya a rapidement appris plusieurs langues afin de pouvoir converser avec le plus de gens possible. Elle écoute aussi beaucoup, un peu trop aux yeux de bien des gens, mais l’information c’est le pouvoir après tout.

L’adolescence fut un peu rocambolesque, enfin, plus ou moins. Freya aime trop son statut pour le remettre en cause. Toujours première de classe, Freya s’est fait bien des ennemis à l’école, des jeunes qui auraient voulu sa place, mais elle s’en fichait pas mal. Elle est un peu vorace en ce qui a trait à ses réussites et à être la première. Elle accepte bien mal la défaite. Toutefois, elle ne mettrait pas de bâtons dans les roues de ses amis ou de sa famille, quand on a Freya dans son coin, elle n’en sort pas.

Et puis, si on parlait vie amoureuse ? Parce qu’on comprend bien que Freya est une fille de banc d’école, de famille et de loyauté. Côté amour ? haha la bonne blague. Freya n’a jamais été de cette fille en couple, enfin si elle a eu des copains, Charles ? Philippe ? elle ne s’en souvient même pas. Elle n’a pas le temps pour ça et en général elle finit le coeur brisé. D’abord, elle ne peut pas être vue avec n’importe qui, ensuite, elle veut un homme, un vrai qui saura la challenger, la soutenir dans son attitude et sa détermination, pas la freiner. Il y a bel et bien eu un Charles, qui n’a pas vraiment été très présent quand Freya est partie pour Boston, pourquoi partait-elle ? Elle était princesse, elle n’avait pas besoin d’éducation comme ça, surtout pas en politique et en communication. Puis Philippe, le premier américain, drôle, bon vivant, mais au final, un roturier, donc plus ou moins présentable dans les standards Freya. Bon, peut-être qu’elle est un peu difficile aussi au final, elle trouve toujours quelque chose qui cloche, qui ne la satisfait pas. SI Freya n’a pas trouvé un problème, son frère s’en charge pour elle ou encore sa soeur. Avant, Ambre s’en chargeait aussi. Bien que Freya ait toujours été plus proche de Simen que d’Ambre, tout le monde a toujours eu son grain de sel à ajouter à la vie amoureuse de la belle Freya et Nova n’y a pas fait défaut non plus.

La famille Glücksbourg est un peu complexe finalement. Freya avait une soeur Ambre, décédée il y a six ans, un grand choc pour la jeune adolescente qu’était Freya. Pour finalement apprendre, qu’Ambre, n’a jamais été biologiquement sa soeur, mais que Nova l’était. Malgré tout, Nova est rapidement devenue une grande soeur pour Freya, même si elle a toujours eu du mal à avaler sa relation avec SImen, elle a pris SA place, SA place de soeur! Alors au final, c’est un peu difficile avec Nova. Freya l’aime, d’un amour incroyable certes, mais elle veut aussi être elle. Elle envie cette relation fusionnelle avec Simen, sa grande confiance en elle et sa prestance. Les évènements des derniers mois ont tout de même permis à Freya de se rapprocher un peu plus, elle ne veut pas perdre une autre soeur et avec Simen qui ne donne aucune nouvelle, Freya a l’impression que son monde s’écroule.

Il faut dire que la belle Freya est perdue depuis un an. Si elle a toujours su qu’elle voulait faire partie du monde politique, sa vie personnelle, elle, prend un coup. Harvard a toujours été sa maison et le sera toujours, mais elle navigue mal tout ce qui n’est pas scolaire. Elle paraît d’une grande confiance, elle paraît assumer son célibat, mais Freya est elle surtout que parure. Elle est mélangée à savoir qui elle est vraiment, elle ne peut pas être que cette princesse pleine d’attitude non ? Ni seulement une intellectuelle non ? Puis, elle a rencontré cette fille, Madeleine dont elle ne peut pas parler à qui que ce soit, parce qu’elle-même ne sait pas comment gérer le tout. Quelques baisers volés, plusieurs fou rires et grandes discussions, mais après, c’est une femme, ce n’a jamais vraiment fait partie de son éducation, alors elle l’a laissé en plan sans trop savoir quoi faire.

Alors voilà Freya…. 2020 arrive et elle ne sait toujours pas qui elle est, ni vraiment ce qu’elle veut. Son frère n’est pas là pour l’écouter, sa soeur et elle ont toujours eu une relation un peu complexe, alors bonne chance Freya.